Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Eden

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 16 chapters

Published: 17-05-08

Last update: 13-08-08

 

Comments: 209 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Histoire basée sur le défi "Le côté obscur" dont j'ai totalement refait l'histoire. Il suffit quelques fois d'un instant pour que toute une vie change...

 

Disclaimer: Les personnages de "La déchéance d'un ange..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La déchéance d'un ange...

 

Chapter 7 :: Entre moi, il y a moi et moi ?…

Published: 26-06-08 - Last update: 26-06-08

Comments: Coucou à tous !! Bon j'avais ce chapitre de prêt, alors je me suis dit pourquoi attendre ? Donc voici rien que pour vous. Nous entrons à présent dans la deuxième partie de mon histoire, et celle qui va véritablement concerner le thème et le sujet du défi. J'espère qu'il vous plaira et que je ne me loupe pas en m'attardant sur des détails qui pour moi sont importants pour comprendre le contexte de la suite. Encore un grand merci pour vos si gentilles reviews ça fait vraiment plaisir !! Bonne lecture et Bizzzz à tous !!!

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16


 

Chaque jour, Kaori se rétablissait un peu plus. Les médicaments qu’elle prenait pour empêcher tout rejet semblaient faire effet. Doucement, elle réapprenait à vivre tout simplement, en retrouvant les gestes qui avaient été les siens avant la maladie. Ces petits gestes si banales et qui pourtant avaient été quelques fois trop durs à faire. Même reprendre ses activités ménagères la rendait souriante. Mais ce qui lui faisait le plus plaisir, était l’attitude de Ryo vis-à-vis d’elle. Même s’il ne disait rien ouvertement, elle ne pouvait nier qu’il était devenu plus attentionné, quelque chose dans sa façon de faire avait évolué. Sous ses airs de faux-semblants, il gardait toujours un œil attentif, veillant à ce que Kaori ne se fatigue pas trop. Et ces petites choses se traduisaient aussi par le fait qu’il avait commencé à sortir de moins en moins souvent. Il ne cherchait plus autant à faire sortir la jeune femme de ses gongs, mais préférait la voir pleine de vie et souriante. Tous ces petits détails étaient comme des petits trésors que Kaori gardait précieusement.  

 

Un après-midi, alors que Kaori faisait la vaisselle, Ryo installé sur le canapé, alluma la télévision pour regarder les informations. Kaori, écoutait d’une oreille ce que la présentatrice disait sur la politique du pays et autre phénomène de société.  

 

-« Passons à la suite des titres, annonça la présentatrice, un nouvel attentat a été commis aujourd’hui en début de matinée, dans le nord de Tokyo près du quartier de Ikebukuro. Une voiture a explosé sous l’effet d’une bombe. La personne qui semblait visée par cet attentat, se prénomme Kayana Tomori et travaillait pour le ministère de la défense. Pour l’instant nous n’avons encore aucune nouvelle concernant son éventuel décès. Les enquêteurs sont sur place et tentent de récupérer un maximum d’indices. En effet, il semblerait que sous le nombre excessif de TNT, il ne reste plus grand-chose de la voiture piégée et des éventuels passagers ».  

 

L’image de Kayana Tomori s’afficha à l’écran. Kaori tourna machinalement ses yeux afin de voir le visage de cette jeune femme dont on parlait subitement. Lorsque son regard se posa sur cette photo, sans comprendre pourquoi, elle se trouva mal. Son rythme cardiaque augmenta sans raison, et sous l’effet de la surprise elle lâcha le bol qu’elle était en train d’essuyer. Le bruit de la porcelaine se brisant sur le sol, fit accourir Ryo.  

 

-« Kaori !! Qu’est-ce qu’il y a ? As-tu mal quelque part ? Répond-moi !! », fit-il inquiet.  

 

S’accrochant à son bras, elle le suivit jusqu’au canapé, où le nettoyeur l’allongea. Voyant son regard inquiet, elle tenta de le rassurer.  

 

-« Tout va bien Ryo… Ce n’était qu’un moment d’égarement. J’ai lâché le bol par maladresse rien de plus ».  

 

Mais la réponse de la jeune femme ne réussit pas à convaincre le nettoyeur. Il était persuadé que ce geste n’avait pas été de la maladresse. Etait-ce son cœur qui lui faisait des siennes ? Et si la greffe commençait à ne plus prendre ? Non il ne voulait pas penser à ce genre de scénario…  

Lorsqu’elle reprit un peu plus ses esprits, elle rassura encore une fois Ryo et partit terminer ce qu’elle avait commencé. Finissant la vaisselle, elle ne pouvait s’empêcher de repenser à ce qu’il venait de se produire. Cette sensation… Sans jamais avoir vu cette personne auparavant, elle avait l’impression de la connaître, de l’avoir déjà rencontré. Et puis surtout… Il y avait eu une telle haine en elle lorsque son regard s’était posé sur la photo. Une haine voulant la tuer par tous les moyens.  

 

Perturbée, elle prétexta devoir faire quelques courses, histoire de s’aérer l’esprit. Ne voulant pas la laisser sortir, après le petit incident de la cuisine, Kaori dut user de toute sa force de persuasion pour que Ryo consente à la laisser partir. Quand elle fut dehors, elle marcha quelques instants sans but précis, avec pour unique pensée cette sensation qu’elle avait ressenti. Jamais de sa vie, elle n’avait souhaité la mort de quelqu’un et pour la première fois, une force plus puissante que sa raison avait pris possession de ses sentiments. Pourquoi avait-elle eu une telle haine envers cette jeune femme ? D’où avait-elle la sensation de la connaître ?... Se regardant dans le reflet d’une vitrine, elle tenta d’y percevoir le moindre signe extérieur pouvant lui apporter des réponses. Mais non, c’était bien elle qu’elle observait. C’était bien la Kaori qu’elle avait toujours été, avec ses cheveux courts et son look qui la caractérisait bien. Rassurée de ce qu’elle voyait, elle acheta quelques aliments puis rentra.  

Ryo qui n’était toujours pas rassuré, l’observa du coin de l’œil pendant qu’elle rangeait les courses. Mais pour le reste de la journée, plus aucun autre incident ne se produisit. A la nuit tombée, après avoir pris ses médicaments, Kaori alla se coucher, en repensant une ultime fois à ce qui était arrivé dans l’après-midi. Secouant la tête, elle ne voulait pas se faire du souci inutilement. L’appel de Morphée, fut bientôt le plus fort et la jeune femme sombra…  

 

 

S’abritant de la pluie avec son cartable, une jeune adolescente de 17 ans, courait pour rentrer chez elle. Son uniforme de lycéenne était déjà bien trempé, et sa longue jupe plissée bleue gouttait aux extrémités. Essoufflée, elle poussa la porte d’entrée de chez elle tout en hurlant ;  

 

-« C’est moi !! »  

 

Otant ses chaussures, une petite silhouette vint se jeter dans ses bras pour l’accueillir.  

 

-« Satsu !!!, cria-t-elle tout en se serrant contre elle. T’es toute mouillée », fit remarquer la petite en s’essuyant la joue.  

-« C’est à cause de la pluie, Keiko, répondit cette dernière. Comment va maman ? »  

-« Elle est toujours allongée », fit la plus jeune les larmes aux yeux.  

 

Entrant dans la pièce commune, la jeune adolescente aperçut son père, plusieurs canettes de bière vides autour de lui.  

 

-« As-tu appelé le médecin pour maman ? », demanda-t-elle en s’adressant à son père.  

-« Pff depuis quand tu me donnes des ordres ?!! », répliqua-t-il la voix pâteuse.  

-« Depuis que tu laisses maman agonisée doucement !! »  

-« Il n’y a pas d’argent pour soigner ta mère alors fiche-moi la paix avec ton médecin ! »  

-« Regarde-toi !! Tu préfères tout dépenser pour picoler plutôt que de t’occuper de ta famille !! »  

-« Petite insolente !!, rugit l’homme en se levant. Tu sais à qui tu parles ??, hurla-t-il de plus en plus fort tout en giflant la jeune adolescente. Je suis ton père le chef de cette famille !! Pour quoi crois-tu que je me tue chaque jour à la tâche ?!! Et si tu veux soigner ta mère va trouver du travail et tu verras si la vie est si facile ».  

-« Un chef de famille ?! Fais-moi rire, tu n’es qu’un pauvre ivrogne !! »  

 

PAFF une deuxième gifle atterrit sur son visage. Se tenant la joue, elle continuait de fixer cet homme, qu’elle ne considérait depuis longtemps plus comme son père.  

 

-« Petite garce !! »  

 

Et il commença à la frapper de plus en plus fort, sous les pleurs et les cris de la plus jeune.  

 

-« Papaaaaa !!!, hurlait Keiko tout en tentant de le retenir de ses petites mains. Papa arrête !!! ».  

-« Fous-moi le camp d’ici, et ne revient que le jour où tu auras de quoi soigner ta mère !! Toi qui aimes faire la morale montre-moi de quoi tu es capable !! Mais ne mets plus les pieds ici sans un sou en poche !! »  

 

Et sans ménagement, il la jeta dehors. Keiko qui avait accouru derrière pleurait à chaudes larmes.  

 

-« Satsu tu vas pas partir hein ?... Dis Satsuki ?? »  

-« Sèche tes larmes Kei-chan. Doucement, Satsuki lui sécha du bout de ses pouces les larmes qui coulaient sur ses joues. Tu vas voir, je vair revenir avec beaucoup d’argent pour soigner maman. Après, on ira vivre dans une belle maison toutes les trois. Qu’est-ce que tu en dis ? »  

-« Naaan je veux pas d’une belle maison, je veux que tu restes près de moi et de maman… », répondit Keiko en pleurant à nouveau.  

-« Kei-chan, écoute-moi, même si je pars d’ici, je ne t’abandonnerai jamais, je te le jure. Je ferai tout pour revenir très bientôt !! »  

-« C’est pas vrai !! Vous êtes tous des menteurs !! Papa aussi avait promis de ne plus boire !! Je te déteste !! »  

 

Et sans crier gare, elle partit se réfugier dans sa chambre.  

Le cœur serré de tristesse, Satsuki regarda une dernière fois ce couloir, et partit sous la pluie vers une destination qui lui était encore inconnue. Elle aurait aimé que sa petite sœur comprenne ses sentiments, mais à 6 ans, elle ne pouvait pas lui en vouloir de ne pas la croire. Après tout, elle-même n’était pas vraiment certaine de revenir un jour ici. Pour la première fois depuis des mois, elle s’autorisa à pleurer. Marchant sous la pluie, ses larmes furent bientôt noyées sous les gouttes qui tombaient du ciel. C’était si libérateur à cet instant, de se laisser aller à ses larmes. Elle qui s’était imposée de toujours rester forte pour sa petite sœur. Mais au fond de son cœur, elle se jura de ne plus jamais verser la moindre larme et de verrouiller ses sentiments pour ne plus souffrir.  

 

Combien de temps marcha-t-elle ainsi sous la pluie, elle n’aurait su le dire. Mais lorsque le crépuscule pointa, elle devina que plusieurs heures s’étaient écoulées. Elle était frigorifiée. Ses lèvres avaient changées de couleur pour devenir de plus en plus bleues violacées. Son chemisier blanc lui collait au corps comme une seconde peau. Le quartier dans lequel elle se trouvait, ne lui était pas vraiment familier bien qu’elle savait qu’elle se trouvait dans un des beaux quartiers de Tokyo.  

S’abritant sous un pont, elle se recroquevilla sur elle-même pour tenter de se réchauffer un peu. Repensant aux évènements qui venaient de se produire, elle esquissa un léger sourire amer.  

 

-« Qu’est-ce que tu croyais idiote ?... En provoquant cet individu, tu devais bien te douter qu’il finirait par te foutre à la porte… »  

 

La tête enfouie dans ses bras, elle espérait que la pluie ne durerait pas trop longtemps. Sans se rendre compte que quelqu’un s’approchait d’elle, une voix masculine retentit la faisant légèrement sursauter.  

 

-« Drôle d’idée que de faire la sieste sous cette pluie ».  

 

Elle leva immédiatement sa tête vers l’inconnu et le fusilla du regard. A sa grande surprise, il n’était pas beaucoup plus âgé qu’elle, peut-être la vingtaine, et était habillé de façon très élégante.  

 

-« Hé bien dis-moi quel regard assassin, un peu plus et je serais mort sur place… », fit-il en riant.  

-« Si vous êtes là pour vous moquer fichez le camp !! », fit Satsuki en se levant prête à filler.  

 

Mais il la retint par le bras, et lui adressa un sourire de compassion.  

 

-« Allez viens… J’ t’emmène te réchauffer ».  

 

Sans vraiment savoir pourquoi, et bien qu’étonnée de cette proposition, Satsuki le suivit. Après tout, qu’avait-elle à perdre ? Il ne lui restait plus rien. Lui tendant son parapluie, elle s’abrita dessous, et le suivit dans les grandes avenues de Ginza. Elle jetait de temps à autre, des coups d’œil aux vitrines qui présentaient les grandes marques de haute couture. Jamais de sa vie, elle ne pourrait un jour portait ce qui s’y trouvait…  

Quelques mètres plus loin, ils entrèrent dans un haut immeuble. Le jeune homme déverrouilla le code de sécurité, et la porte s’ouvrit. Ils prirent l’ascenseur et montèrent. Lorsque Satsuki pénétra dans l’immense appartement, elle avait l’impression d’être entrée dans un autre monde. Tout était décoré avec luxe, bien loin de l’endroit miteux dans lequel elle avait toujours vécu.  

 

-« Tiens, prend ça…, dit-il en lui tendant une serviette propre. La douche est au fond du couloir à droite. Dépêche-toi si tu ne veux pas attraper froid ».  

 

Sans un mot, Satsuki prit la serviette et sortit. Une fois sous le jet d’eau bien chaud, elle se sentit un peu mieux. Bien que tout cela l’effrayait un peu, quelque chose l’attirait chez ce garçon. Mais qui pouvait-il être ? Elle ne savait même pas son nom. Mais à en juger par cet appartement, il devait sûrement appartenir à une riche famille de Tokyo. Prenant les habits propres qu’il lui avait déposés dans le vestibule, elle s’habilla pour le rejoindre.  

Quand elle le rejoint, il avait retiré sa veste, et redressait les manches de sa chemise. Il lui tendit une tasse de thé, et la fit s’asseoir sur le canapé. Lorsqu’elle prit la tasse qu’il lui offrait, elle remarqua un étrange tatouage sur l’intérieur de son bras droit. Son cœur s’affola quelques instants à la vue de ce signe distinctif.  

 

-« Vous… Vous êtes un… Un yakuza ? », dit-elle tremblante.  

-« C’est ma marque de fabrique en effet, répondit-il avec un petit sourire. Je te fais peur subitement ? »  

-« C’est juste…, commença-t-elle en trempant ses lèvres dans l’eau chaude. Je ne connais même pas votre nom ? Et pourquoi moi ? Pourquoi m’avoir aidé, amenée ici ? »  

-« Faisons les choses dans l’ordre, approuva-t-il. Je m’appelle Hiroshi Nakayama, du clan Nakayama, et toi petite souris apeurée quel est ton nom ? »  

-« Sa… Satsuki Mutô ».  

-« Satsuki… C’est bien joli… Tu veux savoir pourquoi je t’ai amenée ici c’est ça ? Elle fit oui de la tête et il reprit. Parce que il y a 18 ans de cela, sous une pluie battante comme celle-ci, un petit garçon de 4 ans avait été abandonné sous ce pont, et un homme au costume sombre lui a tendu la main pour devenir son père… Cet enfant c’était moi. Et je serais sûrement mort si mon père, le chef de ce clan, ne m’avait pas adopté. Maintenant, je ne vis que pour cette famille qui m’a tout apporté, et lorsque le moment sera venu, je reprendrai la tête de ce clan pour le guider comme le fait le chef actuel… »  

 

Un silence se fit entre les deux jeune gens. Le récit de Hiroshi avait touché plus qu’elle ne l’aurait cru, la jeune fille. En le voyant là, si élégant et si fier, jamais elle n’aurait pensé que lui aussi avait eu un passé si triste. Si triste, mais qui avait finit par avoir la seconde chance que tout le monde espère un jour… Cette main tendue, qu’elle venait elle aussi de recevoir, alors qu’elle venait de dire adieu à sa famille la plus chère, sa sœur et sa mère…  

Elle scruta le visage de la personne qui se trouvait en face d’elle, et malgré le monde dans lequel il venait d’être élevé, son regard était étrangement doux. Posant à son tour ses yeux sur Satsuki, leurs regards se suspendirent l’un à l’autre. Puis quelques secondes plus tard, il finit par reprendre la parole, d’une voix emplie de douceur.  

 

-« Alors dis-moi… Ai-je eu tort de penser que toi aussi tu avais été abandonné sous ce pont ? »  

 

Satsuki lui fit non de la tête, et sans savoir pourquoi, elle se jeta dans ses bras qu’il referma sur elle. Elle savait ce qui l’avait tant attiré chez cet inconnu sous ce pont, c’était cette douceur qui émanait de lui. Une douceur qui lui donnait la sensation d’avoir enfin trouvé la paix qu’elle attendait depuis tant d’années maintenant.  

Posant sa tête sur son épaule, elle sut, à cet instant, qu’elle venait de sceller un nouveau destin, et que cette nouvelle vie qui l’appelait, serait aux côtés de Hiroshi. Même si ce monde dans lequel elle venait d’entrer lui paraissait encore obscur, elle jura qu’elle suivrait à la vie à la mort ce garçon qui la serrait ainsi dans ses bras…  

 

 


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