Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Ginie^^

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 70 capitoli

Pubblicato: 14-05-03

Ultimo aggiornamento: 14-10-03

 

Commenti: 49 reviews

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General

 

Riassunto: Quand Ryô et Kaori doivent concilier leur travail et leur nouvelle relation...(suite indépendante de "Pourquoi ?..." )

 

Disclaimer: Les personnages de City Hunter sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read something that doesn't seem correctly rat ...

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   Fanfiction :: Entre Ciel et Terre

 

Capitolo 2 :: 2

Pubblicato: 14-05-03 - Ultimo aggiornamento: 14-05-03

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70


 

Dans un fracas assourdissant, l’avion s’engouffra dans la forêt.  

 

Les oiseaux et les écureuils effrayés, se dispersèrent dans un nuage de feuilles et de fumée. Les branches des arbres ployèrent et volèrent en tout sens, arrachées sous l’impact et la carlingue grinça douloureusement.  

 

Lorsqu’il se stabilisa un tant soi peu, il resta en équilibre précaire, coincé dans les branchages d’un ginkgo. Des flammes jaillissaient du fuselage, menaçant à tout moment de faire exploser l’avion. Les quelques gouttes de pluie ne réussiraient sûrement pas à éteindre l’incendie.  

 

 

 

Sous le choc, Ryô tomba lourdement sur le sol tremblant du zinc. Heureusement, ses liens l’avaient empêché d’être projeté violemment contre les parois, et il avait évité le pire. Cependant le réveil fut quand même difficile. La corde qui le maintenait au siège s’était certes détachée mais une cordelette lui maintenait toujours ses poignets liés.  

 

Encore drogué par les anesthésiques, il réussit tant bien que mal à ouvrir un œil. Il le regretta amèrement.  

 

-« Qu’est-ce que …. ? Un … un AVION ?? »  

 

Essayant de passer outre sa phobie, ce qui ne fut pas chose aisée, il tenta de se mouvoir mais une douleur cuisante lui transperça la cuisse. Il s’assit maladroitement au prix d’un énorme effort, dos à l’un des fauteuils. Par réflexe, il chercha son arme mais il ne portait sur lui qu’un jean et un t-shirt. Pas de holster, pas de 357 magnum.  

 

Groggy, la sueur voilant son regard, il tenta de calmer sa souffrance par de profondes inspirations. Lorsque celle-ci s’atténua, il se concentra sur son origine. Il fit la grimace quand il s’aperçut qu’un morceau de métal s’était logé dans la chair, en haut de sa cuisse gauche.  

 

Jaugeant la situation rapidement, il procéda par priorité. Il se tourna légèrement, prenant milles précautions pour ne pas effleurer sa plaie et inspecta du regard le fauteuil cassé derrière lui. Une partie métallique de l’accoudoir pendait sur le côté et le contour tranchant servirait amplement à cisailler ses liens. Quelques minutes plus tard, Ryô se frottait les poignets et les avant-bras avant de s’atteler à l’urgence de sa blessure.  

 

-« Il y a bien une caisse de secours quelque part ! Sous ce fauteuil, peut être … »  

 

Tâtonnant, il ne trouva que poussière et boulons rouillés. Pestant, il se passa une main fébrile dans les cheveux.  

 

-« Ce n’est vraiment pas mon jour de chance aujourd’hui !! »  

 

Il soupira, jetant un regard perdu sur cet environnement hostile. Kaori…..Le visage de sa partenaire se dessina, lui souriant tendrement.  

 

_ Que s’était-il passé ?  

 

Il n’eut pas le temps de répondre à cette question, il sentit le sol trembler. Un grincement bref mais menaçant qui ne présageait rien de bon, il devait se sortir d’ici rapidement.  

 

Malgré sa douleur, le simple fait de se trouver dans un avion lui permettait de trouver l’énergie nécessaire. Pour rien au monde, il n’aurait aimé rester à l’intérieur de ce cercueil une minute de plus. De surcroît, une odeur âcre de brûlé lui montait aux narines.  

 

Il tourna la tête en tout sens et repéra la fameuse boite blanche. Cabossée et sale on apercevait à peine la croix rouge peinte dessus, près de la porte. Elle avait du glisser pendant cet atterrissage forcé. Il tendit le bras mais bien évidemment, il lui manquait quelques longueurs. Ryô, prudent, se releva doucement. Il boita jusqu’à elle et la ramassa.  

 

Décidé à ne pas rester un moment de plus dans cet avion, il ouvrit la porte.  

 

 

 

Quand Ryô vit qu’il devait se trouver à 20 mètres du sol, perché sur un arbre, des flammes léchant la carlingue avec gourmandise, il ne put s’empêcher de hurler de rage.  

 

-« AAAHHHHH !!!! Mais qu’est-ce que je fous ici, moi ?? … sniff… alors que j’avais plein de choses à faire à la maison. »  

 

La larme à l’œil, pensant qu’il allait rater la présentation de la météo par la gracieuse Ai Okabe, il empoigna un rameau quand l’avion s’enfonça de quelques centimètres dans les branchages. Il oublia alors toute prudence et toute pensée lubrique, et dégringola le plus vite possible, la caisse de secours sous le bras.  

 

-« Si je chopes le petit malin qui m’a entraîné la dedans, je jure qu’il va passer un quart d’heure mémorable !!!! » pesta-t-il  

 

 

 

La pluie devenait de plus en plus drue. Ryô avait du mal à ne pas glisser. Philosophe, il se dit que l’avion n’exploserait peut être pas, ou tout du moins, cela éviterait peut être la propagation des flammes dans la forêt. Mais il n’avait pas envie de tester sa théorie plus en avant. Désireux de se sortir de ce pétrin, et de passer une bonne nuit de sommeil dans son lit moelleux, il accéléra les mouvements en dépit de sa cuisse meurtrie.  

 

Il avait délibérément laissé le morceau de métal, empêchant ainsi l’hémorragie, mais la douleur devenait de plus en plus cuisante, et il fallait s’en occuper rapidement pour éviter toute surinfection.  

 

Quelques branches l’écorchèrent ou agrippèrent son pull, mais rien n’aurait pu arrêter un Ryô déterminé à fuir cet avion de toute urgence.  

 

Lorsqu’il posa le pied sur la terre ferme, il s’éloigna encore plus loin, mettant entre lui et cet engin de malheur plus qu’un périmètre de sécurité raisonnable.  

 

Puis il s’arrêta au pied d’un arbre et s’affala à terre. Pour un peu il aurait embrassé le sol, mais pour l’instant sa blessure était ce qui l’inquiétait le plus.  

 

Il posa la caisse devant lui et l’ouvrit. Malgré la fatigue et la douleur, il ne put s’empêcher de rire aux éclats. La caisse ne contenait que quelques barres chocolatées et une grande bouteille de saké. Une caisse de secours … pour ivrogne ou pour solitaire ?  

 

L’averse devenait conséquente, la pluie tombait sans ménagement et le vent rugissait dans les feuillages.  

 

_ Où se trouvait-il ? Toujours au Japon, en Chine peut être ?  

 

Ses cheveux ruisselaient, ses vêtements collaient à sa peau. Résigné et fatigué, il déboucha la bouteille et but une grande gorgée.  

 

-« A celui qui a réussi le coup de génie de m’entraîner là-dedans ! Je bois à ta santé ! »  

 

Il se servit une deuxième rasade avant que son sourire ne s’efface. Dans un souffle, il prononça quelques mots qui se noyèrent dans le tumulte environnant.  

 

-« Je suis désolé Kaori. Sayonara. »  

 

Puis il entreprit de défaire sa ceinture. Il but encore un peu de saké, ce qui l’embruma encore d’avantage, puis sans attendre de réfléchir encore plus il arracha le bout de métal de sa cuisse, versant derechef l’alcool sur la plaie. Son professionnalisme, sa fierté, l’habitude l’empêchaient de crier mais la douleur lui fit serrer si fort les poings que ses ongles s’enfoncèrent dans la chair de sa paume. Puis se sentant près de l’évanouissement, il serra sa ceinture s’en servant comme garrot.  

 

 

 

Offrant son visage à la pluie, il se laissa aller contre l’arbre qui le protégeait un peu des intempéries. D’instinct, il refusait de s’endormir si facilement. Pourtant, entre les drogues qu’on lui avait injectées dans la journée, la douleur, la fatigue, tous ces événements ne concouraient pas à l’aider si facilement. Il commençait même à voir des formes bouger bizarrement dans les fourrés avoisinants. Lorsqu’il comprit que quelqu’un approchait, il était trop tard pour se cacher, d’ailleurs il lui aurait été impossible de bouger dans son état. Il ferma les yeux à demi et attendit, luttant de toutes ses forces pour ne pas sombrer.  

 

-« Alors le jeunot, qu’est-ce que tu fous dans ce beau merdier, hein ? »  

 

Une voix fluette semblait grésiller dans les oreilles de Ryô. Celui-ci, incapable de rester maître de lui-même voulut lui asséner un coup de poing, mais il put à peine lever son bras.  

 

-« Et bien, t’es pas beau à voir, le jeunot. Vais t’emmener à la maison. M’est avis que ça pourrait te servir. »  

 

Ryô entendit un petit rire et s’efforça de lever les yeux sur cet étrange personnage. Le visage était flou mais il put reconnaître des traits déjà bien marqués et des cheveux blancs parsemait son crâne. Dans un souffle, il soupira.  

 

-« Comme ange, j’ai plus vu plus sexy. »  

 

-« Hahaha. Tu ne verras pas d’ange aujourd’hui, mon garçon. »  

 

Le vieux, plus costaud qu’il n’y paraissait, le hissa sur ses épaules et s’en alla en sifflotant. Ryô n’en découvrit pas plus, s’évanouissant de suite.  

 

 


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