Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Ginie^^

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 70 capitoli

Pubblicato: 14-05-03

Ultimo aggiornamento: 14-10-03

 

Commenti: 49 reviews

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General

 

Riassunto: Quand Ryô et Kaori doivent concilier leur travail et leur nouvelle relation...(suite indépendante de "Pourquoi ?..." )

 

Disclaimer: Les personnages de City Hunter sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Entre Ciel et Terre

 

Capitolo 39 :: 39

Pubblicato: 22-07-03 - Ultimo aggiornamento: 22-07-03

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70


 

Bip bip bip  

 

Le policier le plus proche de la voiture où le téléphone sonnait, courut y répondre. Saeko était non loin de là, veillant toujours à ce que l’évacuation de la mairie se termine dans les plus bref délai. Elle remarqua qu’en plus des nombreux agents de police, on avait prévu ambulances et véhicules de pompiers. Ainsi donc la procédure pour tout attentats ou actes terroristes était enclenchée.  

 

Bip bip bip  

 

Accoudé au toit de la voiture, le fil du téléphone tendu au maximum, le policier décrocha.  

-« Oui ? »  

-« Passez moi l’inspectrice Nogami, je vous prie. C'est urgent. »  

-« Qui êtes-vous ? »  

-« Ne posez pas de questions ! Passez la moi tout de suite, j’ai des informations sur la bombe. »  

Le policier ne l’entendait pas de cette oreille, il s’apprêta à répondre âprement à son interlocuteur quand Saeko remarqua que quelque chose n’allait pas dans la façon de faire de cet agent. Elle regarda autour d’elle et remarqua qu’aucun autres policiers n’avait décroché leur radio ou leur téléphone. Elle s’approcha et fit un signe de la tête interrogatif. Le garde posa une main sur le combiné et lui répéta ce qui lui avait été dit. Saeko passa devant lui et tendit la main.  

-« Ca doit être un farceur et… » tenta-t-il d’expliquer.  

-« Votre farceur a quand même le numéro privé de cette voiture, ça ne vous choque pas !?! Passez moi ça tout de suite. »  

Le policier s’exécuta, honteux de ne pas avoir réagi tout de suite à cette constatation.  

-« Nogami à l’appareil. »  

-« Aahhhh … enfin. Bonjour chère inspectrice. Je vous attendais. »  

-« Qui êtes-vous ? »  

-« Allons allons, comme si j’allais vous le dire… N’essayez pas de gagner du temps et écoutez moi plutôt. »  

Saeko respirait calmement malgré les battements de son cœur précipités. Cette voix lui était inconnue mais elle sentait qu’elle n’avait pas affaire à un petit plaisantin. Elle adressa un coup d’œil appuyé à son collègue afin qu’il se reprenne et d’un signe précis, elle lui intima l’ordre de rechercher la provenance de l’appel. Mais malgré sa tentative de gagner du temps, ce fut un échec.  

-« Qu’est-ce que je peux faire pour vous ? »  

-« Rien de spécial. C'est moi qui peut vous aider. Vous êtes un peu en retard, je le regrettes. »  

-« Je suis navrée de vous décevoir, je ne savais pas que l’on avait rendez-vous. »  

-« Une répartie digne de vous très chère. Mais nous ne sommes pas là pour parler ponctualité n’est-ce pas ? »  

-« Effectivement. »  

-« Ce qui me navre beaucoup plus par contre, c'est que vous attachez une grande importance à tous ces bureaucrates alors qu’il faudrait peut être s’appliquer un peu plus à la protection de l’innocence et de la jeunesse. »  

-« Vous pourriez être plus clair, je ne comprends rien à ce que vous me dites et … »  

-« biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiippppppppppp »  

-« Merde ! Il a raccroché ! »  

-« L’appel est brouillé, aucune chance de retrouver ce bonhomme…Un problème ? » demanda la policier curieux.  

 

Mais la jeune femme ne répondit pas. Son sixième sens lui insufflait l’ordre de faire vite. Et autant que les consignes de ce mystérieux correspondant, elle se devait d’être à l’écoute. Elle examina attentivement les environs.  

La mairie n’était pas le seul bâtiment du quartier. Bouches de métros, arrêts de bus, magasins de toutes sortes, écoles…  

L’innocence, la jeunesse ? Qu’est-ce qu’il voulait dire par là ?…. Son regard se fixa de suite sur le trottoir d’en face. Parmi les quelques passants qui couraient pour se réfugier, elle remarqua l’entrée d’une école primaire.  

Traversant la rue, elle courut à perdre haleine jusqu’à la porte de l’établissement et hurla.  

-« Y’a quelqu’un ? Répondez ! »  

Pas de réponse mais un bruit semblable à un étouffement parvint à ses oreilles. Le sang de Saeko ne fit qu’un tour, elle dégaina son arme et ouvrit la porte avec fracas dans l’intention de sauver la vie à un enfant. Elle se retrouva nez à nez avec un petit boîtier. Regardant tout autour et prenant soin de ne pas baisser la garde, elle se pencha, curieuse mais méfiante. Quand elle s’aperçut qu’il émettait ce bruit continu qu’elle avait entendu de l’autre côté de la porte, son esprit la prévint aussitôt : DANGER !  

 

Spectateur mais principal metteur en scène, Kenji participait, via l’œil indiscret de sa webcam, aux moindres faits et gestes de la policière.  

-« Dommages, c’était vraiment une belle femme. »  

Tranquillement, il appuya sur un bouton et d’un geste de la main en guise d’un au revoir, il murmura :  

-« On se retrouvera en Enfer ! »  

 

Elle n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps, un mécanisme s’enclencha et le souffle d’une explosion la projeta à quelques mètres.  

L’école commençait à brûler. La bombe n’avait pas été construite dans le but de détruire un bâtiment de cette taille, mais quelques étincelles s’attaquaient déjà aux murs. De nombreux dessins multicolores élaborés avec soin par les enfants noircirent et furent réduits en cendres par les flammes encore timides.  

Les passants isolés hurlèrent et s’enfuirent à toute jambe, terrorisés. Les policiers des alentours tentèrent de calmer l’accès de panique qu’il s’en suivit et certains d’entre eux coururent vers la forme inerte qui gisait sur la chaussée. L’un d’eux se précipita pour appeler une ambulance qui se tenait non loin de là, parée à toute éventualité. Les médecins et brancardiers arrivèrent sur les lieux et examinèrent l’inspectrice inanimée, tandis que les pompiers mettaient tout en œuvre pour éteindre le début d’incendie.  

 

Loin de là, dans le confort d’une chambre douillette, un homme installé confortablement dans son fauteuil explosa de rire, à ce spectacle.  

-« Et de deux ! City Hunter et cette Nogami n’existent plus. Je ne les retrouverais pas dans mes pattes maintenant ! Parfait ! »  

Puis il prit son portable et entama tout de suite la conversation sans attendre.  

-« C'est moi. Etape numéro deux réussie. Tu peux passer à la suite de notre plan et d’ici quelques jours, on pourra toucher notre petite récompense. »  

Sans attendre la réponse, il raccrocha et rangea son appareil au fond de sa poche intérieure. Kenji s’alluma une cigarette en tout quiétude. Il aimait quand ses plans se déroulaient sans accrocs et il considérait que cette première partie se passait comme il l’avait prévu. Seule ombre au tableau, ses hommes de mains n’avaient pas retrouvé ce Saeba. Un léger froncement de sourcil indiquait son désappointement, mais pour l’instant, l’important était qu’il devait, même à moitié vivant, être perdu au fin fond de la forêt chinoise. A cette vision, un large sourire se peignit sur son visage. Allongeant ses jambes et s’étirant comme un chat, il soupira d’aise. Lançant un dernier coup d’œil à son écran, où il put voir la panique dans les yeux des badauds et la peur des policiers qui s’agglutinaient autour du corps immobile de la jeune femme, il appuya une deuxième fois sur un bouton et éteignit son ordinateur, indifférent.  

 

 

Au même instant, une petite caméra, cachée dans les feuillages d’un arbre se consuma silencieusement.  

 

 

 

 


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