Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 31-05-19

Ultimo aggiornamento: 13-06-19

 

Commenti: 17 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Lors d'une mission périlleuse, la relation des City Hunter évolue. Mais comme toujours la route est sinueuse.

 

Disclaimer: Les personnages de "3 anniversaires et 3 moi(s)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: 3 anniversaires et 3 moi(s)

 

Capitolo 5 :: chapitre 5

Pubblicato: 04-06-19 - Ultimo aggiornamento: 04-06-19

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

Chapitre 5  

 

J’ai tenu trois mois après ton deuxième départ. Je n’ai pu tenir plus longtemps avant d’essayer de te retrouver. J’ai hésité longtemps, me disant que, si tu avais voulu revenir, tu l’aurais fait et qu’ainsi tu voulais volontairement t’éloigner de moi, de Tokyo. Je voulais respecter ton choix. D’un autre côté, je savais que ton choix était aussi basé sur ce que je t’avais dit lorsque tu étais partie la première fois, à savoir que nous n’étions plus, que nous n’avions jamais été un couple comme tu le souhaitais. Je pensais qu’en te retrouvant et t’expliquant que je t’avais menti, que je voulais que nous fussions un vrai nous, que ce n’était pas qu’une question de sexe, tu aurais pu faire un autre choix : celui de revenir… J’ai donc mis trois mois à prendre ma décision et j’ai commencé mes recherches.  

 

J’ai dû séduire une des hôtesses de la gare pour avoir la liste des trains qui étaient partis les deux jours de ton départ et j’ai cherché les points communs. Je n’imaginais pas qu’il put y avoir autant de possibilités. J’ai éliminé toutes les destinations qui n’apparaissaient pas deux fois. J’ai embauché Mick et Falcon ou plutôt ils se sont imposés dans les recherches à mon grand soulagement. A nous trois, nous étions plus forts. Je partais quelques jours sur chaque lieu que j’avais ciblé et je te cherchais, fouillant les endroits que tu aurais préférés. Je t’ai ainsi cherchée dans une dizaine de villes, sans succès.  

 

Un jour, en rentrant, le vieux Sam m’a dit que certains clans s’étaient également mis à ta recherche depuis que j’avais commencé les miennes, me suivant. J’ai ragé contre ma stupidité. J’avais mis les chiens à tes trousses… J’étais tellement obnubilé que je ne les avais même pas sentis. Tu es mon point faible, Kaori. Quand il s’agit de toi, le professionnel est vite effacé… On a tout arrêté. Pour ta sécurité, j’ai préféré te laisser m’échapper. Si tu avais réussi à te cacher de moi, il était plus que probable qu’eux ne te retrouveraient pas non plus. Il ne me reste plus qu’à patienter et espérer. Je croise les doigts pour te revoir. S’il le faut l’année prochaine, je ferai le pied de grue toute la journée au cimetière. J’aimerais tant te serrer dans mes bras, j’en ai tellement besoin, ma Kaori.  

 

Je le regarde dormir et je pense à toi. Je n’ai pas été honnête avec toi lorsqu’on s’est revus et, depuis ce jour, le doute me hante, aujourd’hui plus que jamais. J’aurais dû te parler de lui mais je n’ai pas pu. Je voulais me sentir vivante dans tes bras parce que tu es le seul avec qui je me sente complète. Ce jour-là, on s’est aimés, imparfaitement, mais on s’est aimés. J’ai senti mon coeur battre à nouveau à pleine puissance. Je savais que tu m’aimais, que tu voulais me parler, me dire de rester mais moi j’avais peur. J’avais si peur que tu ne refis marche arrière une nouvelle fois, si peur de revivre ce que j’avais vécu l’année précédente, de ne plus être capable d’être là pour lui…  

 

Si je t’avais laissé parler, j’aurais dû le faire à mon tour et la plus grande de mes craintes était que tu ne l’acceptes pas, que tu m’obliges à choisir entre vous deux au risque de détester celui qui gagnerait et tu aurais perdu, Ryo. Nous aurions finalement été tous les trois malheureux. Je t’ai donc empêché de parler, de me dire ce que je rêvais d’entendre et je suis rentrée chez moi, chez nous sans même un au revoir.  

 

Aujourd’hui j’ai passé mon deuxième Noël sans toi et mon coeur a battu très fort lorsqu’il s’est levé et est venu vers moi de sa démarche chancelante se jeter dans mes bras. Notre fils a fait ses premiers pas… J’ai pleuré des larmes de joie et de tristesse : j’étais si fière de lui et en même temps je m’en voulais que tu ne sois pas là pour le voir. La décision définitive que j’ai prise il y a deux mois me pèse encore plus mais je n’ai pas d’autre choix que d’avancer. Tu as refait ta vie, je ne peux plus m’imposer. C’est un enfer de t’imaginer dans les bras d’une autre, avoir un enfant d’une autre mais je dois assumer mes erreurs et te laisser partir.  

 

Cette douleur qui m’a transpercé le coeur il y a deux mois revient en force et j’essaie d’oublier. Peine perdue. Je me revois au bureau en train de boucler mes dossiers avant de prendre un long week-end. Mon sac de voyage était posé derrière moi et je devais récupérer Kei à la crèche avant de partir à la gare. J’étais stressée. Je repartais à Tokyo. Je m’étais enfin décidée à te présenter ton fils, à avoir cette discussion que j’avais repoussée, qui me terrifiait encore certes mais que j’avais décidé d’assumer pour le bonheur de notre enfant. Pourquoi avait-il fallu que le premier mot qu’il avait prononcé fut papa… Peut-être parce que je ne cessais de lui parler de toi depuis sa naissance, que je le fais toujours d’ailleurs…  

 

Sayaka, notre ancienne cliente, est arrivée. Elle venait voir son mari qui travaillait dans le bureau jouxtant le mien. En me voyant, elle est venue me saluer. Pour tout te dire, nous sommes devenues amies, pas comme je l’étais avec Miki, mais des amies. Quand elle vit mon sac, elle me demandait où je partais, pensant que j’avais enfin accepté l’invitation de mon collègue qui me tournait autour depuis des mois… Je lui ai dit que j’emmenai Kei à Tokyo, qu’on allait te voir.  

 

Soudain, elle a eu l’air embêté et a détourné le regard. Suspicieuse, sentant sa tension, je lui ai demandé ce qui se passait. J’aurais peut-être mieux fait de m’abstenir… Elle a hésité puis, soupirant, m’a expliqué qu’elle revenait de Tokyo, qu’elle t’avait vu dans un restaurant. Jusque-là, rien de choquant, me disais-je. Elle s’arrêta un moment et j’ai plaisanté en lui disant qu’il fallait bien que tu manges de temps à autre. Je repensai à ton appétit d’ogre, ce qui me fit sourire, nostalgique... Elle me jeta un regard navré qui me glaça. Tu n’étais pas seul. Tu étais accompagné d’une jeune femme et tu l’as embrassée en sortant du restaurant. J’étais assise, heureusement. J’avais l’impression que mon coeur battait de manière désordonnée.  

 

- Kaori, elle… elle était enceinte de cinq peut-être six mois…, ajouta-t-elle, en baissant les yeux.  

 

Mon coeur s’est brisé en mille morceaux. J’avais l’impression que le monde s’écroulait autour de moi. Cette douleur que j’avais ressentie revint en force. J’avais envie d’hurler et de pleurer mais rien. Les cris et les larmes restaient dans ma tête, mon corps ne pouvait plus. J’ai senti sa main sur mon épaule et sa voix m’interpelait mais je ne pouvais pas lui répondre. Au bout de quelques minutes, le téléphone a sonné et je me suis reconnectée à la réalité. J’ai fini ma journée, j’ai pris mon sac, j’ai été chercher Kei et je suis partie à la gare.  

 

Nous avons passé le week-end à Kyoto. Le sourire de Kei, son babillage m’ont permis de m’accrocher. J’ai fait une croix sur toi, sur notre vie. Je ne te déchirerai pas le coeur en te forçant à choisir ou en ayant des regrets. Tu as refait ta vie, tu vas avoir un enfant. Sois heureux Ryo. J’espère pouvoir un jour t’oublier suffisamment pour ouvrir mon coeur à quelqu’un mais, pour le moment, j’ai Kei et il me suffit. Il emplit mes journées de bonheur. C’est un petit garçon heureux de vivre et c’est ce qui importe. J’ai tellement craint qu’il ne ressente mon mal-être et en souffre mais apparemment ce n’est pas le cas.  

 

Le plus dur dans sa présence, c’est qu’il te ressemble. Une touffe épaisse de cheveux noirs, la forme et la couleur de tes yeux, un regard perçant comme toi… Même ses mimiques sont les tiennes. Alors oui, parfois, des larmes s’échappent quand il me regarde. Un jour il me demandera pourquoi je pleure quand il me sourit. Je ne sais pas ce que je lui dirai, peut-être la vérité : que j’ai l’impression de te voir, de voir l’homme que j’aime au travers de lui. Parce que je t’aime toujours, Ryo. Je t’aime à en crever. Il faut que j’en sorte. Je dois espérer que je guérirai de toi. Un jour. Peut-être. Ou pas…  

 

J’enchaîne les missions depuis quelques mois quasiment sans m’arrêter. Le plus souvent ce sont des XYZ. Je ne sais pas ce qu’il se passe à Tokyo en ce moment, un petit air de folie apparemment. Ta présence me manque. J’aimerais retrouver ma partenaire, la cohésion que nous avions, cette connivence silencieuse qui nous liait et faisait de nous une équipe performante, plus performante que la simple somme de nos compétences. J’aurais eu bien besoin de ton empathie pour me guider avec certains clients, quoiqu’il y en a un ou deux pour lesquels j’étais content que tu ne sois pas là. J’aurais risqué d’attenter à leurs jours car, sans nul doute, ils t’auraient tourné autour sans que tu t’en aperçoives.  

 

Je souris en tirant sur ma cigarette. Je sens ton regard énervé sur moi : oui, j’ai accepté des clients hommes. J’ai même protégé une femme enceinte… Elle m’a touché. Cette mission me marquera à jamais car elle m’a beaucoup fait réfléchir sur ce que nous aurions pu devenir : parents… Ca aussi, je l’ai gâché. Je me suis rendu compte pendant cette mission que j’aurais aimé avoir un enfant de toi. Oui, je sais : je me suis toujours défendu pour ne pas t’avoir puis n’avoir que toi dans ma vie. Ma famille, je te l’avais dit, ne pouvait contenir que deux personnes : toi et moi. Aujourd’hui, je me plais à l’imaginer un peu plus grande à trois voire quatre mais toujours avec toi. Ce serait certainement des inquiétudes en plus mais que de bonheur. Tu as ouvert tant de brèches dans mes convictions, mon ange, que je doute de les avoir déjà toutes découvertes…  

 

J’aime t’imaginer enceinte, voir ton ventre s’arrondir dévoilant peu à peu la présence de notre enfant, poser ma main sur son arrondi pour le sentir bouger, lui parler. Je suis prêt à tout : s’il faut courir la ville à sept heures du matin pour aller te chercher des fraises, je le ferai, je me lèverai, je te masserai les pieds quand ils te feront souffrir. Je rêve de te porter dans la voiture quand le travail commencera, te tenir la main quand tu accoucheras. Je nous vois sortir de la maternité tous les trois, rentrer à la maison tous les trois, aller au parc quand il sera plus grand… Dans ma tête, tout cela est tellement réel que je n’arrive pas à croire que ça pourrait ne pas arriver. Tu n’es pas là, mon ange. Si tu le veux, je veux te faire un enfant. Reviens, Kao.  

 

Debout face à la fenêtre de ma chambre, j’observe les lumières de la ville. Lorsque je suis arrivée, il faisait déjà nuit. Nous sommes venus directement à l’hôtel et mon premier réflexe a été d’appeler Sayaka pour prendre des nouvelles de Kei qu’elle garde pendant deux jours. Je me retrouve encore une fois pour mon anniversaire à Tokyo, pour le travail cette fois-ci. Tu es là quelque part dans cette ville. Dois-je y voir un signe ? Je ne sais pas… Un long soupir m’échappe. Cela fera deux ans demain que je suis partie.  

 

Tu dois être père maintenant. Ton enfant doit avoir deux mois… Je suis jalouse. Tu as mis tellement de temps pour me laisser entrer pleinement dans ta vie, pour accepter ne serait-ce qu’un peu de tendresse de ma part puis répondre enfin à mes sentiments. Il ne lui aura fallu que quelques semaines à elle pour pénétrer ton coeur et avoir le droit de porter ton enfant. Parce qu’il y a un an il me semblait bien que tu m’aimais encore… Comment s’y est-elle prise ? Elle t’a mis devant le fait accompli ou tu as accepté ça ?, me demandé-je amère  

 

Je me sens de plus en plus comme une voleuse. Je suis partie deux fois comme telle et, même notre enfant, j’ai le sentiment de te l’avoir volé… Il faut croire que nous n’étions pas faits l’un pour l’autre, que tout ce que nous pouvions avoir c’était quelques bribes de bonheur volés au destin qui était tracé pour nous. J’essuie une larme. J’étouffe dans cette chambre d’hôtel, j’ai besoin de sortir. Cette fin mars est particulièrement froide. J’enfile mon manteau, un bonnet et une écharpe que je remonte sur mon nez en sortant de l’hôtel. Prudente, j’essaie de me cacher au maximum. Malgré mes deux années d’absence, je me méfie : je reste ton ex-partenaire. Je ne veux pas me faire enlever ou tuer. Je ne veux pas que Kei soit orphelin.  

 

Je marche au hasard des rues. J’ai caché mon aura et c’est sans crainte que j’approche du Cat’s. J’observe mes amis rire et bavarder. Mick fait l’imbécile, Kazue le corrige à coups de massues. Falcon a toujours son bazooka derrière son bar et Miki continue à taquiner son mari qui devient tout rouge. Je souris à ce spectacle. L’envie de rentrer est forte mais je me retiens. Je repars dans trente six heures. Je ne veux pas les blesser une seconde fois. Soudain, Falcon relève la tête et regarde dans ma direction. Je recule dans l’ombre pour échapper à son regard. Personne ne bouge. Falcon est aveugle, pourtant il a la vision la plus perçante du groupe.  

 

- Vous me manquez tous., murmuré-je.  

 

Une Porsche rouge s’arrête devant le café à vingt mètres de moi. Je croise les doigts. Saeko descend de la voiture et regarde aux alentours, les sourcils froncés, puis elle avance et pénètre dans le café. Je joue un peu trop avec le feu : si je ne veux pas les voir, je dois m’en aller. Alors, je fais demi-tour et m’éloigne, tournant rapidement au coin de la rue. Je te sens, tu n’es pas loin et, contrairement à moi, tu ne caches pas ton aura. Je continue mon chemin et arrive rapidement devant l’immeuble. Certaines choses sont immuables. Je me revois aller et venir dans ce bâtiment. Je visualise chaque pièce avec nostalgie. Est-ce que tu as installé ton enfant dans ma chambre ? Qu’as-tu fait de mes affaires ? Mon coeur se serre, tant la douleur est forte.  

 

Il n’y a pas de lumière allumée. Est-elle déjà couchée alors que toi tu sors ? Peut-être est-elle dans sa famille ? Supporte-t-elle tes sorties nocturnes ? Comment gère-t-elle tes frasques ? Peut-être n’a-t-elle pas à le faire… Amère, je me dis que, si elle a réussi l’exploit de t’attacher à elle et à te faire un enfant, elle a peut-être aussi réussi là où j’ai échoué : te faire arrêter de jouer les dragueurs invétérés…  

 

Perdue dans mes pensées, je ne vois pas le temps passer. J’entends soudain des rires féminins résonner dans l’allée non loin. Kazue… Une voix la cajole et la séduit. Mick… Je me cache derrière les poubelles de l’immeuble et les vois passer devant moi. Je n’ai pas perdu mes capacités : Mick n’a même pas tourné la tête… Dès que j’entends la porte de leur immeuble se refermer, je sors précautionneusement de ma cachette et retourne à mon hôtel, l’estomac noué.  

 

Suivant non loin Mick et Kazue, je les vois rire à deux. Mick cajole sa femme pour obtenir ses faveurs. Je suis sûr qu’elle est d’accord mais le fait mariner un peu pour voir jusqu’où il ira. Je les vois tourner au coin de notre rue lorsqu’un de mes indics m’arrête. Je l’écoute, concentré, me donner les informations dont j’ai besoin pour ma mission de demain. Une impression fugace me fait tourner la tête vers la rue, la même que j’ai eue lorsque je suis arrivé au Cat’s tout à l’heure, mais il n’y a rien. Je me reconcentre puis rentre chez moi après l’avoir remercié.  

 

Mon projet de faire le pied de grue au cimetière demain est tombé à l’eau. J’ai une mission qui va me prendre toute la journée. Je dois jouer les gardes du corps pour un homme d’affaires qui se rend à un salon puis à une soirée. Ca m’a irrité, profondément même, mais c’est un vieil ami de Saeko qui est apparemment très riche et surtout qui a reçu des menaces très sérieuses. Je n’ai pas pu le lui refuser.  

 

Frustré à l’idée de te manquer, je pénètre dans ta chambre où rien n’a bougé depuis la dernière fois. Je frôle ton lit, ouvre ton armoire et touche tes vêtements. Non, je ne suis pas en mode pervers : je ne regarde même pas tes sous-vêtements. Tu as laissé le body que tu mettais pour faire ton aérobic, ce body qui soulignait si bien tes formes, qui me rendait dingue à chaque fois. Je ne sais même pas où je trouvais la force de cacher l’effet que tu me faisais… Sayuri serait triste de voir que tu as laissé la robe qu’elle t’avait offerte. Pensais-tu réellement partir aussi longtemps il y a deux ans? Tu as pris si peu de choses…  

 

Cette incursion dans ta chambre ne me fait pas du bien. Je referme les portes de ton armoire lentement et ressors de ton antre. Je me rends sur le toit pour fumer une dernière cigarette. Mon regard se perd sur Kabuki Cho. Ca fait longtemps que je n’y ai plus passé une soirée pour le plaisir et bizarrement, ça ne me manque pas plus que cela. Il y a un vide dans mon coeur que toi seule peut remplir. Où es-tu ? 

 


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