Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Ginie^^

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 70 capitoli

Pubblicato: 14-05-03

Ultimo aggiornamento: 14-10-03

 

Commenti: 49 reviews

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General

 

Riassunto: Quand Ryô et Kaori doivent concilier leur travail et leur nouvelle relation...(suite indépendante de "Pourquoi ?..." )

 

Disclaimer: Les personnages de City Hunter sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Entre Ciel et Terre

 

Capitolo 26 :: 26

Pubblicato: 01-07-03 - Ultimo aggiornamento: 01-07-03

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70


 

Dringgggg Dringggggg !  

 

Le cœur de Kaori s’arrêta de battre, comme à chaque fois que le téléphone sonnait depuis ces deux jours. Elle essaya de se calmer et se précipita vers le combiné mais préféra laisser à Mick le soin de répondre. Elle avait été déçue tant de fois. Saeko, Miki et bien d’autres les avaient contactés entre-temps et à chaque fois, cela tuait son espoir d’avoir des nouvelles de Ryô.  

Ces jours avaient passé tellement doucement. Cruel est le temps qui passe. Inexorable et inflexible, il peut aussi bien filer comme le vent qu’hésiter à se rendre. Et pourtant, rien ne peut le modeler et le fait de n’avoir aucune emprise et aucun contrôle sur lui la rendait folle.  

A la question : combien de temps attends-tu des nouvelles ? elle aurait répondu : des décennies, alors qu’il s’était écoulé 48 heures tout au plus. 48 heures d’attente et de souffrance. Le fait de ne rien savoir, d’être dans l’ignorance total l’avait épuisé à un point tel, qu’elle tenait à peine sur ses jambes. La nuit, son sommeil, pour le peu qu’elle arrivait à dormir, était agité de cauchemars, et la journée, elle l’employait principalement à rester près du téléphone, guettant le moindre appel.  

Cherchant dans les moindres recoins le petit indice manquant, interrogeant inlassablement ses informateurs, fouinant un peu partout dans le quartier de Kabukicho, harcelant Saeko jour et nuit, Mick ne l’avait pas abandonnée, loin de là. Le soir, il restait près d’elle, tentant de la consoler comme il le pouvait mais surtout il la réprimandait pour qu’elle se nourrisse un peu.  

Si au début il avait pensé que le courage de Kaori ne tenait plus qu’à un fil, qu’au bord de la déprime ses nerfs ne tiendraient pas longtemps, son jugement fut balayé comme un fétus de paille lors d’une tempête, quand elle lui avait soutenu, d’une voix résolue et n’admettant aucune autre alternative, que Ryô n’était certainement pas mort ! Qu’elle le sentait encore bien vivant et que s’il ne revenait pas ou que s’il ne donnait pas de nouvelles incessamment sous peu, elle retournerait ciel et terre pour le retrouver… dut-elle y passer le reste de ses jours. L’amour qu’elle lui portait ne faillirait jamais…  

 

Drinnngggggg Drinnnnggggggg !  

 

Mick décrocha.  

-« Mmmm ? »  

-« Kaori ??? »  

La voix lointaine qui lui parvenait se mêlait avec quelques grésillements et il ne reconnut pas de suite la voix de Ryô.  

-« Non. Z’êtes qui ?»  

-« Mick ?! T’es encore chez moi, espèce de sangsue ! »  

Si Ryô fut extrêmement déçu de tomber sur Mick, c’était surtout du au fait qu’il attendait ardemment de pouvoir entendre la voix de Kaori et non pas celle de son ami américain. Par contre, cela lui fit quand même un bien fou de reconnaître la voix de son compère et il ne put s’empêcher de lui lancer cette remarque, dont le ton amical tranchait avec la véhémence des propos.  

-« Hey !! Tu pourrais être un peu plus poli hein ! Et … Mais ? … C'est toi ? Tu vas bien ? T’es où ? Y’a de jolis filles là où t’es ?»  

Kaori qui écoutait attentivement, ne douta plus de l’identité de l’interlocuteur, et se précipita. Elle arracha le combiné des mains de Mick et se mis à débiter moult questions à vitesse grand V.  

Celui-ci ne lui en voulait pas du tout, bien au contraire ! Néanmoins, il était jaloux de Ryô et souhaitait intérieurement que Kazue, en pareille circonstance réagisse de la même façon. Grand seigneur, souriant et rassuré, il se retira, laissant les deux tourtereaux en paix. Il aurait bien le temps de connaître le fin mot de l’histoire.  

 

-« Ry...Ryô…C'est toi ? Oh mon Dieu ! C'est bien toi ? Où es-tu ? Tu es vivant ? Tu vas bien ? »  

-« Kaori… »  

-« Oh mon Dieu ! Je me suis fait tellement de soucis ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Où es-tu ? Tu n’es pas blessé ? »  

-« Kaori ! »  

-« C'est bien toi ? Ryô, c'est toi ? »  

-« Tu vas me laisser en placer une oui ! »  

Le ton de sa voix ne se voulait en aucun cas réprobateur mais avait eu l’effet escompté: calmer Kaori. Elle avait du passer par toutes les émotions durant ces deux longues journées, il était normal qu’elle agisse de la sorte. Pauvre Kaori, toujours à souffrir à cause de lui…  

-« Excuses moi, je … je … »  

-« Je vais bien. Ne t’inquiète pas Je ne me rappelles pas trop ce qui s’est passé. En fait, je n’ai pas eu le temps d’y réfléchir. Tout ce que je sais, c’est que je suis sorti vivant d’un accident d’avion et qu’un couple de petits vieux m’a recueilli et soigné. »  

-« Un accident d’avion ? Mais qu’est-ce que tu faisais là dedans ??? »  

-« Ah ça ! J’en ai aucune idée, mais crois-moi, quand je découvrirais qui m’a mis dans cette merde, il va falloir qu’il courre très vite ! »  

-« Où es-tu ? »  

-« En Chine. »  

-« Quoi ??? Où ? En Chine ? Mais … »  

-« Et bien oui… je n’en sais pas plus que ça. Je me trouves dans une forteresse hakka, de la famille Wu. »  

-« Une forteresse hakka ? Tu veux dire ces grandes maisons circulaires ? »  

-« Exactement. C'est assez impressionnant. Mais j’ai eu de la chance, le vieux Wu et sa femme sont adorables. Pourtant… »  

-« Oui ? Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? »  

-« Le vieux m’a dit que des hommes armés traînaient dans le coin. Il va falloir que je bouges très vite de là. »  

-« Donne moi l’adresse exacte où tu es, je vais essayer de trouver un moyen de te récupérer. »  

-« Tout ce que je peux te dire, c'est que la ville la plus proche est Xiamen. La maison est en pleine jungle ! … »  

Après tous ces détails pratiques, les explications un peu confuses mais qui déblayaient un peu la situation, un silence embarrassant s’installa.  

Ryô essaya de changer de sujet, excellant dans ce domaine, il commença à plaisanter pour détendre l’atmosphère.  

-« Tu te rends pas compte ! Pas de bière, pas de petites poupées à draguer, pas de K7 pornos à moins d’une centaine de kilomètres !! »  

Kaori, rassurée sur l’état de son partenaire, poussa un grand soupir de soulagement, et sourit en pensant à la tête qu’il devait faire, si loin de tous ces vices.  

-« Ca me fera des vacances ! »  

-« Tu es cruelle avec moi ! »  

-« … »  

-« … »  

-« Ryô… »  

-« Oui ? »  

-« Je suis heureuse de te savoir en vie. Je ne sais pas ce que j’aurais fait si… »  

-«Qu’est-ce que tu crois ! On se débarrasse pas de moi aussi facilement !! »  

-« Tu m’as manqué. » souffla-t-elle.  

Gêné, il mit quelques secondes avant de répondre.  

-« Et bien comme tu l’as dit toi même: ça t’aurais fait des vacances. »  

-« Ne dis pas de bêtises ! Idiot ! »  

Ryô mis le combiné à quelques mètres de son oreille, craignant pour ses tympans.  

-« Ryô. Je … Tu … »  

-« Oui… je sais. »  

Si près et pourtant si loin. Les poings de Ryô se crispèrent, il aurait tant voulu être près d’elle, la prendre dans ses bras, la bercer doucement. Il se sentait si désemparé, si seul. Néanmoins à contre cœur, il dut se reprendre.  

-« Kaori, je vais devoir te laisser maintenant. Je … Je reviendrais bien plus vite que tu ne le crois. Je te le promets »  

Le jeune femme était dans le même état. Une larme roula sur sa joue, ne sachant que dire ou quoi faire. Elle aurait voulu crier de ne pas raccrocher, elle aspirait de tout son cœur à rester avec lui, même par téléphone interposé, mais elle savait que ce serait inutile. Elle ravala ses pleurs et répondit, d’une voix un peu étouffée :  

-« Oui, bien sur. Prends bien soin de toi. »  

-« Au revoir Kaori. A bientôt. Je te rappelles.»  

-« Au … au revoir. »  

Si une partie de lui même refusait de reposer le combiné, il se fit force et raccrocha. Bien sur qu’il aurait aimé lui faire savoir à quel point elle lui manquait, à quel point il avait eu envie de lui clamer son amour. Il avait besoin d’elle, sans aucun doute. Mais réagir de la sorte, ne les aurait pas forcément aidé. Il lui prouverait à sa manière, quand il la retrouverait.  

 

 

 

 

 

 


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