Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author(s): Daniela_Kaori

Translator(s): Rosi-chan

Beta-reader(s): Kairi, Libellule, Blue

Status: Completed

Series: City Hunter

Original story:

La notte dell' Alba

 

Total: 23 chapters

Published: 26-05-04

Last update: 31-03-05

 

Comments: 111 reviews

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ActionRomance

 

Disclaimer: Les personnages de "La nuit de l'Aube" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. BETA DE CHOC(presque co-traductrice ^_-): Kairi!!!!

 

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It's the name of the web site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Translation :: La nuit de l'Aube

 

Chapter 2 :: Pour amitié

Published: 11-06-04 - Last update: 10-08-04

Comments: Voilà, le chap 2!! Desolée pour le retard!! J'espere qu'il vous plaira!! Vos reviews seront les bienvenues... pour moi, pour ma peuvre beta Kairi(c'est dur me corriger, j'en suis consciente -___-), mais sourtout pour l'auteur Daniela_Kaori, qui nous a donnée cette histoire (à mon avis) merveilleuse!! Bonne lecture^^

 


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Il y a trois jours, un après midi où Ryô était sorti et qu'elle était restée seule, Kaori avait reçu la visite très inattendue de Yoko Takahashi, une très chère amie du lycée. Yoko, qui connaissait dans les grandes lignes le travail de Kaori était venue la trouver pour lui demander un grand service. Mais avant toute chose, elle lui raconta l' histoire de son frère Takeo: grand reporter d’un quotidien étranger, qui fut tué trois ans auparavant, pendant une enquête à Tôkyo. Quelques jours avant de mourir, l’homme avait confié à sa sœur que derrière un trafic de drogue de plusieurs millions impliquant quelques pays de l'est, se cachait un des industriels les plus puissants de tout le Japon. Takeo lui avait même révélé le nom de cet industriel avant de trouver la mort, à peine deux jours plus tard, dans des circontances mystérieuses.  

 

Yoko avait parlé à Kaori de la douleur qu' elle avait ressentie, et comment à cette peine s'étaient ajoutés un implaccable désir de justice et la détermination à faire payer les coupables de ce crime. Elle avait passé les trois derniers années de sa vie à mener des recherches minutieuses sur l' homme qui avait causé la mort de son frère en s' exposant à des risques importants; enfin tous ses efforts avaient été récompensés et, finalement, une splendide occasion s' était présentée pour obtenir les preuves qu' elle cherchait.  

 

De source tout à fait sûre, Yoko avait appris que ce même homme, allait participer à une party donnée dans trois jours sur l’ « Aube » , un splendide yacht construit en un temps record juste pour cette occasion. Le propriétaire du navire, Kenji Inoue, avait invité un grand nombre d’hommes des plus influents du pays: industriels et politiciens donc, mais aussi de riches chefs Yakuza. Il était évident que tous ces hommes aussi puissants ainsi réunis, n’aspiraient pas seulement à s’amuser à une fête. Et en effet, toujours sur la base de ses informateurs, la party devait durée jusqu'au matin quand, profitant du lieu favorable, les hommes impliqués dans le trafic de drogue se seraient réunis secrètement dans une salle du bateau pour faire le point sur la situation.  

 

Ce soir là Yoko s’était rendue chez Kaori pour lui demander de s'infiltrer comme une simple invitée à la fête et de placer des micro espions pour enregistrer les accords entre l'homme et les représentants de la Yakuza; une fois les cassettes en sa possession, Yoko les porterait à la police, rendant ainsi justice et vengeant la mort de son frère. Évidemment, étant donnée le caractère exceptionnel de la situation, elle voulait que se soit un professionnel qui s'occupe de ce travail et Kaori était la meilleure. Kaori avait écouté tout le discours dans le silence: comment aurait-elle pu refuser de l'aider, en sachant très bien ce que Yoko ressentait? Sans même pas y penser, elle lui offrit son aide de tout son coeur.  

 

 

 

Toujours absorbée dans ses pensées, Kaori mit son peignoir et se dirigea vers sa chambre: il ne lui restait que deux heures pour se préparer et rejoindre le quai n°18 et il était hors de question qu’elle soit en retard.  

 

— Ah! Mais alors tu es là! Je croyais que tu étais sortie... —  

 

Au son de cette voix, Kaori sursauta:  

 

— Ryô?! — exclama-t-elle, en se tournant brusquement.  

 

Il traversa affairé le couloir: — Je t'ai appelé, mais tu n'as pas répondu... —  

 

— Désolée... j'étais distraite — bégaya-t-elle, et elle abaissa le regard: en sachant qu’elle n’aurait pas eu son approbation, elle avait préféré ne dire rien à Ryô de l'affaire, et donc, pour un instant, elle s'était senti transparente face à ces yeux.  

 

Vite, elle courut dans sa chambre prétextant qu’elle avait froid et qu’elle devait s’habiller :  

 

" Il ne manquerait plus qu'il découvre tout... " pensa-elle en fermant la porte derrière elle " ... je serais même obligée d' écouter ses protestations. Après tout il n' est pas mon père, ni mon frère: je n’ai aucun compte à lui rendre ! " se dit elle décidant d' ignorer cet étrange sentiment de coulpabilité qu' elle ressentait.  

 

Ryô fit en hâte ses valises, enfilà un elégant pardessus acheté pour l'occasion et sortit de sa chambre. Dans le couloir, il trouva Kaori qui s' était habillée rapidement et qui l'attendait:  

 

— Rappelle toi que tu vas là-bas seulement pour travailler... — s'esclama-t-elle, en le dévisageant de la tête aux pieds.  

 

— Kaori, je t'ai déjà expliqué que ce type de ce soir rencontrera quelques uns de ses amis : Saeko et moi devons seulement nous mélanger aux autres. Toi, plutôt — replica-t-il de suite — Essaie de ne pas te mettre dans les pétrins, pendant je ne suis pas là! -.  

 

Kaori pâlit: — Que... que tu veux dire ? —  

 

Sur cette question, Ryô ricana sarcastiquement:  

 

— Tu vois, maintenant que tu as la maison pour toi toute seule, tu pourrais penser à en profiter... — fit il d' un ton allusif — Tu pourrais, par hasard, te mettre à draguer les hommes en les invitant à la maison ??? —.  

 

Kaori le regarda méchamment mais elle ne répondit pas, soulangée du fait qu' il n'avait compris rien. Ryô alors reprit de plus belle:  

 

— ...étant donné ta situation désespérée, tu pourrais le faire sans t'en rendre compte... comme dire... d'instinct... —  

 

— Ryô, arrête, tu veux?! Le seul instinct que je sens c' est celui de t’envoyer dire bonjour au Créateur!!! — et sans ajouter autre chose, Kaori le frappa avec un marteau de 100 Tonnes et l' écrasa sur le mur.  

 

— Prends ces valises et disparais!! — hurla-t-elle encore, et elle entra dans sa chambre en claquant la porte.  

 

Ryô se leva péniblement et se tourna vers la chambre de Kaori: il regrettait cette phrase, après tout, elle n'allait pas encore bien. Il resta quelques instants dans le couloir, la main sur la poignée de la porte, sans réussir à décider s'il devait entrer ou pas; puis, en repensant à Saeko qui l'attendait pour l'affaire, il ramassa ses bagages et partit.  

 

" C’est l’être le plus con que je connaisse ! Mais qu'est ce qu' il croit?! Si je voulais je pourrais avoir une foule d' hommes à mes pieds! ... « situation désespérée »?!? La sienne, c'est une situation désesperée: il drague toutes les femmes mais il ne conclude jamais rien, Mokkori..., pff loin de là!... Comment se permet-il de me traiter comme ça?!? ...avec les autres il est toujours gentil et aimable, avec moi, jamais!...... D'accord il ne me voit pas comme une femme, pourtant un peu plus de gentillesse, qu'est-ce que ça lui coûterait ? ".  

 

 

Kaori souffla gênée et regarda sa montre: il était tard, elle n'avait plus le temps pour ces bêtises, elle devait commencer à se préparer pour la party. Elle ouvrit l'armoire et sortit les vêtements qu'elle et Yoko avaient achetés pour l'occasion : elle les avait cachés sous les autres pour éviter que Ryô, en fouillant dans ses affaires, ne les découvre. Vu que la fête allait durer jusqu'au matin suivant, Yoko l'avait vite convaincue d'acheter trois robes: deux pour le soir et une pour le jour; elles pouvaient se le permettre, vu que, pour une fois, l'argent ne manquait pas. En effet, pendant ces trois années de recherches et de tentatives échouées, Yoko avait rencontré un riche bailleur de fonds: Toshio Izumi, le propriétaire de la Izumi Corporation; une des holdings les plus importantes du Japon oriental.  

 

Izumi avait perdu son fils à cause de la drogue et il connaissait très bien les accords illicites qui liaient les industriels avec le milieu organisé et les trafics qui traversaient le Japon, toutefois il n' en avait jamais eu aucune preuve. Il leur avait procuré le plan du yacht, il avait financé l'achat du matériel électronique indispensable et, le plus important, il avait fourni la couverture nécessaire à Kaori qui emprunterait l' identité de Mayuko Akitawa: niéce fantomatique du financier, revenue depuis quelques jours d'un très long voyage. Grâce à l'excuse du voyage, Kaori justiferait le fait d'être méconnues et, à son tour, de ne pas connaître les représentants de la haute société.  

 

Elle mit une des deux robes du soir, avec un peu d'émotion: elle avait vu de pareille tenues seulement dans les journaux et jamais elle n’aurait cru, un jour, pouvoir en mettre une. Le vêtement était une longue robe de couleur crème avec un fente latérale et un décolleté plutôt prononcé qui laissait entrevoir sa poitrine. Lorsque elle l'avait essayeé dans la boutique, elle était restée plutôt perplexe quant aux fentes peut-être excessives, mais Yoko l'avait vite convaincue en lui disant que, si elle la mettait, le propriétaire du Yacht, célèbre pour être un grand Don Jouan, n'aurait pas eu la force de la laisser à terre même s’il ne la connaissait pas. Donc, même si elle était un peu préoccupée, elle avait opté pour celle-là. Une fois habillée, Kaori s’admira quelques instants dans le miroir, empoigna son pistolet, vérifia de l' avoir armé et le mit dans l'étui, avant de l'attacher à sa cuisse. En bougeant, elle s' assura que la fente ne laissait rien voir; puis elle se mit à marcher en avant et en arrière jusqu'à retrover une allure normale, qui ne laissait pas deviner la présence d'une arme. Lorsque elle regarda de nouveau l'horloge, elle vit qu'il était décidément bien tard, elle courut vite se maquiller et se mit une perruque de longs cheveux noirs : après son long voyage, Mayuko était enfin prête à faire son entrée dans la haute société.  

 

A suivre CHAPITRE 3: "L' Aube " 

 


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