Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 05-01-20

Ultimo aggiornamento: 18-01-20

 

Commenti: 31 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Juste une petite mission de routine avec une cliente mokkori. On sait ce que donne la routine avec les City Hunter...

 

Disclaimer: Les personnages de "Tel épris..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What do the ratings mean?

 

- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug use are absent; violence is minimal; snippets of dialogue may go beyond polite conversation but do not go beyond ...

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   Fanfiction :: Tel épris...

 

Capitolo 3 :: chapitre 3

Pubblicato: 07-01-20 - Ultimo aggiornamento: 07-01-20

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire. Merci pour vos chaleureux commentaires. Cela fait chaud au cœur, surtout que l'exercice de faire une fic légère et humoristique n'est pas une évidence pour moi. Je vous laisse lire la suite. Bonne lecture et MErci pour vos reviews^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

Chapitre 3  

 

- Le vol LOV69 en provenance de New York est annoncé en porte D5., fit une voix désincarnée.  

- C’est le vol de Raquel., précisa Hideo.  

 

Gentiment, il posa une main dans le bas du dos de Kaori pour l’inciter à le suivre. Malgré sa gêne, elle ne dit rien et avança. C’était après tout un geste qui ne portait pas à conséquence. Ryo fusilla la main du regard puis soudain la repoussa en passant entre les deux.  

 

- Mademoiselle, puis-je vous offrir un cafééééééééééééééé ?  

 

La jeune femme regarda effarée l’homme qui se retrouva attaché avec une laisse au cou et vivement tiré en arrière par une Kaori d’apparence sereine alors qu’elle bouillait intérieurement. Déçu d’avoir perdu le contact, Hideo l’observa cependant faire admiratif.  

 

- Vous savez le maîtriser…, admira-t-il.  

- Des années de pratique… malheureusement., souffla-t-elle, traînant son partenaire récalcitrant derrière elle.  

- Kaori, détache-moi ! Kaori, je t’en prie…, gémit Ryo derrière elle.  

- Tu ne sais pas te tenir et voilà notre cliente., répliqua-t-elle sèchement.  

 

Elle était nerveuse à l’idée de rencontrer une aussi belle femme. Elle était persuadée que l’attitude plutôt galante de leur client à son égard changerait du tout au tout dès qu’elle serait là et sans parler de Ryo. Ce dernier se matérialisa justement à ses côtés, habillé d’un smoking blanc sur une chemise rose pâle, les cheveux gominés et le regard séducteur. Bêtement, elle releva la laisse et trouva le collier vide au bout. Elle soupira.  

 

- Bonjour, Raquel. J’espère que tu as fait bon voyage, ma belle., l’accueillit leur client, l’embrassant sur la tempe.  

- Hid, tu n’imagines même pas… C’est tellement bon de voyager en première classe, surtout assise à côté d’un magnifique jeune milliardaire., répondit-elle.  

 

Elle fit soudain signe et adressa un clin d’oeil à un homme un peu plus loin, certainement le milliardaire en question…  

 

- Raquel, je t’ai trouvé deux gardes du corps pour ton séjour. Tu résideras chez eux. Je te présente, Monsieur Saeba et Mademoiselle Makimura., les présenta-t-il.  

- Votre beauté me stupéfie…, murmura Ryo de sa voix profonde.  

 

Kaori se retint de lever les yeux face à sa tentative de séduction.  

 

- Appelez-moi Ryo, je vous suis entièrement dévoué., continua-t-il, lui faisant un baise-main.  

- Quel plaisir… Un garde du corps aussi beau et séduisant, tu t’es dépassé, Hid…, minauda-t-elle.  

- Je sais ce qui te plaît., lui dit-il, lui faisant un clin d’oeil.  

- Et donc vous êtes sa compagne ?, fit Raquel, se tournant vers Kaori en lui tendant la main.  

- Non !, crièrent ensemble les deux nettoyeurs.  

- Nous sommes partenaires…, commença-t-elle, rougissante.  

- De travail…, précisa Ryo, paniqué à l’idée qu’on les considéra mariés.  

- Ah vraiment… Tant mieux., répondit Raquel, un éclat de plaisir passant dans ses yeux.  

- On y va ?  

 

Elle passa son bras sous celui de Ryo qui se pavana et l’emmena vers la sortie. Kaori les regarda partir, déçue. Arrivait exactement ce qu’elle craignait. Ryo était ferré comme un poisson, la cliente était attirée par lui et elle ne pouvait rien y faire. Elle ne put réprimer le soupir de frustration qui naquit au plus profond d’elle-même. Elle sentit soudain une main sur son coude.  

 

- Ne vous inquiétez pas tant. Raquel a un coeur d’artichaut. Vous venez ?, lui proposa Hideo, un doux sourire aux lèvres.  

- Je… Oui, bien sûr., murmura-t-elle.  

 

Elle ne chercha pas à enlever son bras et se laissa guider. Ils rattrapèrent Ryo et Raquel et tous les quatre montèrent en voiture pour prendre la direction de Shinjuku. Lorsqu’ils arrivèrent à l’appartement, Raquel observa avec beaucoup d’intérêt les lieux.  

 

- C’est… mignon mais, au moins, c’est propre. Votre femme de ménage vient souvent ?, les interrogea-t-elle.  

 

Kaori pinça les lèvres et se retint de lui dire ce qu’elle pensait.  

 

- Nous n’avons pas de femme de ménage. C’est moi qui m’en occupe, ainsi que des repas., répondit-elle, esquissant un faux sourire.  

 

Malgré son air de fan enamouré, Ryo vit clair dans l’attitude de sa partenaire et esquissa un léger sourire amusé qu’il réprima dès qu’elle tourna le visage vers lui. Kaori fronça les sourcils en voyant la bave couler à la commissure des lèvres du nettoyeur et tourna les talons pour partir en cuisine.  

 

- Je vais préparer le repas. Vous restez déjeuner avec nous, Monsieur Shihinori ?, lui proposa-t-elle gentiment.  

- Kaori, vous recommencez., la gronda-t-il, le regard pétillant.  

- Appelez-moi, Hideo, et j’accepte avec plaisir.  

 

Il posa un regard chaud sur elle et elle sentit le rouge lui monter aux joues, ne pouvant réprimer un sourire d’étirer ses jolies lèvres.  

 

- Où vais-je dormir ?, demanda soudain Raquel, légèrement irritée.  

- Je vais vous montrer., se précipita Ryo, prenant son air lubrique, ce qui n’échappa pas à sa partenaire qui fronça les sourcils.  

- Je…  

 

Elle fut interrompue par la sonnerie du téléphone et décrocha puis se tourna vers le nettoyeur.  

 

- C’est pour toi., dit-elle d’une voix sèche en lui tendant le combiné.  

- Venez, Mademoiselle Belkor. Je vais vous accompagner., offrit-elle poliment.  

 

Toutes deux montèrent à l’étage et Kaori la dirigea vers la chambre d’amis.  

 

- Vous pouvez disposer vos affaires dans l’armoire. Evitez d’ouvrir la fenêtre, c’est plus prudent et, la nuit, pensez bien à verrouiller la porte à double-tour., lui recommenda-t-elle.  

- Vous pensez que ce fou pourrait pénétrer dans la maison ?, s’inquiéta la mannequin.  

- Non pas vraiment mais il vaut mieux prévenir que guérir. Ce n’est pas le seul danger qui rôde…, finit Kaori en murmurant.  

- Pardon, je n’ai pas entendu.  

- Je disais, c’est un problème vieux comme Hérode., se reprit Kaori, honteuse.  

 

L’américaine lui adressa un regard bizarre puis se mit à rire, posant une main sur son épaule.  

 

- Vous êtes drôle, Kaori… Vous permettez que je vous appelle, Kaori, n’est-ce pas ?, lui demanda Raquel.  

- Euh bien sûr…, murmura la nettoyeuse.  

- Je vous laisse vous installer. Je vais préparer le repas.  

- Je redescends très vite., lui assura la jeune femme.  

 

Quand elle arriva dans le salon, Ryo sirotait un whisky pendant que Hideo observait les livres de la bibliothèque. L’ambiance était froide entre les deux hommes.  

 

- Vous ne voulez rien à boire, Hideo ?, s’étonna-t-elle.  

 

Ce dernier lança un regard vers le nettoyeur qui l’ignora puis revint sur elle.  

 

- Je… non merci, Kaori., répondit-il, gêné.  

- Ryo, tu as proposé à boire à Hideo ?, gronda-t-elle.  

- La bouteille est là. Il n’a qu’à se servir., répondit-il, d’un ton ennuyé, en faisant un geste de la main vers le bar.  

- Tu es vraiment un mufle… Un whisky, Hideo ?, lui proposa-t-elle.  

- S’il vous plaît, Kaori.  

 

Elle alla verser un deuxième verre et le lui tendit.  

 

- Asseyez-vous, je vous en prie. Je serai dans la cuisine si vous avez besoin de quoi que ce soit., les informa-t-elle, jetant un regard nerveux vers son partenaire avant de partir.  

 

Le silence régna quelques minutes dans le salon, entrecoupé uniquement par les sons qui provenaient de la cuisine. Ils entendirent soudain Kaori chantonner et les sentiments furent les mêmes pour les deux hommes mais s’exprimèrent différemment. Hideo se mit à sourire affectueusement.  

 

- Si elle continue, il va pleuvoir…, maugréa Ryo, le front plissé.  

- Vous n’avez donc jamais aucun égard envers votre partenaire ?, s’offusqua leur client.  

- Pourquoi j’en aurais ? Vous avez vu comment elle me traite ?, s’irrita le nettoyeur.  

- Vous avez une perle à vos côtés et vous ne la voyez même pas !, ajouta Hideo.  

- Vous êtes sûr que votre affaire marche bien ? Kaori une perle ? C’est qui votre égérie ? Cheetah ?, railla son interlocuteur.  

- Vous en voulez ? Allez-y, prenez-la. De toute façon, sa seule spécialité, c’est de me pourrir la vie. Alors je vous en prie.  

- Vous êtes ignoble, Monsieur Saeba., murmura Hideo d’une voix blanche.  

 

Un mouvement à l’orée de la salle attira leurs regards et ils virent Kaori tenant les couverts dans les mains, le visage livide. Prenant sur elle, elle s’avança dignement dans la pièce et mit la table sans dire un mot. Ryo se détourna de nouveau vers la fenêtre pour ne pas avoir à voir ce spectacle qui attisait sa culpabilité. Hideo s’approcha d’elle et posa une main sur la sienne mais elle la dégagea doucement, levant un regard blessé vers lui avant de baisser à nouveau les yeux et de s’en aller.  

 

- Ca sent drôlement bon ici. Je vais me régaler. Que mange-t-on ?, demanda Raquel, descendant gaiement les escaliers, ignorante du malaise.  

- Vous en faites une tête !, remarqua-t-elle.  

- Ryo, vous me feriez visiter la ville cette après-midi ?, demanda-t-elle d’une voix suppliante de petite fille.  

- C’est ma seule après-midi de libre avant la fin de semaine prochaine., minauda-t-elle.  

 

Elle se pressa contre lui, lui permettant d’entrevoir son décolleté aguicheur et, poussant le regard un peu plus bas, ses longs jambes que dégageait un mini-short blanc. Il n’en fallut pas plus pour que le nettoyeur vira en mode pervers et laissa sa main se poser dans la cambrure de ses reins avant de descendre un peu plus bas, la faisant glousser.  

 

- A table !, le rabroua Kaori sèchement.  

 

Raquel se précipita à côté de Kaori, à sa grande surprise, Ryo se mettant en face de la mannequin puisque le directeur de l’agence avait pris la place en face de sa partenaire. Kaori regarda les deux hommes avec un air amusé : ils étaient tous deux légèrement de côté s’ignorant avec superbe. Au fil du repas, la nettoyeuse comprit mieux pourquoi la mannequin avait pris place à ses côtés. Elle jouait du pied avec Ryo, le titillant honteusement, et lui n’était pas loin de se mettre à hurler comme un loup au moment des amours. Elle regarda son assiette, dépitée : elle aurait vraiment du boulot mais qui était-elle pour empêcher deux adultes consentants de s’envoyer en l’air, se demanda-t-elle, la gorge serrée.  

 

Peu après le déjeuner, Hideo les quitta, devant rejoindre le bureau. Il fut ravi de savoir que Kaori serait présente aux séances photos et répétitions de Raquel et partit le coeur léger. Quelques minutes plus tard, tous trois quittèrent à leur tour l’appartement. Raquel était accrochée au bras de Ryo, pire qu’une sangsue, pensa la nettoyeuse avec amertume. Ils visitèrent les lieux touristiques, s’arrêtèrent quelques temps au parc de Shinjuku pour prendre une glace que la mannequin s’amusa à partager avec son garde du corps qui n’en pouvait plus puis regagnèrent le centre-ville.  

 

- Vous savez pour moi, on n’a pas découvert une ville tant qu’on n’a pas visité l’un de ses centres commerciaux., affirma Raquel, les yeux pétillants.  

 

Ryo redevint soudain sérieux, une des capacités dont était admirative Kaori.  

 

- Pas de centres commerciaux, c’est beaucoup trop dangereux., dit-il d’un ton péremptoire.  

- Oh non, moi qui adore faire les boutiques., lâcha-t-elle dépitée.  

- Et si on l’emmenait chez Eriko ? Tu connais la boutique., proposa Kaori.  

 

Il la contempla pensif un moment puis esquissa un léger sourire qui fit battre son coeur plus fort et effaça une partie des rebuffades subies dans la journée.  

 

- Bonne idée, partenaire., admit-il.  

- Qui est Eriko ?, demanda Raquel.  

- Une de mes amies styliste., lui expliqua Kaori.  

- Elle a une boutique non loin.  

- Ah vraiment ? Pourquoi pas…, fit Raquel, sceptique.  

 

Elle le fut beaucoup moins en voyant l’enseigne de la boutique.  

 

- Eri Kitahara ? C’est une plaisanterie ?, bafouilla-t-elle, surprise.  

- Non, venez., répondit Kaori, qui avait très envie de lui tirer la langue, ce qui n’échappa pas à son partenaire qui lui lança un regard amusé.  

 

Elle se prit à rougir : et voilà, deux moments partagés et elle avait oublié toute sa rancoeur de la journée… Quelle idiote elle faisait !  

 

- Kaori, quel plaisir de te voir !, s’exclama Eriko en la voyant entrer.  

- Tu es venue essayer des vêtements enfin ?, lui demanda-t-elle.  

- Non, Eriko. Tes vêtements sont trop bien pour moi. C’est pour notre cliente, Raquel., précisa la nettoyeuse en s’écartant.  

 

Les deux femmes tombèrent presque en pâmoison l’une devant l’autre.  

 

- Mademoiselle Kitahara, je rêvais de vous rencontrer. J’adore ce que vous faites.  

- Moi aussi, Mademoiselle Belkor. Vous n’imaginez pas à quel point j’aimerais vous voir porter certaines de mes tenues., répondit Eriko.  

- Tu ne me dis pas bonjour, Eriko ?, fit Ryo d’un ton séducteur.  

- Bonjour, Ryo. Toujours aussi mal habillé., remarqua-t-elle d’un ton pincé.  

 

Kaori réprima un éclat de rire et haussa les épaules d’impuissance lorsqu’il se tourna vers elle, contrarié.  

 

- C’est Eriko…, dit-elle seulement.  

 

L’un à côté de l’autre, savourant leur présence, ce qu’ils n’auraient jamais admis, les deux nettoyeurs regardèrent Eriko et Raquel mener une conversation tambour battant sur la mode. Elles passaient parmi les rayons et la styliste montrait ses modèles à la mannequin. Cela dura un long moment.  

 

- Kaori !, fit soudain Eriko.  

- Quoi ?  

- Viens ici.  

 

La nettoyeuse s’approcha des deux femmes et Eriko la positionna à côté de Raquel.  

 

- J’en étais sûre. Tu files en cabine., ordonna-t-elle à son amie.  

 

Kaori fut propulsée dans une cabine sans comprendre ce qui se passait.  

 

- Déshabille-toi et passe ça., lui demanda Eriko.  

- Euh Eriko…  

- Exécution !  

 

Surprise par le ton autoritaire, elle se plia aux ordres et se déshabilla avant d’enfiler la robe rouge très courte que lui avait donnée son amie. Elle sortit, affreusement gênée de la cabine, évitant soigneusement le regard de son partenaire.  

 

- Tiens, mets-les., lui demanda la styliste, lui tendant une paire de très hauts talons.  

 

Elle se retrouva perchée à dix centimètres du sol, se sentant en équilibre précaire.  

 

- Tourne.  

 

Elle résista à l’envie de soupirer et tourna sur elle-même.  

 

- Très bien, change-toi et passe cela, s’il te plaît.  

- Mais pourquoi Eriko ? Je n’ai pas le temps de jouer les mannequins pour toi aujourd’hui., s’indigna la nettoyeuse.  

- C’est pour moi, Kaori., fit Raquel d’une voix douce et légèrement implorante.  

- Je ne prends plus de plaisir à essayer les vêtements. C’est ma façon de faire du shopping, je regarde les vêtements sur une autre. D’habitude, je le fais avec ma meilleure amie mais elle n’est pas là et, par chance, vous faites à peu près les mêmes mensurations que moi., lui expliqua-t-elle avec une petite moue.  

 

Elle battit des cils, l’air triste, et Kaori céda, regagnant la cabine avant de se changer. La séance dura plus d’une heure où elle fit des allers et retours en cabine, ressortant dans des robes, jupes, robes de soirée, pantalons ajustés sous l’oeil appréciateur de trois personnes dont seules deux le laissaient paraître.  

 

- Non, je refuse !, s’écria Kaori, extrêmement gênée.  

 

Elle vira au rouge pivoine en voyant l’ensemble de dentelles noires que brandit Eriko devant elle. Le soutien-gorge était relativement sobre et elle aurait déjà eu du mal à se présenter devant elles dedans alors que dire du dessous qui l’accompagnait… Ryo approuva intérieurement. Il était au bord de l’apoplexie et devait faire un grand effort pour se maîtriser. Il avait beau lui répéter sans cesse qu’elle n’avait aucun charme, ce qui était déjà faux à la base, la voir parader depuis une heure dans des tenues qui rendaient hommage à sa beauté était un exercice périlleux pour lui. Si elle cédait et passait cet ensemble, il lui sauterait dessus et la ferait sienne devant les deux autres femmes : il ne résisterait jamais à Kaori vêtue uniquement d’un soutien-gorge et d’un string noir ridiculement minuscule.  

 

- Non, non et non. Je ne mettrais pas… ça., fit-elle, jetant un regard rapide vers son partenaire, les joues rouge pivoine.  

 

Visiblement, il s’en fichait et ça lui fit mal. Elle avait vaguement espéré qu’il laisserait transparaître quelque chose après cette séance improvisée mais force était de constater qu’elle le laissait vraiment indifférent.  

 

- Kaori, s’il te plaît., la supplia Eriko.  

- Allez Kaori. Tu vas être magnifique dedans. J’en suis sure. Je suis persuadée que ça m’irait à merveille mais il faut que tu l’essaies., l’implora également Raquel.  

- J’ai dit non. C’est ferme et définitif. D’ailleurs, il est tard : nous devrions rentrer., conclut-elle.  

 

Elle s’enferma de nouveau dans la cabine et se rhabilla. Lorsqu’elle ressortit, Raquel était à la caisse et Eriko emballait ses achats dans plusieurs sacs.  

 

- Mes amies vont être vertes de jalousie., minauda Raquel.  

- Et moi donc… répondit Eriko tout sourire.  

- Nous devons y aller. C’est bon, Raquel ?, lui demanda Kaori.  

 

Etrangement, Ryo demeurait bien silencieux et à l’écart. Il ne les rejoignit qu’au moment de sortir.  

 

- Merci Kaori., souffla Eriko en la prenant dans ses bras.  

- J’ai passé un excellent moment et tu étais divine dans tous ces vêtements.  

- Ne dis pas de bêtise, Eri. Elle va être divine. Tes vêtements m’ont rendue un peu plus belle.  

- Tu devrais avoir plus confiance en toi, Kaori., lui murmura son amie.  

- Kaori, qu’est-ce que tu fous ?, cria Ryo de l’extérieur.  

 

Elle lui adressa un regard d’excuse et sortit précipitamment. Ils prirent la direction de l’immeuble, Raquel accrochée une nouvelle fois au bras du nettoyeur.  

 

- Alors Ryo, avez-vous apprécié le défilé ?, minauda-t-elle.  

- Mouais, les vêtements étaient sympas. Dommage que le mannequin n’était pas à la hauteur…, lâcha-t-il.  

- Kaori était très belle dans ses vêtements…, la défendit Raquel.  

- Ca lui sera au moins arrivé une fois dans sa vie…, railla-t-il.  

- J’aurais aimé vous voir dans ce petit ensemble noir… J’aurais surtout aimé vous l’enlever., fit-il séducteur, approchant ses mains de la poitrine de la jeune femme.  

 

Il ne toucha pas au but et se retrouva, le nez enfoncé dans quinze centimètres de bitume, le poids reconnaissable d’une massue au dessus de lui. Il n’y eut aucun hurlement, tout ce qu’il ressentit fut la peine et la douleur de sa partenaire qui s’éloignait.  

 

- Attendez-moi, Kaori., entendit-il alors qu’il se dégageait difficilement du poids.  

 

Il souffla de soulagement de ne plus avoir pour quelques temps à maîtriser le désir qui courait dans ses veines pour une certaine rouquine. 

 


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