Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: sabi

Beta-reader(s): Saiyuki_02, Nanou

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 16 capitoli

Pubblicato: 12-08-05

Ultimo aggiornamento: 10-08-07

 

Commenti: 110 reviews

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HumourAction

 

Riassunto: Défi de Ramal : Et si pour une raison ou une autre, Ryo changeait de métier. Une suite de ma 1ère fic 'La grossesse de Kaori'. La suite des aventures de la petite famille Saeba...

 

Disclaimer: Les personnages de "A life more ordinary" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A life more ordinary

 

Capitolo 10 :: Nuit d’ivresse…

Pubblicato: 24-04-06 - Ultimo aggiornamento: 24-04-06

Commenti: Salut tous, voila une nouvelle petite maje qui fait suite à la fin du précédent, lol, enfin vous comprendrez en le lisant. Un merci à ma Nanou pour ces corrections rapides et gros bisous à mes lecteurs, dont Grifter, Saintoise, Chibiusa, Moon, Amarina, Debitara. Alors bonne lecture et à vos coms. ++

 


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Le Tequila, plus tard…  

 

Le diner s’était très bien déroulé entre Shinobu et Saeko.  

Le bar était maintenant bien rempli et plusieurs couples se déhanchaient sur la piste de danse.  

A la fin du repas, Shinobu avait invité l’inspectrice à faire quelques pas de danse et cette dernière avait accepté, au grand étonnement de l’homme d’affaires.  

 

-« Eh bien, la tigresse aurait-elle rangé ses griffes pour s’abandonner dans les bras de l’ennemi ? », se moqua Shinobu en resserrant un peu son étreinte.  

-« On dirait bien, mais ce n’est peut-être qu’en remerciement de ce délicieux dîner ou tout simplement à cause des quelques verres que j’ai pris avant votre arrivée ! », répondit avec un sourire franc la jeune femme.  

-« Sûrement un peu des deux. », rit Zane.  

 

Vers une heure du matin et après quelques coupes de champagnes, Shinobu se proposa de raccompagner Saeko.  

Ils optèrent pour un taxi, étant donné leur état d’ébriété prononcé, et le calme prit peu à peu place à l’arrière du véhicule durant le cours trajet qui les ramènerait.  

L’un appuyé contre l’autre, ils écoutaient silencieusement la chanson qui jouait dans le poster radio du taxi.  

Saeko paya sa course et proposa même à son compagnon d’un soir de monter boire un dernier café chez elle, ce que Shinobu accepta volontiers.  

 

Une fois entrés, la lumière s’alluma et l’inspectrice se débarrassa de son sac et de sa veste. Elle déposa son biper sur la table basse et laissa l’homme refermer la porte derrière lui.  

-« Faites comme chez vous ! », lâcha-t-elle de la cuisine.  

Shinobu s’installa sur le canapé en cuir blanc cassé et laissa son regard glisser sur les différents objets qui trônaient dans la pièce.  

Quelques objets déco, un ou deux cadres photos, des magazines, rien de bien extravagant aux yeux de l’homme d’affaires. Puis après quelques secondes, son regard fut attiré par un objet sur une étagère, une plaque de police dans un étui noir. Il s’apprêtait à se lever pour l’admirer de plus près lorsque la jeune femme revint avec un plateau en main.  

Elle offrit un café à son invité et s’éclipsa une seconde pour récupérer son infusion avant de reprendre place à ses côtés.  

 

-« Merci pour le café, je crois que ça ne me fera pas de mal ! »  

-« Vous avez amplement raison ! », rit la maîtresse de maison.  

-« A vous non plus je vous signale. Je ne pense pas que la rougeur de vos si jolies joues soit l’effet de notre proximité et de mon irrésistible charme ! », lâcha Shinobu, ce qui fit piquer un fard monumental à Saeko.  

-« Au fait, ce ne doit pas être votre insigne là-bas. »  

Saeko jeta machinalement un coup d’œil en direction de l’étagère et un sourire nostalgique prit place sur son visage rosé.  

-« Non, c’est celle d’un ami disparu. », souffla presque l’inspectrice.  

-« D’un ami, ou de votre ami ? », demanda lentement l’homme avant de reprendre. « Kaori m’a parlé de son frère qui était officier de police, c’était votre équipier je crois. »  

Saeko sentit l’alcool faire tomber ses défenses et se laissa aller à la confidence :  

-« Vous avez raison, c’est bien la plaque de Makimura. Nous sommes sortis ensemble un certain temps mais il nous a malheureusement quitté trop tôt. – Une larme silencieuse s’écoula sur la joue de l’inspectrice. – A sa mort, j’ai récupéré sa plaque, un petit rien qui m’empêcherait de l’oublier… »  

 

Shinobu passa une main sur le visage de la jeune femme pour essuyer ces quelques larmes qui juraient avec la femme forte que Saeko voulait paraître. Il se sentait l’irrésistible envie de la consoler, de la détacher de ce passé dans lequel elle semblait s’être emprisonnée. C’est tout du moins la sensation qu’il avait à l’écoute de ces quelques mots.  

Il prit alors son courage à deux mains et dans un geste d’une infinie douceur, il releva le menton de la belle inspectrice et déposa un doux baiser sur ses lèvres entrouvertes.  

Saeko ne chercha même pas à comprendre ce qu’il se passait tant le sentiment qui prenait place lui réchauffait le corps.  

Cette sensation qu’elle n’avait pas connue depuis si longtemps reprenait ses droits. Un instant d’apaisement, de laisser-aller, de quiétude.  

 

Leur baiser s’accentua de secondes en secondes et quelques caresses accompagnèrent même ce moment.  

Shinobu fit glisser ses doigts sur le bras dénudé de la jeune femme et put ressentir la chair de poule qui s’emparait une nouvelle fois de Saeko.  

L’homme d’affaires d’habitude si réfléchi agissait à l’heure actuelle par instinct et sans se poser de questions. Il appréciait juste le moment présent, ne pensant aucunement aux conséquences de ces actes.  

Saeko non plus n’agissait pas comme à son habitude. Elle avait brisé la barrière qu’elle avait érigée il y a bien longtemps et ne chercha pas à savoir ce qu’il se passait. Elle laissait juste les choses se faire, sans, non plus se poser d’autres questions.  

 

Cette nuit était juste un moment de partage entre deux âmes solitaires, que tout semble opposer mais qui le temps d’une nuit, d’une caresse, d’un baiser, laisse le bonheur prendre une petite place au fond de leur cœur mal-aimé. (NDB : magnifique phrase !)  

 

 

**************************************************************************  

 

 

Appartement de Saeko Nogami, samedi matin.  

 

La lumière filtrait difficilement à travers l’épais double-rideau de la chambre.  

Le silence régnait comme chaque matinée dans cette pièce d’ordinaire peu occupée.  

Sur le grand lit deux places qui trônait au milieu de la chambre, deux corps nus reposaient sous le fin drap vert clair.  

 

L’homme était allongé sur le dos et la jeune femme à ses côtés dormait sur le flanc droit, sa tête posée dans le creux de l’épaule de son compagnon, une main sur son torse ferme et grisonnants.  

Leurs respirations étaient calmes et aucun ne semblait vouloir quitter cette bulle d’intimité.  

Mais voilà, cet état de fait était surtout dû à la fatigue qui submergeait encore leur esprit respectif et la sonnerie du portable de l’inspectrice de charme ne se gêna pas pour casser cette douce ambiance, ce qui réveilla de manière plutôt brusque le couple tendrement enlacé.  

 

En écarquillant les yeux, Saeko n’avait pas tout de suite compris ce qu’il se passait. Elle entendait au loin une espèce de tintement avec en musique de fond un bourdonnement du tonnerre. Mais la jeune femme oublia bien vite ce petit désagrément en découvrant un homme nu dans son lit.  

-« AHHHHHHHHHHHHHH, mais qu’est-ce que vous faites là vous !!! »  

 

Shinobu se releva de sa position et répondit, d’un air idiot et se grattant l’arrière de la tête :  

-« Ah ah ah, ça c’est une bonne question ! Je n’en ai aucune idée ! »  

Saeko tira le maximum du drap pour s’y emmitoufler, ce qui mit à découvert le pauvre homme qui se saisit maladroitement de son oreiller pour couvrir son intimité.  

-« Saeko, on se calme, il doit bien y avoir une explication à tout ceci ! »  

Mais l’inspectrice ne l’entendait pas de cette manière et ouvrit brusquement le tiroir de sa table de chevet pour en sortir un petit calibre qu’elle pointa sur son compagnon d’infortune.  

-« J’attends votre explication, qu’est-ce que vous m’avez fait ? », articula lentement Saeko. (NDB : sans commentaire…)  

 

Shinobu avait tout d’abord eu un mouvement de recul face à l’arme de la jeune femme puis bafouilla deux ou trois phrases sans queue ni tête. Il finit par se saisir de son caleçon qui trainait au pied du lit et l’enfila, tournant ainsi le dos à l’inspectrice qui souffla d’exaspération.  

Elle ne comprenait rien, hormis cet affreux mal de tête, sa nudité apparente et ce type dans son lit. Tout ceci ressemblait à un horrible cauchemar dont elle ne semblait pouvoir se réveiller.  

Zane venait de mettre la main sur sa paire de chaussettes un peu plus loin dans la chambre et n’eut, lui, pas de mal à reconstituer les pièces du puzzle en suivant les différents indices vestimentaires parsemés un peu partout dans l’appartement, dont sa toute dernière chemise blanche joliment décorée d’un rouge à lèvres rose perle.  

Il réapparut quelques secondes dans l’embrasure de la chambre, tenant entre les mains la jupe tailleur et le soutien-gorge de l’inspectrice.  

-« Je crois que c’est à vous. », sourit-il, un peu gêné.  

 

Saeko, qui n’avait pas bougé de sa position, se releva vivement, le drap couvrant toujours sa peau dénudée et arracha des mains de ce Don Juan de pacotille une partie de sa tenue de la veille.  

-« Merci ! Vous pouvez partir maintenant. »  

Elle s’apprêtait à entrer dans sa salle de bains quand elle s’arrêta et ajouta : « Et oubliez tout ça, il ne s’est rien passé, c’est clair ?! »  

Shinobu fit une légère grimace avant de jeter un « Ah, les femmes, je vous jure ! », de quitter la chambre et de claquer la porte de l’appartement en sortant.  

 

 

Saeko venait de se glisser sous la douche et elle espérait, dans une prière silencieuse, que tout ceci n’était pas réel. Mais l’eau chaude qui s’écoulait lentement sur sa peau nacrée ne faisait que lui remémorer les évènements de la veille et ainsi, lui expliquer les raisons de son comportement envers Shinobu.  

C’était la première fois depuis bien longtemps que la situation lui échappait, qu’elle ne contrôlait pas les choses et ça l’effrayait plus que tout. Ce n’était pas dans ses habitudes de boire plus que de raison et de finir sa nuit avec le premier venu, sauf que dans ce cas précis, ce n’était pas n’importe quel homme mais Shinobu Zane, un homme qu’elle connaissait de par ses relations et qui n’attirerait aucunement son attention en temps normal.  

Alors pourquoi et comment une telle chose avait-elle pu se produire ?  

Seules les images câlines de ces quelques moments partagés lui revinrent en mémoire, une légère rougeur vint colorer ses joues et une douce chaleur imprégna son corps.  

Par réflexe ou bien par punition de s’accorder de telles pensées, elle tourna assez violemment le robinet de la douche, ce qui fit jaillir une eau glacée.  

 

 

Après la salle de bains, Saeko avait passé un peignoir, enroulé ses cheveux mouillés dans une serviette et s’était installée, un café noir à la main devant la télé. Elle zappait par pur automatisme, passant d’une chaîne de télé-achat au dernier animé à la mode sans jamais trouver un programme suffisamment intéressant pour occuper ses pensées.  

 

 

Vers onze heures, la jeune femme quitta son appartement en direction du centre-ville pour faire quelques emplettes, rien de tel, selon elle, pour oublier ses petits soucis. Elle avait passé un coup de fil rapide à Reika qui la rejoindrait directement au centre commercial.  

C’est donc vers treize heures que les deux jeunes femmes pénétrèrent, les bras chargés de paquets, au Cat’s Eye pour déjeuner.  

 

 


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