Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Eden

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 16 chapters

Published: 17-05-08

Last update: 13-08-08

 

Comments: 209 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Histoire basée sur le défi "Le côté obscur" dont j'ai totalement refait l'histoire. Il suffit quelques fois d'un instant pour que toute une vie change...

 

Disclaimer: Les personnages de "La déchéance d'un ange..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La déchéance d'un ange...

 

Chapter 4 :: Sombre menace…

Published: 07-06-08 - Last update: 07-06-08

Comments: Bonjour à tous !! Comme chaque samedi voilà un ptit chapitre en plus. Celui-ci ne voit hélas pas beaucoup notre Kaori, ni même les personnages de city hunter, mais il est utile pour la suite de l'intrigue :p Et j'espère que malgré le manque de nos héros il saura vous plaire. Franchement je vous dis un énorme merci pour toutes vos belles reviews qui me font chaud au coeur merci merci merci ^^ je vous souhaite un bonne lecture et bizzzz à tous !!!

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16


 

Les jours passèrent ainsi que les semaines, sans que Kaori ne reçoive la moindre nouvelle concernant une éventuelle greffe. Bien que les visites régulières chez son médecin la rassuraient toujours un peu concernant son état, l’attente et la peur commençaient à gagner du terrain sur son moral.  

 

-« Gardez courage…, déclara un jour son cardiologue, nous finirons par avoir un donneur ».  

 

Quelques fois, la jeune femme se laissait aller à des crises de larmes, histoire d’évacuer toute cette angoisse. Dans ces moments-là, Ryo tentait toujours de la réconforter du mieux qu’il pouvait, bien qu’il savait que ces mots ne pourraient rien y changer.  

Un soir alors qu’il était sorti avec Mick dans un bar, les deux hommes parlèrent de l’état de santé de Kaori. La nouvelle avait fait un choc à Mick et Kazue, et bien que l’ancien partenaire de Ryo, n’avait sur le coup rien laissé paraître, il en avait été plus que touché…  

 

-« Comment se porte Kaori ? », demanda-t-il alors à Ryo.  

-« Il y a des hauts et des bas, mais elle fait beaucoup d’efforts pour ne pas se laisser aller. De toute façon, nous n’avons pas le choix, il faut être patient… »  

-« J’ai encore du mal à y croire à tout cela… Que ça puisse ainsi toucher Kaori, elle qui est si généreuse avec autrui… Et nous qui sommes là à attendre avec elle sans rien pouvoir faire… C’est ça qui est le plus rageant dans cette histoire ».  

-« Et pourtant… J’attendrai aussi longtemps qu’il le faudra, soutenant Kaori du mieux que je puisse le faire… »  

 

Mick esquissa un léger sourire. Ryo avait bien changé… Mais quoi de plus normal lorsqu’un tragédie pareille vous tombe dessus…  

 

 

Dans un des hauts gratte-ciels de Tokyo, alors que toutes les lumières des bâtiments alentours étaient éteintes en cette heure tardive de la nuit, une jeune femme travaillait activement devant son ordinateur. Une petite lampe de bureau, lui servait d’éclairage. Elle semblait totalement plongée dans son activité, et d’après les traits de son visage, la concentration était à son comble. La tasse de café qui se trouvait à côté de son clavier, était encore à moitié pleine, alors que la cafetière, elle, était entièrement vide.  

Plus les résultats s’affichaient sur l’écran, plus le cœur de la jeune femme battait à tout rompre. Enfin, enfin après tous ces mois de travail et de recherche acharnés, elle allait toucher au but final. C’était cette excitation du moment qui la maintenait plus que jamais éveillée, et un sourire de fierté, mais aussi de bonheur se dessina sur ses lèvres. En effet, malgré la fatigue qui endolorissait tous ses muscles, elle refusait de s’arrêter en si bon chemin.  

 

Elle griffonna quelques formules sur un bout de papier qu’elle s’empressa de ranger lieu sûr (NDA : en d’autres termes, dans son soutien gorge), avant de continuer plus activement sur son clavier. Quelques minutes plus tard, faisant une petite pause, elle s’étira de tout son long, pour faire circuler le sang dans son corps restait trop longtemps dans la même position, et but une gorgée de café qui était tout juste encore tiède. Elle fit la grimace au goût amer du liquide, et constata avec lassitude qu’il n’y avait plus de café chaud dans la cafetière. Malgré l’envie qu’elle ressentait de boire un bon café, elle se sentit trop fainéante pour aller en refaire. Tant pis, elle passerait le reste de la nuit sans caféine. Regardant la pendule accrochée au mur, elle constata avec surprise qu’il était déjà 2h45 du matin. Elle ne s’était absolument pas rendu compte, du temps qui venait de s’écouler. Et pourtant, elle savait qu’il n’était pas encore temps pour elle de quitter les lieux.  

 

Doucement, elle se fit tournoyer dans son fauteuil pour se détendre et pour s’aérer l’esprit tout en laissant exploser de petits rires, signe de sa grande satisfaction, mais aussi de la tension nerveuse qui retombait doucement. Toutes ces heures de travail acharnées, de nuits blanches passées à trouver les solutions aux différents problèmes qui se dressaient au fur et à mesure de son avancée, lui semblaient soudainement être une pacotille. En effet, ce soir, elle se sentait d’humeur joyeuse.  

Au bout de quelques minutes, alors que les vertiges commençaient à se faire sentir à force de tourner, elle immobilisa son fauteuil, prête à se remettre au travail. Mais son attention fut perturbée par un drôle de bruit provenant du fond du couloir. N’y prêtant pas plus d’importance, elle se remit prestement à taper sur son ordinateur.  

 

A nouveau, un bruit sourd vint interrompre ce silence studieux. La jeune femme se leva pour aller inspecter les alentours de cette vaste pièce, comprenant plusieurs bureaux séparés uniquement par des paravents. Marchant dans la pénombre, elle avançait doucement, sans faire de bruit.  

 

Entendant des bruits venant du fond du couloir, la jeune femme ne se posa pas plus de question, et se précipita à son ordinateur pour l’éteindre sans même enregistrer toutes les données qu’elle venait enfin de trouver. Au diable la sauvegarde, elle ne voulait surtout pas laisser d’indices ou quelque chose dans ce style, à d’éventuels pirates. De plus les données les plus importantes avaient été précieusement sauvegardées. Elle prit rapidement son sac qu’elle porta en bandoulière, et empoigna son ouvre lettre avant d’éteindre sa lampe de bureau. Il lui fallut quelques secondes pour s’habituer à cette soudaine obscurité. Elle tenta de garder son calme, malgré les battements de son cœur qui venaient depuis peu de s’emballer.  

Au moment où, elle voulut se diriger vers la porte d’entrée pour sortir du bureau, celle-ci s’ouvrit sur deux hommes en noirs. Se cachant à la hâte sous un bureau, elle resta immobile, telle une statue de pierre, priant pour que ces deux hommes ne la trouvent pas. Elle essayait tant bien que mal de retenir sa respiration, car elle avait trop peur d’être trahie par le bruit de son propre souffle. Ils entrèrent dans la pièce, le visage crispé et le regard vif.  

 

-« Il semblerait qu’il n’y a personne », constata l’un d’eux.  

-« C’est impossible elle doit être dans les parages alors ouvre bien tes yeux et tes oreilles, n’oublie pas que nous n’avons pas droit à l’échec. Elle nous a peut-être entendu arriver et maintenant elle se cache, ce qui expliquerait qu’il n’y a personne ».  

 

Arrivant à hauteur de l’endroit où la jeune femme travaillait, il y avait encore quelques minutes plus tôt, l’un deux déclara ;  

 

-« Tu vois, je te l’avais bien dit qu’elle était ici, son ordinateur est encore tout chaud. Bon allez, faut pas traîner, nous devons absolument la retrouver. Fouille tous les recoins de la pièce ».  

 

 

Et se fut ce qu’ils firent. Toujours immobile dans sa cachette, la jeune femme, qui respirait avec difficulté, se dit qu’il était temps pour elle d’essayer de s’élancer doucement vers la sortie. Tremblante de tous ses membres, elle se redressa doucement. Mais, au moment, où elle voulut se mettre totalement debout, elle cogna malencontreusement le bord du bureau avec son épaule droite. Elle ne put réprimer un petit cri de douleur.  

Alerté par le bruit du choc et du cri, les deux hommes se précipitèrent à l’endroit où se trouvait la personne de leur convoitise. Celle-ci, se mit à courir le plus vite possible en direction de la porte qui menait vers le couloir. Mais elle fut stoppée par un bras qui la retint sans ménagement.  

 

-« Tu croyais pouvoir nous échapper aussi facilement ma belle ? »  

 

Au son de cette voix féminine, elle ne put s’empêcher d’éprouver de l’étonnement. Surtout qu’elle ne s’attendait pas à ce qu’il y ait une troisième personne dans la pièce.  

 

-« Tu fais erreur, saches que nous sommes plus forts que toi, reprit l’un des hommes qui avait rejoins sa partenaire, et qui tenait fermement sa captive. Puis interpellant son acolyte qui se trouvait à l’autre bout de la pièce, il hurla, grouilles-toi nous la tenons ! ».  

 

La jeune femme se débattait de toutes ses forces, pour essayer de s’échapper de l’emprise de cet homme. Elle crut que tout était fini pour elle, lorsqu’elle réalisa, qu’elle tenait toujours dans ses mains l’ouvre lettre. Dans un geste vif et plein de colère, elle leva sa main vers le bras de son assaillant, et lui planta le bout pointu de son arme dans le bras. L’homme hurla de douleur, alors que le sang commençait à couler, et lâcha sa prisonnière qui, ouvrit d’un coup sec la porte, pour s’engouffrer dans l’immense couloir.  

 

-« Merde ! Cette garce s’échappe ! », hurla-t-il, en retirant l’objet d’un coup vif pour s’élancer à sa poursuite.  

 

Dans le couloir, la jeune femme arriva au niveau de l’ascenseur qu’elle appela en poussant frénétiquement sur le bouton. Elle trépignait en attendant que celui-ci s’ouvre, tout en jetant sans cesse des coups d’œil vers l’autre bout du couloir. Trouvant le temps d’attente trop long, et ayant peur pour sa personne, elle décida de prendre les escaliers de secours. Et, elle commença à les dévaler le plus vite possible. Elle savait qu’il ne fallait pas perdre de temps, puisqu’elle avait quand même 18 étages à descendre.  

Le souffle de plus en plus court à cause de l’effort qu’elle fournissait, elle bénissait le ciel d’avoir eu la bonne idée, pour une fois, de mettre des chaussures à talons plats, plutôt que ces éternelles chaussures à talons, qu’exigeait les entreprises nippones pour l’image de marque.  

 

Alors qu’elle sentait au fur et à mesure ses forces l’abandonner, à cause de la fatigue mais aussi et surtout de ces marches qui n’en finissaient plus, elle eut un sursaut d’adrénaline et d’énergie lorsqu’elle entendit les pas derrière elle la poursuivant. Tournant la tête vers l’arrière, elle constata avec effroi, que ses deux assaillants masculins, n’étaient plus qu’à quelques mettre d’elle. Elle poussa un cri pour expulser toute la peur qui l’empêchait d’aller plus vite. Pourtant, bien qu’elle se tenait à la rampe pour avoir un minimum de soutien et d’équilibre, il ne tenait qu’à la chance et au miracle qu’elle ne dévale les marches et ne manque de se rompre le cou. Néanmoins, il était impensable pour elle de retourner dans les étages pour prendre l’ascenseur. Alors qu’elle n’en pouvait plus, le chiffre sur le mur d’un nouveau palier, lui indiqua qu’elle se trouvait au dixième étage. Elle venait presque d’en faire la moitié, ce n’était pas le moment de relâcher les efforts.  

 

-« Tu ne nous échapperas pas, quoi que tu fasses, nous serons toujours à tes trousses. Il ne tient qu’à toi de vouloir coopérer », hurla la jeune femme qui accompagnait les des deux hommes qui se rapprochaient dangereusement.  

-« Jamais ! Jamais je n’accepterai de travailler pour vous et pour vos petites affaires louches, ou quoique ce soit d’autre ».  

-« Le problème ma jolie, c’est que tu n’auras pas vraiment le choix », ricanèrent-ils, continuant de la poursuivre.  

-« Noooon !, hurla-t-elle alors qu’elle redonna un nouveau coup d’accélérateur. Jamais !!! »  

 

 

Ne relâchant pas ses efforts, elle continuait à s’accrocher pour arriver à la sortie. La sueur qui perlait à son front commençait à mouiller ses cheveux. La soif asséchait à chaque seconde un peu plus sa gorge.  

Mais la délivrance et l’espoir recommencèrent à naître lorsqu’elle se retrouva au deuxième étage. Enfin, elle touchait à la fin de son calvaire. Une fois dans la rue, il lui serait plus facile de se débarrasser de ses deux poursuivants en alertant par des cris les habitants du quartier. Du moins, c’était ce qu’elle espérait ardemment. Petit à petit, elle sentit que ses genoux commençaient à trembler, et que ses muscles des jambes, se tétanisaient dû au surplus d’effort qu’elle fournissait dans cet état de fatigue déjà bien avancé.  

 

Pourtant, elle savait que si elle lâchait prise, elle se retrouverait prisonnière et aux ordres d’un fou recherchant uniquement le profit facile, et qui plus est, pourrait alors faire tressaillir les plus grandes puissances mondiales. Jamais elle n’accepterait que ses recherches servent à des fins malhonnêtes, et à assouvir le terrorisme. Elle préférait encore y laissa sa vie, plutôt que d’être obligée d’obéir au doigt et à l’œil de malades comme eux.  

 

A sa grande joie, elle se retrouva au rez-de-chaussée, signe pour elle de délivrance. Mais, alors qu’elle descendit la dernière marche, elle fut retenue à son bras gauche par une main ferme, qui faillit lui faire perdre l’équilibre.  

 

-« Noooon, hurla-t-elle. Lâchez-moi espèce de brute ! »  

 

Mais celui-ci ne l’entendait pas de cette oreille et resserra encore un peu plus son emprise. Se retournant pour faire face à cet homme, elle lui envoya un coup de pied dans ses parties intimes afin de se défendre. Pour la secondes fois, la jeune femme réussit à échapper de justesse à la tentative d’enlèvement.  

Elle s’élança vers la porte d’entrée, et sortit dans la rue bien déserte à cette heure. L’air frais, l’a prit au visage telle une gifle, après les bouffées de chaleur qu’elle avait subit lors de sa course.  

 

Elle commença à courir dans cette rue, où seul le bruit de ses pas résonnait. A son grand désespoir, ses poursuivants n’avaient toujours lâcher prise et continuaient leur harcèlement. Le visage décomposé, elle s’élança sur la route lorsqu’une voiture dut piller pour ne pas l’avoir sous ses roues. Le conducteur sortit la tête par la fenêtre, et commença à râler après cette femme inconsciente du danger.  

 

-« Non mais ça va pas ou quoi ?! Vous voulez perdre la vie à vous jetez sur les voitures ? »  

 

Lorsqu’elle réalisa que le véhicule qui se trouvait à quelques centimètres d’elle, n’était autre qu’un taxi, elle se sentit si soulagée. Montant dans la voiture sans demander la permission, le conducteur la regarda perplexe. Que pouvait bien faire une jeune femme seule, à cette heure-ci de la nuit, complètement trempée de sueur et avec ce visage là ?  

 

-« Conduisez-moi au commissariat de Shinjuku s’il vous plait, demanda-t-elle tout en jetant des regards vers l’arrière de la voiture. S’il vous plait démarrez vite ! »  

-« Bien bien », répondit le chauffeur en démarrant.  

 

Lorsque la voiture emportant la jeune femme s’éloigna, les deux hommes en noirs, tapèrent du pied d’exaspération, avant d’être rejoins par leur partenaire. Comment avait-elle pu leur échapper ?  

 

-« Et bien, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? », demanda l’un deux.  

-« On n’a pas le choix, il faut prévenir le patron que la fille nous a échappée »…, répondit-il le regard plus glacial que jamais.  

 

 

Ce ne fut, qu’au moment où la voiture fut hors de portée de ce quartier d’affaire de Shinjuku, que la jeune femme se détendit quelque peu. Le chauffeur qui continuait à jeter quelques petits regards vers la jeune femme dans son rétroviseur, était perplexe de son attitude. Jamais encore il ne lui était arrivé pareille situation en cette heure où les clients se faisaient plutôt rares.  

 

-« On dirait que quelque chose ne va pas. Vous avez l’air toute effrayée, comme si vous aviez vu un fantôme ? », demanda le chauffeur pour détendre un peu l’atmosphère pesante qui régnait dans son véhicule.  

 

Mais la jeune femme ne répondit pas à son interlocuteur. Elle se contenta de regarder par la fenêtre les immeubles défilant sous ses yeux. Cette nuit, ils avaient faillit réussir leur coût, elle ne devait sa liberté qu’à la chance.  

Quelques minutes plus tard, la voiture s’immobilisa devant le commissariat. Le chauffeur se retourna vers sa cliente, avant d’ajouter.  

 

-« Vous y êtes. Voilà le commissariat ».  

 

La jeune femme sortit enfin de sa torpeur et regarda le chauffeur comme si celui-ci était venu d’un autre monde.  

 

-« Etes-vous sûre que tout va bien ? », demanda-t-il inquiet de son attitude.  

-« Oui… Oui, maintenant ça va aller. Merci… », répondit-elle faiblement.  

 

Elle paya le coût de sa course, et sortit de la voiture. Devant les portes du commissariat, elle leva la tête vers le haut de l’immeuble. Oui, maintenant elle était en sécurité…  

 

 


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