Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Ginie^^

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 70 capitoli

Pubblicato: 14-05-03

Ultimo aggiornamento: 14-10-03

 

Commenti: 49 reviews

» Scrivere una review

 

General

 

Riassunto: Quand Ryô et Kaori doivent concilier leur travail et leur nouvelle relation...(suite indépendante de "Pourquoi ?..." )

 

Disclaimer: Les personnages de City Hunter sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What can I do in this site?

 

The goal of HFC is to enable authors to have complete control on their work. After signing up for a new member account, you can log in and add/modify your own fanfictions. In the same way, artists can upload their fanarts. Only fanmanga and goodies have to be sent to the webmistress. The authors can consult their stats and see which story ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Entre Ciel et Terre

 

Capitolo 53 :: 53

Pubblicato: 14-08-03 - Ultimo aggiornamento: 14-08-03

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70


 

Ryô dormit peu cette nuit là mais d’un sommeil profond comme jamais il n’avait pu en profiter. Serrer Kaori dans ses bras suffisait à le rendre serein et apprécier un repos dont sa vie le privait depuis toujours.  

Il leva un œil, s’étira et s’aperçut que sa belle au bois dormant, roulée en boule auprès de lui, dormait encore profondément. A sa vue, un sourire éclaircit son visage. Elle représentait tant à ses yeux. Il aurait pu ainsi la couver des yeux un temps incalculable mais il sentit que sa libido se réveillait, insatiable. Voulant lui laisser un peu de répit, il se décida à se sortir du lit. Il se redressa, non sans déposer sur le front de sa compagne un baiser rempli de promesses. Kaori remua et afficha un sourire angélique. Il remit une mèche rebelle à sa place et se leva, grommelant contre son *mokkori* qui gardait une forme olympienne....  

Respirer le bon air de cette nouvelle journée qui s’annonçait radieuse, profiter de la solitude pour figer la merveilleuse nuit qu’ils avaient passé et fumer une cigarette étaient ses premières priorités.  

Il prit une douche rapide et s’habilla. Puis il sortit de la cabine, un sourire continuel qui ne voulait pas disparaître aux lèvres.  

 

Il régnait sur le bateau un silence total. Seuls les remous et le moteur du navire se faisaient entendre discrètement.  

Ryô se rendit jusqu’à la poupe et après quelques exercices d’étirement, il s’appuya au bastingage et alluma sa cigarette. A travers la fumée qui s’en dégageait, il pouvait discerner les quelques étoiles rebelles qui résistaient vaillament aux premiers rayons du soleil. L’aurore prenait place, chassant la Lune et ses serviteurs, bientôt le Soleil prendrait le pouvoir.  

Son instinct, toujours aux aguets sentit une forme se mouvoir derrière lui, mais il ne sursauta pas quand une main se posa sur son épaule.  

-« Déjà debout ? » lui dit Kaori d’une voix encore mal éveillée.  

-« Ca t’étonne ? » répondit-il en riant doucement.  

-« Un peu oui ! Bien dormi ? … »  

-« Comme un bébé ! »  

Ryô envoya au loin son mégot de cigarette, qui s’éteignit aussitôt sous la masse d’eau de l’océan, et se tourna vers Kaori. Machinalement et le plus naturellement du monde, il se pencha et l’embrassa. Cette dernière, toujours un peu intimidée par tous ces changements d’attitude sentit ses joues s’empourprer légèrement, mais sa gène n’était plus aussi manifeste. Elle s’approcha du bord et se positionna à ses côtés. Le parfum de ce paysage maritime lui rempli les poumons et elle inspira à grande bouffée pour en goûter toutes les saveurs.  

Une légère brise s’engouffrait dans ses cheveux. Elle souriait à ce nouveau jour, au monde entier.  

Ryô se mis derrière elle et l’enferma dans un étau de chair et de muscles. Kaori posa sa tête sur son bras et ils restèrent ainsi de longues minutes sans qu’aucun ne prononce un mot. Ils avaient tous deux l’impression d’être uniques, seuls au monde et ils profitèrent du lever de soleil.  

Les premiers rayons illuminaient déjà l’horizon, des myriades de diamants scintillaient à la surface de l’eau et le ciel prenait des tons pastels. L’aube s’installait progressivement et des murmures se firent entendre à l’autre bout du bateau, preuve d’une présence humaine autre que la leur.  

 

Tandis que Ryô profitait de l’instant présent et de l’odeur du shampooing de Kaori, celle-ci ressassait les moments uniques de cette nuit. La dernière barrière qui séparait ces deux êtres était tombée et pour la première fois de sa vie, elle avait été aimée corps et âme par un homme. Sans qu’elle ne puisse rien y changer, un léger frisson lui parcourut l’échine aux souvenirs de leur étreinte passionnée.  

-« Tu as froid ? »  

-« Non…non, merci…. Ryô ? »  

-« Oui ? »  

Kaori ne savait comment aborder le sujet, son inexpérience reprenait le dessus et son manque de confiance en elle la trahissait une fois de plus. Malgré tout, fidèle à elle même, elle lui demanda à brûle pourpoint :  

-« Est-ce que … est-ce toujours ainsi ? »  

Sa phrase mourut en un murmure. Ryô, étonné, leva un sourcil interrogateur. De quoi parlait-elle ? Devinant qu’elle devait parler de leurs ébats amoureux, il s’empêcha de rire ouvertement. A coup sur, il se prendrait un marteau monstrueux, elle penserait sûrement qu’il se moquait d’elle.  

Hors, il était bien normal qu’elle se pose ces questions en cet instant. L’innocence de cette jeune femme était intarissable.  

Il la serra un peu plus contre lui, prodiguant ainsi tendresse et réconfort. Néanmoins, désirant dédramatiser la situation, il lui répondit d’un ton badin.  

-« Ce n’est pas pour rien, qu’on m’appelle l’Etalon de Shinjuku ! »  

-« Je ne te parles pas de ça…Espèce de présomptueux !! »  

Kaori se détendit aussitôt, sachant pertinemment que Ryô tentait de la mettre à l’aise. Mais ce dernier fut piqué au vif par sa réponse. Mettre en doute ses capacités sexuelles n’était pas forcément son sujet de plaisanterie préféré.  

-« Comment ça ? Présomptueux ? Moi ? Des années d’érections à tout va, des exercices réguliers et quotidiens pour maintenir la forme, et tu oses prétendre que… »  

Kaori se retourna vivement et avala ses derniers mots par un baiser. L’effet fut immédiat, il stoppa net, mais il gardait les sourcils froncés, vexé. Elle mis sa main devant sa bouche mais ne put réprimer son fou-rire. Ryô croisa les bras sur sa poitrine et leva la tête avec dédain.  

-« Tssss …. Je vois pas ce qu’il y a de drôle ! Personne ne s’est jamais plainte de mes performances ! »  

Kaori sentit que le moment de rire était fini. Une libellule tomba sur le coin de sa tête. Pensant intérieurement que les rôles s’étaient inversés soudainement, et qu’elle devait le rassurer sur ce point. Elle lui pris le bras et le regarda dans les yeux.  

-« Je n’ai jamais dit ça. Je me demandais si… si je n’avais pas rêvé de ces étoiles et de cette plénitude totale… »  

Avouant ainsi par la même occasion, son absence totale de référence et ses désirs comblés, elle rougit et baissa la tête.  

Ryô arrêta de suite ces enfantillages et changea d’expression. Il prit son visage délicatement dans ses mains et posa un baiser langoureux sur ses lèvres. Quand, à bout de souffle, ils durent s’éloigner l’un de l’autre, il lui fit un clin d’œil.  

-« Crois-moi, tu n’as pas rêvé. Je les ai vu…. Et tu en verras d’autre… »  

La fin de sa phrase fut ponctué par un sourire en coin qui en disait long sur sa façon de penser.  

 

Des pas sur les escaliers les surprirent. Un marin qui tentait de mettre les boutons de sa veste à l’endroit courrait en direction des cuisines.  

Tout occupé qu’il était à se mettre au travail, il ne fit pas attention à eux.  

Ryô récupéra ses facultés mentales et pensa du même coup qu’il serait inapproprié de sauter sur Kaori tout de suite. Profitant de cet interlude, il essaya de mettre fin à cette conversation. Confiant sur le fait qu’il pourrait tout à loisir savourer encore et encore les nombreuses caresses qu’il lui prodiguerait dans l’intimité de leur chez soi, il reprit ses vieilles habitudes.  

Ses mains descendirent le long de sa taille et se perdirent dans la chute de rein et le galbe de ses fesses.  

-« Ryô !! Qu’est-ce que tu fais ? Quelqu’un pourrait venir et … »  

-« Ouais…ouais… Pas drôle… Bon allez, j’ai faim ! »  

-« Tu as un appétit d’ogre ! »  

-« Et c’est toi qui me dit ça ?? »  

-« Quoi ?! Qu’est-ce que tu veux dire par là ? »  

-« Que je ne suis pas le seul à manger comme quatre ! »  

-« Tu vas voir !!?? »  

 

Ils se dirigèrent vers les cuisines, continuant à se chamailler. Ils chipèrent de la nourriture, et se goinfrèrent en catimini.  

Le bateau contournait maintenant Taïwan et d’ici une heure ou deux, Mick viendrait les chercher. Ils prirent ainsi tout leur temps pour se remplir l’estomac.  

Les va et vient du personnel s’amplifiaient de minute en minutes. Les riches hommes et femmes ne se réveilleraient pas avant longtemps mais déjà les serveurs préparaient leurs futures envies. Les machinistes et l’équipage se moquaient ouvertement des bourgeois endormis mais l’intendant en chef les reprenait bien vite. Bref, la vie reprenait son cours.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de