Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 29-04-19

Last update: 15-06-22

 

Comments: 24 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Bienvenue dans le quotidien de Monsieur et Madame Saeba

 

Disclaimer: Les personnages de "Scènes de ménage" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Scènes de ménage

 

Chapter 8 :: chapitre 8

Published: 08-09-19 - Last update: 08-09-19

Comments: Bonjour, une nouvelle scène de la vie de M et Mme Saeba. Pour mémoire il n'y a pas d'ordre chronologique entre les chapitres. Ces scènes de ménage sont à comprendre comme des scènes de vie du ménage, des moments un peu à part dont on se rappelle avec humour ou tendresse, des moments qui forgent la vie d'un couple, d'une famille, d'un groupe. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Welcome back home Kaori  

 

En ce jour particulier, alors qu’elle aurait dû être heureuse, Kaori était angoissée. Elle regarda le petit bébé qui dormait paisiblement dans son couffin et le bonheur qu’elle sentait à le voir là réussit à la faire sourire malgré son anxiété. Une petite touffe de cheveux noirs dépassait du bonnet blanc, lui rappelant la couleur des cheveux de son père dans lesquels elle aimait passer les doigts. Leur deuxième enfant… Aujourd’hui, allait débuter réellement leur nouvelle vie à quatre et l’angoisse refit surface.  

 

Ryo devait arriver avec Kimi pour les ramener à la maison. Avait-il pensé au siège-auto ? Il avait refusé de le ramener depuis trois jours et hier alors qu’il lui avait promis de le faire pour la tranquilliser, il l’avait oublié… Elle regarda le bébé. Elle avait vraiment envie de rentrer chez elle. Rester enfermée dans cette chambre d’hôpital loin d’une moitié de sa famille était dure pour elle même si cela lui offrait une petite bulle de calme pour se remettre de l’accouchement et faire connaissance avec le nouveau membre de leur famille.  

 

Elle se leva et refit le tour de la pièce, vérifiant qu’elle n’avait rien oublié. Le médecin était déjà passé, les papiers pour leur sortie remplis et Ryo était… en retard. Malgré sa confiance en lui, elle ne put s’empêcher de s’inquiéter : y avait-il un problème à la maison ? Kimi était peut-être tombée malade ou s’était blessée ? Si ça se trouvait, elle était quelques étages en dessous aux urgences et avait besoin d’elle et elle n’en savait rien… Elle tenta de se raisonner : il l’aurait prévenue… sauf s’ils étaient tous les deux blessés. Et s’ils avaient eu un accident de la route ? Si Ryo était inconscient ou … Elle sentit les larmes lui monter aux yeux et les essuya. Satanées hormones ! Il fallait qu’elle arrêta de se faire des plans sur la comète. Ils allaient bien.  

 

On toqua à la porte et, à la présence qu’elle ressentit, elle fut rassurée.  

 

- Bonjour, mon ange., fit Ryo tout sourire.  

 

Il s’inquiéta quand il vit ses yeux brillants de larmes et son air anxieux.  

 

- Kao, il y a un problème ?  

- Tu es en retard…, commença-t-elle mais elle ne put finir.  

 

Elle se mit à pleurer, rageant contre ce reste de la grossesse qui la faisait agir à l’opposé de ce qu’elle était. Elle se sentit enfermée dans un étau de chaleur et de réconfort et se blottit contre lui.  

 

- Je suis désolé. Il y a eu un accident sur le chemin. Je ne voulais pas t’inquiéter.  

- Je n’étais pas inquiète., mentit-elle effrontément.  

 

Sa piètre tentative le fit sourire. Il avait été surpris du changement qui s’était opéré chez sa femme durant cette deuxième grossesse mais Kazue l’avait rassuré, lui expliquant qu’en plus de la perturbation hormonale, elle était plus fatiguée car elle devait s’occuper de Kimi qui ne pouvait encore comprendre que sa maman ne pouvait plus être aussi disponible. Il s’en était voulu de ne pouvoir être plus présent mais, comme s’ils s’étaient passés le mot, plusieurs truands de Tokyo voire plus loin l’avaient défié et Saeko l’avait mobilisé sur plusieurs affaires importantes. Elle s’était donc retrouvée livrée à elle-même avec leur fille de deux ans et demie pratiquement vingt quatre heures sur vingt quatre sept jours sur sept, refusant toute aide de la part de ses amies.  

 

Lorsqu’il avait appris que Miki l’avait amenée à l’hôpital après qu’elle eut rompu la poche des eaux au Cat’s, il avait bouclé l’affaire en une heure et avait fait comprendre à Saeko qu’elle devrait se passer de ses services pour quelques temps, que sa priorité était sa famille. Il s’en voulut car il n’avait pas vu le temps passer et n’avait pas profité de la grossesse de sa femme comme il aurait dû. Il savait que ce temps perdu ne serait pas rattrapable. Heureusement qu’il avait fait le maximum pour se libérer pour les échos et profiter du peu de temps qu’il avait eu avec elle…  

 

- Je suis là maintenant Kaori. Tu n’es plus toute seule.  

- Je n’ai jamais été seule depuis qu’on s’est rencontrés., murmura-t-elle pour le déculpabiliser.  

- Je n’ai pas été assez présent ces derniers mois. Je suis désolé.  

- Je sais ce que c’est. J’avais signé en lisant les petites lignes, tu sais., répondit-elle malicieuse.  

 

Soudain, elle regarda de tous côtés et fronça les sourcils.  

 

- Ryo, où est Kimi ?, demanda-t-elle inquiète.  

- Kimi ? Je ne sais pas. Mince je l’ai perdue., répondit-il d’un ton moqueur qui passa inaperçu auprès de sa femme.  

- Tu plaisantes ?! Kimi ? Kimi ?, commença-t-elle à appeler en ouvrant la porte de sa chambre.  

- Kao. Kaori ! Elle est à la maison. Calme-toi mon ange., dit-il en la retenant.  

 

Elle se sentit bête. Comme si Ryo pouvait perdre sa fille adorée. Il fallait qu’elle soit moins angoissée mais c’était plus fort qu’elle.  

 

- Qui est avec elle ?  

- Personne bien évidemment. Je me débrouillais bien à trois ans dans la jungle alors ma fille à deux ans et demie dans la maison…, plaisanta-t-il encore une fois.  

- Mais tu es complètement inconscient ! Ca va pas la tête !, commença-t-elle à hurler réveillant le bébé.  

 

Ryo prit son fils dans ses bras, le calmant.  

 

- Kao, tu crois vraiment que je laisserai ma princesse toute seule ?, lui demanda-t-il doucement en lui caressant la joue.  

 

Elle fit non de la tête, les larmes au bord des yeux. Elle s’en voulait de douter de lui mais il avait l’air de tout prendre à la légère et cette nouvelle expérience lui faisait peur, surtout aujourd’hui.  

 

- Kimi se fait chouchouter par son parrain. Tu veux qu’on en parle ?, lui proposa-t-il.  

- J’ai eu tellement peur pour toi, pour nous ces derniers mois… Je me suis sentie si seule et j’étais terrifiée, Ryo. J’ai peur de perdre le contrôle et je suis fatiguée., répondit-elle, d’une voix où transparaissait sa fragilité.  

- Repose-toi sur moi. Tu verras, tout va bien se passer., lui répondit-il d’une voix réconfortante.  

- Allez viens, on rentre.  

 

Kaori habilla le bébé et le mit dans le siège-auto. Elle referma le harnais et eut la sensation de revenir à la réalité de leur vie, ce qui l’angoissa une nouvelle fois. Elle tenta de reprendre le dessus parce que la femme qu’elle était devenue ne lui plaisait pas. Elle n’était pas une boule d’angoisse, stressée. Elle était normalement joyeuse et optimiste. Ryo attrapa le siège auto et passa son sac en bandoulière, lui laissant sa valise. Ils sortirent main dans la main.  

 

- Il fait froid dehors. Couvre-toi bien et sois prudente : le sol est glissant.  

 

Ils marchèrent prudemment sur le sol enneigé et arrivèrent sans encombres à la voiture. Quelques minutes plus tard, ils prenaient la route du retour.  

 

- Tu veux passer au Cat’s voir Miki ?, lui proposa-t-il.  

- Non, je veux voir Kimi. Elle m’a manqué.  

- Tu lui as manqué aussi. Tu es sure ?  

- Oui Ryo. Pourquoi tu ne veux pas que je rentre tout de suite ?, lui demanda-t-elle suspicieuse.  

- Euh non, ça devrait aller.  

 

Il grimaça. Ce n’était pas la façon dont il aurait dû formuler sa réponse. Kaori le regarda, anxieuse.  

 

- Que se passe-t-il, Ryo Saeba ?  

- Rien, mon coeur.  

- Crache le morceau. Quand tu fais cette tête-là, c’est que tu me caches quelque chose., gronda-t-elle.  

- Mais non, je te dis. Tout va bien.  

- Ryo, que… Il s’est passé quelque chose à la maison, c’est ça ? Tu as brûlé la cuisine ? Il y a eu une fuite dans la salle de bains ? Tu as encore essayé de régler la chaudière et mise en panne ?  

- Eh !, s’indigna-t-il.  

- Tout va bien, je te dis. D’ailleurs tu vas le constater par toi-même puisqu’on est arrivés., acheva-t-il.  

 

Il rangea la voiture au garage et sortit les affaires. Le coeur lourd, Kaori sortit de la voiture et prit Kei à bras. Elle entra dans l’ascenseur à ses côtés et ne put retenir la larme qui glissa sur sa joue.  

 

- Kaori, je vois bien que ça ne va pas. Parle-moi., lui dit-il en stoppant l’ascenseur.  

- Je… Avec Kimi, on devait aller chercher le sapin le jour où j’ai perdu les eaux. Avec tout ça, je n’ai pas pu y aller et aujourd’hui c’est notre premier noël à quatre et on n’aura pas de sapin, pas de repas de Noël et pas de cadeaux parce que je devais les récupérer il y a trois jours au magasin. Ca va être le plus horrible Noël de toute ma vie., lui dit-elle, la voix tremblante.  

 

Ryo sourit indulgent. Il savait à quel point ce jour était important pour elle d’autant plus depuis qu’ils étaient ensemble et que Kimi était arrivée.  

 

- En plus, je suis persuadée qu’avec Kimi, tu n’auras rien eu le temps de faire et que je vais me retrouver avec une tonne de lessive et de ménage à faire et les placards vides de surcroît…  

- Et tu es surtout épuisée. Les infirmières m’ont dit que Kei ne t’avait pas beaucoup laissée dormir mais que tu avais refusé qu’elles l’emmènent en nurserie pour quelques heures.  

- Je n’ai pas fait un bébé pour ne pas m’en occuper !, s’énerva-t-elle.  

- Et tu t’en occupes très bien, Kaori. Mais tu dois apprendre à demander de l’aide aussi, ce que tu n’as pas fait depuis le début de ta grossesse. Tu dois aussi prendre soin de toi…  

 

Elle baissa les yeux parce qu’elle savait qu’il avait raison, qu’elle avait été trop fière pour se reposer sur quelqu’un d’autre, parce qu’elle voulait qu’il soit rassuré de voir qu’elle savait gérer quand il ne pouvait pas…  

 

- Tu sais, je sais faire quelques tâches ménagères. Alors oui, j’avoue qu’il y a la lessive à faire parce que je ne comprends rien à la machine, ça reste un vrai mystère pour moi. Et tout ne sera peut-être pas aussi bien fait que lorsque tu le fais, mais j’ai essayé…, admit-il en remettant l’ascenseur en route.  

 

Ils sortirent arrivés à leur étage.  

 

- Kimi a des habits propres sur elle mais sa coiffure ne sera peut-être pas tout à fait au top mais pareil j’ai essayé.  

- Ryo, je suis désolée. Je ne voulais pas… commença-t-elle, honteuse d’avoir pu insinuer qu’il ne savait rien faire sans le vouloir.  

 

Il la fit taire d’un doigt sur les lèvres.  

 

- Je sais. Tout va bien. Pour ce qui est de Noël, je ne sais pas faire alors j’espère que tu ne m’en voudras pas…, admit-il, un léger sourire aux lèvres en ouvrant la porte.  

- D’avoir fait appel à un peu d’aide.  

 

Devant elle, apparurent tous leurs amis qui s’étaient réunis. Elle vit du coin de l’oeil Sayuri et une tornade d’un mètre à peine déboulait à toute vitesse.  

 

- Maman !  

 

Kaori se baissa, un genou à terre, prête à réceptionner sa fille, le bébé toujours dans ses bras. Kimi se jeta au cou de sa mère, heureuse de la retrouver, puis, après un baiser mouillé, elle se tourna vers son petit frère.  

 

- Kimi, je te présente Kei, ton petit frère.  

- Il dort ?, demanda la petite fille intimidée.  

- Oui, tu peux lui faire un bisou sur le front si tu veux.  

 

Doucement, chose à laquelle elle n’était pas habituée, Kimi déposa ses lèvres sur le front de Kei, puis se tourna vers son père dans les bras duquel elle se jeta.  

 

Kaori se releva et put enfin observer la pièce. Tout y était : le sapin, les guirlandes, les boules, les lumières clignotantes et la bonne odeur d’un repas de Noël. Sayuri s’approcha de sa sœur, un sourire éclatant aux lèvres.  

 

- Bon retour à la maison, petite sœur, et joyeux Noël.  

- Merci Sayuri.  

 

Elles s’enlacèrent précautionneusement, heureuses de se retrouver. Ryo les pressa ensuite de rentrer et reprit son fils qu’il présenta à tous ses amis. Aucun n’avait pu venir à la clinique, le service ayant été fermé aux visites à cause de l’épidémie de grippe qui sévissait. Les filles supervisèrent la fête de Noël, contentes de retrouver leur amie. Tout au long de l’après-midi, elles se concertèrent en secret pour forcer Kaori à accepter un peu d’aide de leur part, le temps qu’ils prirent leurs marques. Sayuri avait prévu de rester une semaine avec eux, s’étant déjà arrangée avec Ryo. Eriko, Miki et Kazue s’arrangèrent entre elles pour lui apporter leur aide après son départ. Bien sûr, Kaori commença par refuser mais, après plusieurs minutes de négociations, ce fut Ryo qui le lui imposa. Vexée, elle monta sur le toit pour reprendre le contrôle de ses émotions et éviter de blesser quelqu’un.  

 

Elle observa la ville sous son manteau blanc un bon moment, accoudée au garde-corps. Elle avait beau apprécier le geste de ses amis, elle ne se sentait pas bien : elle avait la sensation d’avoir échoué. Soudain, elle sentit le poids d’un manteau sur ses épaules et deux bras l’enlacer.  

 

- Il n’y a pas de honte, Kaori.  

- A quoi ?  

- A demander de l’aide de temps à autre. Même moi ça m’arrive.  

- Pas pour t’occuper de la maison ni des enfants…, se justifia-t-elle.  

- Au contraire. Sayuri est arrivée il y a deux jours et Miki et Kazue auparavant et elles m’ont toutes aidé. J’avais même pas passé une journée avec Kimi que j’avais la sensation de ne pas y arriver. Pourtant, on ne peut pas dire que ce soit une enfant difficile, loin de là. Mais gérer la petite, les repas, les tâches ménagères tout en la surveillant, même pour moi, c’était compliqué. Les filles m’ont aidé pour le quotidien et le repas d’aujourd’hui et Mick et Falcon pour préparer les décorations et aller chercher les cadeaux. Heureusement que tu avais prévu à l’avance et fait des listes… On n’a pas eu à trop chercher.  

 

Elle se cala un peu plus contre lui, appréciant son réconfort.  

 

- Je me sens nulle., soupira-t-elle.  

- Non, tu es fatiguée. Tu es une mère géniale, Kaori, et je ne voudrais pas d’autre femme que toi dans ma vie. Tu es quelqu’un sur qui on peut compter, que ce soit moi, les enfants ou nos amis. Alors si pour une fois, tu leur laissais te rendre la pareille ? Ca leur ferait plaisir et ça te ferait du bien. Je veux retrouver ma Kaori, celle qui sourit et pleure de bonheur, qui est pleine d’allant et pétille de joie. Mais pour cela tu as besoin de dormir. D’accord ?  

- D’accord., répondit-elle en se retournant dans ses bras et se laissant enfermer dans un cocon de douceur et d’amour.  

 

Ils redescendirent peu après rejoindre leur famille et leurs amis, cette grande famille élargie sur qui ils pouvaient compter et qui pouvait compter sur eux, dans les bons comme dans les mauvais moments. 

 


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