Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Ginie^^

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 70 capitoli

Pubblicato: 14-05-03

Ultimo aggiornamento: 14-10-03

 

Commenti: 49 reviews

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General

 

Riassunto: Quand Ryô et Kaori doivent concilier leur travail et leur nouvelle relation...(suite indépendante de "Pourquoi ?..." )

 

Disclaimer: Les personnages de City Hunter sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Entre Ciel et Terre

 

Capitolo 57 :: 57

Pubblicato: 11-09-03 - Ultimo aggiornamento: 11-09-03

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70


 

Mick s’arrêta à quelques pâtés de maison de leur appartement afin de leur permettre de rentrer en toute discrétion, puis il reprit sa route. En voyant par le rétroviseur les silhouettes de Ryô et Kaori, affublés de leurs déguisements, il éclata de rire encore une fois.  

Ces derniers marchèrent la centaine de mètres les séparant de leur maison avec une certaine impatience, bien que celle-ci ne soit pas dictée pour les même raisons…  

Pourtant si Kaori tentait de se faire discrète, Ryô, lui n’affichait aucun complexe et déambulait dans la rue comme à son habitude, plaisantant sur le fait qu’il était bien plus capable d’attirer les hommes que Kaori. Lorsqu’une femme de forte carrure l’accosta, Kaori, inquiète et suspicieuse, se rapprocha d’eux et tendit une oreille plus qu’attentive.  

-« Ryôôôôô !! Mon chou ! Ca faisait longtemps que je ne t’avais pas vu ! Tu as loupé une belle fête cette nuit, j’en sors à peine…hihihihi… Tu es magnifique, resplendissante, j’ai eu de la peine à te reconnaître !! »  

A l’accent forcé et à la barbe naissante qui ombrait la joue de cette créature, Kaori comprit aussitôt que cette « femme » devait travailler au bar gay du coin, là où s’amusait de temps en temps Ryô. Voyant que le travesti commençait à draguer celui-ci, elle leur tourna le dos et, un doigt dans la bouche, fit semblant de vomir. Ce n’était pas tant le côté efféminé de cette connaissance mais plutôt le fait que Ryô entrait dans son jeu qui la dégoûtait un peu. A ce moment là, ce dernier, voulant éviter les foudres de sa partenaire, joua le tout pour le tout et se tourna vers elle en lui chuchotant :  

-« Ne sois pas jalouse, dès qu’on rentre à la maison, tu auras droit à ta part… »  

Kaori ne sut si ce fut le coup d’œil complice ou le ton employé qui suscita en elle, non pas de la colère comme à son habitude, mais un désir sourd et latent. Cela la surprit et elle se cacha derrière son chapeau et sa fausse moustache.  

Le fait de réaliser ce qu’elle vivait à présent avec Ryô la comblait de joie mais elle n’arrivait pas encore à maîtriser ou dominer certaines de ses réactions…  

Ramenant vers son visage le col de son manteau, elle lui emboîta le pas quand son coéquipier salua son ami et qu’il repartit en direction de chez Reika. Ils entrèrent sans aucune hésitation dans l’immeuble jouxtant le leur. La communication de leur deux habitations leur rendrait encore une fois service.  

 

***  

 

De son côté, Mick se dirigea droit vers la mairie. Il ne lui fallut pas plus d’une dizaine de minutes et d’une discussion avec une charmante hôtesse pour connaître le lieu et l’heure de cette fameuse vente aux enchères.  

Et quel était l’endroit le mieux adapté pour le commerce d’objet d’art que le musée national de Tokyo !?  

Fermé le lundi au public, les salles réservées aux occasions spéciales étaient pourtant remplies d’hommes d’affaires en toute genre ou de personnalités connues pour satisfaire leur curiosité et soulager leur porte monnaie. Mick usa et abusa de son charme pour convaincre la jeune femme en uniforme de tout lui dire. Se faisant passer pour un richissime américain en manque de shopping, c'est avec facilité et charme qu’il put lui soutirer les renseignements et connaître tous les détails de cette journée. Lorsqu’il sortit du point information, il pensa, non sans sous-entendus que Ryô et surtout Kaori pourrait le dédommager de tous ces efforts.  

 

***  

 

 

Hors de lui, Kenji faisait les cent pas dans la pièce devenue trop petite pour contenir sa rage. Si d’habitude tout son entourage le craignait, il n’était pas de bon ton de l’aborder en ces circonstances. La bouche ne formant qu’un trait sur son visage tendu, les yeux menaçants, il fulminait  

Il s’approcha du bureau et posant ses deux mains sur la table, il fixa son ordinateur. Mais l’écran n’affichait qu’une interface neutre, restant désespérément muet à la énième interrogation de Kenji : « Que se passait-il ? ». La respiration de l’homme s’accéléra. Il se passa une main nerveuse dans les cheveux et se fit force pour ne pas jeter son portable à travers la pièce.  

Deux jours ! Cela faisait deux jours qu’il attendait des nouvelles de ses hommes de mains envoyés en Chine. Et rien ! Le numéro permettant de les joindre sonnait inlassablement occupé.  

A la question : Saeba est-il mort ? Aucune réponse ne le satisfaisait. Pour un homme aussi méticuleux que Kenji, ce genre d’interrogations était, sans contexte, une faille dans son plan. D’abord Nogami qui avait survécu et ensuite Saeba…  

Ses mains étreignirent le rebord du meuble et ses jointures blanchirent dangereusement.  

 

Un léger froissement de tissu le fit lever la tête. Ses yeux se dirigèrent droit vers le pauvre homme qui se tenait dans le coin de la pièce, attendant que son patron daigne lui prêter attention. Enfin, on ne pouvait pas dire qu’il était pressé que Kenji le remarque. Lorsqu’il sentit le regard de celui-ci s’attarder sur sa misérable personne, il aurait voulu s’enfuir à toutes jambes. Devenir cuisinier au fin fond d’un trou perdu de la campagne, éboueur, voleur à la sauvette comme il avait appris au tout début de sa carrière de criminel ! Tout, sauf rester enfermer entre quatre murs avec Kenji-San. Sans qu’il puisse rien y faire, ses jambes se mirent à fléchir et lorsqu’il entendit la voix, pourtant douce de Kenji. Il sursauta et trembla de tous ses membres.  

-« Quoi ?! » demanda Kenji.  

-« Euh… Chef… c'est pour mon rapport sur la surveillance de Nogami… » répondit-il timidement, la tête baissée en signe de salut poli et surtout désireux de ne pas croiser le regard assassin de son patron.  

-« Et ? »  

-« Falcon est à son chevet. »  

Kenji sortit une cigarette de son paquet et l’alluma. Seule la silhouette, assise dans un large fauteuil non loin de là, et spectatrice de la scène aperçut le léger tremblement de sa main, preuve de son irritation extrême. Son interlocuteur restait en position de salut de peur de faire un seul faux mouvement.  

-« Et Nogami, dans quel état elle est ? »  

Kenji porta le mégot à sa bouche et entreprit de remonter les manches de sa chemise, le plus naturellement du monde.  

-« C'est que … avec Falcon dans nos pattes… enfin… aux dernières nouvelles, elle était toujours dans le coma.»  

Le bras partit à une vitesse incroyable, et le messager s’effondra sous l’impact du coup de poing de Kenji.  

-« Je ne le dirais pas deux fois. Je te paye pour me rapporter l’état de santé de Nogami, à la minute près ! Alors soit tu fais ton travail et tu seras récompensé généreusement, soit … Bref, le choix est simple : toi ou Falcon… Si tu optes pour la deuxième solution, je triple ton salaire. »  

Le choix fut vite fait. L’homme, heureux de s’en tirer à si bon compte finalement, opina du chef vivement, et promis de rapporter la tête de Falcon pour son prochain rapport. Tripler son salaire représentait une somme d’argent extrêmement intéressante, qu’aucun criminel ne pourrait honnêtement refuser. Il fit un dernier salut et déguerpit aussitôt.  

-« Des amateurs ! De vulgaires amateurs ! Je vais devoir prendre en main certaines choses si nous voulons que notre plan se déroule sans accrocs ! Et je crois que je vais devoir commencer par éliminer moi même notre inspectrice et ce Falcon ! »  

La silhouette qui s’était tut jusqu’à présent, lui coupa la parole.  

-« Non ! C'est trop tard maintenant. Tout commence demain. Tu n’as pas le temps de récupérer l’incompétence de tous ces petits escrocs sans valeurs. Nogami et Saeba étaient des extras, pour ne pas les trouver dans nos pattes, tu as préféré t’en débarrasser avant. Ne t’inquiètes pas, même si tout ne se passe pas comme tu l’avais prévu, il n’empêche qu’ils sont tous les deux hors d’état de nuire…Et si Saeba revient, je m’en chargerais… »  

Si un seul homme ou même une femme sur cette Terre avait ainsi osé parler de la sorte à Kenji, nul doute que cette personne aurait du se faire beaucoup de soucis pour sa vie future… Or, si Kenji était un homme redoutable dans le milieu, il s’avérait qu’il avait un point faible.  

 

 


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