Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 29-04-19

Last update: 15-06-22

 

Comments: 24 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Bienvenue dans le quotidien de Monsieur et Madame Saeba

 

Disclaimer: Les personnages de "Scènes de ménage" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Scènes de ménage

 

Chapter 14 :: chapitre 14

Published: 01-03-20 - Last update: 01-03-20

Comments: Bonjour, une petite scène de ménage avant d'entamer la nouvelle fic. Les parents de jeunes enfants devraient s'y retrouver. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Jeux d’enfants  

 

- Je te laisse avec les enfants, Ryo. Je dois aller au supermarché chercher des couches et du lait., fit Kaori, trouvant son mari dans le canapé en pleine lecture.  

- Quoi ?! Euh non, laisse, je vais aller au supermarché. Reste avec les enfants. Tu pourras te reposer un peu., lui offrit-il, bondissant sur ses pieds.  

- Ryo, ça ne va pas te tuer de rester avec les enfants. Les triplés vont encore dormir un moment, Kimi joue dans sa chambre calmement. Il n’y a que Kei qui requiert ta présence., lui opposa-t-elle.  

- Tu vas devoir porter tous ses sachets…, objecta-t-il.  

- J’ai l’habitude et ça me fera du bien de prendre l’air., répondit-elle.  

- Oui mais…  

- Tu es prêt à m’acheter des serviettes hygiéniques ?, lui demanda-t-elle.  

 

Elle le vit déglutir et approcha, posant une main sur son torse. Elle l’embrassa tendrement.  

 

- Pourquoi tu veux me faire croire que tu as peur ou que ça t’ennuie de rester avec eux ? Je sais que tu les aimes., murmura-t-elle.  

- Je ne sais pas à quoi les occuper., prétendit-il.  

 

Elle leva un sourcil, le regard pétillant, le souvenir d’occupations la laissant dubitative sur leur sécurité lui revenant en mémoire.  

 

- Menteur. Laisse-toi guider sinon. J’y vais. Je serai de retour dans une heure., l’informa-t-elle, prenant son sac et sortant.  

 

Ryo l’observa s’en aller, admirant sa silhouette à peine touchée par ses trois grossesses. Face au silence soudain de la maison, il sentit le doute le prendre et monta faire un tour d’inspection. Les triplés dormaient sereinement dans leur chambre. Ils n’avaient pas encore réussi à les mettre dans leurs chambres respectives : dès qu’ils étaient séparés pour dormir, c’était la crise et pourtant ils avaient été patients… Il redonna la tétine de Toshio qui l’avait perdue et commençait à froncer le nez comme pour pleurer puis ressortit de la pièce.  

 

Kimi était à genoux par terre, entourée de toutes ses poupées et peluches, et faisait un cours de cuisine. Ryo se retint de tout commentaire, la voyant jouer calmement. Il approcha de sa princesse et ébouriffa ses cheveux roux tendrement. Rigolant, elle leva un regard gris nuit et il fondit à nouveau en la voyant… comme à chaque fois. Malgré la dureté de leur vie, ce regard était encore innocent et empli d’une joie de vivre sans tâche, sans ombre. Il était fier qu’ils aient tous deux réussi à préserver leurs enfants de la noirceur de leur monde.  

 

- Tu n’oublieras pas de ranger quand tu auras fini de jouer, d’accord, ma chérie ?, lui demanda-t-il.  

- Oui, papa., répondit-elle, avec un sourire édenté.  

- C’est bien. Je te laisse jouer. Je suis en bas si tu as besoin de moi.  

 

Elle acquiesça et retourna à son occupation. Ryo l’observa deux minutes puis s’en alla vers le dernier, la terreur du moment. Kei était un enfant adorable mais qui avait la propension à trouver LA bêtise à faire. La crainte ultime le concernant était de le retrouver un jour dans les pièces du sous-sol. Kei était très débrouillard, malgré ses trois ans et demi, et leur avait déjà montré que, sous ses airs d’ange, un petit pirate pouvait apparaître comme le soir de la naissance des triplés… Le papa tapa donc à la porte avant d’entrer et trouva son rejeton assis en train de feuilleter l’un des innombrables livres qu’il avait dans sa chambre et qu’il prenait plaisir à dévorer du regard à défaut de pouvoir les lire. Nul doute que, assistant aux devoirs de sa sœur le soir, cela ne tarderait pas…  

 

- Ca va, mon grand ?, s’enquit-il.  

- Oui papa, je lis., l’informa-t-il fièrement.  

 

Ryo alla s’asseoir sur le lit à côté de son fils et se pencha sur le livre, le petit bonhomme de pain d’épices.  

 

- Ca raconte quoi ?, s’enquit le père.  

- Lui, c’est un gâteau., fit Kei en désignant le petit bonhomme de pain d’épices.  

- La madame voulait le manger mais lui ne voulait pas, alors il s’est enfui., continua-t-il d’une petit voix studieuse.  

 

Cette petite voix, cette élocution appliquée qu’il devait avoir à l’école faisaient toujours bizarre à Ryo. Il avait parfois l’envie de regarder si un autre enfant n’était pas dans la pièce car ça ne collait pas avec l’enfant malicieux et au babillage précipité qu’il avait en jouant.  

 

- Et après, elle demande au monsieur de le poursuivre, puis aux autres fermiers, à la vache et au cheval aussi.  

- Et ils réussissent à l’attraper ?  

- Non…, lâcha-t-il en rigolant.  

- Il arrête pas de leur dire : courez, courez, vous ne m’attraperez pas.  

- Comment il leur échappe ?  

- Le bonhomme est aidé par le renard qui l’aide à traverser la rivière., expliqua Kei.  

- Et il n’a pas peur d’être mangé par le renard ?  

- Non, parce qu’il lui dit qu’il ne le mangera pas., répondit l’enfant  

 

Il leva un regard ennuyé et un peu triste vers son père qui en fut touché.  

 

- Dis papa, pourquoi le renard il ment au bonhomme et le mange quand même ?  

- Parfois les gens disent des mensonges pour avoir ce qu’ils veulent, Kei. Ce sont des choses qui arrivent même si ce n’est pas gentil., répondit-il patiemment.  

- Et toi, tu me mens parfois ?  

- Non, mon grand. Quand je veux te taquiner un peu et que je te dis quelque chose qui est faux, je te le dis juste après. Tu t’en souviens, non ?  

- C’est vrai.  

- Maman et moi, nous ne voulons pas que vous mentiez. Ce n’est pas beau., lui rappela-t-il.  

 

Kei acquiesça de manière véhémente puis referma son livre et alla le ranger.  

 

- On peut faire du coloriage maintenant ?, lui demanda-t-il, passant à autre chose avec cette capacité qu’ont les enfants.  

- Si tu veux. On va descendre alors., lui accorda son père, lui tendant la main.  

 

Kei y glissa la sienne fièrement et suivit son père. Ils s’installèrent tous deux à la table, sortant livre et crayons de coloriage. Il prit son temps pour choisir le dessin qu’il voulait colorier et arrêta son choix sur un paysage de jungle avec des perroquets, des serpents, des belles fleurs exotiques, de grands arbres qui rappelèrent des souvenirs à son père, l’un des rares beaux souvenirs qu’il avait de la jungle et de ses couleurs luxuriantes. Sans surprise, Kei prit le crayon vert. Le bout de sa langue coincée entre ses lèvres, concentré, il se pencha vers le dessin quand le téléphone sonna.  

 

- Continue, je reviens., l’incita Ryo.  

 

Ecoutant distraitement Mick à l’autre bout du fil qui proposait d’emmener Kimi et Kei au parc l’après-midi même avec Zack, il observa son fils prendre un nombre incalculable de crayons en moins de deux minutes.  

 

- Ca marche, Mick. A cette après-midi., dit-il en raccrochant.  

 

Il s’approcha avec circonspection de la table et observa le beau paysage de jungle qu’avait fait Kei. Plus jamais il ne regarderait une jungle du même œil…  

 

- Mais Kei, pourquoi tu as fait les arbres en mauve ?, lui demanda-t-il, abasourdi.  

- Ben, parce que c’est beau le mauve., répondit le petit comme une évidence.  

- Et les nuages en vert ?  

- Parce que j’avais envie.  

- Les perroquets sont bleus, rouges ou verts normalement. Pourquoi ils sont tous noirs ?  

- Mais papa, parce que…, s’impatienta le petit garçon.  

 

Ryo ne poussa pas plus loin l’interrogatoire et regarda, dépité, le serpent rose, les fleurs marrons, les troncs d’arbre bleus. Il se demanda s’il ne devait pas prendre son fils par les pieds et le secouer un coup pour lui remettre les idées en place.  

 

- Kei, de quel couleur sont les arbres dans le parc ?, s’enquit Ryo, appréhendant sa réponse.  

 

Peut-être avait-il un souci de vue après tout ?  

 

- Ben, ils sont verts, papa…, répondit-il, les deux mains écartées devant lui, paumes en l’air.  

 

Sans plus attendre, il tourna la page et s’attaqua au paysage sous-marin.  

 

- Tu vas faire quoi avec le rouge, Kei ?, demanda Ryo, ne sachant s’il voulait vraiment avoir la réponse.  

- Ben, le sable.  

- Mais le sable est jaune ou blanc, Kei., lui fit remarquer son père.  

- Ben moi, je dis qu’il est rouge, alors je le fais rouge. Compris, papa ?  

- Tu me diras, ce n’est qu’un coloriage et il faut laisser parler son imagination… Mais… mais… pourquoi tu fais l’eau toute noire ?, murmura-t-il, effaré.  

- Parce qu’il fait nuit, donc il fait noir. Oh papa, laisse-moi tranquille…, geignit Kei, s’acharnant sur son dessin.  

- Mais Kei, c’est quoi ça ?, demanda Ryo, pointant un motif sur la page.  

 

Kei leva vaguement les yeux vers le point désigné.  

 

- Ca, c’est rien…, répondit-il avec un sourire de chenapan jusqu’aux oreilles.  

- C’est rien… mais c’est rien quoi ?, insista Ryo, comprenant qu’il savait mais ne voulait pas le dire pour ne pas se dédire.  

- C’est rien, je te dis., répéta-t-il, le rire dans la voix.  

- Allez, fais un effort, bonhomme, c’est quoi ça ?  

 

Son fils leva un regard pétillant faussement fâché et, les mains sur les hanches, dans une posture qui lui rappelait Kaori en colère, lui répondit :  

 

- Ben, c’est un soleil ! Tu le sais bien, papa.  

- Donc s’il y a le soleil, pourquoi tu colories en noir pour la nuit ?  

- Parce que c’est mon dessin. Je fais ce que j’ai envie.  

 

Ryo regarda son fils et évita de se laisser amuser par son bonhomme. Kei avait du caractère mais lui encore plus.  

 

- D’accord, mon grand. Par contre, sois plus gentil quand tu me parles. Si tu me cries dessus, tu iras au coin. C’est pareil qu’avec maman. On est d’accord ?  

- Oui papa., fit Kei.  

- Papa., résonna une nouvelle voix enfantine derrière lui.  

 

Kimi venait de descendre avec Barbie et Ken.  

 

- Oui, ma chérie ?  

- Je n’arrive pas à habiller ma poupée. Tu peux m’aider, s’il te plaît ?, lui demanda-t-elle avec ses grands yeux de biche.  

 

Il regarda la poupée puis les vêtements minuscules et déglutit.  

 

- Et si tu attendais maman ?, lui proposa-t-il.  

- Non, j’en ai besoin maintenant. Barbie et Ken vont à une soirée. Ils doivent se dépêcher sinon ils seront en retard., répondit-elle.  

- Bon d’accord., soupira-t-il.  

 

Il prit Ken et les vêtements que lui tendit sa fille.  

 

- On dirait Oncle Mick, tu ne trouves pas, Kimi ?, s’amusa-t-il.  

- Oui, c’est vrai., répondit Kimi en s’esclaffant.  

- Fais voir., demanda Kei, curieux.  

 

Ryo lui montra le faciès de la poupée.  

 

- Pfff, Oncle Mick est plus beau et plus fort que Ken., le défendit son filleul.  

- Papa est plus beau que tonton Mick d’abord., fit Kimi à son frère en lui tirant la langue.  

- Ca suffit vous deux., les stoppa Ryo, amusé.  

- Allez, habillons Ken., se résigna-t-il.  

 

Il lui passa la chemise blanche satinée puis sa veste bleu ciel. Lui enfilant son pantalon, il dut se retenir de ne pas faire de réflexion déplacée devant les enfants. Au moins, il n’aurait pas à être jaloux d’une certaine partie de l’anatomie du mannequin.  

 

- Eh voilà, un Ken habillé et tout fringant pour emmener Barbie en soirée. Il a pensé à lui acheter des fleurs au moins ?, plaisanta le papa.  

- Ben oui ! Et même un bracelet en diamants., renchérit-elle.  

 

Il se retint de soupirer. Qui lui avait mis ces drôles d’idées en tête ? Certainement pas Kaori qui lui aurait dit que passer une soirée en tête à tête avec l’homme de sa vie était son concept d’une soirée agréable. Nul besoin de fleurs ou de bracelet en diamants.  

 

- Tiens, il faut habiller Barbie., lui dit-elle, lui tendant la poupée.  

- Je préfère nettement déshabiller une femme que l’habiller…, marmonna-t-il dans ces dents.  

- Qu’est-ce que tu dis, Papa ?, lui demanda Kimi, curieuse.  

- Hein, moi ? Rien., bafouilla-t-il, gêné.  

 

Il savait que si Kaori avait été là, il aurait été bon pour une massue. Elle n’aimait pas le voir s’épancher sur ses penchants devant leurs enfants et ne se privait pas de le corriger quand elle l’estimait nécessaire. Se concentrant sur sa tâche, il prit Barbie et contempla bêtement la poupée. Elle avait certes une poitrine voluptueuse mais il s’étonna du manque de certains détails non négligeables pour le plaisir des sens. Elle avait beau avoir un joli minois, sans certains détails, elle ne le faisait pas rêver. Poursuivant son inspection, il laissa son regard dériver plus bas et faillit tomber à la renverse.  

 

- Mais… mais… c’est un crime., murmura-t-il, effaré.  

- Quoi papa ?, fit Kimi, au bord des larmes.  

 

Il la regarda puis la poupée et se reprit. Il se voyait mal expliquer à sa fille que sa poupée, qu’elle adorait par dessus tout, était imparfaite à ses yeux par manque d’attributs féminins non négligeables. Il prit sur lui et lui fit un sourire.  

 

- Rien, ma chérie. Tu me donnes sa culotte, s’il te plaît ?, lui demanda-t-il, régnant sur ses impulsions libidineuses.  

 

Il en connaissait une qui allait subir les fougues de l’étalon ce soir… Il sentait le désir flamber dans ses veines.  

 

- Barbie n’a pas de culotte, papa., lui répondit-elle comme une évidence.  

 

Définitivement, Kaori et lui auraient un langoureux tête à tête ce soir voire toute la nuit. Barbie n’avait pas de culotte… Peut-être devrait-il suggérer la même chose à sa chère et tendre… Cela faciliterait certains rapprochements quand ils manquaient de temps ou dans des lieux moins intimes.  

 

- Papa, tu baves sur ma Barbie !, s’indigna Kimi, la lui reprenant des mains.  

 

Il regarda sa fille et son fils qui le regardaient bizarrement et se mit à rire bêtement, se frottant les cheveux.  

 

- Pardon, ma chérie. Donne-moi Kaori. Je vais me la faire., dit-il, encore perdu dans ses pensées.  

- Quoi ? Pourquoi tu veux que je te donne maman ?, l’interrogea Kimi, se grattant la tête sans comprendre.  

- Barbie… je veux dire Barbie., se corrigea-t-il, poussant un soupir de soulagement.  

- Papa, ça veut dire quoi « je vais me la faire » ?, s’enquit Kei, ses grands yeux d’enfant posés sur lui.  

- Ca veut dire que je vais l’habiller., répondit-il le plus naturellement possible.  

- Ah ben d’accord, je comprends mieux., lâcha Kimi.  

 

Elle lui tendit sa Barbie et sa longue robe fourreau noire dont la jupe était fendue sur toute la hauteur de sa jambe gauche. Enfilant avec le plus de délicatesse possible le vêtement, il subissait en prime la torture mentale des images très lascives qui s’imposaient à lui : s’imaginer enfilant cette même tenue à sa très douce et voluptueuse épouse, s’assurer manuellement que le bustier était bien en place, que ses seins étaient bien mis en valeur par l’étoffe, la sentir frémir sous ses doigts puis descendre et s’assurer du bon emplacement de la jupe, dévoilant ses longues jambes finement galbées qui s’enroulaient si bien autour de ses hanches, de son correct remonter pour pouvoir se glisser en elle facilement pendant la soirée dans un recoin sombre, puisque comme Barbie, elle serait sans sous-vêtement, et finalement de la fermeture éclair qui lui permettrait de faire tomber ladite robe en moins de deux secondes avant de conclure la soirée par un peau à peau torride.  

 

- Papa, ça va ?, s’inquiéta Kimi.  

- Oui. Pourquoi ?, répondit-il, rêveur.  

- Tu saignes du nez. C’est dégoûtant., lâcha-t-elle, reprenant sa Barbie.  

- Je suis de retour. Ca va, mes amours ? Vous avez été sage avec Papa ?, leur demanda leur mère, les embrassant tour à tour avant de se tourner vers Ryo.  

- Mais… Mais que s’est-il passé ?, s’inquiéta-t-elle, examinant le saignement.  

- Trois fois rien… J’ai habillé Barbie., répondit-il avec un sourire mutin.  

 

Il laissa toutes ses pensées coquines remonter à la surface, faisant de nouveau affluer le sang. Kaori attrapa un mouchoir dans sa poche et le comprima sous ses narines, inquiète.  

 

- Dis Sugar, ça ne te dirait pas d’adopter la mode Barbie pour les sous-vêtements ?, lui demanda-t-il.  

 

Elle le regarda un instant sans comprendre puis le rouge lui monta aux joues d’une belle teinte vermeille.  

 

- Hors de question., lâcha-t-elle, mortifiée, jetant un regard inquiet vers les enfants qui étaient repartis vaquer à leurs occupations.  

- Il faudra qu’on parle de deux choses ce soir, Sugar., dit-il d’une voix langoureuse.  

- De quoi ?, lui demanda-t-elle, tendue.  

- Du manque de réalisme des coloriages de Kei., commença-t-il.  

- Et ?  

- Du manque de réalisme des anatomies de Barbie et Ken. Tu m’étonnes que le pauvre soit si frustré alors qu’ils sont si mal pourvus, lui n’a pas de mokkori et sa femme n’a pas tout ce qu’il faut où il faut. C’est une honte de mentir aux enfants. Je te montrerai par l’exemple mon point de vue cette nuit…, lui dit-il à l’oreille.  

- Pense à faire une sieste cette après-midi parce que tu ne dormiras pas beaucoup., lui apprit-il avant de la laisser, rouge pivoine dans le séjour.  

- Dis maman, ça va ? T’es toute rouge ? Tu fais de la fièvre ?, s’étonna Kimi.  

 

Kaori sourit à sa fille et leva les yeux vers l’étage où était parti son homme.  

 

- Non, non, ma chérie. Je suis juste un peu fatiguée. Une bonne sieste et tout ira bien., la rassura-t-elle. 

 


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