Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 05-01-20

Ultimo aggiornamento: 18-01-20

 

Commenti: 31 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Juste une petite mission de routine avec une cliente mokkori. On sait ce que donne la routine avec les City Hunter...

 

Disclaimer: Les personnages de "Tel épris..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Tel épris...

 

Capitolo 12 :: Chapitre 12

Pubblicato: 16-01-20 - Ultimo aggiornamento: 16-01-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Merci beaucoup pour vos commentaires qui me font chaud au cœur. Alors quelles conséquences va avoir le mensonge de Ryo? Bonne lecture^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

Chapitre 12  

 

Lorsqu’ils se réveillèrent le lendemain matin dans les bras l’un de l’autre, ils ne se sentirent nullement gênés, bien au contraire… Ils savourèrent quelques minutes d’un bonheur simple, d’un silence confortable. Lorsque leurs regards se croisèrent, la température monta de quelques degrés et Ryo caressa le visage de sa compagne.  

 

- Je rêve de t’embrasser mais quelqu’un semble avoir un radar et toujours intervenir au mauvais moment. Si ça arrive encore une fois, je ne pourrais me retenir de la tuer., lui murmura-t-il.  

 

Elle se mit à rire contre lui et déposa un baiser sur son épaule. Avait-elle seulement idée des sensations qu’elle éveillait en lui ?, se demanda-t-il. Il resserra son étreinte sur elle et elle le regarda.  

 

- Peut-être que, si c’est moi, ça ne marchera pas., suggéra Kaori, les joues rosies.  

 

Elle puisa la force dans son regard et approcha de lui, s’appuyant sur son torse. Quelle torture de sentir ses formes pressées contre lui… Il sentait une partie de lui-même se réveiller en très grande forme et savait qu’il devrait se maîtriser pour ne pas lui sauter dessus. Ils se regardèrent les yeux dans les yeux, puis elle posa les lèvres sur sa tempe, puis un peu plus bas et encore traçant une ligne jusqu’au coin de ses lèvres, comme il l’avait fait la veille. Elle replongea dans son regard et le vit assombri, ce qui la troubla un peu plus encore.  

 

- Je.. J’ai… J’ai envie de toi., bredouilla-t-elle, rougissant.  

- Moi aussi., fit-il d’une voix rauque.  

 

Ca le bouleversait de l’entendre dépasser toutes ses limites pour lui avouer ses désirs, surtout que ça le concernait. Sa main se posa au creux de ses reins et, machinalement, son pouce caressa la zone, l’embrasant comme mille étincelles. Kaori se mordit la lèvre puis approcha sa bouche de la sienne. Elle l’avait à peine effleurée qu’un grand bruit de fracas se fit entendre dans l’appartement. En moins de deux secondes, ils étaient debout et hors de la chambre. Ils descendirent quatre à quatre et se dirigèrent vers la cuisine d’où provenait le bruit.  

 

Lorsqu’ils y pénétrèrent, ils tombèrent à la renverse. Raquel avait entrepris de préparer le petit-déjeuner… entrepris parce qu’au lieu de délicieuses odeurs, c’était un bazar phénoménal sans parler de la mannequin qui ressemblait plus à un fantôme qu’à la plus belle femme de l’année.  

 

- Tu avais raison : il faudra attendre la fin de cette mission. C’est frustrant…, grogna Kaori.  

- Allez dehors. Laissez-moi ranger ce bazar., ordonna la nettoyeuse.  

- Oh non, dans ton état, je ne peux pas te laisser te baisser., fit Raquel inquiète.  

 

Kaori lui lança un regard bizarre et Ryo posa une main sur son épaule, attirant son attention. Il ne pouvait pas laisser la vérité éclater…  

 

- Tu as reçu un coup à la tête il y a deux jours. Il vaudrait mieux éviter., expliqua-t-il, lançant un regard d’avertissement à Raquel.  

- C’est juste une bosse., le contra Kaori, touchant l’oeuf de pigeon qui avait un peu dégonflé.  

- Pour une fois, tu veux bien m’écouter ?, lui demanda-t-il, fronçant les sourcils.  

- Va prendre ta douche, nous allons régler le problème ici.  

 

Kaori les regarda tous deux puis s’en alla. Elle avait noté les échanges de regard entre les deux et se demanda si elle devait se méfier. Elle repensa aux dernières vingt-quatre heures qu’ils venaient de partager et se secoua mentalement. Non, elle pouvait lui faire confiance. Elle se glissa sous l’eau et revécut leurs différents échanges. Elle sentit la chaleur monter et un énorme nuage de vapeur d’eau s’échappa de la cabine de douche. Elle n’avait pas pu être aussi audacieuse, aussi ouverte quant à ses désirs… Ca lui ressemblait tellement peu… Elle se sentit rougir encore plus, si c’était possible, en se remémorant lui avoir avoué qu’elle avait envie de lui. Elle avait osé… Elle se sentait en confiance dans ses bras, en sécurité aussi. Elle savait qu’il ne lui sauterait pas dessus comme un vulgaire morceau de viande. Elle aurait pu avoir peur en connaissant sa réputation mais ce n’était pas le cas.  

 

- Evitez de faire allusion à sa grossesse. Ca la met mal à l’aise., fit Ryo à Raquel.  

- Pourquoi ?  

- Elle… Elle a peur qu’on pense qu’elle m’a forcé à assumer., inventa-t-il.  

- Ce n’est pas le cas ?, lui demanda-t-elle, un sourcil levé.  

- Non !, répondit-il, plus virulent qu’il ne le voulait.  

 

Il se demanda un instant pourquoi il se sentait absolument le besoin de démentir cela alors que ça faisait partie de son mensonge. Prenant le balai, il ramassa tout ce qui était par terre en réfléchissant. Pour l’instant, tout était simple entre eux. Leurs échanges étaient harmonieux et complices. C’était déjà un grand progrès par rapport à avant. Il y avait même ce fond de flirt entre eux qui pimentait les choses. Cependant, il se rendait compte qu’il avait poussé leur relation sur des bases mensongères. Il l’aimait, c’était sans conteste, mais il avait trafiqué son lit pour qu’elle dormit avec lui et aujourd’hui, il faisait croire à ses deux autres prétendants qu’elle était enceinte et qu’ils avaient une liaison secrète. Lui pardonnerait-elle ces subterfuges qui avaient faussé le jeu ? Elle l’apprendrait, c’était sûr. Il lui avouerait le tout à la fin, espérant qu’elle ne s’en rendrait pas compte avant…  

 

- Vous êtes bien silencieux d’un coup., remarqua Raquel.  

- Vous trouvez ? Je n’ai pas l’habitude de faire du ménage de si bonne heure., plaisanta-t-il.  

- Pourtant dans quelques mois, vous aurez un enfant qui vous réveillera à toute heure du jour et de la nuit. Il faudra bien vous habituer… sauf si vous ne comptez pas vous en occuper., lui dit-elle.  

- C’est vrai et je serai présent…, lui apprit-il.  

 

A quoi faisait-il allusion ?, se demanda-t-il. A Kaori, il serait présent pour elle, c’était évident. Et si… Il se secoua mentalement, préférant quitter ce terrain dangereux. Ils finirent de nettoyer et Ryo préparait le café quand sa partenaire arriva. Il partit prendre sa douche, laissant les deux femmes seules.  

 

- Je suis désolée. Je voulais préparer le petit-déjeuner pour vous remercier et te soulager un peu mais, finalement, je t’ai donné plus de travail., s’excusa Raquel.  

 

Kaori la regarda surprise. Elle avait l’impression de côtoyer une autre femme…  

 

- Ce n’est pas grave. J’aime bien cuisiner., la rassura la nettoyeuse.  

- Ca se ressent dans tes plats. Je me régale à chaque fois.  

- Merci, c’est gentil. Veux-tu un peu de café ?, lui proposa-t-elle.  

- Oui, merci. Le café ne t’indispose pas ?, l’interrogea la mannequin.  

- Non, pourquoi ?, lui demanda Kaori, sans comprendre.  

- Oh pour rien… oublie, une sottise de ma part., ricana bêtement Raquel, se rappelant des paroles de Ryo.  

 

Celui-ci arriva à ce moment-là et la mannequin se précipita dans la salle de bains.  

 

- Elle est bizarre ce matin., lâcha Kaori.  

- Vraiment, pourquoi ?, l’interrogea Ryo tâtant le terrain.  

- Je ne sais pas… Elle semble différente et puis ses questions…, répondit-elle.  

- Quoi ?  

- Oh rien, laisse tomber. Je dois me faire des idées., dit-elle, fronçant les sourcils.  

- Et si tu te faisais des idées sur nous plutôt ?, lui murmura-t-il à l’oreille, la prenant par la taille.  

 

Il se colla dans son dos alors qu’elle cuisinait et se mit à butiner la ligne délicate de sa nuque. Il la sentit se trémousser contre lui et rire doucement et sut que sa diversion avait pris. Il ne la lâcha pas pour autant, appréciant son contact.  

 

Lorsqu’ils eurent fini de déjeuner et de se préparer, ils repartirent tous vers la salle du défilé. C’était le grand jour.  

 

- Kaori, vous êtes en beauté ce matin. Fraîche et pimpante comme une fleur prête à éclore., l’accueillit Hidéo aimablement.  

- J’espère que la journée ne vous sera pas trop pénible. Si vous le souhaitez, nous pouvons nous passer de vous. Je comprendrais parfaitement que…  

- Je me sens très bien, merci. Venez Raquel, allons rejoindre les autres mannequins., la pria Kaori, énervée.  

 

Mais qu’avaient-ils donc tous ? Quelle mouche les avait piqués ?  

 

- Tiens, je te mets une chaise là, si tu as envie de t’asseoir., lui proposa Raquel avec un sourire amical.  

- Tu veux un verre d’eau ?, ajouta-t-elle.  

- Ca va merci., répondit Kaori, mal à l’aise.  

 

La mannequin repartit se préparer et Kaori resta vigilante, surveillant les alentours. En plein milieu de la matinée, ce fut Hideo qui approcha, un petit plateau à la main. Elle le regarda sidérée, réprima un grognement de frustration et chercha Ryo du regard sans le trouver.  

 

- Tenez, je vous ai apporté un petit en-cas. Je me suis dit que vous auriez faim., fit-il en lui montrant le plateau, sur lequel étaient posés du chocolat, des fraises, un jus d’orange, un verre de lait, quelques biscuits salés.  

- Vous comptez m’engraisser ?, demanda Kaori, sceptique.  

- Non. Je ne voudrais pas que vous fassiez un malaise., répliqua-t-il, inquiet.  

- Ce n’est qu’une bosse, une toute petite bosse de rien du tout. Alors merci mais non merci, je n’ai pas faim., répondit-elle, maîtrisant mal son impatience.  

- Allons Kaori, soyez raisonnable. Il faut que vous vous nourrissiez correctement., la sermonna-t-il.  

 

Elle lui prit le plateau des mains et le retourna sur sa tête…  

 

- Kaori ? Allez juste un biscuit., insista-t-il.  

 

Mince, elle avait simplement rêvé. Allait-elle céder à l’envie grandissante de le faire ?  

 

- Donnez-moi ça., fit-elle brusquement.  

 

Il lui sourit, satisfait de sa réponse. Elle prit le plateau et le posa sur la chaise derrière elle.  

 

- Quand j’en aurais envie, je me servirai. Maintenant ouste !, lui ordonna-t-elle, faisant un signe de la main.  

 

Il l’observa un instant puis s’en alla. Le reste de la matinée fila et le plateau resta sur la chaise, intact. Postés à l’entrée de la salle réservée pour le repas du midi, Ryo retrouva sa partenaire, une ligne de tension plissant son front, et se demanda ce qui pouvait l’irriter quand il la vit se plisser un peu plus alors que Raquel et Hidéo arrivaient.  

 

- C’est pas vrai…, grommela-t-elle, fronçant les sourcils.  

- Quoi ?, demanda Ryo, intrigué.  

- Laurel et Hardy sont de retour., répondit-elle.  

 

Il regarda les deux sans comprendre et, brièvement, se demanda qui jouerait qui… Cette pensée, idiote, le fit sourire néanmoins.  

 

- Vous devriez vous asseoir, Kaori., la sermonna Hideo, la voyant une fois de plus debout.  

- Tu ne manges pas ? Attends, je vais te chercher une assiette., fit Raquel filant au buffet comme une flèche avant d’en revenir avec une assiette pleine de riz, ayant bien pris soin d’omettre tous les légumes et poissons crus.  

- Merci…, marmonna Kaori, regardant avec désillusion les petits grains blancs et levant un regard plein d’envies aux mets étalés.  

- Tout le reste était cru., s’excusa la mannequin.  

- C’est gentil, Raquel., intervint Ryo, s’en voulant légèrement de son pieu mensonge.  

- Si vous souhaitez vous reposer après le repas, il y a une salle de repos un peu plus loin. Elle est réservée aux mannequins mais on peut faire une exception., les informa Hideo, posant une main amicale sur le bras de la rouquine.  

 

Heureusement pour lui, il fut appelé par un technicien avant que Kaori n’eut eu le temps de lui retourner son assiette sur le coin du nez. Raquel de son côté fut attrapée par une de ses collègues qui l’emmena également au loin.  

 

- Tiens, ils m’ont coupé l’appétit., fit Kaori, de très mauvaise humeur.  

 

Elle avait la désagréable impression qu’elle était au centre d’une vaste fumisterie dont elle ignorait les tenants et aboutissants et cela l’agaçait particulièrement.  

 

- Tu devrais manger pourtant. La journée va être longue., lui conseilla-t-il.  

- Ah non ! Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi !, hurla-t-elle, levant les bras au ciel.  

 

Dans son mouvement de colère, elle donna un coup à l’assiette qui s’éleva dans les airs et retomba sur la tête de Ryo, le riz dégringolant de ses cheveux jusque dans ses vêtements. Mais elle ne s’en aperçut pas, ayant déjà quitté les lieux au pas de charge.  

 

- Pour ce que j’en dis…, marmonna-t-il.  

 

Hideo accourut, inquiet, et observa, légèrement amusé, le nettoyeur.  

 

- Tout va bien ?, s’enquit-il, se retenant de rire.  

- Non. Vos allusions constantes à sa grossesse l’enquiquinent… Foutez-lui la paix ! Elle va finir par se douter que vous savez sinon et elle sera très en colère.  

- Parce que là…, fit le directeur, désignant son allure générale.  

- Ca ? Ce n’était qu’un peu d’agacement, un mouvement d’humeur. Vous imaginez dix fois pire et vous aurez le début d’une colère d’une femme… Enfin vous voyez quoi…, répondit Ryo, restant évasif.  

- Ok, je la laisse tranquille alors., répondit Hidéo.  

- Excellente initiative., approuva le nettoyeur.  

 

Peu de temps après, Raquel vint le trouver.  

 

- Où est Kaori ?, s’inquiéta-t-elle.  

- Je ne sais pas. Elle a eu besoin de souffler un peu. Vous l’étouffez tous les deux.  

- Cette après-midi, elle aura la paix, je n’aurais pas le temps de penser à autre chose qu’au défilé. J’ai oublié mon sac à main dans la salle des essayages. Je vais le chercher avant d’aller me reposer un peu.  

- Je vous suis., proposa Ryo.  

 

Pendant qu’elle cherchait son sac, Ryo trouva Kaori assise contre un mur, un plateau à ses côtés.  

 

- Ca va mieux ?, s’enquit-il.  

- Oui, désolée de m’être énervée. Tu n’y étais pour rien., s’excusa-t-elle.  

- Tu es à cran aujourd’hui, c’est compréhensible.  

- Et pourquoi, ce serait compréhensible ?, lui demanda-t-elle, le défiant du regard.  

- Kaori, même moi, je me souviens que c’est l’anniversaire de ton frère., répondit-il doucement.  

 

Il vit ses yeux s’emplir de larmes et quelques-unes s’en échappèrent. Il posa une main sur sa joue et l’attira à lui. Il lui laissa un peu de temps pour se reprendre, caressant doucement ses cheveux. Attiré par un mouvement un peu plus loin, il vit Raquel approcher. La jeune femme observa sa garde du corps pleurer dans les bras de son amant secret. C’était fou l’effet que les hormones pouvaient avoir pendant une grossesse. Ryo lui fit signe de rester à distance puis se sépara de sa partenaire.  

 

- Ca va aller ?, lui demanda-t-il, caressant son visage.  

- Oui, merci., répondit-elle, essuyant ses yeux.  

- J’emmène Raquel à la salle de repos. Tu me rejoins quand tu es prête ?  

 

Elle acquiesça et les regarda partir. Elle attrapa le dernier carré de chocolat qui restait sur le plateau et sourit en repensant aux sermons de son frère. Ca l’apaisa et, quelques minutes plus tard, elle rejoignait son partenaire.  

 

L’après-midi s’enchaîna à une vitesse folle. Le défilé se déroula sans anicroches et fut un franc succès. Les deux gardes du corps étaient néanmoins sur le qui-vive, sentant une présence hostile dans les parages. Pendant que Ryo surveillait la salle, Kaori suivait Raquel comme son ombre, ne la quittant pas un instant des yeux. Lorsqu’elle se fut douchée et changée, elles sortirent toutes deux des cabines d’essayage pour rejoindre Ryo dans la salle principale. De là, ils se dirigèrent vers la sortie et traversèrent le parking pour rejoindre la mini.  

 

Ils n’avaient pas fait dix mètres dehors qu’un homme masqué leur fonçait dessus avec un couteau à la main.  

 

- Tu es à moi !, hurla-t-il.  

 

Alors que Kaori tirait Raquel hors de sa ligne et la protégeait de son corps, Ryo para le coup de l’agresseur et l’envoya valser dans les airs. Il atterrit à un mètre des filles et se redressa, se tournant automatiquement vers elles. Il se jeta en avant et fut accueilli par un coup de pied projeté de la nettoyeuse.  

 

- Non, Kaori !, hurla Raquel, la retenant d’attaquer une nouvelle fois.  

 

Profitant de cette distraction, l’agresseur poussa violemment la nettoyeuse sur le côté, la faisant tomber, et s’avança, couteau en main, vers Raquel. Alors qu’il levait l’arme en l’air, un coup de feu retentit et la lame se brisa.  

 

- Viens Raquel., fit Kaori, la prenant par la main.  

 

Elle l’emmena jusqu’à la mini où elle l’enferma, restant dehors, prête à intervenir si nécessaire. Mais ce ne fut pas le cas. Ryo maîtrisa l’homme en moins de deux et l’assomma. Sans attendre qu’il le lui demanda, Kaori sortit deux liens de serrage en plastique qu’elle lui tendit et il attacha l’homme encore inconscient.  

 

- Beau boulot, partenaire., fit Ryo, fier de la façon dont elle s’était comportée.  

- Bah, tu as encore une fois eu l’occasion de nous montrer tes muscles., le taquina-t-elle.  

- La tête et les muscles, c’est ça un bon partenariat, Kaori., fit-il, amusé.  

- Tout pour toi, rien pour moi, c’est cela ?, répondit-elle avec une légère moue.  

- Je réfléchis beaucoup plus depuis que tu es dans ma vie., lui murmura-t-il à l’oreille.  

- Si ça ne te va pas, disons la raison et les muscles., fit-il plus fort.  

- Vous pouvez sortir, Raquel. Ca va ?, lui demanda le nettoyeur ouvrant la porte.  

 

La mannequin bondit hors du véhicule et alla faire face à Kaori, affolée.  

 

- Tu n’as rien ? Non, mais franchement, quelle idée de te jeter au devant du danger ? Tu aurais pu être blessée ? Tu aurais pu…, s’interrompit-elle, les mots restant coincés dans sa gorge serrée.  

 

Elle attrapa Kaori et la serra contre elle, très fort. Abasourdie, la nettoyeuse regarda son partenaire, ne sachant quoi faire, et il haussa les épaules, impuissant. Elle soupira.  

 

- Allez, c’est fini maintenant, Raquel. Nous allons confier cet individu à la police et puis nous rentrerons à l’appartement nous détendre. Vous pourrez reprendre votre vie normalement., la rassura-t-elle.  

 

Amusée, elle vit son partenaire faire un petit geste de victoire et murmurer « enfin seuls » en silence. Son regard brillait d’une telle lueur qu’elle sentit son estomac se nouer par anticipation.  

 

- Je ne saurais jamais assez vous remercier tous les deux., fit Raquel, la lâchant enfin.  

- Je viens d’appeler Saeko. La sécurité arrive. On va leur confier l’oiseau et notre inspectrice de charme viendra prendre nos dépositions au Cat’s. Je suppose que tu ne serais pas contre un café d’Umichou ?, la taquina Ryo.  

- Oh, non, au contraire. J’en salive d’avance. Tu combles une de mes envies., fit-elle, rêveuse.  

- J’espère que ce ne sera pas la seule., lâcha-t-il en lui faisant un clin d’oeil.  

 

Kaori se mit à rougir et ils durent ouvrir les fenêtres de la voiture pour tenir malgré la chaleur. Quand ils arrivèrent au Cat’s, toute la bande était là à l’exception de Saeko. Quelques petites choses différèrent de leurs habitudes. Mick ne se jeta pas sur Kaori, sa mâchoire étant plantée dans le sous-sol du Cat’s après avoir vu Raquel Belkor en chair et en os entrer dans leur modeste repaire. Ryo ne sauta pas sur Miki ni Kazue, se contentant de rester non loin de Kaori. Umi posa son torchon et son assiette, sentant quelque chose de particulier dans l’air.  

 

Les premiers moments de choc passés, tous reprirent leurs bavardages habituels, enfin omettant certains sujets qui n’étaient pas tout public. Mick tourna autour de la mannequin un bon bout de temps mais fut remis en place par sa chère et tendre à coup de menace incluant une visite nocturne à leur canapé pendant une durée indéterminée. Finalement, quand il capta le regard appréciateur que le mannequin posa sur sa femme quand elle passa pour aller aux toilettes, il comprit que toute tentative se solderait par un échec.  

 

Profitant que Ryo s’était un peu éloigné de sa partenaire, il alla le trouver.  

 

- Alors les visites nocturnes avec la belle Raquel, c’était comment ?, lui demanda-t-il, l’oeil pétillant.  

- La ferme, Angel., maugréa Ryo.  

- Tu n’as pas plutôt dû protéger notre Kaori des griffes d’une prédatrice ?  

- Moi protéger Kaori ? Pfff, tu rêves ou quoi ?, lâcha-t-il, prenant un air ennuyé.  

 

Il se demanda pourquoi il n’avait pas pu dire la vérité. Il regarda sa partenaire et se dit qu’il avait encore besoin d’un peu de temps et d’éclaircir certaines choses avec elle avant d’annoncer aux autres leur relation. Perdu dans ses pensées, il ne vit pas Mick approcher de la rouquine qui discutait avec Miki. Il se colla à elle et posa les deux mains sur sa poitrine, se frottant contre elle langoureusement.  

 

- Je ne t’ai pas dit bonjour correctement tout à l’heure, ma douce., roucoula-t-il.  

- Je pense que c’est fait maintenant. Laisse-moi réparer mon erreur également., gronda-t-elle, se retournant, les yeux lançant des éclairs.  

 

Apparue d’on ne sait toujours pas où, elle brandit une massue géante marquée « Bonjour amical », prête à aplatir l’américain. Soudain, Raquel bondit de son siège et s’accrocha à l’engin de destruction pour qu’elle ne le leva pas  

 

- Noooooon ! Non Kaori, tu ne peux pas ! Pas la massue ! Ton bébé… 

 


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