Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 05-01-20

Ultimo aggiornamento: 18-01-20

 

Commenti: 31 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Juste une petite mission de routine avec une cliente mokkori. On sait ce que donne la routine avec les City Hunter...

 

Disclaimer: Les personnages de "Tel épris..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Tel épris...

 

Capitolo 14 :: chapitre 14

Pubblicato: 18-01-20 - Ultimo aggiornamento: 18-01-20

Commenti: Bonjour, voici le dernier chapitre de cette histoire. Merci de l'avoir suivie. J'espère qu'elle vous aura plu. Merci Didinebis, Rk ever, Shanin XYZ, Patatra et Minisoleil pour vos commentaires qui m'ont fait très plaisir. A demain pour une nouvelle scène de ménage et lundi pour le début d'une nouvelle fic. Bon samedi, bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 14  

 

(Beaucoup) plus tard dans la journée, le couple enfin bel et bien formé se rendit au Cat’s retrouver leurs amis. Kaori avait la boule au ventre, se demandant comment ils réagiraient en apprenant qu’ils leur avaient menti et espérant qu’ils comprendraient. Ryo était égal à lui-même, plutôt fier de la farce qu’il leur avait faite. Seul lui importait le fait qu’elle lui ait pardonné et qu’elle avait compris ses motivations. S’il en avait douté, leurs quelques (nombreux) ébats de la journée l’avaient totalement rassuré à ce sujet.  

 

- Tu es sûre que tu veux y aller ?, lui demanda-t-il, alors qu’ils tournaient au coin de la rue du café.  

- Sinon, je peux bien penser à deux trois activités qui pourraient nous occuper jusqu’à ce soir., lui proposa-t-il, malicieux.  

- Tu ne veux pas dire trois fois la même activité ?, répondit-elle, les joues rosies.  

- Ca peut se résumer ainsi., rétorqua-t-il avec un sourire faussement innocent.  

- Je ne serais pas contre mais j’ai envie de clarifier les choses avant. Nous avons toute la vie devant nous pour ces deux trois activités., fit-elle, lui faisant un clin d’oeil.  

 

Il la regarda avancer, quelque peu surpris, puis lui courut après.  

 

- Eh ! Pour deux trois activités, je n’ai besoin que de la soirée. Pour toute la vie, j’en ai des millions de prévues !, cria-t-il, faisant retourner les passants.  

- Chut !, l’invectiva-t-elle, rouge cramoisi.  

- Tu n’es pas un peu présomptueux ?, reprit-elle, les poings sur les hanches.  

- Non, je suis l’Etalon de Shinjuku, moi, Madame., la nargua-t-il.  

- Il va falloir t’y faire. Tu vas passer à la casserole très très très souvent, surtout quand tu es aussi appétissante., lui dit-il d’une voix suave, en l’enlaçant.  

 

Elle portait une petite robe d’été rose pâle avec un léger décolleté mais qui découvrait ses longues jambes qu’il imaginait très bien autour de sa taille alors qu’il… Une massue «  A consommer avec modération ! » écrasa la suite de ses pensées coquines. Kaori très énervée reprit la route vers le café et fut arrêtée par Ryo brusquement. Il ne portait aucune trace de sa punition si ce n’était le froncement de sourcils, trahissant son incompréhension.  

 

- C’était quoi ça ?, demanda-t-il, jetant son pouce vers l’arrière, là où était encore la massue.  

- Je ne passe pas à la casserole !, hurla Kaori, furieuse.  

 

Ryo se retrouva avec un brushing façon typhon puissance dix alors qu’une libellule pourchassait un corbeau, casserole à la main.  

 

- Mais voyons, ce n’est qu’une façon de parler., geignit-il.  

- Façon de parler ou pas, je ne passe pas à la casserole !, répéta-t-elle.  

 

Dans le café, puisqu’ils n’avaient pas remarqué qu’ils étaient juste devant la vitrine, toute la bande de nouveau réunie, assistait au sketch en live. Il y avait quelques épaules dénudées, quelques gouttes d’eau qui pendaient n’importe où et des corbeaux et libellules qui couraient en tout sens que même Umibozu n’arrivait pas à arrêter.  

 

- Ca sent la rupture…, soupira Kazue.  

- Pauvre Kaori avec un bébé en route…, constata Miki.  

- Super, je vais retrouver mon pote de virée., fit Mick.  

 

Bien évidemment, il termina écrasé sous une massue « Tu n’es plus célibataire ». Le bruit de fracas eut l’heur d’attirer l’attention du couple de nettoyeurs qui cessa sa dispute, tourna la tête vers la source et s’aperçut qu’il s’était donné en spectacle.  

 

- Bon, tant pis, quitte à assumer, assumons., pesta Kaori.  

 

Elle entra dans le café suivie par son compagnon.  

 

- Bonjour, tout le monde., lança-t-elle à la cantonade.  

- Ma Kaori, si ce gros naze ne sait pas s’occuper de toi, je le ferai. Je peux me dévouer et satisfaire deux jeunes femmes à la fois. Ce n’est qu’une question d’organisation., fit Mick en l’enlaçant.  

 

Kaori ne répondit pas et ne sortit même pas de massue. Elle n’était ni malade, ni enceinte. Elle faisait juste face à Ryo qui avait sorti son magnum et juste derrière, Kazue en rage qui avait déjà sorti la massue.  

 

- Lâche ma femme, Mick., fit Ryo de sa voix la plus menaçante, enlevant le chien de son arme.  

- Je… mais… voyons, ne t’énerve pas mon ami. C’était une plaisanterie. Ah ah… Kazue, mon amo…  

 

Lui aussi termina sa phrase sous la massue comme Ryo avait été interrompu dans ses pensées plus tôt.  

 

- Kaori !, s’écria Miki, venant l’enlacer.  

- Viens là, on a des tas de choses à se dire., lui apprit-elle, le regard noir.  

 

Ryo attrapa la main de sa compagne et l’attira vers lui. Kaori était tirée des deux côtés comme une poupée de chiffon, un coup vers Miki, un coup vers Ryo. Elle se demanda ce qui lâcherait en premier : son bras, sa main, son coude ?  

 

- Tu la vois toute la journée, Ryo, j’ai des choses à voir avec mon amie !, râla Miki.  

- Si j’imagine bien le genre de choses, tu devras attendre parce que nous avons des choses à vous expliquer avant., répondit le nettoyeur.  

- Dis donc vous deux, vous voudriez bien me lâcher ?, lança Kaori, toujours les bras en croix.  

 

C’était plus agréable plus tôt dans la journée quand Ryo l’avait maintenue ainsi dans le lit pendant… elle se mit à rougir, de la vapeur s’échappant de ses oreilles. Miki finit par la lâcher et elle atterrit dans les bras de Ryo qui vit son regard enfiévré.  

 

- Coquine…, murmura-t-il à son oreille.  

 

Il la prit contre lui, la ramenant doucement à la réalité, lui laissant reprendre le contrôle de ses émotions. Il devait avouer qu’il n’était pas mieux, de simples petites choses le ramenant à certains moments de la journée très passionnée et sensuelle qu’ils venaient de passer, mais il était plus habitué et gérait mieux ses émotions.  

 

- Alors, que vouliez-vous nous dire ?, demanda Mick, curieux.  

- Nous avons menti hier soir. Kaori n’est pas enceinte et nous ne sommes pas en couple depuis plusieurs mois., leur apprit Ryo.  

 

Tous le regardèrent effarés. Kaori se retourna mais ne quitta pas ses bras, posant ses mains sur les siennes croisées sur sa poitrine. Ils laissèrent à leurs amis le temps de digérer la nouvelle et apparemment, ça ne leur plaisait pas.  

 

- Comment peux-tu jouer ainsi avec ses sentiments ?, gronda Miki, lui lançant un regard noir.  

- Et toi, comment peux-tu accepter qu’il te bafoue ainsi encore une fois ?, demanda-t-elle à Kaori.  

- Il m’a expliqué ses raisons et je les ai acceptées. Et même si ça ne fait pas plusieurs mois que nous sommes ensemble comme on vous l’a annoncé, on est vraiment ensemble aujourd’hui., énonça la nettoyeuse d’une voix calme et posée.  

- Vraiment ?, fit Mick, un regard sombre posé sur Ryo.  

- Vraiment et il n’est plus question de faire marche arrière., répondit-il, serein.  

- Il est plus question d’aller de l’avant, de faire notre vie à deux et à trois dans quelques temps. J’ai enfin compris., admit Ryo.  

 

Tous se regardèrent cherchant à connaître la part de vérité dans ce qui venait d’être révélé. Ils l’admirent finalement et, puisque la principale intéressée semblait bien prendre la chose, autant laisser leur relation suivre son cours.  

 

- Alors finalement tu as ouvert les yeux ?, s’amusa Mick.  

- Oui., répondit Ryo.  

- Et qu’est-ce qui t’a décidé ? Tu avais pourtant une mannequin sublime sous ton toit., renchérit l’américain.  

- Ou il était jaloux du directeur d’agence qui semblait sous le charme de Kaori., plaisanta Kazue.  

- Les deux peut-être ?, intervint Miki, plaisantant.  

 

Ryo et Kaori se regardèrent et sourirent, complices.  

 

- C’est vrai qu’il était collant, notre directeur d’agence., avoua Ryo.  

- Bel homme néanmoins., pipa Kaori pour le faire réagir.  

 

Il fit pour la lâcher mais elle le retint en souriant.  

 

- Mais il n’a pas ton regard.  

- Je préfère., murmura-t-il à son oreille.  

- Mais je ne comprends pas. Pourquoi faire croire à Raquel que Kaori était enceinte ? C’était pour qu’elle ne vende pas la mèche auprès du directeur ?, les interrogea Miki.  

- Ou alors il a réussi son coup pour une fois. Tu lui as rendu une visite nocturne et elle a tellement apprécié que tu ne savais plus t’en débarrasser ?, fit Mick, l’oeil pétillant.  

- Alors raconte, elle valait le coup ?, demanda-t-il, du ton du conspirateur.  

- Elle, j’en sais rien mais ma massue oui, Mick Angel !, hurla Kazue en l’écrasant.  

 

L’américain se releva péniblement, se dépoussiérant, et Ryo s’approcha de lui.  

 

- En fait, je n’en sais rien. Kaori aurait eu plus de chance de le savoir que moi., lui répondit-il, lançant un clin d’oeil à sa moitié.  

 

Un grand silence se fit dans la pièce, réalisant ce qu’impliquait ses paroles. Soudain, Umibozu partit d’un rire tonitruant qui les fit tous se renverser, tellement ils étaient surpris.  

 

- Quand je pense que, depuis des années, tu nous rabâches les oreilles avec tes exploits de séducteur. Aujourd’hui, c’est ta propre partenaire qui te coiffe au poteau !, s’exclama-t-il, ne pouvant s’empêcher de rire.  

 

Tous le regardèrent surpris puis finalement se laissèrent gagnés par son hilarité et le suivirent. Vexé, Ryo sentit la moutarde lui monter au nez et agrippa Umibozu par le col.  

 

- Moi au moins, je ne vire pas cocotte minute à chaque fois qu’on me dit un mot tendre !, riposta le nettoyeur.  

- Ryochou…, l’appela Kaori, amusée.  

- Oui, mon sucre d’orge ?, répondit-il spontanément.  

 

Se rendant compte de sa réplique, il s’enfonça un torchon dans la bouche. Tous rirent de plus belle. Voyant la gêne de son compagnon, Kaori l’enlaça.  

 

- Désolée, je voulais juste te taquiner. Si on rentrait ? On a peut-être encore un peu de temps pour deux trois activités., lui proposa-t-elle, mutine.  

 

Les yeux du nettoyeur prirent une teinte chaude et un léger sourire étira ses lèvres pleines. Soudain, Mick se tourna vers eux, un doigt sur les lèvres.  

 

- Quand tu dis que Raquel avait des vues sur Kaori, ça a été jusqu’où ?, l’interrogea-t-il.  

- Oh pas de quoi fouetter un chat en fait. Visite nocturne, dans la salle de bains alors que Kaori était sous la douche, petites accolades, déshabillage en bonne et due forme, aguichage en tout genre... Rien d’extraordinaire en fait., dit-il en ouvrant la porte.  

- J’oubliais : elle l’a embrassée., ajouta-t-il, sortant, Kaori le précédant.  

- C’est pas juste !!!!, se mit à pleurnicher Mick.  

 

Les deux nettoyeurs rentrèrent chez eux tranquillement, marchant simplement côte à côte dans le silence. Entrés dans l’immeuble, Ryo attrapa la main de sa compagne et ce fut ainsi qu’ils montèrent les escaliers. Ils n’allèrent pas beaucoup plus loin que dans le salon avant de tomber dans les bras l’un de l’autre et de succomber aux affres d’une passion enfin libérée de toutes entraves.  

 

Allongés dans le divan où ils venaient de s’aimer, les deux nettoyeurs étaient plongés dans leurs pensées. Kaori se disait que la vie leur avait encore joué un tour pendable mais que, cette fois-ci, elle en était plus qu’heureuse. Si ces quelques derniers jours avaient été intenses, elle aurait toute une vie pleine de bonheur pour s’en remettre et ça lui allait parfaitement. Elle releva le visage et observa son amant. Intriguée par son air sérieux, elle caressa sa mâchoire du bout des doigts.  

 

- Ca va ?  

- Oui., répondit-il, prenant ses doigts et les embrassant un à un, avant de reposer sa main sur son torse, sous la sienne.  

- Tu ne regrettes pas ce que nous sommes devenus ?, s’inquiéta-t-elle.  

- Non. Je regretterai presque de ne pas l’avoir fait plus tôt mais…  

 

Il s’interrompit, regardant le plafond. Il réfléchissait apparemment et elle lui laissa le temps.  

 

- Je n’étais pas prêt., lui avoua-t-il.  

- Ce n’est pas grave. Mieux vaut tard que jamais., répondit-elle stoïquement.  

 

Il l’observa toujours aussi émerveillé par ses multiples facettes : elle était passionnée, patiente, douce, irritable, amoureuse, parfois irrationnelle mais elle était entière et elle était à lui. Il ne savait ce qu’il avait fait pour la mériter mais elle était inconditionnellement à lui. Il le savait et ça le rassurait.  

 

- Je pensais enfin réussir à prendre une miss mokkori dans mes filets, tu sais., lui dit-il, d’une voix douce.  

 

Elle baissa les yeux, blessée par ses paroles même si elle savait qu’il l’aimait et la désirait. Elle aurait tellement aimé qu’il la trouva belle, mokkori même. Doucement, il glissa les doigts le long de sa gorge, remontant vers son menton où il s’arrêta et qu’il releva délicatement.  

 

- Je ne pensais pas que ce serait moi qui tomberait dans ses bras., ajouta-t-il.  

 

Elle sombra dans la douceur de son regard et posa les lèvres sur les siennes, les larmes au bord des yeux.  

 

- J’ai toujours couru après toutes les filles, voulant les faire tomber. Finalement, je n’ai fait que courir après une chimère car mon coeur était déjà pris depuis longtemps. J’ai voulu te protéger des pièges de Raquel et Hideo et au final, je me suis pris à mon propre piège.  

- Tel est pris qui croyait prendre, n’est-ce pas ?  

- Tel est pris… Tel épris…, murmura-t-il, en la regardant.  

- Je suis heureux d’être tombé dans ce piège-là, Kaori. C’est celui où je t’ai enfin trouvée. 

 


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