Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Ginie^^

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 70 capitoli

Pubblicato: 14-05-03

Ultimo aggiornamento: 14-10-03

 

Commenti: 49 reviews

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General

 

Riassunto: Quand Ryô et Kaori doivent concilier leur travail et leur nouvelle relation...(suite indépendante de "Pourquoi ?..." )

 

Disclaimer: Les personnages de City Hunter sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Entre Ciel et Terre

 

Capitolo 23 :: 23

Pubblicato: 27-06-03 - Ultimo aggiornamento: 27-06-03

Commenti: Retour sur Ryô, après le crash de l'avion ...

 


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Bien loin de Shinjuku et de son appartement, Ryô ouvrit un œil. Il avait mal à la cuisse et mit un certain temps avant de se rendre compte qu’il ne se trouvait pas dans sa chambre.  

Il voulut se lever mais deux mains se posa sur ses épaules et le força à se rallonger.  

-« Tout doux mon garçon ! Tu auras bientôt le temps de faire le tour du pâté de maison en courant mais pour l’instant on reste tranquille ! »  

Surpris il leva un œil, et vit une dame d’un certain âge qui lui souriait gentiment. Une femme qui avait vécu, certes, mais qui gardait au fond de ses yeux une lueur pétillante qui ne trichait pas sur son bonheur.  

_ Mais où était-il ? Qui était cette femme ? Et … Kaori !!  

Sans prendre en considération ce qu’elle venait de dire, il redoubla d’effort pour se mettre en position assise.  

-« Je... mais … »  

-« Et bien, et bien ! La jeunesse ne veut pas écouter la sagesse à ce qu’on dirait. Tu vas m’obliger à utiliser la force »  

Et joignant le geste à la parole, la vieille dame le plaqua au fond de son lit, avec une véhémence que Ryô n’aurait pu deviner. Shan-In le regarda avec néanmoins beaucoup de compassion.  

-« Reste là. Tu as passé une nuit bien agitée, et tu dois récupérer. Je supposes que tu as bien des questions qui doivent se bousculer dans ta tête, je veux bien y répondre à condition que tu restes couché et que tu ne te fatigues pas trop ! Le soleil vient de se lever et on a toute la journée pour parler. »  

Ryô n’osa aller contre les ordres de cette dame si douce et si ferme à la fois. Il abdiqua et se laissa aller dans le futon qui était si confortable.  

-« Puis-je savoir comment ma tortionnaire s’appelle ? »  

Shan-In rit de bon cœur à cette remarque et tout en lui posant sur son front une serviette humide et fraîche, elle répondit :  

-« Shan-In Wu, mon garçon. Tu es chez moi et chez mon mari Tseng, le vieux doit être quelque part en train de fumer sa pipe ! Comme d’habitude»  

Malgré le fait qu’elle utilisa le mot –vieux- avec irritation, on sentait dans sa voix qu’elle ne lui en voulait pas du tout. Elle continua à prodiguer des soins à son malade et à lui expliquer la situation.  

-« Mon mari t’a trouvé dans un avion en feu et … »  

-« HEIN ??? »  

_Avion ? Avion en feu ? Impossible !!! Pas lui ! Comment aurait-il pu se mettre dans une situation comme celle-ci ?.  

Sa mémoire lui joua quelque tour. Il fronça les sourcils mais fit de son mieux pour mettre de côté les flashs qui lui brouillaient la vue. Il s’appliqua à rester à l’écoute de son… infirmière. Celle-ci comprit que Ryô devait se rappeler de certains détails et se tut un instant, attendant qu’il se remette.  

 

-« Ca va mon garçon ? »  

-« Pardon ? … Ah oui. Oui, merci. C’est juste que …»  

-« Tu ne te souviens pas de ce qui s’est passé ? »  

-« Seulement des bribes mais je penses que ça reviendra d’ici peu. »  

-« A mon avis, tu as du recevoir une bonne dose de calmant ou autres produits. Tu as dormi pendant 48 heures d’affilée… Et tu as marmonné pas mal de choses pendant ton sommeil. »  

-« C’est à dire ? »  

Ryô se sentit nerveux tout d’un coup. Il ne savait pas où il était, qui étaient ces Wu, et surtout comment il avait réussi à se mettre dans ce pétrin. Il regarda avec méfiance vers cette vieille femme mais se sentit bien vite ridicule quand il vit qu’elle lui faisait un clin d’œil complice.  

-« Ne t’inquiètes pas mon garçon, je garderais le secret. »  

-« Un secret mais quel secret ? »  

-« Sur cette Kaori. Et Hideyuki… enfin c’est ce qu’il m’a semblé comprendre. Ce n’est pas joli, joli de piquer la femme de son ami. »  

-« Mais non !! Qu’est-ce que vous imaginez là ! Ils sont frères et sœurs et… »  

Puis Ryô se tut. Ce n’était pas son genre de se justifier ainsi, et surtout pas avec des inconnus. Mais cette femme… il y avait tant de douceur qui se dégageait d’elle. Il avait la sensation de la connaître depuis longtemps. Non ! En fait, elle ressemblait à Kaori. Elles avaient la même fièvre, la même envie de vivre dans leur regard, l’envie de donner, de partager sans rien attendre en retour.  

Mais si le visage de Kaori qui dansait devant ses yeux lui apportait du réconfort, cela l’inquiétait de la savoir seule, loin de lui.  

 

Shan-In s’était assise près du lit et le scrutait attentivement sous ses longs cils. Elle pouvait deviner chaque sentiment qui le tourmentait. Elle voyait ce fin sourire, qui lui donnait l’air d’un véritable gamin, disparaître pour laisser place à un regard sombre et profond et ses traits se crisper. Elle fut prise au dépourvu malgré tout, quand soudain Ryô tenta de se mettre debout.  

-« Je dois partir tout de suite. »  

-« Il n’en est pas question ! »  

Une voix s’éleva de la porte d’entrée, au grand soulagement de Shan-In qui n’aurait pas pu cette fois-ci maîtriser toute seule, ce grand dadais qui refusait d’obéir.  

Le ton dur et irrévocable trancha avec l’aspect fragile de la silhouette. Mais Ryô savait qu’il ne fallait point se fier à l’apparence et resta sur ses gardes. Quand la personne s’approcha, il eut un moment d’hésitation, elle lui semblait familière. Il lança du tac au tac, fidèle à son tact et à sa délicatesse.  

-« Vous êtes le vieux qui m’a tiré de là ? Je vous remercie. Sincèrement. Mais là, vous voyez, il faut que je rejoigne ma partenaire, elle a besoin de moi et … »  

Le susdit s’avança et pris un air menaçant. Il pointa un doigt accusateur sur Ryô et le sermonna.  

-« Dis donc mon garçon, déjà tu m’appelles pas le Vieux ! J’ai 60 ans ! T’as compris ? 60 ! Et puis, j’vois pas comment tu pourrais faire pour traverser l’océan dans ton état… »  

-« L’océan ? »  

-« Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre ?… 60 ans maintenant ! On aura tout entendu … Ce vieux fou est bien plus âgé que ça. » chuchota Shan-In dans son coin.  

-« Shan-In !!! Si c’est pour dire des bêtises, tu ferais mieux de faire le déjeuner ! Et essayes de pas le rater cette fois-ci ! »  

Shan-In se leva et fit front à son mari. Le regard de Ryô passa de l’un à l’autre, une libellule voletant innocemment dans la pièce.  

_Qu’est-ce que … ? C’est quoi ce vieux ?  

Il avait la désagréable sensation de voir son double dans 30 ou 40 ans…. Et la ressemblance entre Shan-In et Kaori devenait flagrante… Il fit une grimace de dégoût. Se voir aussi vieux ne lui plaisait pas du tout et il lui semblait qu’on lui volait la vedette dans le rôle du goujat invétéré. Il remua la tête vivement en signe de protestation… Enfin… il restait l’Etalon de Shinjuku, ce vieux en était bien loin et…  

 

PAF ! Le vieux se retrouva les quatre fers en l’air.  

-« Espèce d’obsédé ! Quand vas-tu perdre cette manie de toucher à tout ! »  

Shan-In ferma la porte avec fureur et s’en alla préparer le repas. Le vieux, un large sourire aux lèvres, malgré le fait qu’il traînait sa vieille carcasse pour se remettre debout, se tourna vers Ryô et ricana bêtement.  

-« Elle a pt‘être plus 20 ans, mais elle a encore des fesses bien fermes.»  

Ryô le regarda comme il aurait pu fixer un misérable cafard. Il soupira.  

-« Je suis tombée dans une maison de fou… »  

-« On peut pas dire que la politesse t’étouffe toi ! Mais ça m’plaît ! Ah ha ha »  

Tseng lui tapa dans le dos amicalement. Il avait encore gardé de sa vigueur le vieux !! Ce personnage troublait Ryô mais l’amusait. Beaucoup de choses allaient sûrement le surprendre, il le sentait.  

 

 

 

 


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