Capitolo 11 :: Une journée entre filles, enfin….. presque

Pubblicato: 29-05-05 - Ultimo aggiornamento: 15-02-15

Commenti: Recoucou à tous et à toutes ! Donc j'ai majé et la suite de ce chapitre sera prête bientôt ! Merci pour les reviews ! + tout le monde

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Kaori et Madame Bernard se promenaient depuis près de deux heures, chacune sur sa monture. Kaori admirait le paysage. Elle était émerveillée par sa beauté. Voilà quelques minutes qu’elles avaient dépassé la forêt, et la magnifique vue sur la plaine ensoleillée emplissait Kaori de joie. Décidément, rien ne pouvait ternir cette magnifique journée.  

Chacune savourait ce moment paisible, sans leurs éternels hommes pour venir traîner dans leurs pattes. Kaori respirait à plein poumon le bon air de la campagne, tout sourire. Malgré sa bonne humeur, Kaori ne parvenait pas à se défaire de l’engourdissement petit à petit de ses jambes. Elle décida avec Mme Bernard de mettre pied à terre.  

- « Vous avez raison Mlle Kaori. Il est près de midi. On ferait bien de déjeuner », dit la vieille dame.  

- « D’accord mais à une condition ; que vous m’appeliez Kaori ! » répondit cette dernière.  

- « D’accord. Alors appelez moi Marie-Ange ! »  

- « Très bien ».  

La nettoyeuse se dirigeait vers un arbre, lorsqu’elle entendit pouffer. Elle se retourna et vit Mme Bernard étouffait un rire. Lorsqu’elle s’aperçut que Kaori la regardait, elle reprit un visage sérieux. Kaori poursuivit donc son chemin, lorsqu’elle entendit à nouveau un rire.  

- « Excusez moi Kaori…… mais ….. mouaaaahhhhhhhhhhhhhhhhh » La vielle dame était pliée en deux et tapait sur son genou de la main droite. Des larmes de joie coulaient sur ses joues.  

- « Madame Bernard ? Qu’est-ce qu’il vous arrive ? » Dit Kaori, en retournant sur ses pas, ce qui amena Mme Bernard à rire de plus belle.  

- « Oulaaa je vais me calmer….. Humhum…. Veuillez m’excuser Kaori, mais vous avez une façon de marcher très…………… POILANTE ! »  

- « Mais ce n'est pas vrai ! Elle ne se sent pas bien ! Poilante ? Mais d’où est-ce qu’elle sort ce vocabulaire ? », pensa Kaori.  

Mme Bernard lui expliqua, une fois son fou rire passé, que ses jambes avaient gardé la forme d’un arc de cercle, due aux heures passées sur la selle du cheval.  

Kaori devint aussitôt toute rouge, elle ne s’était pas rendue compte qu’elle marchait comme si elle avait un tonneau entre les jambes ! Les deux femmes s’assirent à l’ombre, tout en déballant leur déjeuner en papotant. Elles abordaient le sujet du travail de Kaori, lorsqu’un beau jeune homme s’approcha.  

Kaori le détailla des pieds à la tête. Des yeux verts, cheveux bruns, bel homme et très bien habillé. Mais où avait-elle donc déjà vu cette tête !  

- « Bonjour Mme Bernard » ,dit le jeune homme, avec un sourire à faire damner un saint.  

- « Bonjour mon petit Yoshi ! »  

Kaori regardait le dit Yoshi et soudain la mémoire lui revint : c’était Bobin ! L’espèce de taré qui s’était pris pour un pauvre sauvage. Puis elle regarda successivement les deux personnes et se demanda si Marie-Ange avait conscience de l'identité réelle du jeune homme. Après tout, elle et son mari l’avaient bien chassé lorsqu’ils l’avaient découvert dans les bois en compagnie de Ryô et de Mick. « D’ailleurs, je me demande bien ce qu’ils sont en train de faire ces deux-là », pensa Kaori.  

***** Chez les deux nettoyeurs *****  

- « Bon tu te grouilles Mick ? », dit Ryô.  

- « Ah si tu crois que c’est facile, j’aimerais bien t’y voir ! », répondit-il.  

- « Ah on y est ! Bon allons-y ! Je vais aller me changer et je te rejoins chez tes cousins ! », dit Ryô.  

- « CE N'EST PAS MES COUSINS T’ENTENDS ? Grrrrrrrr ! ».  

Quelques minutes plus tard, Ryô réapparut en tee shirt vert sapin et pantalon noir. Il se dirigea vers Mick qui l’attendait près de l’enclos des cochons.  

- « Dis Ryô, je croyais que nous devions nous occuper des chèvres ou des moutons ou de je ne sais plus quoi ! »  

- « Oui JE vais m’occuper des moutons pendant que TU vas t’occuper des cochons ! ».  

- « Eéééééééé pas si vite mon vieux ! Et pourquoi on ne ferait pas l’inverse ? », dit Mick.  

- « Mais parce que j’en ai décidé ainsi, voilà tout ! », répondit Ryô.  

- « Ouais ouais, c’est ça ! Puisque c’est comme ça je te propose un défi ! Le perdant devra avouer tous ses petits secrets à une personne qu’il connaît bien ou chère à son cœur ! En l’occurrence pour toi ce sera Kaori et…………….. »  

- « Et tu me diras alors pourquoi tu as rompu avec Kazue ! », dit Ryô.  

- « Ca marche ! Quel pourrait être le défi ? Mmmmmh laisse moi réfléchir ............ Ah je sais ! Le premier qui trouve Kaori a gagné ! ».  

- « Dis euh, tu n’as pas l’impression de retomber en enfance là Mick ? Non parce que jouer à cache cache excuse-moi mais……… Encore si c’était pour trouver de belles jeunes femmes, mais si c’est pour trouver Kaori, je ne vois pas pourquoi je me donnerais cette peine, surtout qu’on doit s’occuper de ces sales bêtes ici. Je te rappelle que nous l’avons promis à Monsieur Bernard ! Mick ? Mick ? ». Ryô, qui avait fermé les yeux durant son monologue ne s’était aperçu de rien : Mick avait déjà filé et pistait Kaori.  

- « Ah le sagouin !», dit-il, alors qu’il se mettait en route.  

***** Pendant ce temps là *****  

- « Euh Marie-Ange, savez vous avec qui vous……….mhhhhhhhhhhhhh »  

- « Ahahahaha alors très chère demoiselle, que faites-vous en compagnie de Mme Bernard dites-moi ? »  

Yoshi venait de lui mettre la main en plein visage pour l’empêcher de parler. Kaori put alors à loisir observer l’individu : c’est vrai qu’à première vue, on ne pouvait pas vraiment distinguer que c’était lui, elle l’avait sans doute remarqué de part son métier qui l’obligeait à bien mémoriser chaque détail et chaque trait du visage.  

Il avait la peau mate, des bras aussi musclés que l’étaient ceux de Ryô, un torse imposant, des cheveux légèrement bouclés aux extrémités et des lèvres magnifiquement dessinées. Bref, il n’avait rien à envier à Ryô. Il s’aperçut que la jeune femme commençait à manquer d’air. Il retira prestement sa main.  

- « Alors, à qui ai-je l’honneur ? », dit-il.  

- « Kaori, Kaori Makimura », dit la nettoyeuse, les joues légèrement rougies.  

- « Enchanté », dit le jeune homme en lui faisant un baise main.  

Il était vraiment très galant. Kaori était curieuse : ce jeune homme avait deux facettes très différentes. Elle se surprit à avoir envie de mieux le connaître.  

Deux heures passèrent alors que Kaori et Yoshi discutaient sous un arbre, Madame Bernard avait piqué un somme depuis longtemps.  

Mick pistait sa belle depuis un moment, quand il entendit des rires. Il se précipita dans leurs directions. Et c’est là qu’il vit sa belle et douce Kaori riant aux éclats avec un inconnu. Il s’apprêta à les rejoindre quand il fut attrapé par deux bras qui lui encerclèrent la taille. Il chuta.  

- « Tu es fait mon vieux !! Je vais te….mmmmhhhhhhh » Ryô n’eut pas le temps de terminer sa phrase que Mick lui avait mis la main à la bouche pour l’empêcher de parler et dévoiler ainsi leur présence.  

- « CHHUT », souffla-t-il tout bas.  

Ryô entendit alors le rire cristallin de Kaori lui parvenir jusqu’aux oreilles. Il se mit, tout comme Mick, ventre à terre, et observa la scène qui se déroulait à à peine deux mètres devant ses yeux.  

Kaori écoutait le jeune homme lui conter ses mésaventures féminines, ce qui provoquait son hilarité. Ils étaient tous les deux assis sous un chêne sur la nappe de pique-nique blanc à bandes bleues. Le jeune homme était à l’ombre tandis que Kaori était exposée aux rayons du soleil. Ryô, en fin connaisseur des moindres changements sur le corps de Kaori, remarqua que cette dernière avait pris des couleurs et que ça lui allait divinement bien. Il sourit tendrement à l’image que lui offrait Kaori. Puis son attention se reporta sur le type à côté d’elle et son regard se fit tout de suite menaçant. Mais qui était-il ? Il avait l’impression de l’avoir déjà vu ! Mais où ? Et soudain, la lumière fut. C’était l’espèce d’écervelé qui avait joué au tarzan et lui avait volé Kaori.  

Comment ce type se permet-il encore de venir l’importuner ? Et quand il vit une fois de plus Kaori rire aux éclats et ce jeunot lui poser la main dans le dos, il se leva en direction du couple. Il ne s'était pas décidé à se dévoiler pour qu'un autre homme la charme.  

Kaori sentit une aura de colère autour d’elle et en chercha la cause. Elle se leva d’un bond sous le regard étonné de Yoshi et se dirigea vers Ryô. Il ne remarqua même pas Kaori qui venait vers lui, il avait le regard fixé sur le jeune homme. Kaori s’avança vers lui et dut user de sa force pour maintenir Ryô : elle posa ses mains sur son torse afin de le repousser. L’effet des mains de Kaori sur lui ramena Ryô à la réalité et il plongea ses yeux dans ceux inquiets de son ange. Inquiets ? Mais pourquoi ? Avait-elle eu peur pour ce gamin ? Kaori vit le changement d’expression de son ami et s’empressa de tout lui expliquer avant que la situation ne se complique.  

- « Ryô ! Calme toi je t’en prie ! », supplia-t elle, pas assez fort pour que Yoshi ne l’entende. Il s’était d’ailleurs levé et regardait Kaori et cet homme qui venait d’arriver, sans trop savoir ce qu’il se passait.  

- « Que je me calme ? Non mais tu plaisantes j’espère ? Mais enfin Kaori ne le reconnais-tu pas ? » lui dit-il, sur le même ton bas.  

- « Je sais qui il est Ryô, je ne suis pas idiote ! Mais il est tellement différent du jeune homme d’avant, c’est bizarre : on dirait qu’il a une double personnalité ! », dit-elle.  

- « Une double personnalité ? Mais je m’en fous moi de sa double personnalité ! Il n’a pas à t’aborder alors qu’il ne te connaît pas ! Et puis qu’est ce qu’il te veut d’abord ? Tu es beaucoup plus âgée que lui ! » Ryô avait élevé la voix, à la limite de crier. Ce n'était pas parce qu'ils étaient à la campagne, qu'il relâchait sa vigilance.  

- « Calme toi je te dis ! Ca ne sert à rien de crier ! Il ne se souvient de rien ! ».  

- « Il ne se souvient de rien ? Non mais il va voir !  

Ryô se dirigeait vers Yoshi avec un regard à faire peur. Il avait appris avec le temps à se méfier des apparences...  

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