Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 29-04-19

Last update: 15-06-22

 

Comments: 24 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Bienvenue dans le quotidien de Monsieur et Madame Saeba

 

Disclaimer: Les personnages de "Scènes de ménage" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Scènes de ménage

 

Chapter 15 :: Chapitre 15

Published: 27-07-20 - Last update: 27-07-20

Comments: Bonjour, une petite scène de ménage avant de commencer une autre fic. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

La liste de courses  

 

Sentant le corps de son partenaire contre le sien, ses muscles jouant contre elle, Kaori poussa un long soupir de frustration, tentant de se concentrer par n’importe quel moyen.  

 

- Sugar, que fais-tu ?, lui demanda soudain Ryo, se serrant un peu plus contre elle alors qu’elle marmonnait.  

 

Elle le regarda droit dans les yeux et eut la délicatesse de rougir alors qu’elle passait les bras autour de son cou.  

 

- Rien, trois fois rien. N’y pense pas., répondit-elle, affichant un regard des plus innocents.  

- Tu n’as pas l’air très concentrée., lui fit-il remarquer, laissant glisser ses mains sur ses fesses.  

- Pas concentrée ? Moi ? Je… tu dois faire erreur, Ryo., tenta-t-elle d’éluder.  

- Kaori…, gronda-t-il doucement.  

 

Elle ne put empêcher le sourire qui naquit. Elle adorait quand il prononçait son prénom de cette façon tout en la tenant contre lui. Elle sentait son torse vibrer et ça la rendait toute chose.  

 

- Oui ?, répondit-elle, frissonnant.  

- Alors à quoi penses-tu ?, l’interrogea-t-il, la remontant un peu contre lui.  

- A rien., répéta-t-elle, le regard pétillant.  

- Kaori., gronda-t-il à nouveau, la faisant frémir.  

- Tu veux vraiment que je te le dise ?, lui demanda-t-elle, posant un regard de biche sur lui.  

 

Imaginait-elle seulement ce qu’il avait envie de lui faire lorsqu’elle lui adressait ce regard d’une telle innocence ? Des choses loin d’être innocentes, se répondit-il, réprimant un rictus pervers.  

 

- Oui, parle., lui intima-t-il, faisant glisser les mains sur ses cuisses lentement.  

- La liste de courses…, avoua-t-elle, se mordant la lèvre.  

 

Il la regarda, les yeux ronds comme des soucoupes, avant de se renfrogner, vexé.  

 

- Tu ne penses pas qu’on a mieux à faire ?, lui reprocha-t-il.  

- Si mais… ça me détend., lui confia-t-elle, penaude.  

- Ca te… mais que ne faut-il pas entendre…, marmonna-t-il, amer.  

- J’y peux rien. Ca me détend., répliqua-t-elle.  

- Mais je suis là pour te détendre, Sugar., répondit-il d’une voix suave.  

 

Il posa les lèvres dans son cou et les laissa voyager, la sentant glisser les doigts dans ses cheveux. Il profita de l’occasion quand elle pencha la tête sur le côté pour remonter jusqu’à son oreille.  

 

- Essai réussi ?, lui murmura-t-il à l’oreille, mordillant le lobe doucement.  

- Pas mal. Tu sais si on a encore du lait ?, lui demanda-t-elle en fronçant les sourcils dans un effort de mémoire.  

- Kaori…, gronda-t-il.  

- J’aime quand tu grognes mon prénom ainsi., lui susurra-t-elle, se mettant sur la pointe des pieds.  

- Vraiment ?, l’interrogea-t-il, un sourcil levé.  

 

Elle acquiesça, un léger sourire aux lèvres. Elle se serra un peu plus contre lui, poussant son bassin contre le sien, se recalant contre lui.  

 

- Oui quand tu le fais et que je suis dans tes bras, ça me fait de l’effet., lui expliqua-t-elle à voix basse.  

- De l’effet ? Quel genre d’effet ?, l’interrogea-t-il d’une voix suave.  

- Recommence., l’incita-t-elle.  

- Comme si j’allais gronder dans le vide…, répliqua-t-il.  

- Beurre ou margarine ?, lui demanda-t-elle.  

- Quoi ?  

- Je dois rajouter quoi sur la liste : beurre ou margarine ?  

- Qu’est-ce que j’en sais ! C’est toi qui cuisines., lui répondit-il.  

 

Il la sentit rire contre lui et baissa les yeux, un peu agacé.  

 

- Bon d’accord, essayons autre chose. Les préservatifs small ou medium ?, lui demanda-t-elle, se mordant la lèvre en rougissant.  

- XL, ma chère. Tu devrais le savoir depuis le temps…, lui souffla-t-il à l’oreille.  

- Je sais. Je le sais parfaitement., répondit-elle en gémissant alors qu’il en attrapait à nouveau le lobe et le mordillait, l’emmenant sur le chemin du désir.  

 

Autant dire que lui n’avait pas besoin qu’elle gronde son prénom pour réagir. Elle sentait son fidèle ami prendre forme contre elle et elle devait lutter pour ne pas se laisser aller.  

 

- Ryo, plutôt vanille ou fraise ?, lui demanda-t-elle.  

- Pourquoi ? La glace ?, l’interrogea-t-il, descendant le long de son cou.  

- Les préservatifs., lâcha-t-elle, sentant ses mains remonter le long de ses fesses.  

- Kaori…, gronda-t-il à nouveau.  

- Enfin…, soupira-t-elle, plaquant sa poitrine contre lui.  

- Voilà l’effet que ça me fait.  

 

Il baissa les yeux et observa sa poitrine, en appréciant toujours autant le galbe et la fermeté contre lui. Il comprit ce qu’elle voulait lui dire et sourit, satisfait de lui faire encore de l’effet. Il remonta les mains jusqu’à ses deux collines et titilla les deux petites zones érogènes qui se dressaient fièrement contre lui.  

 

- Ca te réchauffe alors…, lâcha-t-il avec un petit sourire narquois.  

- Oui.  

- Kaori…, gronda-t-il.  

- Ryo…, ronronna-t-elle.  

- Kaori…, gronda-t-il à nouveau.  

- Ryo…, redit-elle.  

- Tu la sens l’humidité, Sugar ?, lui demanda-t-il.  

- Oui., souffla-t-elle.  

- Viens là que je m’occupe de toi.  

 

Il l’attrapa par les fesses et la souleva. Elle enroula les jambes autour de son bassin, sentant leurs intimités émoustillées se frôler. Il fit remonter une main le long de son dos, la sentant frémir, et glissa les doigts dans ses cheveux. Sans prévenir, il se jeta sur ses lèvres et l’embrassa passionnément, trouvant une partenaire très réceptive.  

 

- Tu ne pourras pas dire que je n’y mets pas du mien pour te détendre., lui souffla-t-il, s’écartant d’elle.  

- Je vois cela mais tu ne m’as pas répondu. Vanille ou fraise ?, lui demanda-t-elle, laissant ses doigts glisser le long de son cou.  

 

Elle le vit tressaillir et sourit.  

 

- C’est toi qui en profite alors choisis., lui susurra-t-il à l’oreille.  

- C’est vrai, c’est moi qui profite…, répondit-elle, observant ses lèvres.  

 

Liste de courses, penser liste de courses, se dit-elle, ou elle allait lui sauter dessus. Elle n’arrivait pas à croire qu’après trois mois de relations intenses, elle avait toujours autant envie de lui. Elle ne s’était pas crue aussi débridée.  

 

- Si on passait aux arômes naturels ?, lui proposa-t-il avec un sourire mutin.  

- Oh… Tu en as envie ?, murmura-t-elle, se mordant la lèvre.  

 

Ca lui faisait une impression étrange. Ca donnait une autre dimension à leur relation. Ca la rendait plus profonde à ses yeux.  

 

- Bien sûr. Pouvoir te sentir tout contre moi… Tu verras, les sensations sont beaucoup plus intenses., lui assura-t-il, caressant son visage.  

- C’est comme préparé des sushis avec ou sans gants. Tu sens la texture, la fermeté…, murmura-t-elle, effleurant ses lèvres des siennes.  

- La douceur, l’humidité. Rajoute du poisson sur ta liste., lui conseilla-t-il juste avant d’envahir sa bouche.  

- J’ai envie de sushis et makis  

- Pour les makis, je suis déjà là., lui rétorqua-t-elle sur le ton de l’humour.  

- Et je n’accepterai aucune autre femme dans mon lit., ajouta-t-elle.  

- Je n’en ai pas besoin d’autre… tant qu’elle est concentrée à ce qu’elle fait., répliqua Ryo.  

 

Elle lui lança un sourire mutin et se recala sur lui. Il posa les mains sur ses hanches, l’immobilisant alors que leurs intimités entraient en contact à nouveau et qu’il avait bien du mal à se contenir.  

 

- Je suis très concentrée. Une idée pour la suite des évènements ?, lui demanda-t-elle.  

- Oui, nous réchauffer., lâcha-t-il.  

 

Il l’embrassa langoureusement, tout en caressant ses cuisses puis descendant jusqu’au pli de ses genoux pour les remonter un peu plus. Son corps bascula un peu plus en arrière, offrant un meilleur angle de contact aux parties centrales de leurs corps chauffés à blanc.  

 

- Accroche-toi à moi., lui souffla-t-il, remontant les mains dans son dos pour la plaquer contre son corps.  

- J’aime quand tu me parles aussi autoritairement., ronronna-t-elle.  

- Finalement, il y a au moins un domaine où je peux prendre le dessus., plaisanta-t-il.  

- C’est ce qu’on va voir., souffla-t-elle.  

 

Elle posa les lèvres sur les siennes et l’embrassa langoureusement. Il aimait quand elle prenait l’initiative, quand elle gérait ses envies et ses idées. Quand elle s’écarta, elle posa les mains sur ses épaules, lui sourit puis se hissa plus haut.  

 

- J’aime la vue., apprécia-t-il, se trouvant le nez dans le creux de sa poitrine.  

 

Il laissa son nez caresser les deux arrondis, se gardant d’y poser les lèvres. Avec un petit sourire satisfait, il la sentit tressaillir contre lui et resserrer les cuisses autour de sa taille. Il se retint quelques secondes de laisser glisser ses mains de ses fesses vers l’avant de son corps puis, n’y tenant plus, il glissa une main vers lui, caressant son intimité à travers le jean. Il n’y pouvait rien : il n’était qu’un homme faible après tout…  

 

- Ryo, arrête., souffla-t-elle.  

- Pense à ta liste de courses, Sugar. Moi, je me détends comme je peux., dit-il, sentant l’humidité l’envahir un peu plus.  

- Plus haut., lui demanda-t-elle.  

- A tes ordres., souffla-t-il, remontant ses doigts et appuyant un peu plus haut, là où il la savait très réceptive.  

- Oh bordel., lâcha-t-elle dans un souffle, son corps se tendant.  

 

Il la sentit onduler légèrement contre lui avant de s’arrêter.  

 

- Chocolat, eau, champignons noirs, produit de lessive, gel pour les toilettes…, l’entendit-il marmonner.  

- Plus haut, Ryo… Je… bon sang, tu vas me tuer… Remonte-moi, il me manque trente centimètres., lui dit-elle.  

- J’ai ce qu’il faut dans mon pantalon. Ca ira ?, lui proposa-t-il, imaginant sans peine le rouge que devaient arborer ses joues.  

- Patience, Ryo. Patience., murmura-t-elle, rougissante.  

 

Ses mains se posèrent sur ses fesses et, sans effort, il l’aida à remonter sur lui, l’asseyant sur ses épaules.  

 

- La vue est intéressante., murmura-t-il, faisant face à son intimité.  

- Ryo, non, arrête…., souffla-t-elle, sentant son nez la frôler.  

- J’y peux rien si tu es dans mon cylindre., la taquina-t-il.  

- Idiot, la faute à qui ?, gronda-t-elle.  

- Ok, ok, revenons aux choses sérieuses. Ca va ?, lui demanda-t-il, ne pouvant s’empêcher de reprendre ses attouchements.  

 

Alors qu’elle plaquait les mains sur la surface au dessus d’elle, Kaori sentit les doigts de Ryo s’attaquer à sa ceinture, déboutonnant son jean avant de baisser la glissière.  

 

- Ryo, ce n’est pas… oh bon sang., s’exclama-t-elle, appuyant plus fort sur le panneau au dessus d’elle, sentant son nez glisser sur son sous-vêtement.  

- Bière, cacahuète, whisky…, souffla-t-elle, fermant les yeux sous les sensations.  

- Single malt, ne te trompe pas., lui rappela-t-il.  

- Je sais.  

 

Quand il la sentit se tendre contre lui sous l’effet d’un attouchement plus appuyé, il en profita pour descendre un peu son jean et glisser ses doigts à l’intérieur.  

 

- Que fais-tu ?, l’interrogea-t-elle, tendue.  

- Je t’offre un peu plus de latitude., répondit-il, un sourire mutin aux lèvres, à lui aussi d’ailleurs.  

- Et un petit coup de main., ajouta-t-il, trouvant le petit point pour la booster.  

- Ryo !, cria-t-elle.  

 

Tout son corps se tendit et le panneau au dessus d’elle céda, faisant entrer un flot de lumière dans le conduit.  

 

- J’aurais peut-être dû être plus offensif dès le départ., murmura-t-il, l’aidant à monter l’échelle en métal.  

 

Une fois hors du conduit qui les reliait aux égouts, les deux nettoyeurs se rajustèrent et s’éloignèrent sous le regard interloqué des passants un peu surpris de voir deux personnes déboucher en plein milieu de la rue en soulevant une plaque en fonte.  

 

- T’étais obligé de me tripoter ?, grommela-t-elle.  

- Faut savoir ce que tu veux. D’abord te détendre, ensuite nous permettre de sortir de là…, répondit-il, assez fier de lui.  

- J’ai juste fait d’une pierre deux coups. Et en matière de coup, je m’y connais., répliqua-t-il, pouffant tout seul.  

 

Il rigola beaucoup moins sous la massue « crétin fini » qui l’écrabouilla. Il se dégagea et la rattrapa rapidement.  

 

- Je ne pouvais pas prévoir qu’ils avaient fermé la sortie de la ruelle habituelle et qu’ils ouvriraient les vannes de déversement à cause de l’orage à venir à cette heure-ci., se justifia-t-il.  

- Ni qu’une voiture serait arrêtée là en double file pendant plus de dix minutes alors que l’eau montait., soupira-t-elle.  

- Quand même… me tripoter dans une conduite d’évacuation…, maugréa-t-elle.  

- Dis-moi que ça t’a laissée insensible., lui susurra-t-il à l’oreille.  

 

Il la vit rougir et rentrer la tête dans les épaules. Il l’entendit grommeler et sourit. Certaines choses ne changeaient pas et sa timidité en faisait partie.  

 

- Hop hop hop, tu vas où là ?, lui demanda-t-il, voyant la direction qu’elle prenait.  

- Au magasin, faire les courses., répondit-elle, haussant les épaules.  

- Tu crois vraiment que c’est le moment ? Je pense qu’on devrait rentrer, Sugar. Ton jean est trempé. Le mien aussi. Peut-être d’autres vêtements aussi… On devrait se changer., lui suggéra-t-il.  

- Je te vois venir, Ryo Saeba. Par se changer, tu veux dire se déshabiller et s’adonner à une séance de plaisir charnel. J’ai des courses à faire, moi., rouspéta-t-elle.  

 

Sans prévenir, il l’entraîna dans une ruelle, la plaqua contre un mur et l’embrassa langoureusement, collant son corps contre le sien. Il fit danser leurs langues à loisirs, laissant ses mains remonter vers sa poitrine et la titiller discrètement. Quand il sentit ses bras se glisser autour de son cou, il la souleva pour l’avoir un peu plus à sa hauteur, ses jambes se nouant autour de lui.  

 

- Eh ! Y a des hôtels pour ça !, râla un sans-domicile qui s’était installé non loin.  

 

Le couple se sépara, une Kaori cramoisie quittant la ruelle rapidement pour cacher sa gêne, ce qui fit rire son amant qui la rejoignit à grandes enjambées.  

 

- Tu ne t’arrêtes pas au magasin ?, s’étonna Ryo.  

 

C’était rare qu’il ait gain de cause avec elle sur les aspects pratiques de leur vie même depuis qu’ils étaient ensemble.  

 

- Non, je n’ai pas fini ma liste de courses., répondit-elle.  

- Et tu comptes la finir quand ?, lui demanda-t-il.  

- En rentrant. Je suis sûre qu’il y aura bien un moment où j’aurai besoin de me concentrer., répliqua-t-elle, un sourire mutin naissant sur ses lèvres.  

- Tu n’en auras pas le temps. Je vais te faire perdre la tête avant., lui annonça-t-il.  

- On verra qui perdra la tête en premier., rétorqua-t-elle, pénétrant dans le hall de leur immeuble.  

- Moi… entre tes cuisses., souffla-t-il à son oreille.  

 

Sentant son mouvement pour la plaquer contre le mur, Kaori esquiva et grimpa les escaliers quatre à quatre, un rire cristallin lui échappant. Elle fut rattrapée par son compagnon à la porte de leur appartement et ils n’allèrent pas plus loin que l’entrée avant de céder au désir qui les avait pris un peu plus tôt.  

 

Allongé sur le sol, Ryo observait le plafond redescendant du nuage sur lequel ils étaient montés quand il entendit sa compagne trifouiller dans son sac. Se tournant vers elle, il la vit allongée sur le ventre, complètement nue, chose inimaginable il y a encore peu, la magnifique vue de son dos et de ses fesses dénudés s’offrant à lui, le buste relevé, sa main s’étant calée sous son menton. Doucement, il se positionna au dessus d’elle, déposant des baisers sur son épaule, et regarda ce qu’elle faisait. Il sentit une libellule lui tomber sur le coin de la tête : elle rédigeait sa liste de courses…  

 

- Tu n’as pas mieux à faire ?, lui demanda-t-il.  

- J’ai bien du ménage mais je suis bien là., répondit-elle, l’amusement perçant dans sa voix.  

 

Quand elle tourna le visage vers lui et lui offrit un regard lourd de désir, il ne résista pas et prit ses lèvres en se glissant en elle. Il lui retira le stylo qu’elle serrait entre ses doigts sous la puissance des sensations qu’il faisait naître en elle et observa le papier.  

 

- Que fais-tu ?, l’interrogea-t-elle à son tour, le souffle court, alors qu’il s’était immobilisé en elle.  

 

La main au dessus de la liste, Ryo la parcourait et, quand il trouva ce qu’il cherchait, il barra la ligne.  

 

- Plus besoin de ça. C’est mieux au naturel, non ?, la questionna-t-il, se mouvant doucement.  

- Oui., souffla-t-elle.  

- Si jamais tu veux agrémenter la chose, je te conseille le chocolat ou le miel., lui suggéra-t-il, mordillant sa nuque.  

- Pas la confiture ?, laissa-t-elle échapper avec un gémissement.  

- Si tu veux., fit-il, glissant ses bras sous les siens pour attraper ses mains et entrelacer leurs doigts.  

- Fraises ou abricots ?, lui demanda-t-elle innocemment.  

- T’as pas fini avec tes questions ? Concentre-toi un peu., grogna-t-il, accélérant le mouvement pour détourner le cours de ses pensées.  

 

Quand ils quittèrent enfin le sol de l’entrée pour d’autres lieux à explorer, la liste y resta… jusqu’au lendemain matin où elle trouva sa réalisation… bien après celles que le couple expérimenta le reste de la journée après s’être retrouvés à échapper à la meute de femmes de loubards qu’ils avaient combattus par les conduites d’égouts. Depuis trois mois, Ryo ne touchait plus aucune femme… sauf la sienne et tous les prétextes étaient bons pour pouvoir profiter d’elle. 

 


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