Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 05-01-20

Ultimo aggiornamento: 18-01-20

 

Commenti: 31 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Juste une petite mission de routine avec une cliente mokkori. On sait ce que donne la routine avec les City Hunter...

 

Disclaimer: Les personnages de "Tel épris..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Tel épris...

 

Capitolo 11 :: Chapitre 11

Pubblicato: 15-01-20 - Ultimo aggiornamento: 15-01-20

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire. Que vont comploter les deux rivaux et Ryo pourra-t-il réagir et contrer leurs plans? Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 11  

 

L’après-midi passa tranquillement mais rapidement avec toutes les répétitions. Hidéo était reparti après le déjeuner pendant lequel il avait laissé en paix la femme qu’il convoitait et Raquel était restée avec ses collègues, ne rejoignant les nettoyeurs que pour leur demander s’ils étaient d’accord pour qu’elle participa à la soirée organisée, ce qui lui fut accordé. Ce fut donc dans une ambiance détendue qu’ils rentrèrent à l’appartement.  

 

Alors que Ryo était sous la douche, Raquel rendit visite à Kaori dans sa chambre. Prenant sur elle pour ne rien montrer de ses sentiments, elle frappa à la porte et attendit patiemment d’être invitée à entrer.  

 

- Vous êtes très belle avec cette robe, Kaori., la complimenta la mannequin.  

- Certainement pas aussi jolie que vous malheureusement., répondit la rouquine.  

 

Elles portaient toutes deux une petite robe noire très similaire.  

 

- Détrompez-vous. Je ne comprends pas votre manie de toujours vous dévaloriser ainsi. Ryo a pourtant dû vous dire à de nombreuses reprises que vous étiez très séduisante, non ?, reprit-elle.  

- A vrai dire, non. Il est assez avare de compliments., murmura Kaori.  

- Pourtant avec moi… Euh non, rien, laissez tomber., fit-elle, étouffant un rire gêné.  

 

Kaori lui fit un pauvre sourire. Elle était habituée à cela après tout. Elle ne devait plus y penser mais se concentrait sur ce qui se passait à présent, sur sa volonté d’avancer et de créer quelque chose de réel entre eux. Cela lui réchauffa le coeur.  

 

- Ne vous sentez pas gênée. Je suis habituée au comportement de mon partenaire., répondit la nettoyeuse, ayant retrouvé sa gaieté.  

- C’est le fait que vous ayez dormi ensemble, n’est-ce pas ? Ca change une femme de se sentir aimée. Le pire, ce sont les lendemains qui déchantent. Je me souviens d’un homme que j’aimais énormément mais qui était incapable de s’engager. Un jour, un autre m’a courtisée et ça l’a réveillé. Il s’est déclaré après des mois d’attente. J’étais tellement heureuse que mon grand amour veuille enfin de moi. L’autre homme est parti et, juste après, nos rapports sont revenus à la normale. Ca m’a fait beaucoup de mal. Je me suis aperçue qu’il n’appréciait que le fait de savoir que je l’aimais inconditionnellement. Ca le valorisait… oh je vous ennuie avec mes histoires. Vous êtes prête ? On y va., lui dit-elle en l’entraînant.  

 

Même si elle ne le voulait pas, les paroles de Raquel la perturbèrent. Etait-ce ce qui se passait avec Ryo ? Elle ne pouvait pas le croire. Non, il ne lui ferait pas cela. Peut-être que le manège d’Hidéo l’avait poussé à enfin affronter ses sentiments mais pas à lui jouer un tour de la sorte. Ryo avait beaucoup de travers mais il ne mentirait pas sur un sujet aussi sérieux. Elle observa Raquel qui faisait l’innocente mais semblait assez satisfaite de ses révélations. Plutôt que de laisser la place au moindre doute, elle décida d’agir.  

 

- Raquel, je reviens. J’ai oublié ma veste., dit-elle, plantant la mannequin dans le salon.  

 

Elle grimpa les escaliers quatre à quatre et se dirigea vers sa chambre, la dépassant. Elle tapa rapidement à la porte de Ryo et entra sans attendre. Lorsqu’elle referma la porte et se retourna, elle piqua un fard : il était nu, lui tournant le dos, ce qui lui laissait une vue plus qu’appréciable sur ses fesses et son dos musclés. Elle déglutit et eut du mal à relever les yeux. Elle avait tellement envie de l’approcher et de le toucher… Quand elle releva la tête, elle croisa son regard amusé et se sentit d’autant plus gênée.  

 

- Tu ne peux plus te passer de moi ?, plaisanta-t-il.  

- Il faut croire que non., répondit-elle d’une voix légèrement étranglée.  

- Tu es pressée de retrouver la chaleur de mes bras ?, lui demanda-t-il d’une voix enjôleuse.  

 

Pour toute réponse, elle esquissa un timide sourire et acquiesça. Oui, elle aurait aimé cela beaucoup plus que d’aller à cette soirée.  

 

- Ce n’est pas que l’idée me déplaît mais on a promis à Raquel., répondit-il, posant les lèvres sur sa joue.  

- C’est vrai., murmura-t-elle fermant les yeux.  

- Et puis ça me donne l’occasion de te voir dans cette petite robe noire qui te va à merveille., fit-il, déplaçant ses lèvres un peu plus loin sur sa joue.  

- Elle te fait un décolleté de folie., apprécia-t-il  

- C’est parce que j’ai dû la laver un peu trop chaud. Elle a légèrement rétréci., expliqua-t-elle, tirant sur le haut de la robe, embarrassée.  

- Arrête d’y toucher ou je te l’enlève., dit-il, déposant un baiser au coin de ses lèvres.  

 

Elle se sentit tressaillir de la tête aux pieds. Elle sentait une chaleur diffuse la gagner. Elle ne voulait pas, mais alors surtout pas qu’il s’arrêta même si elle devait s’embraser spontanément. Il s’écarta momentanément d’elle et l’observa d’un regard où brûlait une flamme de désir intense. Il posa une main de chaque côté de son visage et lentement s’approcha d’elle.  

 

- Ryo ! Ryo, vous avez vu Kaori ?, demanda Raquel tout en actionnant la poignée pour ouvrir la porte.  

 

Son regard se durcit instantanément et, prenant Kaori par la taille pour l’éloigner, il ouvrit la porte.  

 

- Du balai ! Fichez-nous la paix ! On ne peut pas avoir cinq minutes d’intimité chez soi !, cria-t-il.  

- Euh… D’accord, pardon. Je… Ah Kaori…, fit-elle un sourire aux lèvres, tendant la main vers elle.  

- Du balai !, redit-il avant de fermer la porte.  

 

Passant une main nerveusement dans ses cheveux, frustré d’avoir une nouvelle fois été privé de ce moment privilégié avec elle, il se tourna vers Kaori et croisa son regard amusé.  

 

- Apparemment, ce n’était pas encore le bon moment., dit-elle.  

- Tu es sûre que je ne peux pas m’en occuper ? Je sais comment faire disparaître le corps., lui demanda-t-il.  

 

Elle lui sourit tendrement et s’approcha de lui. Se sentant gauche, ne sachant trop comment se comporter, le toucher, elle posa une main sur son avant-bras, la laissant glisser jusqu’à ses doigts avec lesquels il enlaça les siens. Il l’attira à lui et l’enlaça. Ils restèrent ainsi un moment, silencieux.  

 

- Pourquoi tu étais venue me voir, Kaori ?, lui demanda-t-il.  

- Non que je n’apprécie pas ta présence mais c’est rare que tu rentres aussi précipitamment dans ma chambre.  

- Je sais et je me sens bête maintenant., s’excusa-t-elle.  

- J’avais besoin d’éclaircir un point avec toi., avoua-t-elle.  

 

Elle s’écarta de lui, ne se sentant pas digne d’être entourée de sa chaleur alors qu’elle doutait.  

 

- Je t’écoute.  

- Je… J’ai besoin que tu me dises que tout ça, ce n’est pas qu’une façade pour qu’Hidéo me laisse en paix, pour t’assurer que je vais rester. J’ai peur qu’une fois cette mission finie, tu ne fasses à nouveau marche arrière., lui dit-elle, s’asseyant sur son lit, les mains jointes entre ses genoux.  

- Tu dois être déçu que je doute de toi., murmura-t-elle.  

 

Ryo la contempla pensif un moment puis vint près d’elle et s’agenouilla pour être à sa hauteur, la forçant à croiser son regard.  

 

- Je ne peux pas te jurer que je ne te blesserai plus, que je ne douterai plus ou que ce sera éternel entre nous mais je peux te jurer que je ne fais pas tout cela dans l’unique but de te garder à mes côtés sous cloche. J’ai vraiment envie de tenter le coup même si je ne sais pas comment m’y prendre et que ça me… terrifie., avoua-t-il.  

- Te terrifie ?, balbutia-t-elle, les yeux écarquillés.  

- Oui. J’ai peur de te perdre parce que j’ai besoin de toi, Kaori.  

 

Quelque part, il fut surpris parce qu’en lui avouant, il ne se sentit pas honteux mais soulagé. Il réussissait enfin à mettre des mots sur ce qui le bloquait jusque-là. Il sentit deux mains encadrer son visage. Kaori le regardait les yeux brillants, un sourire ému aux lèvres.  

 

- Moi aussi, j’ai besoin de toi, Ryo., murmura-t-elle.  

- Bon, on y va ?, entendirent-ils de l’autre côté de la porte.  

 

Ryo fronça les sourcils et écarta le pan de sa veste pour attraper son magnum qu’il dégaina et pointa dans la direction de Raquel. Il mima le geste, ramena l’arme devant lui faisant mine d’en souffler la fumée et la rangea dans son holster, sous le regard amusé de sa partenaire. Ils se relevèrent et sortirent de la chambre avant de s’en aller.  

 

- Vous en avez mis un temps…, leur reprocha leur cliente.  

- Je satisfaisais aux désirs de Madame., répondit Ryo, lançant un regard à sa partenaire via le rétroviseur.  

 

Kaori baissa les yeux, rougissant, ce que ne manqua pas Raquel qui fronça les sourcils. S’était -elle trompée sur leurs relations ? Ils arrivèrent bientôt au club où les filles avaient choisi de se réunir et eurent la, désagréable, surprise de retrouver Hidéo à l’entrée.  

 

- Vous êtes là aussi ? Quelle étrange surprise…, fit le directeur d’agence, tout sourire, déshabillant Kaori du regard.  

 

Nerveuse, elle tira de nouveau sur son décolleté attirant immanquablement les yeux de ses trois prétendants sur sa poitrine emprisonnée dans la robe, la dessinant de manière très marquée.  

 

- On… On y va ?, demanda-t-elle.  

 

Ils avancèrent, Ryo se mettant à la droite de Kaori, Hidéo à sa gauche. Prenant place à une table, le directeur commanda une bouteille de champagne. Kaori refusa la coupe qu’il lui tendit, préférant un jus d’orange, ce qui le mécontenta.  

 

- Juste un fond, pour trinquer., tenta-t-il de l’amadouer.  

- Non, je ne peux pas., répondit Kaori de manière déterminée.  

 

Il abdiqua, pinçant des lèvres. Quelques minutes plus tard, Raquel emmena, sans trop lui laisser le choix, Kaori sur la piste de danse. La mannequin se déhanchait furieusement au rythme de la musique endiablée alors que Kaori restait sur le qui-vive. Ryo regardait sa partenaire, fier de son professionnalisme. Peu après, Hidéo les rejoignit et dansa avec elles, tournant plus particulièrement autour de la rouquine. Il vit le directeur et Raquel échanger des regards de connivence et se demanda ce qu’il se passait. Il avait un sombre pressentiment.  

 

Soudain, Raquel, visiblement pompette, entraîna Kaori vers les toilettes. Elle riait bruyamment attirant tous les regards. Au bout de quelques minutes, Kaori revint. Il ne la voyait que de dos mais aucune autre femme n’avait des cheveux de cette couleur dans la salle. Ca ne pouvait être qu’elle. Elle s’approcha du directeur et se remit à danser avec lui de manière très sensuelle. Ryo fronça les sourcils en voyant le regard ravi et triomphant qu’il leva vers lui, l’attirant encore plus près de lui. Le nettoyeur chercha des yeux Raquel mais ne la vit pas. Il se dirigea vers les toilettes gardant un œil sur sa partenaire.  

 

La musique avait viré au slow et elle avait la tête posée sur l’épaule de l’autre. Lentement, elle la releva et il pencha le visage vers elle, l’embrassant certainement à pleine bouche. Il sentit la colère monter en lui et se força à poursuivre son chemin pour retrouver sa cliente. Comment pouvait-elle lui faire cela ? Ils étaient si près d’y arriver. Que s’était-il donc passé ? Avait-elle eu peur d’une vie instable, d’un futur incertain ? Il avait du mal à se lancer et elle en avait eu assez peut-être ? Il ne comprenait pas. Sa Kaori ne lui aurait jamais fait un coup pareil, non ?  

 

- Mais vous allez me lâcher !, entendit-il soudain derrière lui.  

 

Il se retourna et vit, soulagé, un groupe de filles retenant sa partenaire dans un coin sombre. Sans les brutaliser mais sans les ménager non plus, il se fraya un chemin et la sortit de là, la ramenant à la lumière. Il posa une main sur sa joue et l’examina pour voir si elle était blessée.  

 

- Je vais bien., murmura-t-elle.  

- Tant mieux., répondit-il.  

 

Il observa de nouveau le couple sur la piste qui s’en donnait à coeur joie. Il avait saisi : tous deux savaient qu’il les faisait rivaliser volontairement, lui dégageant le passage. Ils avaient certainement voulu lui rendre la monnaie de sa pièce en le faisant douter d’elle et ça avait presque marché.  

 

- Va m’attendre à l’entrée. Je vais chercher Raquel et on rentre., lui dit-il.  

- D’accord.  

 

Il fendit la foule et s’approcha du couple toujours enlacé. Sans la musique, il aurait applaudi mais, là, ça ne servirait à rien. Donc il approcha et tapota sur l’épaule du directeur.  

 

- Alors Monsieur le directeur, ça fait quoi d’embrasser une femme qui aime les autres femmes ?, lui demanda Ryo, un sourire aux lèvres mais le regard dur.  

- Ca fait quoi de pactiser avec l’ennemi ? Elle chasse sur vos terres si vous vous souvenez bien., lui rappela-t-il.  

- Je m’en fiche. Raquel n’a aucune chance. Kaori aime les hommes. Alors si je peux me servir d’elle pour avoir Kaori, je n’hésiterai pas., répliqua Hidéo.  

 

Raquel se vexa et gifla son ami avant de partir furieuse.  

 

- Vous tenez tant que cela à Kaori ? Au point de vous servir et de blesser votre amie ?  

- Oui.  

- Vous seriez prêt à la prendre avec tous ses bagages ?, l’interrogea Ryo, un sourcil levé.  

- Sans hésitation. Mais pourquoi cette question ?  

- Je ne sais pas. Réfléchissez. Vous connaissez beaucoup de femmes qui refusent une coupe de champagne, qui se sentent trop serrées dans leurs vêtements et qui sont irascibles à la moindre contrariété ?, fit le nettoyeur, l’air mystérieux.  

 

Intérieurement, il se foutait des claques pour ce qu’il était en train de faire. Il se dit qu’il serait toujours temps plus tard d’expliquer à sa partenaire son plan saugrenu pour la sauver des griffes du bellâtre.  

 

- Vous ne pensiez tout de même pas que me violenter comme elle le fait est son état normal ? Ca fait deux petits mois que ça dure… Ah quand on dit quelques secondes de plaisir pour des mois d’emmerdes…, lâcha Ryo, l’air navré.  

 

Sans plus un mot, il se dirigea vers la sortie et retrouva les deux femmes. Il glissa un mot à l’oreille de sa partenaire tout sourire qui vira au rouge colère en moins de deux secondes et l’assomma sous une massue.  

 

Caractère tempétueux, vêtement trop serré, pas d’alcool, deux mois… les mots tournaient en boucle dans le cerveau d’Hidéo et soudain la lumière se fit. Non… Elle ne pouvait pas… Son coeur sombra.  

 

Dans la voiture, le silence régnait après la plaisanterie douteuse de Ryo à Kaori qui lui avait valu une massue. Il aurait pu lui dire qu’il n’en pensait pas un mot, que c’était juste pour marquer le coup avec le directeur mais Raquel était là… Arrivés à l’appartement, Kaori les laissa seule pour aller se faire une tasse de thé avant de monter sur le toit. Raquel alla dans la salle de bains se déshabiller et démaquiller et Ryo fonça dans sa chambre, farfouiller au fond de son armoire avant de se rendre dans la pièce adjacente à la salle de bains. Lorsque Raquel revint dans cette pièce, il attrapa le pyjama de Kaori, le faisant maladroitement tomber. La mannequin ramassa la pièce de tissu qui était tombée à ses pieds et l’observa un instant, surprise.  

 

- Vous hébergez une adolescente ?, lui demanda-t-elle, faisant pendre le bout de tissu au bout de son doigt.  

- Non, donnez-moi ça. C’est à Kaori., fit-il, prenant un air alarmé.  

- Ca ? À Kaori ? Vous plaisantez ? Elle fait un 95C et ça c’est tout au plus un 80A., répondit-elle, les sourcils froncés.  

- Oui mais chut… La nature gâte les femmes à certains moments de leur vie et elle a été particulièrement généreuse avec elle en deux mois. Laissez-la profiter, ça ne durera pas longtemps avant que…, fit-il, laissant traîner sa phrase  

- Avant que quoi ?, demanda Raquel.  

- Vous savez., répondit-il, mimant un ventre rond.  

 

Elle le regarda les yeux écarquillés.  

 

- Elle est enceinte ?  

- Eh oui mais nous n’en parlons pas.  

- Vous… Mais vous êtes ensemble ? Vous n’arrêtiez pas de me courir après au début !, fit-elle, furieuse.  

- Oui. Nous entretenons une relation secrète., lâcha Ryo sur le ton de la confidence.  

- Plus pour très longtemps malheureusement mais, s’il vous plaît, ne dites rien. De toute façon, nous nierons jusqu’à la fin de la mission. Il faut savoir donner de soi pour sauver les apparences. Vous savez ce que c’est, non ?, ajouta-t-il, prenant un air contrit.  

- Oui., concéda-t-elle dans un soupir.  

 

Elle savait ce que c’était de vivre une vie de mensonges pour ne pas avoir à souffrir certaines méchancetés.  

 

- Je pense que j’ai compris maintenant. Je la laisserai tranquille., murmura Raquel, la mine sombre.  

 

Bien qu’il eut atteint son but, Ryo se sentit quand même coupable de se servir d’un prétexte fallacieux pour écarter la mannequin de son chemin. Elle s’en remettrait certainement. La tête basse, elle sortit de la salle de bains et alla s’enfermer dans sa chambre.  

 

Ryo retourna dans la sienne mais ne trouva pas sa partenaire. Il en ressortit donc pour monter sur le toit. Il la retrouva accoudée au garde-corps, sa tasse de thé maintenant froide entre les mains, observant sans vraiment le regarder l’horizon noir ponctué des lumières de la ville.  

 

- Je suis désolé, Kaori., murmura-t-il.  

- Quand même Ryo, tu devais bien te douter de la manière dont je réagirais…, soupira-t-elle.  

- Oui. Crois-moi ou non, j’ai fait exprès de t’énerver.  

- Pourquoi ?, lui demanda-t-elle, les yeux plissés.  

- Je t’expliquerai plus tard. Pour l’instant, s’il te plaît, fais-moi confiance., lui demanda-t-il.  

 

Elle se mit de côté pour pouvoir mieux l’observer.  

 

- D’accord, je te fais confiance., lui dit-elle doucement.  

- Mais tout de même Ryo, tirer un petit coup ?, fit-elle, un regard noir posé sur lui.  

- Je ne suis qu’un homme face à une jeune femme hyper sexy. J’aurais peut-être dû t’en proposer plusieurs ?, la taquina-t-il.  

 

Il la vit rougir et s’en réjouit.  

 

- Tu aurais peut-être pu me suggérer de me faire l’amour…, répondit-elle, la coloration de ses joues s’accentuant.  

- J’en meurs d’envie, sugar., murmura-t-il, prenant son menton et le relevant.  

 

Il plongea son regard dans le sien et lui communiqua tout le désir qu’il avait d’elle. Il la relâcha et déposa un baiser sur son front.  

 

- J’en meurs d’envie mais je préférerai qu’on soit seuls pour cela., ajouta-t-il d’une voix chargée de promesses.  

 

Elle frémit à ses mots et il l’attira dans ses bras.  

 

- Tu as froid ?, s’inquiéta-t-il.  

- Non, j’ai chaud. Je n’ai jamais eu aussi chaud de ma vie, Ryo., répondit-elle, la voix enfiévrée. 

 


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