Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 05-01-20

Ultimo aggiornamento: 18-01-20

 

Commenti: 31 reviews

» Scrivere una review

 

HumourRomance

 

Riassunto: Juste une petite mission de routine avec une cliente mokkori. On sait ce que donne la routine avec les City Hunter...

 

Disclaimer: Les personnages de "Tel épris..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I didn't receive my confirmation email

 

Contact me. i will send you the confirmation email, with the activation link. Of course, you'll have to use the email you gave when you signed up. In case of an email mistake, contact me giving me you pseudo and password.

 

 

   Fanfiction :: Tel épris...

 

Capitolo 5 :: chapitre 5

Pubblicato: 09-01-20 - Ultimo aggiornamento: 09-01-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Notre nettoyeur continue à faire le pitre et voir sa partenaire se faire draguer par leur client. Comment cela va-t-il tourner? Bonne lecture et merci pour vos commetnaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

Chapitre 5  

 

- Allez Raquel, regarde-moi et fais ton petit regard de biche effarouchée., enjoignit le photographe.  

- Sensualité, ma belle, sensualité, c’est le mot d’ordre.  

 

La mannequin regarda l’objectif une légère moue aux lèvres, un regard mielleux empli de promesses de plaisirs inavoués et Kaori n’eut pas à attendre le résultat : Ryo qui trépignait à l’idée de toucher la demoiselle en bikini ultra réduit sauta pour s’agripper à son corps de sylphide. Elle eut tout juste le temps de l’attraper par le col avant qu’il ne fut dans le champ de l’appareil. Elle le tenait encerclé par les bras, une jambe repliée entre les siennes pour l’empêcher de bouger et, étant donné sa stature, c’était loin d’être évident. Heureusement que sa colère était visible car elle ne pouvait pas ne pas sentir son corps sous le sien, les muscles de son dos jouer sous sa poitrine pressée contre lui et, immanquablement, elle se mit à rougir.  

 

- Arrête, Ryo., fulmina-t-elle.  

- Non, je veux la prendre dans mes bras et la presser contre mon corps…, geignit le nettoyeur sans savoir s’il parlait plus de la mannequin ou de sa partenaire dont il sentait tous les atouts féminins.  

 

Il n’en put plus et son désir se manifesta de lui-même. La main de Kaori accrochée à sa taille vint par inadvertance frôler son mokkori et la gêne la submergea.  

 

- Tu n’as pas pu t’en empêcher ! Pervers !, dit-elle en l’assommant.  

- Ca te tiendra tranquille jusqu’à la fin de la séance.  

 

Elle l’enroula dans de grosses chaînes sous le regard effaré des personnes de l’assistance.  

 

- Tout va bien, Kaori ?, demanda soudain Hideo qui arrivait.  

- Oui, oui., répondit-elle, se plaçant devant son partenaire pour cacher le spectacle.  

- Mais pourquoi Monsieur Saeba est-il attaché ?, l’interrogea-t-il un sourcil levé.  

- Oh euh… Nous profitons du temps de la séance pour perfectionner certaines techniques., mentit-elle, riant jaune.  

- Tadaaa !, cria soudain Ryo, se levant les bras écartés.  

- Tu as chronométré ?  

- N… non.  

- Kaori ! Tu n’avais que ça à faire. On ne peut vraiment pas compter sur toi…, la réprimanda le nettoyeur, visiblement fâché.  

 

Elle lui lança un regard noir et il recula d’un pas.  

 

- Oh Raquel a fini. Je vais l’accompagner au vestiaire…, se proposa Ryo avec empressement.  

- Oh non, tu restes ici et j’accompagne Raquel.  

- Mais… mais… mais pourquoi ?, fit-il désabusé.  

- Parce que c’était l’enjeu si tu sortais de cette chaîne, souviens-toi., répondit-elle, le ton lourd de menaces.  

 

Le voyant près à objecter, elle fit le signe de poignet caractéristique du lancer de massue et il tressaillit. Il baissa la tête, résigné.  

 

- C’est pas juste., marmonna-t-il.  

- Kaori, je voulais vous voir. Peut-être que Monsieur Saeba…, commença Hideo, un regard lourd posé sur elle.  

- Un enjeu se respecte, Monsieur Shihinori., objecta Ryo, soudain sérieux.  

 

Il préférait la savoir en compagnie de Raquel que de ce bellâtre.  

 

- Si c’est pour une question de travail, vous pouvez voir avec Ryo, Hideo. C’est dans ses cordes., ajouta Kaori.  

- Non, ça peut attendre., marmonna le directeur.  

 

Elle acquiesça et partit avec Raquel dans les vestiaires, laissant les deux hommes seuls, se regardant en chiens de faïence.  

 

- Alors vous aviez quelque chose à voir avec MA partenaire ?, demanda Ryo abruptement de longues secondes plus tard.  

- Rien qui ne puisse attendre son retour et c’est surtout à Kaori que je veux parler., rétorqua Hideo en lui lançant un regard de défi.  

- Connaissant Kaori, elle ne mêlera pas plaisir et travail., fit le nettoyeur, dédaigneux.  

- Elle a au moins une éthique professionnelle qui semble vous faire défaut., répliqua le directeur d’agence.  

- Je suis plus apte à mélanger les genres. Kaori est plus entière.  

- C’est justement ce qui me plaît chez elle. C’est une personne sur qui on peut compter, fidèle et aimante d’après ce que j’ai pu en juger.  

 

Ryo fixa un regard sombre sur l’homme mais ne put répondre : il avait vu juste. Elle était tout cela et plus encore mais elle était à lui et personne d’autre, même s’il le démontrait très mal.  

 

- Je vais voir où en sont les filles., l’informa le nettoyeur, lui tournant le dos sans aucune autre forme de procès.  

 

Hideo eut un petit sourire satisfait : il venait vraisemblablement de marquer un point. Il retourna à son bureau et attendrait son passage pour lui parler.  

 

- Kaori, tu peux m’aider à défaire le nœud de mon haut, s’il te plaît ? L’habilleuse l’a trop serré., lui demanda Raquel.  

- Oui, bien sûr.  

 

La nettoyeuse approcha de sa cliente qui lui tourna le dos et releva ses cheveux. Elle défit agilement le lien et Raquel ôta le bout de tissu, se retournant sans aucune pudeur. Kaori, gênée, détourna les yeux.  

 

- Oh pardon, ça te dérange que je me montre les seins à l’air devant toi ? Moi, je suis tellement habituée que je ne fais plus attention., s’excusa la mannequin.  

- Non, non. Fais comme tu le sens., marmonna la rouquine, s’écartant de son passage.  

- Tant mieux., fit-elle, défaisant le bas également.  

- Je vais prendre une douche et je reviens. Je me dépêche., dit-elle.  

 

Kaori regarda Raquel s’engouffrer dans la pièce adjacente puis ressortir deux secondes plus tard.  

 

- Euh, tu ne devrais pas venir avec moi pour assurer ma sécurité ?, demanda-t-elle, innocemment.  

- J’ai déjà vérifié la pièce avant et il n’y a pas d’issue ni d’ouverture suffisamment grande… Tu pourras donc prendre ta douche en toute intimité. Je surveille d’ici., répondit Kaori.  

- Wouah, dis donc, ça sonne tellement professionnel…, s’extasia Raquel.  

- Oui, bien je fais juste mon travail., marmonna la nettoyeuse.  

 

Raquel lui offrit un sourire éblouissant puis disparut de nouveau dans la pièce, le bruit de la douche se faisant entendre quelques secondes après. Elle ressortit cinq minutes plus tard entourée d’une serviette de bains, se séchant avec une autre. Quand elle eut fini, elle jeta négligemment l’éponge qui l’entourait sur une chaise et se dirigea d’un pas nonchalant vers son vestiaire. Elle commença par choisir sa tenue avant même d’enfiler des sous-vêtements. Kaori l’observait nerveuse, s’attendant à voir apparaître Ryo à tout moment, et s’imaginait aisément la scène…  

 

- Kaori, avec la robe rouge, tu penses que je dois mettre ce string blanc ou le noir ?, entendit-elle soudain.  

 

Elle jeta un œil vers Raquel, toujours dans son plus simple appareil qui lui montrait deux bouts de tissu ridiculement petits. Elle n’eut pas le temps de répondre qu’elle sentit une aura reconnaissable entre toutes. La porte vola en éclats et Ryo vola dans les airs en direction de la mannequin, la bave aux lèvres.  

 

- A moi, la miss mokkori !, hurla-t-il, quittant tous ses vêtements.  

- A bas les pervers !, répondit Kaori, sortant un boulet attaché à une chaîne qu’elle fit tournoyer au dessus de sa tête avant de l’envoyer en direction de son partenaire.  

 

Comme d’habitude, elle ne manqua pas sa cible et Ryo s’écrasa dans le mur, la tête sous la boule de fer. Kaori s’approcha de lui pour lui accrocher un collier de chien et s’arrêta un quart de seconde devant sa cliente.  

 

- Le blanc et dépêchez-vous de vous habiller. Nous devons rentrer., lui enjoignit-elle.  

- D’accord., murmura Raquel, les yeux écarquillés de stupeur.  

 

Où était-elle tombé ? Chez les fous ? Elle admira la jeune femme dompter son partenaire avec fermeté. Elle ne sembla lui murmurer que quelques mots pourtant mais l’effet sembla immédiat.  

 

- Si tu continues, je demande à Kazue une de ses seringues., murmura Kaori à Ryo, hors de portée des oreilles indiscrètes.  

 

Il se sentit blêmir et observa sa partenaire : elle n’oserait pas… Il déglutit péniblement : oh que si elle oserait. Elle y prendrait peut-être même du plaisir à voir l’éclat de ses yeux. Non, non, non,, plus jamais ces maudites seringues. Il ne voulait plus se retrouver dans la peau d’une femme… à moins de se glisser en elle, pensa-t-il soudain, ses pensées prenant un tour salace. Glisser sur la peau douce et veloutée, explorer un corps féminin, ses courbes et creux, se perdre en elle, attraper ses cheveux roux, se plonger dans un regard noisette empli d’amour et de douceur… Il réalisa soudain qu’il fantasmait sur sa partenaire et se donna quelques claques mentales, mêmes quelques coups de massue estampillés « pas touche à Kaori » distribués par un ange en pardessus élimé.  

 

- Ryo… Ryo, tu m’écoutes ?, l’interpela Kaori, le regard plissé.  

- Je… Oui, je vais bien me tenir., glapit-il.  

- Ouais, tu n’as rien entendu de ce que je t’ai dit., s’agaça-t-elle.  

- On y va ? Raquel est prête.  

- J’arrive, Raquel. Je suis tout à toi, ma beautéergh !, s’étrangla-t-il quand sa partenaire tira un coup sur le collier.  

- Seringue, Ryo. N’oublie pas la seringue., l’avertit-elle.  

 

Il se recroquevilla et la suivit, penaud. Il ne pouvait même pas essayer de toucher leur cliente puisque celle-ci s’était placée de l’autre côté de Kaori. Alors qu’ils remontaient le couloir vers la sortie, Hideo sortit de son bureau et s’accouda nonchalamment au bâti de la porte. Ryo grogna intérieurement : Monsieur prenait des airs de beau gosse et ça l’irritait profondément. Il jeta discrètement un regard vers Kaori qui, par chance, ne sembla pas plus impressionnée que cela.  

 

- Vous vous en allez déjà ?, demanda-t-il, le ton déçu.  

- Oui, il se fait tard et Raquel a une grosse journée demain., précisa Kaori.  

- C’est vrai. Je voulais savoir. Vous accompagnez Monsieur Saeba et Raquel demain ?  

- Non, ce n’est pas prévu. La soirée étant pour des couples, ce ne serait pas très discret., répondit-elle, agacée de savoir qu’elle ne pourrait pas empêcher son partenaire de faire le pitre.  

- Ca peut s’arranger. Ma cavalière m’a lâchement abandonnée ce midi. Vous pourriez peut-être m’accompagner ?, lui proposa-t-il, un regard de braise posé sur elle.  

 

Ryo fronça les sourcils : il ne croyait pas aux coïncidences et il était persuadé que ce Shihinori avait abandonné sa cavalière pour inviter Kaori. Il la vit rougir et se maudit de ne pas avoir été capable jusque là d’agir sur ses sentiments. Il n’aurait alors pas à voir sa partenaire lui échapper.  

 

- Je… C’est très gentil à vous mais vous avez certainement mieux à faire que de m’inviter. Il y a des femmes bien plus jolies que moi et qui vous tiendront compagnie bien mieux., s’excusa-t-elle.  

- Mais c’est vous que je veux à mes côtés., répondit-il.  

 

Bon sang, celui-là n’y allait pas par quatre chemins, pensa Kaori. Ca la changeait d’une certaine personne…  

 

- Hideo…, commença-t-elle.  

- Allez, Kaori, venez avec nous. Je vous en supplie. Je me sentirai tellement plus en sécurité avec vous deux à mes côtés. Puis vous savez ce que c’est à ces soirées, on boit toujours un peu de trop et on passe son temps aux toilettes. Je ne pense pas que ce soit un lieu approprié pour Ryo… même si ça pourrait être intéressant., dit-elle, faisant un clin d’oeil à son garde du corps qui se retrouva à genoux, la langue pendante, tout heureux.  

 

Kaori regarda les trois personnes devant elle et surtout Ryo qui prenait sa face de pervers. Si elle le laissait seul avec Raquel, qu’adviendrait-il ? Elle ne pouvait pas prendre ce risque et il y avait certainement plus désagréable que d’arriver au bras d’Hideo.  

 

- Très bien, j’accepte., murmura-t-elle, résignée.  

- J’en suis heureux., répondit soulagé le directeur.  

- Youpie, vous allez voir, on va bien s’amuser., s’excita Raquel.  

 

Elle regarda Ryo qui ne dit rien, posant seulement un regard énigmatique sur elle. Il se reprit soudain et sortit un pétard à confettis.  

 

- Félicitations, Kaori. On dirait que tu as ton premier rendez-vous avec un homme !, fit-il d’un air jovial.  

- Tu penseras à te raser parce que la barbe, c’est assez désagréable quand on embrasse., ajouta-t-il sur le ton de la confidence.  

 

Elle crispa les poings et, en un centième de seconde, l’écrasa sous une massue sans annotation, tout étant allé un peu trop vite. Hideo la regarda stupéfait soulever la massue et attraper son partenaire par le col avant de l’entraîner vers la sortie, Raquel trottinant derrière eux.  

 

- Ne pas énerver la demoiselle., se murmura-t-il à lui-même avant d’éclater de rire.  

- Un sacré bout de femme…, laissa-t-il échapper avant de retourner dans son bureau.  

 

- Dites, vous ne l’avez jamais blessé à force de le frapper avec tous vos engins ?, demanda Raquel, les yeux écarquillés.  

 

Elle observa avec pitié le tas informe qu’était devenu son beau garde du corps si fort et musclé.  

 

- Si ça avait été le cas, je suppose qu’il aurait arrêté ses idioties depuis longtemps. Il a quand même un soupçon d’intelligence même si on ne le voit pas souvent., répondit Kaori, les lèvres pincées, prenant place derrière le volant de la mini.  

- Tu ne conduis pas ma voiture !, intervint Ryo, reprenant forme humaine.  

- Je te conseille de te taire ! Je ne vais pas attendre que Monsieur daigne agir sérieusement. Il est l’heure de rentrer !, aboya Kaori excédée.  

- Une griffe…, la menaça-t-il.  

- Un mot : seringue., le coupa-t-elle, les yeux étrécis.  

- Tiens les clefs !, dit-il précipitamment, lui tendant le trousseau.  

- Merci., dit-elle, avec un petit hochement de tête satisfait.  

 

Elle démarra et s’engagea dans la circulation de fin de journée en direction de l’immeuble. Raquel les observa un moment, songeuse. Ryo regardait apparemment ennuyé par la fenêtre et Kaori se concentrait sur la route.  

 

- Je ne comprends pas : vous ne semblez pas vous entendre très bien et vous continuez malgré tout à travailler ensemble. Pourquoi ?, demanda-t-elle soudain.  

- Kaori…, murmura Ryo.  

 

Elle jeta un œil vers lui puis soupira. Elle leva les yeux vers le rétroviseur, croisant le regard de Raquel.  

 

- Accrochez-vous., lui conseilla-t-elle, imperturbable.  

 

La mannequin lui renvoya un regard incrédule : tout cela pour une simple question ? Kaori braqua vivement à droite, envoyant valser leur cliente de l’autre côté du siège mais offrant à Ryo un axe de tir qu’il mit à profit, perçant le radiateur de la voiture qui les poursuivait.  

 

- C’est bon. On est débarrassé., remarqua la nettoyeuse.  

- Oui. J’espère que tu n’as pas abîmé ma voiture., lâcha-t-il d’un ton acerbe.  

- Oh mais c’est pas vrai ! Tu es insupportable avec ta bagnole., lui lança-t-elle, fâchée.  

- Tu sais ce qu’on dit : femme au volant…, commença Ryo.  

- Et la massue au volant alors ?, hurla-t-elle, l’assommant.  

 

Raquel les observa, son épaule dénudée, une goutte d’eau coulant sur son front. Ils étaient fous, il n’y avait pas d’autres explications possibles…  

 

Une fois assommé, pour la… ben en fait elle ne se souvenait plus exactement de combien de coups de massue il avait reçus, la route fut beaucoup plus tranquille pour la nettoyeuse et, un quart d’heure plus tard, elle se gara dans le garage de l’immeuble, laissant choir sans autre considération son partenaire.  

 

- Que voulez-vous faire maintenant, Raquel ? Vous reposez peut-être ?, lui demanda Kaori.  

- Je ne sais pas. Qu’allez-vous faire ?  

- Une séance d’aérobic. Ca vous tente ?, lui proposa-t-elle gentiment même si elle avait envie de se retrouver seule et non pas à se comparer avec cette jeune beauté.  

- Oh oui ! Ca me changera de toutes ces salles de sport où je m’ennuie., s’exclama Raquel.  

- Je vais me changer.  

 

Elle partit en courant vers sa chambre et Kaori la suivit. Elle enfila un justaucorps et une paire de legging avant de redescendre, trouvant Raquel l’attendant vêtue d’un mini short et d’une brassière. Elle ne put s’empêcher de détailler le corps parfait de la jeune femme et réprima un soupir de résignation. Elle avait tout ce qu’il fallait.  

 

- Venez., l’invita-t-elle.  

- Nous allons faire une séance d’aérobic., informa Kaori alors que Ryo remontait du garage.  

 

Elle vit la flamme s’allumer dans ses yeux et eut envie de le frapper rien que pour cela. Elle allait encore une fois devoir se tenir sur ses gardes surtout avec la tenue de Raquel… Ryo les regarda s’éloigner et, même s’il appréciait le côté très impudique de la mannequin, il n’avait d’yeux que pour les formes agréablement féminines de sa partenaire.  

 

Kaori alluma la télévision et les deux jeunes femmes suivirent le programme. Elle réussit à trouver une forme d’oubli dans l’effort et en tira beaucoup de plaisir.  

 

- On voit que vous avez l’habitude d’en faire. Vous êtes souple., remarqua Raquel.  

- Je me débrouille. C’est vous qui avez un corps à faire pâlir d’envie., soupira Kaori.  

- Vous trouvez ? Moi, j’aime bien le vôtre. Si on se tutoyait ? Je t’aime bien et ça serait plus sympa, non ?, proposa la mannequin d’un air enjoué.  

- Oui, si vous… si tu veux., répondit la nettoyeuse.  

 

Elles reprirent les mouvements, se baissant, se déhanchant… Soudain, Kaori sentit une aura perverse les entourer : elle avait la sensation qu’on observait ses fesses et appréciait moyennement. La colère monta en flèche et elle ouvrit la porte brusquement, faisant tomber Ryo en avant. Elle se sentit rougir à la vue de son mokkori éveillé et abattit une nouvelle massue sur sa tête.  

 

- Pervers ! Tu n’apprendras donc jamais ! Laisse notre cliente tranquille !, s’énerva Kaori.  

 

Elle lui marcha sur la tête, énervée, et partit se changer, rapidement suivie par Raquel. Elles se retrouvèrent ensuite toutes les deux dans la cuisine, Kaori préparant le repas alors que la mannequin lui tenait compagnie agréablement.  

 

La soirée passa rapidement, les deux femmes liant connaissance. Kaori devait avouer que c’était agréable de pouvoir passer une soirée à discuter, chose qu’elle ne faisait que trop rarement avec Miki et encore moins avec Ryo… D’ailleurs, il était encore une fois aux abonnés absents, s’étant enfermé dans la salle de tir au sous-sol.  

 

Le nettoyeur tirait sans relâche, cherchant à évacuer la tension née ces dernières heures. Il était agacé de voir cet homme tourner autour d’elle alors qu’il était là. C’était insupportable de le voir fanfaronner devant lui et, s’il avait été honnête, il aurait admis avoir un peu peur de la perdre parce que ce Shihinori était tout ce qu’il n’était pas : cultivé, intelligent, poli, et surtout capable d’assumer ses sentiments. Il ne voulait pas perdre Kaori. Sa jalousie avait même tendance à raviver ses sentiments pour elle et annihiler toutes les barrières qu’il avait mises autour de son coeur. Jamais il n’aurait fait étal de son attirance pour elle avant comme il l’avait fait lorsqu’elle l’avait surpris derrière la porte car c’était bien pour elle qu’il bandait, même si elle était bien moins dénudée que Raquel.  

 

Pour une fois, il n’était que moyennement intéressé par leur cliente mais, s’il voulait noyer le poisson, il devait agir comme à son habitude. Il rangea son arme et soupira. C’était parti pour une énième visite nocturne. Il ne put réprimer le sourire qui naquit en se demandant comment il serait traité cette fois.  

 

Attendant donc la bonne heure, il sortit de sa chambre, évitant toutes les planches qui grinçaient sauf la dernière. Il sentit Kaori arriver comme la dernière fois et poussa la porte de la chambre de Raquel. Ce qu’il découvrit le laissa perplexe, d’autant plus lorsqu’il tourna la tête vers sa partenaire, furieuse, en plein milieu du couloir. Il n’eut cependant pas le temps de lui en parler qu’elle l’écrasait sous une nouvelle massue, la dernière de la journée pensa-t-il, et se réveilla attaché sur le toit de l’immeuble.  

 

- Kaoriiiiiiiiiiiiii ! 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de