Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 05-01-20

Ultimo aggiornamento: 18-01-20

 

Commenti: 31 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Juste une petite mission de routine avec une cliente mokkori. On sait ce que donne la routine avec les City Hunter...

 

Disclaimer: Les personnages de "Tel épris..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Tel épris...

 

Capitolo 4 :: chapitre 4

Pubblicato: 08-01-20 - Ultimo aggiornamento: 08-01-20

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire. Les choses avancent doucement. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

Chapitre 4  

 

Kaori ouvrit un œil brusquement, tirée de son sommeil léger, très léger, tout comme le bruit qu’elle venait d’entendre : un craquement, un tout petit craquement, qui serait passé inaperçu pour le commun des mortels mais pas pour elle. Fronçant les sourcils, elle se leva, attrapant au passage une massue qui lui parut légère, très légère, proportionnellement à la colère, très grande colère qu’elle ressentait… mais masquait. Discrètement, elle sortit de sa chambre et avança à pas de loup, évitant toutes les planches au sol qui la trahiraient. En quelques secondes, elle se retrouva juste derrière Ryo qui avançait un torchon autour de la tête, une boîte de mouchoirs sous le coude, simplement vêtu d’un caleçon. Dépitée, elle le vit rire bêtement et savait rien qu’à voir son dos légèrement voûté et sa démarche de cow-boy, qu’il arborait son faciès de pervers.  

 

Faisant un pas supplémentaire, elle manqua de glisser sur une flaque visqueuse au sol. Elle grimaça de dégoût sachant qu’elle venait de poser son pied nu dans la bave de son partenaire. Elle eut à peine le temps de reculer derrière le coin du couloir pour échapper à son regard scrutateur. Elle se morigéna : elle avait dû baisser la garde un quart de seconde… Elle retint son souffle, s’attendant à le voir apparaître devant elle mais elle n’entendit qu’un nouveau grincement : il était devant la chambre de Raquel… Elle empoigna le manche de sa massue et avança à nouveau. Il se tenait sur le seuil de la porte et elle vit avec envie… euh non dégoût, du dégoût, se reprit-elle en rougissant, son mokkori se dresser. Comme au ralenti, elle observa ses jambes se plier puis se détendre pour effectuer un bond vers sa cible.  

 

Soupirant, elle sortit la télécommande de sa poche et appuya sur un bouton : Ryo réapparut rapidement et se retrouva épinglé au mur par un Kompeito « coucouche panier » qui le laissa quelque peu édenté. Malgré tout, le nettoyeur se dégagea rapidement et repartit à la charge. Elle appuya sur le deuxième bouton, actionnant un deuxième kompeito « tu as entendu : coucouche panier !!!! ». Enervée, elle le vit se remettre d’aplomb une nouvelle fois et foncer à nouveau.  

 

- Ryo Saeba, je t’ai prévenu la dernière fois !, cria-t-elle, brandissant sa massue.  

 

Elle entra dans la chambre et fit face à un Ryo surpris par son arrivée impromptue. Il se protégea de ses bras mais cela ne l’empêcha pas de finir écraser sous l’outil de torture.  

 

- Que se passe-t-il ?, demanda Raquel d’une voix ensommeillée.  

- Ah ah, rien… rien du tout, Raquel. J’ai juste écrasé un cafard. Rendormez-vous, c’est fini…, fit Kaori, ressortant l’air de rien, traînant le « cafard » derrière elle.  

 

Elle l’emmena sur le toit, l’enroula dans un futon façon sushi et le jeta par dessus le garde-corps sans ménagement.  

 

- Kaori, pitié !!! Pas ça ! Kaori, remonte-moi ! Kaoriiiiiiiiiiiiiiiii !, commença-t-il à hurler.  

 

Commença parce que ça dura presque jusqu’au petit matin, ce qui n’empêcha pas la nettoyeuse de finir sa nuit sereinement.  

 

- Où est Monsieur Saeba ?, demanda Raquel le lendemain matin, arrivant fraîche et pimpante dans la cuisine.  

- Juste là., répondit Kaori, d’un air neutre, désignant du pouce la fenêtre derrière elle.  

- Il est déjà sorti ?, s’étonna Raquel.  

- Non, il a passé la nuit à la belle étoile.  

 

L’américaine avança à la fenêtre et aperçut enfin son garde du corps, dormant sereinement, une bulle au coin de sa bouche se gonflant et dégonflant au rythme de sa respiration. Elle chassa la libellule qui dansait autour d’elle.  

 

- Ca lui arrive souvent ?, interrogea-t-elle, légèrement inquiète.  

- Oh… à chaque mission. C’est sa manière de surveiller discrètement les alentours., justifia Kaori, se concentrant sur la cuisson du petit-déjeuner.  

- Astucieux…, répondit-elle, approuvant la tactique.  

 

Kaori en tomba à la renverse, riant jaune… Que ne fallait-il pas entendre ? Elle se releva en frottant son dos.  

 

- Tenez, je vous laisse l’honneur de l’aider à redescendre., lui proposa la nettoyeuse, un éclat pervers dans les yeux.  

- Je fais comment ?, demanda Raquel, regardant sa manucure d’un air inquiet.  

- C’est simple : vous coupez la corde., répondit-elle en lui tendant un gros ciseau.  

- Mais… il va tomber au sol. Il ne va pas se faire mal ?  

- Non, ne vous inquiétez pas. Il a l’habitude.  

 

Sur ces paroles réconfortantes, elle se tourna à nouveau vers la gazinière, entendant la jeune femme ouvrir la fenêtre.  

 

- Salut, Raquel, vous êtes en beauté ce matin., minauda Ryo, riant bêtement après avoir été réveillé par le bruit de la fenêtre.  

- Merci, Monsieur Saeba., susurra-t-elle en battant des cils.  

- Attendez, ne bougez pas.  

 

Ryo regarda avec effroi la jeune femme approcher le ciseau de la corde et tenta de s’opposer à son geste en battant des mains mais ne réussit pas à les dégager.  

 

- Non, Raquel ! Non ! Non ! Non ! Non ! Nooooooon !  

 

Un bruit fracassant avertit les deux jeunes femmes que Ryo avait bien touché terre. Malgré le petit instant de plaisir ressenti, Kaori grimaça de douleur rien qu’en imaginant le corps s’écraser au sol. Elle avait peut-être été un peu dure sur ce coup-là… Ryo débarqua furieux dans la cuisine et se dirigea droit vers elle mais, dès qu’il vit Raquel un peu plus loin, son attitude changea du tout au tout et il dépassa Kaori sans plus y prêter attention. En fait, elle avait été beaucoup trop gentille avec lui… Dégoûtée, elle regarda son partenaire se conduire comme un parfait idiot avec leur cliente.  

 

- Vous êtes ravissante, Raquel., susurra-t-il, des petits coeurs dans les yeux.  

- Vous êtes trop mignon, Ryo., minauda-t-elle, battant des cils.  

- Laissez-moi vous conduire à table et vous installez., dit-il, passant un bras autour de sa taille tout en lorgnant sur son décolleté.  

- On n’est pas dans un palace. Raquel va bien savoir trouver la table toute seule., intervint Kaori d’une voix aigre.  

- Ne m’en veux pas d’être courtois avec notre cliente, Kaori., fit-il en lui lançant un regard triomphant.  

- Courtois avec une cliente ! Je vais lui en foutre de la courtoisie ! A coups de cent tonnes, s’il faut !, maugréa-t-elle, retournant en cuisine chercher les plats.  

 

Elle ne vit pas la lueur d’amusement et de tendresse dans le regard de son partenaire qui se reprit vite et s’empressa de s’asseoir à côté de leur cliente avant de glisser les doigts fureteurs sur sa cuisse.  

 

- Ah ! Qu’est-ce que c’est ?, hurla-t-elle soudain, sentant des pattes d’araignée sur sa jambe.  

 

Elle fit un bond en arrière et jeta un regard horrifié autour d’elle pour trouver la bête. Kaori arriva, attrapa un annuaire et le jeta sur la main de Ryo qui étouffa un cri de douleur.  

 

- C’est bon ! Tout va bien. La vilaine bête a été anéantie, n’est-ce pas, Ryo ?, la rassura-t-elle, lançant un regard d’avertissement à son partenaire.  

 

Celui-ci soufflait sur sa main qui avait triplé de volume et était rouge vif. En l’absence de réponse, Kaori attrapa un couteau et commença à jouer avec, ses yeux s’étrécissant dangereusement. Le nettoyeur déglutit et se mit à agiter frénétiquement la tête.  

 

- Oui, oui. Elle est morte. L’araignée est morte., bredouilla-t-il.  

 

Ryo regarda sa partenaire, effrayé. Bon sang, ce qu’elle pouvait être terrifiante quand elle s’y mettait. Il avait dû sacrément l’énerver parce qu’il n’en menait vraiment pas large. Si un dieu l’écoutait et pouvait lui ramener un petit duel, là dans la minute, il l’embrasserait sur les deux joues…  

 

- Je suis soulagée., souffla Raquel, une main sur le coeur.  

- Merci, Kaori. J’ai vraiment ces horribles bêtes en horreur., s’atermoya-t-elle, se jetant dans les bras de la nettoyeuse.  

 

Kaori regarda sans comprendre la mannequin collée à elle puis doucement lui tapota dans le dos pour la réconforter, gênée.  

 

- C’est fini, Raquel. Allez… allons manger., lui proposa-t-elle.  

- Oh oui, ça a l’air délicieux.  

- Ouais, je vous conseille…, commença Ryo, prêt à sortir une énième vacherie sur la cuisine de sa partenaire.  

 

Kaori posa un regard noir sur lui et cela le coupa dans son élan.  

 

- Les légumes… Je vous conseille les légumes, c’est la spécialité de Kaori. Ils sont si finement coupés, avec une précision qui ferait rougir un chef cuisinier., corrigea-t-il à la hâte.  

 

Il fut soulagé quand il vit ses joues se teindre légèrement de rose et un sourire se dessiner sur ses lèvres mais bien vite un autre sentiment s’immisça qu’il tenta de faire taire, un sentiment qui lui aurait fait agir sur sa volonté d’effacer le sourire par un moyen des plus agréables… Ses yeux s’assombrirent un instant de désir, croisant au même moment ceux de sa partenaire qui s’écarquillèrent, la couleur de ses joues s’accentuant.  

 

- C’est vrai en plus… C’est délicieux, Kaori. On dirait qu’ils fondent sous la langue., s’extasia la mannequin en jetant un regard émerveillé sur la nettoyeuse.  

 

Ryo eut une pensée fugace sur une autre personne qu’il aurait aimé voir fondre sous sa langue mais la réprima rapidement et chercha une autre diversion.  

 

- Je peux vous montrer ce dont ma langue est capable si vous le souhaitez, ma belle Raquel…, susurra-t-il, un faciès de pervers imprimé sur son visage.  

 

Il se retrouva enseveli sous une massue « garde ta langue dans ta poche » furieusement lancée par la deuxième femme présente.  

 

- Comment tu fais pour toujours avoir une citation sur ta massue ?, geignit Ryo.  

 

Kaori le regarda bêtement puis sa massue et se gratta la tête. Bonne question, elle ne savait pas vraiment.  

 

- Il faut croire que tu m’inspires…, répondit-elle sans réfléchir.  

 

Ryo se releva brusquement et plongea un regard de braise dans le sien, l’hypnotisant.  

 

- Je t’inspire, Kaori ?, murmura-t-il de sa belle voix grave.  

 

Elle se sentit frémir au plus profond d’elle-même. Tout en elle lui disait de sortir de sa transe mais elle n’y arrivait pas.  

 

- Vraiment ?, ajouta-t-il, son souffle chaud caressant sa joue.  

 

Elle ne put s’empêcher de hocher la tête sous le charme. Soudain, un corps s’interposa entre eux deux.  

 

- Ryo, il faudrait que nous y allions., ronronna Raquel, passant une main sur son épaule, séductrice.  

 

Le contact entre les deux nettoyeurs fut rompu et Ryo fut gré de l’intervention involontaire de leur cliente car il s’était laissé prendre à son propre jeu, ne pouvant quitter sa partenaire des yeux. Il avait eu de la chance d’avoir des années de pratique sinon il lui aurait sauté dessus, ce qui ne pouvait arriver.  

 

- C’est vrai., admit-il.  

 

Après avoir rapidement débarrassé et terminé de se préparer, les trois prirent la route du studio photo où Raquel devait effectuer un shooting.  

 

- Kaori, c’est un plaisir de vous voir., l’accueillit Hideo en la voyant arriver.  

 

Sous l’oeil apparemment imperturbable de Ryo, le directeur embrassa sa partenaire sur les deux joues, la serrant d’un peu trop près à son goût.  

 

- Monsieur Shihinori… Hideo…, se corrigea Kaori sous son regard sévère.  

- Je préfère, Kaori., répondit-il retrouvant ses yeux pétillants.  

- Monsieur Saeba., dit-il en se tournant vers le nettoyeur.  

- Monsieur Shihinori., le salua Ryo froidement.  

 

Les deux hommes se dévisagèrent un moment avant de se détourner l’un de l’autre. L’attention de Ryo fut vite détournée par les jeunes femmes qui circulaient dans les couloirs.  

 

- Kaori, il y a quelques changements de programme. Pouvons-nous voir cela ensemble ?, lui proposa Hideo, un sourire charmeur aux lèvres.  

- Oui. Ryo…  

- Vas-y. Je te fais confiance., lui assura-t-il.  

- Mokkori…, murmura-t-il, jetant un regard vers sa partenaire qui ne l’avait heureusement pas entendu.  

 

Elle aurait pu être heureuse de cette marque de confiance si sa phrase n’avait été accompagnée d’un regard pervers et d’une manifestation explicite de son plaisir immédiat. Elle regarda avec désespoir les jeunes mannequins qui déambulaient, plus ou moins couvertes, dans le studio et se retint de secouer la tête dans sa main.  

 

- Kaori ?, la rappela le directeur.  

- Je viens. Excusez-moi., fit-elle en le suivant, lançant un dernier regard en arrière vers son partenaire.  

 

Combien de temps auraient-ils avant d’entendre les premiers cris outrés ? Elle soupira intérieurement et suivit leur client jusque dans son bureau.  

 

- Asseyez-vous, je vous prie., l’invita-t-il, désignant le canapé dans le coin de la pièce.  

- Voilà, les changements qui sont intervenus., lui montra-t-il, s’asseyant à ses côtés, hanche contre hanche.  

 

Elle se sentait gênée par ce contact mais elle avait eu la mauvaise idée de se coller à l’accoudoir et ne pouvait donc se reculer. Elle se mit à rougir à cause de la promiscuité de ce corps masculin qui était loin d’être désagréable à observer. L’eau de toilette d’Hideo était différente de celle de Ryo mais ne la laissait pas insensible. Elle n’aurait su dire si c’était intentionnel mais ses doigts touchaient les siens par moments et, peu habituée, cela ne la laissait pas indifférente. Elle réussit néanmoins à se concentrer sur les explications et à tenir un échange digne de ce nom et de leur réputation, impressionnant sans le vouloir son interlocuteur.  

 

Ayant terminé, Hideo replia le papier et le lui tendit, posant un regard pensif sur elle. Elle prit son temps pour le ranger dans son sac souhaitant éviter tout contact visuel avec cet homme qui, elle devait l’avouer, la troublait.  

 

- Kaori…, commença-t-il, prenant ses doigts dans sa main.  

- Je… Je vous apprécie beaucoup. J’aimerais que nous apprenions à nous connaître un peu mieux., déclara-t-il, nerveux.  

- Oh… euh… Je préfère ne pas mélanger le personnel et le professionnel…, bafouilla-t-elle, ne trouvant de meilleure excuse.  

- Oh… Alors j’attendrais la fin de cette mission pour vous inviter à dîner., décréta-t-il.  

 

Elle ne sut quoi répondre, abasourdie. Voyant son émoi, Hideo leva la main et la posa sur l’ovale de son visage.  

 

- Vous êtes si belle…, murmura-t-il, approchant son visage du sien.  

 

La nettoyeuse se retrouva tétanisée : il allait l’embrasser… Elle ne savait pas si elle en avait envie. Ryo, pensa-t-elle. Hideo était à deux millimètres d’elle, elle sentait son souffle sur ses lèvres, quand un hurlement féminin résonna dans les couloirs.  

 

- Mes sous-vêtements ! On a volé mes sous-vêtements !  

- Il y a un pervers qui me regarde dans la douche !, suivit le premier cri.  

 

Kaori bondit sur ses pieds, repoussant sans le vouloir et sans ménagement Hideo, surpris. Ses yeux lançaient des flammes et elle sortit précipitamment du bureau. Elle tomba immédiatement sur Ryo et, le détaillant du regard de pied en cap, vit une bretelle de soutien-gorge dépassant de sa poche. Ni une ni deux, elle sortit sa plus grosse massue et l’écrasa sans remords, regardant ses pieds et mains qui dépassaient tressauter. Soudain, elle observa autour d’elle, prise d’un étrange malaise.  

 

- Raquel…, balbutia-t-elle.  

 

Elle partit en courant vers le studio photo où le mannequin posait, vite rejointe par un Ryo au regard sérieux qui avait ressenti la même chose qu’elle. Ils arrivèrent et virent un homme caché sous une grosse parka tenter d’ouvrir la porte du studio. Les entendant arriver, il détala dans l’autre sens. Ryo le suivit sans perdre une seconde. Il lui courut après dans tout le local et le perdit lorsque l’importun pénétra dans l’un des studios où étaient photographiées des mannequins en lingerie sexy. Il perdit sa concentration et resta, le regard rêveur, à mater ses déesses très dévêtues, oubliant son objectif premier.  

 

Au moment où il allait se jeter au milieu de ses naïades, Kaori arriva et lança au dernier moment un collier de chien accroché à une laisse qui s’enroula autour du cou du nettoyeur. Elle tira d’un coup sec dessus, l’étranglant à moitié, et l’entraîna hors de la pièce alors qu’il faisait des pieds et des mains pour échapper à son bourreau et rester avec ses beautés divines.  

 

- Je n’arrive pas à croire que tu l’aies laissé filer pour quelques paires de fesses., l’admonesta-t-elle vertement.  

- Il n’y avait pas que des fesses…, répondit-il, rêveur.  

 

Un maillet rebondit sur sa tête, le rappelant à l’ordre.  

 

- Ryo, on a une réputation. Tu ne vas pas tout faire foirer à cause de tes hormones d’adolescent priapique quand même., le tança-t-elle sévèrement.  

- Ben moi au moins j’ai des hormones qui bougent de ce côté-là…, rétorqua-t-il, croisant les bras dans une position boudeuse.  

- La ferme, Ryo. T’aggraves ton cas., le menaça-t-elle.  

- Alors vous l’avez eu ?, demanda Hideo, les rejoignant inquiet.  

- Non, il nous a échappé., répondit Kaori, désolée, cachant l’harnachement de son partenaire précipitamment.  

- Vous n’avez rien ?, l’interrogea-t-il, caressant son visage.  

 

Ryo retint un grognement de frustration en voyant sa partenaire rougir, intimidée.  

 

- Bah allez, faites-vous un bécot puis on n’en parle plus., lança-t-il grossièrement en poussant Kaori de l’épaule.  

- Pour une fois qu’un homme s’intéresse à toi, ne le fais pas attendre., ajouta-t-il.  

 

La réaction ne se fit pas attendre : la fureur monta de plusieurs crans et il se retrouva de nouveau écrasé sous une massue « triple idiot, triple crétin, sans espoir ! » alors que, horriblement gêné du comportement de son partenaire et se sentant coupable de l’attirance qu’elle éprouvait pour leur client, Kaori s’éloignait d’un pas énervé vers le studio où était Raquel. Au moins, se dit Ryo, elle n’était plus là, à proximité de cet homme qui lui faisait du charme éhontément.  

 

Il se dégagea de sa prison de bois et épousseta sa veste sous l’oeil scrutateur de son client.  

 

- Vous êtes un homme étrange, Monsieur Saeba…, dit-il prudemment.  

- Vous jouez les indifférents mais vous ne l’êtes pas tant que cela, on dirait., continua-t-il.  

- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, Monsieur Shihinori., répondit Ryo, feignant l’ignorance.  

- Oh que si… Kaori. Ca ne vous plaît pas que quelqu’un s’intéresse à elle. Je ne sais dire si c’est de l’amour ou de la possessivité mais vous êtes jaloux.  

- Pour un homme de votre métier, vous manquez sincèrement de clairvoyance., répliqua le nettoyeur, faisant preuve d’une évidente mauvaise foi.  

- Pensez ce que vous voulez. Kaori m’intéresse sincèrement. Je ne compte pas me laisser mettre sur la touche facilement. Si ça ne vous plaît pas, retirez-vous ou montrez votre jeu. Je ne crois pas au bluff dans votre cas., fit Hideo, très affirmatif.  

- Il n’y a rien à montrer puisqu’il n’y a rien à voir. Vous vous faites des idées. J’ai une cliente à protéger., conclut Ryo, lui tournant le dos grossièrement avant de s’éloigner.  

 

La dernière chose dont il avait besoin, c’était d’un prétendant pour sa partenaire. Il allait devoir ouvrir l’oeil pour la protéger de cet importun. Il pénétra dans la salle de shooting et vit Kaori debout à côté de Raquel, veillant scrupuleusement les alentours. Les yeux se connectèrent un instant et elle acquiesça, montrant bien plus qu’elle ne l’imaginait. Les environs étaient clairs. En revanche, à l’éclair fugace qui flasha dans ses prunelles, il savait qu’elle était déstabilisée par les derniers évènements. Il avait certainement bien fait de faire diversion dans le couloir... 

 


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