Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 05-01-20

Ultimo aggiornamento: 18-01-20

 

Commenti: 31 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Juste une petite mission de routine avec une cliente mokkori. On sait ce que donne la routine avec les City Hunter...

 

Disclaimer: Les personnages de "Tel épris..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Tel épris...

 

Capitolo 13 :: chapitre 13

Pubblicato: 17-01-20 - Ultimo aggiornamento: 17-01-20

Commenti: Bonjour, voici l'avant-dernier chapitre de l'histoire. Comment Ryo va-t-il s'en sortir suite à la révélation de la "grossesse" de Kaori? Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 13  

 

Réfléchir… vite…  

 

Ryo regarda la scène comme si elle était figée dans le temps. Il n’aurait pas dû venir ici mais le mal était fait. Il vit Kaori lâcher sa massue regardant Raquel avec des yeux grands comme des soucoupes. La mannequin avait l’obligeance d’avoir mis les deux mains devant sa bouche après s’être aperçue de sa bourde. Toute la bande semblait suspendue à ses lèvres, le regard rivé sur Kaori.  

 

- Mais c’est quoi cette…, commença Kaori.  

 

Ryo fut en deux pas devant elle et la prit dans ses bras, écrasant son visage contre lui. Mettant sa main en opposition, voyant déjà Miki et Mick approcher à grands pas, il emmena Kaori dehors. Ils étaient à peine sortis que Raquel était assiégée et piégée par les questions de toute la bande.  

 

- Kaori est enceinte ?  

- Depuis quand ?  

- Qui est le père ?  

- J’arrive pas à y croire ! C’est pas juste…  

- Pourquoi tu es au courant et pas nous ?  

- Elle ne nous cache jamais rien.  

 

Elle était tellement assaillie qu’elle n’arrivait plus à identifier qui était à l’origine de telle ou telle question. En désespoir de cause, elle lança un regard vers les nettoyeurs qui ne lui furent pas d’une grande aide.  

 

- Ca suffit !, tonna le géant chauve.  

- Vous allez tous vous asseoir et attendre leur retour. Ils parleront si et quand ils le voudront., leur dit-il.  

 

Toute la bande s’écarta et Raquel souffla, vouant une reconnaissance éternelle à ce géant patibulaire qui se mir à rougir et fumer.  

 

- Pourquoi j’ai l’impression que tu m’as encore une fois caché des choses, Ryo ?, gronda Kaori, les doigts pinçant son nez pour endiguer le mal de tête qui montait.  

- Hihi, tu vas rire…, commença-t-il, riant bêtement.  

 

Elle lui lança un regard noir et il déglutit.  

 

- Ou pas… Je n’ai pas le temps de t’expliquer maintenant. S’il te plaît, joue le jeu., l’implora-t-il.  

- Qui est ?  

- Qu’on a une liaison secrète depuis quelques mois, que tu es tombée enceinte et qu’on allait tout révéler à la fin de cette mission., se hâta-t-il de lui expliquer.  

- Tu as conscience qu’à l’heure actuelle, j’ai très envie de te tuer ? Ce serait normal que mes folies hormonales me poussent à commettre un tel geste après tout…, le menaça-t-elle d’une voix tellement calme qu’il en frémit.  

 

Il regarda ses pieds en grimaçant. Punaise, il était beau le nettoyeur numéro un du Japon à trembler devant sa partenaire…  

 

- Tu as de la chance que j’ai encore plus envie d’avoir des explications. J’espère que ça en vaudra la peine., reprit-elle.  

- Fais-moi confiance, s’il te plaît., la supplia-t-il.  

- C’est bien pour cela que je ne t’assomme pas, pour ça… et Junior., dit-elle, caressant le bas de son ventre.  

 

Il la regarda effectuer ce geste si maternel et la même sensation lui revint. Et si… Elle releva alors les yeux vers lui, un regard pétillant de malice et de confiance. Il approcha d’elle et lui sourit, caressant son visage. Il avait conscience que cette conversation aurait pu très mal tourner et qu’il ne le devait qu’au grand coeur et à la confiance aveugle de Kaori.  

 

- Je ne te mérite pas., dit-il.  

- Moi non plus., répondit-elle.  

 

Il la dévisagea surpris qu’elle put penser cela d’elle-même. Elle leva la main et la posa sur l’arrondi de son visage, son pouce errant sur ses joues où une légère repousse de barbe griffait la pulpe de son doigt.  

 

- Je t’aime, Ryo. Je me demande d’où sort ce mensonge abracadabrantesque mais je te fais toujours confiance., lui avoua-t-elle.  

- Je t’expliquerai tout ce soir quand nous ne serons plus que deux., lui promit-il.  

- Trois, tu veux dire., le taquina-t-elle.  

 

Il lui sourit amusé.  

 

- Oui, nous trois. Je… Je t’aime, Kaori., murmura-t-il.  

 

Elle sentit une larme perler au coin de son œil qu’il s’empressa de capturer et, d’un seul mouvement, ils s’approchèrent l’un de l’autre et s’embrassèrent. Ce fut comme une explosion des sens : la tendresse et la douceur des premiers instants les comblèrent mais ouvrirent rapidement la vanne de la passion et le baiser devint plus profond et exigeant au point de leur faire oublier tout ce qui les entourait, la bande dans le café et les deux personnes qui approchaient.  

 

- Ryo, il y a des hôtels pour cela., plaisanta Saeko.  

- Un hôtel, c’est trop sordide pour elle., murmura-t-il, toujours plongé dans le regard de sa compagne.  

- Monsieur Shihinori vous cherchait. Je lui ai donc proposé de m’accompagner. J’ai des nouvelles.  

 

Ryo relâcha Kaori et fit signe à Saeko d’entrer dans le café. Il enlaça la main de sa partenaire.  

 

- Prête ?, lui demanda-t-il.  

- Oui. Toujours., répondit-elle, un léger sourire aux lèvres.  

- J’ai de la chance de t’avoir.  

- C’est ce que je me dis tous les jours en me regardant dans le miroir., plaisanta-t-elle, le regard pétillant.  

 

Ryo laissa échapper un petit rire. C’était fou comme ils avaient déteint l’un sur l’autre au fil des ans… Ils pénétrèrent donc à la suite de Saeko et Hideo dans le café et n’eurent pas le temps de s’asseoir que les questions pleuvaient de toutes parts. Son autorité naturelle aidant, Ryo n’eut qu’à lever la main pour stopper le feu et obtenir le silence.  

 

- On va faire court pour laisser à Saeko le plaisir de nous faire part de ses découvertes juste après.  

 

Placé derrière Kaori, il posa les mains sur ses épaules, posa un baiser dans ses cheveux et regarda tout le monde sans gêne ni honte. La nettoyeuse se sentait elle beaucoup plus intimidée. Elle n’aimait pas mentir à ses amis mais, si Ryo l’estimait nécessaire, elle le suivrait.  

 

- Kaori et moi sommes ensemble depuis quelques mois. Nous ne voulions pas en parler pour avoir du temps mais, aujourd’hui, nous avons une excellente nouvelle qui nous pousse à nous dévoiler : on va avoir un bébé., termina-t-il, laissant glisser ses mains le long de ses bras pour finir par les croiser sur son ventre en y mettant les siennes également.  

 

Le silence régna un moment dans la salle suite à cette déclaration. Soucieuse de leur absence de réaction, Kaori leva un regard inquiet vers son compagnon.  

 

- On va avoir un bébé, Kaori., répéta-t-il.  

 

Cette deuxième affirmation, accompagnée de son regard profond, lui fit une drôle de sensation. Ca ne cadrait pas avec la comédie qu’ils jouaient. Ca ressemblait plus… à une promesse. Elle sentit son coeur faire un bond dans sa poitrine et ses mains se resserrer sur les siennes.  

 

- C’est génial ! Surprenant mais génial !, hurla Miki, extatique.  

 

Elle serra Kaori dans ses bras.  

 

- Il faudra que tu me racontes tout ça, petite cachottière., murmura-t-elle à son oreille.  

- Pourquoi ma Kaori ? Pourquoi lui ?, pleurnicha Mick.  

- Mais la grossesse te va à ravir., finit-il louchant sur son décolleté.  

 

Ryo, bloquant d’une main les bras de Kaori pour lui éviter la massue, mit un taquet à son ami.  

 

- Toi, tu as drôlement bien joué ton rôle de célibataire., le taquina l’américain.  

- A qui le dis-tu…, soupira le nettoyeur.  

- Bon et si on laissait à Saeko la possibilité d’en placer une ?, proposa-t-il.  

 

Tous se tournèrent vers l’inspectrice qui fit un léger sourire à Ryo.  

 

- Nous avons interrogé l’homme que vous avez attrapé. Il a tout avoué : toutes les attaques manquées, ce qu’il comptait vous faire, les raisons qui le motivaient. Il est psychotique. Vous ressembliez à sa première épouse qui l’a quitté pour un autre homme. Il a cristallisé sa rancoeur sur vous. La bonne nouvelle, c’est qu’il agissait seul. Donc maintenant qu’il est arrêté, vous êtes tranquille.  

- Je suis vraiment soulagée. Je ne sais comment vous remercier tous les deux. Vous ne vous êtes pas contentés de me protéger, vous avez permis son arrestation et que je retrouve enfin une vie normale. Je vous suis si reconnaissante., leur dit Raquel, émue.  

- Nous… Nous n’avons fait que notre travail., répondit Kaori, gênée.  

- Un super travail !, reprit Ryo.  

- C’est vrai, Monsieur Saeba, un très bon travail surtout dans les conditions connues et inconnues auxquelles vous avez été confrontés tous les deux. Kaori…, fit Hidéo en prenant sa main.  

- Je suis sûr que j’aurais eu beaucoup de plaisir à vous courtiser et à aller très loin avec vous. Vous méritez d’être connue et aimée et je pense que votre partenaire vous le montre très mal mais le fait très bien.  

- C’est vrai., admit-elle, levant les yeux vers Ryo qui lui adressa un sourire d’excuse.  

- Soyez heureux tous les deux et, si vous avez envie de jouer les futures mamans mannequins, téléphonez-moi. Ca me ferait très plaisir., ajouta-t-il, lui faisant un baise-main.  

- Merci, Hidéo.  

- J’adore vous entendre prononcer mon prénom., murmura-t-il à son oreille, déposant un nouveau baiser sur sa tempe.  

- Pouvez-vous encore loger Raquel cette nuit le temps que je prenne des dispositions pour lui trouver un hôtel ?, leur demanda-t-il.  

- Sans souci., répondirent-ils.  

 

Fatiguée, Kaori se laissa aller contre Ryo qui vit ses yeux papillonner.  

 

- Nous allons rentrer. J’en connais une qui a besoin de repos., plaisanta le nettoyeur.  

- Mais on a encore plein de choses à se dire…, objecta Miki, dépitée.  

- Une prochaine fois.  

 

Ryo enlaça sa compagne par la taille et, suivis de leur cliente, ils regagnèrent l’immeuble.  

 

- Il était temps !, déclara Kazue, heureuse pour eux.  

- Ne sois pas si sûre…, la contra Saeko, un petit sourire aux lèvres.  

 

Comme en écho, un petit sourire en coin étira la bouche d’Umibozu.  

 

A l’appartement, la soirée se passa agréablement. Ryo fut heureux de ne pas avoir à veiller les attaques de Raquel sur Kaori qui passa un peu de temps à finir de ranger sa chambre après la casse de son lit, ramassant tout ce qui traînait. Face à l’insistance de Raquel, un traiteur leur livra à dix-neuf heures un repas gargantuesque fait d’aliments convenant tous à une future maman mais qui au moins ne se limitait pas à du riz blanc… Ils mangèrent de bon appétit puis, rapidement, Raquel déclara forfait, la journée l’ayant épuisée. Elle monta donc se coucher, laissant les deux partenaires seuls.  

 

- Ryo, j’ai un cadeau pour toi., fit Kaori, le regard malicieux.  

- Vraiment ? Tu me gâtes. C’est quoi ? Un de tes soutien-gorges ?, demanda-t-il, prenant un air lubrique.  

 

Elle prit son poignet et déposa un objet froid en métal dans sa main. Lorsqu’il l’observa attentivement, il se sentit blêmir et se mit à rire nerveusement.  

 

- Tu sais ce que c’est, n’est-ce pas ?, fit-elle d’une voix dangereusement calme.  

- Euh… oui., avoua-t-il, nerveux.  

 

Pourquoi devait-elle être aussi maligne ?, se demanda-t-il, observant le boulon saboté.  

 

- Tu m’expliques ?  

- Je… Je voulais que tu dormes dans ma chambre., dit-il, coupable.  

- Dans ta chambre ou dans ton lit ?, demanda-t-elle.  

- Ma chambre. Dans mon génialissime plan, j’avais juste oublié un point de détail…  

 

Elle leva un sourcil, l’invitant à poursuivre.  

 

- Que tu avais cassé le canapé avec une massue le matin même., répondit-il.  

- Et pourquoi je devais dormir dans ta chambre ?, s’enquit-elle.  

- Tu le devais., tenta-t-il d’éluder.  

- Mauvaise réponse., répondit-elle en fronçant les sourcils.  

 

Il passa une main nerveusement dans ses cheveux et regarda autour de lui pour voir si Raquel était là.  

 

- Tu veux bien qu’on finisse cette conversation dans la chambre, s’il te plaît ?  

 

Elle scruta son regard un instant puis accepta. Ils montèrent tous deux, s’enfermant dans la chambre du nettoyeur. Celui-ci s’assit dans le lit, s’appuyant sur les oreillers, et tendit le bras vers sa compagne.  

 

- Viens. Je ne vais pas chercher à fuir cette conversation.  

 

Elle accéda à sa demande et prit place à ses côtés, se laissant envelopper dans son étreinte.  

 

- Tous ces mensonges, je n’en suis pas fier et je voulais vraiment tout t’expliquer quand ce serait fini., commença-t-il.  

- Je ne comprends pas ce qui a pu te motiver., souffla-t-elle.  

- J’ai… J’ai eu peur de te perdre. Shihinori te courait après et tu n’avais pas l’air insensible, tout du moins au départ et puis Raquel…  

- Quoi Raquel ? Elle minaudait auprès de toi comme une chatte., s’agaça Kaori.  

- Ce n’était qu’un leurre, Kaori. Raquel sait séduire les hommes mais elle est plus attirée par les femmes. Elle a endormi ma méfiance pour t’atteindre., dit-il prudemment.  

- Quoi ?, s’étonna la nettoyeuse.  

 

Il lui sourit indulgent.  

 

- Tu penses vraiment que je poursuivrais une femme pour une visite nocturne jusque dans ta chambre ? Tu crois que j’irais la chercher dans la salle de bains en te sachant sous la douche ? Tu m’as déjà vu souvent me brûler avec une tasse de thé ?, lui demanda-t-il, le regard pétillant.  

 

Elle réfléchit un instant, se calant confortablement contre lui.  

 

- Non, c’est vrai. Tu n’es quand même pas en train de me dire que c’est à moi qu’elle rendait des visites nocturnes ?, fit Kaori, atterrée en se relevant.  

 

Il acquiesça, l’air mi-amusé mi-désolé, et l’attira de nouveau dans ses bras.  

 

- C’est pour cela que je voulais que tu dormes ici. Je n’avais juste pas prévu que ce serait ici-même., dit-il, tapant sur son lit.  

- Mais je ne regrette pas, Kaori. Ca m’a ouvert les yeux.  

- Mais pourquoi prétendre que je suis enceinte, Ryo ? C’est… C’est douloureux pour moi., lui avoua-t-elle.  

- Ils m’ont exaspéré hier soir. Ils ont essayé de se liguer pour nous séparer en me faisant croire que tu avais cédé à Shihinori. J’étais fou jusqu’à ce que je m’aperçoive que je m’étais fait avoir. J’ai voulu leur rendre la monnaie de leur pièce, leur montrer que nous deux, c’était plus fort que ce qu’ils imaginaient. Je suis désolé.  

- Pourquoi tu ne m’as pas parlé, surtout de Raquel ?, l’interrogea-t-elle.  

 

Ryo regarda le plafond, son pouce caressant son bras.  

 

- Je t’ai offert sept ans de bons et loyaux sévices, Kaori. Sept ans à te dénigrer comme femme, à t’appeler mon petit frère… Je me suis dit que si je t’apprenais que Raquel avait des vues sur toi, tu le prendrais comme une énième boutade de ma part., lui expliqua-t-il.  

 

Elle réfléchit un moment en silence et devait avouer que son raisonnement était logique. Oui, quelques jours plus tôt, elle l’aurait écrabouillé comme une limace sous une massue un gigatonne s’il lui avait dit cela.  

 

- Je voulais juste te protéger, Kaori. Aujourd’hui, j’ai juste envie de t’aimer, de former quelque chose avec toi, un couple, une famille peut-être dans quelques temps. Je ferais tout ce que tu voudras pour me faire pardonner mais laisse-moi une dernière chance., la supplia-t-il.  

- Tout ce que je voudrais ?, demanda-t-elle mystérieuse.  

- Tout., répondit-il, anxieux.  

- Il faudra débarrasser les restes du lit dans ma chambre, pour faire de la place.  

- D’accord.  

- Tu veux bien enlever cette… œuvre d’art du mur ?, demanda-t-elle, désignant le poster de femme nue accroché.  

 

Surprise, elle le vit se lever et l’arracher du mur sans égard. Il le froissa passablement et le jeta dans un coin.  

 

- Je le descendrais à la benne demain., l’informa-t-il.  

- Autre chose ?  

- Ne me quitte jamais si tu m’aimes., murmura-t-elle.  

 

Il s’agenouilla sur le lit et vint à elle avec une démarche féline.  

 

- Jamais., murmura-t-il également, prenant ses lèvres avec passion.  

- Autre chose ?  

- Fais-moi l’amour., dit-elle à voix basse, plongeant son regard dans le sien.  

- Vous êtes une personne exigeante, Mademoiselle Makimura, mais je devrai pouvoir m’en accommoder., répondit-il.  

 

Il prit ses lèvres avec une passion mêlée d’urgence. Se laissant aller sur elle, il l’enlaça avant de se tourner sur le dos pour qu’elle n’eut pas à supporter son poids. Il laissa ses mains errer sur son corps, s’attendant à la voir se débattre parce qu’il irait trop vite mais ce ne fut pas le cas. Kaori se sentait en confiance. Même s’il semblait pressé, elle savait qu’il n’irait jamais au-delà de ce qu’elle serait prête à accepter et, pour le moment, même s’il était entreprenant, il n’avait pas encore franchi la barrière de ses vêtements… Soudain, il s’arrêta et regarda vers la porte.  

 

- Tu crois qu’elle va débouler ?, lui demanda-t-il dans un murmure.  

- Je crois qu’elle dort comme un bébé., répondit-elle avec un sourire.  

- Chouette…  

 

Il eut un sourire d’un enfant devant le sapin de Noël et ses yeux étincelèrent de malice. Il prit de nouveau ses lèvres, plus tendrement, les quittant régulièrement pour explorer son cou, son visage. Quand il eut enfin envie de sentir sa peau nue, il leva les yeux vers elle en posant les doigts sur le premier bouton de son chemisier. Elle acquiesça, légèrement tendue, puis le laissa guider les opérations. Il se montra prévenant, patient et doux. Leur étreinte, bien que quelque peu maladroite, les laissa délicieusement rompus après avoir atteint le summum à deux.  

 

Remontant la couverture sur leurs deux corps enlacés, Ryo laissa échapper un petit soupir de contentement et observa sa compagne lovée contre lui, les yeux mi-clos.  

 

- Tu vas bien ?  

- Mmm., fit-elle.  

- Je ne t’ai pas fait mal ?, s’inquiéta-t-il.  

 

Elle redressa le visage et lui adressa un sourire lumineux qui le rassura plus que des mots ne l’auraient fait.  

 

- Tu veux dormir ?, lui demanda-t-il, caressant son visage.  

 

Il vit ses joues se colorer légèrement puis un petit mouvement de droite à gauche de son visage.  

 

- Vous êtes vraiment exigeante, Mademoiselle., plaisanta-t-il.  

- Mmm, répondit-elle, taquine.  

- Tu as perdu ta langue ?  

 

Pour toute réponse, elle vint à sa hauteur et glissa la soi-disante absente entre ses lèvres, l’envoyant jouer avec sa jumelle pour le plus grand plaisir de son homme. La nuit fut peu reposante pour nos deux nettoyeurs et le matin les trouva enlacés mais fatigués. Néanmoins, l’heure du départ de Raquel approchait et ils pouvaient lui accorder un peu de temps, ce qu’ils firent avec plaisir malgré tout ce qui s’était passé.  

 

- Fais attention à toi., dit Raquel à Kaori en la serrant dans ses bras.  

- Promis. Toi aussi.  

- Monsieur Saeba, merci encore et prenez soin d’eux., le prévint-elle, le regard menaçant.  

- Ce sera fait., répondit-il, amusé.  

 

La jeune femme sortit de la pièce mais revint deux secondes plus tard. Sans prévenir, elle encadra le visage de Kaori et l’embrassa passionnément.  

 

- Pour ne pas avoir de regrets. Adieu., dit-elle simplement, laissant les deux nettoyeurs pantois.  

- Alors, elle embrasse bien ?, demanda Ryo, le regard lubrique.  

 

Il se retrouva écrasé sous une massue « j’t’en pose des questions ? » en moins de deux. Se relevant péniblement - il commençait à perdre l’habitude -, il rejoignit sa compagne dans sa chambre. Elle était déjà en train de mettre dans un sac tous les petits morceaux du lit. Sans plus un mot, il attrapa les morceaux plus encombrants pour les descendre et, après une demie-heure, ils eurent fini. Hésitant, Ryo enlaça Kaori et il fut rassuré qu’elle ne l’envoya pas paître.  

 

- On a fait de la place. Que fait-on maintenant ?, lui demanda-t-il.  

- Rien pour le moment… sauf si j’ai besoin d’une chambre., dit-elle, levant un regard légèrement inquiet vers lui.  

- J’aime bien dormir avec toi : tu me réchauffes la place… et plus si affinités., la taquina-t-il.  

- Alors on la laisse ainsi et peut-être qu’un jour, elle servira si on devient une famille., répondit-elle.  

- Elle servira, Kaori. Laissons-nous un peu de temps pour profiter de nous deux mais elle servira. En attendant…, dit-il, une lueur taquine dans le regard.  

- En attendant ?  

- Rien ne nous empêche de nous exercer., répondit-il, l’enlaçant. 

 


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