Chapter 16 :: Amour salvateur…

Published: 13-08-08 - Last update: 13-08-08

Comments: Coucou à tous !! Et oui voilà la fin... J'espère que celle-ci vous plaira ainsi que l'histoire en général. Je tenais à vous dire un énorme MERCI pour votre fidélité à travers cette fic, que j'ai vraiment aimé écrire. Merci aussi aux personnes qui laisseront un dernier commentaire à cette histoire. Après plus d'un an d'absence dans le monde des fanfics, je ne pensais pas que la reprise serait aussi bien !! Maintenant que les vacances se terminent pour moi je ne sais pas si le temps me permettra d'écrire encore si régulièrement, mais qui sait, peut-être une songfic ou un one-shot de temps en temps !! Sinon au pire à dans un an aux prochaines grandes vacances je vous concocterai peut-être une nouvelle histoire de notre couple lol. En tout cas, merci merci et merci !!! Je vous laisse maintenant découvrir l'épilogue !! Bonne lecture et Bizzzz à tous !!

Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

Quelques minutes avant le retour de Ryo, Kayana vint voir Kaori pour lui demander de l’escorter jusque chez elle. La jeune femme accepta, voyant là l’occasion à ne pas manquer de mettre leur plan en œuvre. Prenant sa voiture, Kaori amena Kayana chez elle, et attendit qu’elle revienne avec ce dont elle avait besoin. Pendant ce temps, elle se dirigea non loin de là vers une cabine téléphonique et composa le numéro d’Hiroshi. Au bout de quelques sonneries, il décrocha enfin.  

-« C’est bon », fit Kaori avant d’écouter les instructions du jeune homme.  

Lorsque Kayana s’assit à nouveau dans la voiture, elle ne se doutait pas du piège qui se refermait doucement sur elle. Lorsqu’elle constata que Kaori avait prit une autre direction que celle de leur appartement, elle se tourna vers elle et lui demanda ;  

-« N’aurions-nous pas dû tourner ici ? »  

-« C’est que j’ai une petite course à faire. J’espère que ça ne vous dérange pas de faire petit un détour ? », répondit Kaori le plus naturellement du monde.  

-« Non bien sûr… Je vous en prie ».  

Mais lorsque Kaori arrêta la voiture vers les docks de la baie de Tokyo, Kayana eut un instant de doute. Attendant sans bouger une réaction de la jeune femme, la scientifique sursauta lorsque Kaori la menaça d’un seul coup d’une arme ;  

-« Sortez de la voiture sans gestes brusques ! »  

-« Quoi ?!! Kaori que vous arrive-t-il ? Pourquoi me menacez-vous avec cette arme ?!! »  

-« Vous êtes sourde ?!! J’ai dit sortez de la voiture !! »  

Quelque peu tremblante, Kayana s’exécuta. Immédiatement, deux hommes de main d’Hiroshi vinrent lui ligoter les mains et l’entraînèrent dans un entrepôt non loin. Le chef du clan Nakayama s’approcha alors de Kaori avec un petit sourire satisfait.  

-« Bon travail… »  

-« A votre tour maintenant de m’apporter ce que je désire », fit Kaori en le regardant dans les yeux.  

-« Ca sera fait », assura Hiroshi en pénétrant avec la jeune femme dans l’entrepôt.  

S’approchant de Kayana qui avait été placé sur une chaise, les pieds eux aussi ligotés, il commença à la fouiller. Mais ne trouvant pas ce qu’il cherchait, il se mit à demander d’une voix qui ne laissait aucune entourloupe.  

-« Où est cette formule ? »  

-« Je ne l’ai pas, elle a été détruite !! », rétorqua cette dernière d’un air de défi.  

Immédiatement il la gifla faisant gonflée sa lèvre inférieure.  

-« Ne jouez pas à ce jeu avec moi… Je veux cette formule… »  

Kayana ne répondit pas plus. Elle se félicita d’avoir eu la présence d’esprit de mettre cette formule à l’abri dans le compartiment de la batterie de son ordinateur. Elle qui d’habitude l’avait toujours sur elle, s’était dit qu’en sortant il serait trop risqué de la garder avec elle.  

-« Peu m’importe votre mutisme, je finirai par mettre la main dessus !! », déclara Hiroshi furieux.  

S’éloignant un peu, il composa un numéro de téléphone que Kaori lui avait transmit. Quelques secondes plus tard, une voix masculine répondit à l’autre bout.  

-« Ah enfin j’ai le plaisir de faire la connaissance de Ryo Saeba ».  

-« Je suppose que vous êtes Hiroshi Nakayama », répondit le nettoyeur.  

-« Voilà qui ne m’étonne guère de vous !! Vous êtes parfaitement au courant. J’ai avec moi une personne dont vous aviez la protection. Comme c’est dommage de devoir subir sa première défaite alors que tout le monde prétend que vous êtes le meilleur !! »  

-« Où est-elle ? »  

-« Elle se trouve à l’entrepôt nord de la baie de Tokyo. Mais ne venez pas les mains vides, apportez-moi son ordinateur ».  

Sans laisser le temps à Ryo de répliquer, il raccrocha. Saeko qui n’avait rien perdu de la conversation, s’avança vers Ryo.  

-« Va prévenir Falcon et les autres. Il détient Kayana à la baie de Tokyo ».  

-« Ryo fait attention… », souffla-t-elle avant de s’en aller.  

Prenant avec lui l’ordinateur de sa cliente, il fonça au garage chercher sa mini rouge, et fila aussi vite que possible.  

Lorsqu’il eut terminé son appel téléphonique, Hiroshi s’approcha de Kayana.  

-« Vous avez perdu ma belle. Votre garde du corps arrive avec votre ordinateur. Je finirai bien par avoir cette formule !! »  

-« Pourquoi la voulez-vous tant ?!! », demanda-t-elle alors.  

-« Savez-vous pour qui vous travaillez ? Ce ministre qui représente l’intégrité de ce pays et que tout le monde voit comme un homme respectueux, n’est qu’un assassin !! »  

-« Vous dites n’importe quoi !! »  

-« Il a assassiné mon père car il ne voulait pas participer au financement de cette arme !! Vous croyez sauver le monde en créant une telle chose !! Mais vous ne faites qu’assouvir la soif de puissance d’un homme sans scrupules prêt à tout pour arriver à ses fins, même tuer un innocent ».  

Ces paroles firent l’effet d’une bombe pour la jeune femme. Se pourrait-il effectivement qu’elle ait manqué de discernement ? Se pourrait-il que tout ce en quoi elle croyait, ne fût que du vent ? Non ça n’était pas possible !! Pourtant dans le regard de son kidnappeur elle y avait décelé une telle vérité. Elle savait qu’il lui disait vrai.  

-« Pourtant, commença-t-elle malgré elle. En me tuant vous deviendrez comme cet homme que vous semblez haïr tant ».  

-« Ma vie n’a plus d’importance de toute façon… », répondit-il avant de s’éloigner une main dans une poche, et tenant l’acte de décès de Satsuki qu’il avait reçu le matin même d’un de ses hommes.  

Quelques minutes plus tard, la petite mini rouge s’arrêta devant l’entrepôt qui renfermait la cliente et Kaori. Lorsqu’il vit la voiture de sa partenaire, son cœur se mit à battre plus vite que d’habitude. Bien qu’il avait espérait jusqu’au bout se tromper, il ne pouvait que constater que ses craintes étaient à présent justifiées.  

Prenant l’ordinateur portable de Kayana il pénétra dans l’entrepôt. Le contraste entre la luminosité de l’extérieur, et l’obscurité de l’endroit, lui fit cligner des yeux. Regardant autour de lui, il distingua enfin la silhouette de sa cliente, ligotée et bâillonnée, un peu plus loin. Arme à la main, il s’approcha les sens aux aguets.  

-« Ponctuel !!, s’écria alors Hiroshi. C’est une qualité que j’apprécie !! Maintenant, vous allez doucement jeter votre arme parterre et donner doucement l’ordinateur à ma collaboratrice ».  

S’exécutant, il jeta son python à terre et se retourna pour tendre l’ordinateur. Son cœur se figea lorsqu’il se trouva nez à nez avec Kaori. Mais celle-ci ne lui adressa aucun regard, aucune parole. Prenant l’objet sans tarder, elle le mit en sécurité un peu plus loin.  

Se tournant vers Hiroshi, Ryo déclara ;  

-« Vous avez ce que vous vouliez, libérez Kayana maintenant !! »  

-« Allons un professionnel tel que vous devrez savoir que dans ce genre de situation, on ne laisse jamais de témoin vivant. Et à dire vrai, quelqu’un à très envie de se mesurer au grand Ryo Saeba !! »  

A peine avait-il fini sa phrase, que Ryo sentit le froid d’une lame d’acier contre sa nuque. Faisant face à son adversaire, il se retrouva devant Kaori. Mais à peine eut-il le temps de réaliser cela, qu’elle l’attaquait avec son katana. Esquivant le coup, quelques mèches de cheveux s’envolèrent.  

-« Kaori qu’est-ce que tu fais ?!! », hurla le nettoyeur qui n’avait aucunement l’intention de se battre contre elle.  

Mais celle-ci ne répondait rien, continuant encore et toujours de l’attaquer. Hiroshi s’était mis à rire face au spectacle qui se dressait sous ses yeux. Il tenait à présent en joue Kayana prêt à tirer à la moindre alerte.  

-« Kaori !! Réveille-toi ça n’est pas toi !! Tu ne ferais jamais une telle chose. Je sais que c’est difficile, mais tu dois lutter !! »  

Celle-ci ne répondait toujours pas et continuait d’assaillir le nettoyeur. Celui-ci réussit par un geste très habile à se retrouver derrière elle. Lui prenant les bras, il la fit lâcher son arme. Mais entraînée comme il se devait, elle réussit à s’échapper en donnant un coup de coude à Ryo, qui, sous l’effet de la surprise la lâcha. Un coup de feu fut alors tiré, et des gouttes de sang tombèrent à terre.  

-« Kaori… », souffla Ryo qui se tenait l’épaule ensanglantée avec sa main valide.  

L’arme encore fumante de Kaori, celle-ci esquiva un petit sourire satisfait.  

-« Kaori… Tu n’as jamais tué quelqu’un, tu détestes les armes. Rappelle-toi Kaori… Rappelle-toi et pardonne-moi… »  

-« Il est trop tard pour avoir des regrets !!, hurla-t-elle. Trop tard !! »  

-« Tu te trompes…, répliqua Ryo, la sueur perlant à son front sous le coup de la douleur. C’est toi-même qui m’as appris qu’il n’était jamais trop tard… Kaori, je sais que tu es sous l’emprise du cœur de Satsuki, mais essaye de lutter contre sa haine. Sa vengeance n’est pas la tienne !! »  

A ces paroles, la jeune femme vacilla légèrement. De même que cette révélation fut un choc pour Hiroshi qui regardait à présent tour à tour Ryo et Kaori. Ainsi l’impression d’avoir Satsuki près de lui, n’était pas qu’un effet de son imagination. Elle tentait bien de tenir la promesse qu’elle lui avait faite. Il comprenait mieux à présent comment elle pouvait être au courant de tant de chose le concernant.  

-« Satsuki… », souffla alors Hiroshi.  

-« Hiro !! Je serai toujours là pour toi. J’ai fini par retrouver cette Kayana. Tu pourras enfin te venger !! »  

Ainsi même après la mort, elle continuait à penser uniquement à lui ? Malgré la peine qu’il lui avait fait subir, malgré le choix difficile qu’il lui avait imposé, elle continuait de ne penser qu’à lui… Sans s’en rendre compte, le cœur de Hiroshi commença à se serrer de tristesse. A présent que la machine du destin était enclenchée, rien ne pourrait plus l’arrêter…  

-« Tu n’es pas Satsuki !!, hurla alors Ryo. Je te demande de laisser Kaori ».  

-« C’est elle-même qui s’est effacée après l’humiliation que vous lui avez fait subir !! A présent elle ne désire qu’une chose ; vous tuer !! », cria Satsuki.  

Et à nouveau elle tira. Cette fois-ci, Ryo évita le tir et dans un élan de survit, il plongea vers son python à terre. A présent, les deux partenaires se faisaient face, arme à la main.  

-« Kaori… Je sais que par moment je suis un véritable imbécile, et que je ne compte plus les fois où je t’ai blessé. Mais je t’en prie, ne laisse pas les idées de Satsuki prendre le dessus !! »  

-« Elle ne trouvera le repos que le jour où tu seras mort !! », hurla Satsuki.  

Alors Ryo fit une chose qui laissa sans voix Satsuki. Il rejeta son arme parterre, et se tenant là, devant le corps de sa partenaire, il la regarda droit dans les yeux.  

-« Si c’est ce que tu veux Kaori, alors j’accepte de mourir par ta main… Si c’est la seule façon pour moi de me faire pardonner de ne pas t’avoir aimé comme je l’aurais voulu et comme tu l’aurais mérité, alors tue-moi… »  

A cet instant, alors que Kaori pointait son arme vers Ryo, le cœur de Satsuki était en proie à des doutes, à des questions…  

-« Ne tire pas…, fit Kaori. Ne tue pas l’homme que j’aime… »  

-« Ce n’est que du baratin tout cela », fit amèrement Satsuki.  

-« Non ça n’est pas vrai… Et tu le sais. On fond de toi, tu vois bien que Ryo ne ment pas. Et ce qu’il vient de me dire est la plus belle chose que je n’ai jamais entendue. Je t’en supplie ne lui fait pas de mal. Tu sais ce que c’est que d’aimer, ne deviens pas quelqu’un que tu risquerais de détester à tout jamais… »  

-« Kaori… Pourras-tu me pardonner un jour ?... », fit Ryo qui visiblement avait comprit le trouble que subissait la jeune femme.  

-« JAMAAAAAAAAIS », hurla de toutes ses forces Satsuki, alors qu’elle avait appuyé sur la gâchette.  

-« Noooooooon !!! », hurla à son tour Kaori, alors que la détonation résonnait.  

Un silence lugubre résonnait à présent dans l’entrepôt. Le souffle court, Kaori ouvrit enfin ses yeux humides de larmes. Les bras tendus vers le ciel, le bout de son arme fumait encore. S’effondrant sur le sol, Ryo s’approcha d’elle, et lui mit sa veste tâchée autour de ses épaules.  

-« Kaori… », murmura-t-il en lui caressant la joue.  

Mais la jeune femme semblait totalement ailleurs. Ce fut à ce moment alors que la voix d’Hiroshi retentit ;  

-« Non, ça ne peut pas être vrai !! Jamais je n’accepterais que ça se termine ainsi ».  

Et alors qu’il allait commettre l’irréparable avec Kayana dans un accès de tristesse et de douleur, Kaori se ressaisit à temps pour le désarmer en tirant la dernière balle qui lui restait. Regardant la jeune femme sans comprendre, Hiroshi attendait. Lorsqu’il eut la soudaine impression d’avoir Satsuki en face de lui, son cœur se mit à battre de tristesse et de regret.  

-« Non Hiro… Tu n’es pas ce genre d’homme à tuer de sang froid… »  

-« Satsu… », murmura le yakuza.  

-« Tu es un homme bon Hiro, tu ne dois pas vivre dans la vengeance… Regarde où ça nous a mené… »  

-« Satsu pardonne-moi…, pleura-t-il en s’effondrant à son tour à terre. Je n’ai pas réalisé l’importance de ton amour, et aujourd’hui je t’ai perdu… »  

-« Je serai toujours là, près de toi ».  

-« Je ne t’ai jamais mérité, regarde-moi !! »  

-« Tu deviendras un homme respecté comme ton père, voilà ce que tu peux faire…, déclara Satsuki. Puis, après un instant de silence, elle reprit le regard triste. Hiro m’as-tu seulement un peu aimé ? »  

-« Bien plus que ce que les mots peuvent exprimer. Mais je n’ai pas su te le montrer… J’aurais voulu t’offrir la vie que tu n’avais jamais eu, la famille qui t’avait abandonnée. Au lieu de quoi, je n’ai fait qu’accentuer ta souffrance. Pardon de n’avoir pas su t’aimer… »  

La jeune femme esquissa un sourire heureux et apaisé. Lorsque la raison de Kaori lui demanda ;  

-« Pourquoi ? Pourquoi as-tu épargné Ryo ? »  

-« Je me suis souvenue d’une chose que tu m’avais dite ; l’amour n’est pas un sentiment qui attend quelque chose en retour !! Il se donne gratuitement !! J’avais envie de voir ce que ça donnait pour de vrai… Pardon Kaori… », termina Satsuki.  

La jeune femme eut un moment d’étourdissement. Ryo à ses côtés la retint l’air inquiet ;  

-« Kaori !! Kaori est-ce que ça va ? »  

-« Je vais bien Ryo…, répondit-elle doucement en lui adressant un tendre sourire. Tout va bien maintenant… »  

Quelques instants plus tard, les sirènes de polices retentissaient non loin. Saeko suivit de quelques policiers entrèrent dans l’entrepôt, ils libérèrent Kayana et emmenèrent Hiroshi. Falcon et Miki arrivèrent au moment où Hiroshi entrait dans la voiture de police. Voyant Ryo blessé et Kaori sans force, Miki accourut à leur rencontre.  

-« Ryo que s’est-il passé ? Kaori tu vas bien ? »  

-« Ne t’inquiète pas Miki, fit Ryo, Kaori va bien tout est rentré dans l’ordre maintenant ».  

Quelques jours plus tard, Kayana se trouvait sur le toit de l’immeuble de City Hunter en présence de Kaori et de Ryo. Elle demanda des nouvelles de la blessure du nettoyeur, et Ryo lui assura qu’elle était mineure, que rien n’avait été touché. Kayana en parut soulagée. Quelques instants plus tard, elle faisait face au couple en tenant dans sa main un petit morceau de papier. Prenant un briquet qu’elle avait dans sa poche, elle mit le feu à ses notes.  

-« Mais vos recherches !! », s’exclama Kaori étonnée de ce geste.  

-« J’ai beaucoup réfléchi à ce qu’il s’est passé. A ce que m’avait dit cet Hiroshi. Et je ne veux pas que mes recherches servent à faire du mal. Il y a déjà eu trop de malheur autour de cette formule, je ne veux pas en faire davantage, expliqua Kayana. Oh je sais bien sûr, que je ne suis pas la seule scientifique dans le monde à pouvoir créer ce genre d’arme, mais au moins ça ne commencera pas par moi… »  

-« Je crois que vous venez de prendre la bonne décision », répondit Ryo avec un petit sourire.  

-« Savez-vous ce que va devenir cet homme ? », demanda alors Kayana en parlant d’Hiroshi.  

-« La police vient de le relâcher. Ils n’avaient pas vraiment de preuves, et puis dans le monde de la mafia, on finit toujours par s’en sortir, fit le nettoyeur avant de continuer. Il semblerait que le ministre ait été mis en examen pour tentative de corruption et préméditation de meurtre sur l’ancien chef de clan de la famille Nakayama… »  

-« J’ai fini par accepter ses motivations. Dans le fond, c’est lui qui avait le plus souffert, il volait vers une vengeance qui n’était qu’un leurre. Rien n’aurait pu apaiser sa douleur si ce n’est le temps…, fit tristement Kayana. Puis prenant sa valise, elle déclara ; Merci pour tout !! »  

D’un geste de la main, elle fit au revoir au couple et partit. Restés seuls, Ryo et Kaori repensèrent à toute cette histoire. Au bout d’un long moment de silence, Kaori finit par dire ;  

-« Moi aussi j’ai fini par accepter les motivations de Satsuki. Elle pensait qu’en faisant ce genre de chose, elle retrouverait l’homme qu’elle aimait comme avant. Mais ils ont fini par ce perdre l’un l’autre. Dans le fond, son seul tort fut d’avoir trop aimer… », fit Kaori un peu triste.  

-« Je suis désolé », répondit Ryo.  

-« Non, fit la jeune femme en secouant la tête. Elle n’a pas de regrets. A présent elle repose en paix… », termina-t-elle en portant sa main à son cœur.  

-« Moi aussi j’ai réfléchi à tout cela. J’ai vu la tristesse d’Hiroshi de ne pas avoir révélé plus tôt ses sentiments à la femme qu’il aimait. Et je ne veux pas vivre avec cette même tristesse. Je ne veux pas me réveiller un jour seul sans t’avoir dit… Il prit une petite inspiration, et déclara ; Je t’aime Kaori… Je t’aime et je te veux près de moi pour le restant de nos vies. Même le jour où nous fermerons les yeux, je veux que notre amour vive éternellement dans les cieux… »  

-« Ryo », murmura Kaori les larmes au bord des yeux.  

Et avant qu’elle n’ait pu réalisé ce qu’il se passait, Ryo venait de poser ses lèvres sur les siennes en un baiser emplit de promesse et d’amour pour l’avenir.  

Cette nuit-là, pour la première fois et après bien des angoisses et des peurs surmontées, ils purent enfin tout simplement s’aimer…  

~ FIN ~  

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