Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Ginie^^

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 70 capitoli

Pubblicato: 14-05-03

Ultimo aggiornamento: 14-10-03

 

Commenti: 49 reviews

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General

 

Riassunto: Quand Ryô et Kaori doivent concilier leur travail et leur nouvelle relation...(suite indépendante de "Pourquoi ?..." )

 

Disclaimer: Les personnages de City Hunter sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Entre Ciel et Terre

 

Capitolo 59 :: 59

Pubblicato: 26-09-03 - Ultimo aggiornamento: 26-09-03

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70


 

Mick s’installa devant la tasse de café que lui avait servi Kaori et leur rapporta les informations. En tout premier lieu, Ryô imposa que l’on transporte Saeko en un autre endroit. Même si Falcon la surveillait avec Miki, ils auraient besoin d’eux pour la suite des événements et l’hôpital ne lui semblait pas un lieu sûr. Kaori approuva vivement et ni une ni deux, elle prit sa veste et déclara qu’elle allait immédiatement avertir Miki.  

Ryô se leva du canapé et la rejoignit dans le hall d’entrée. Il s’interposa entre Kaori et la porte.  

-« Tu restes ici, c'est trop dangereux. »  

-« Mais… »  

-« Il n’y pas de mais qui tienne. Je te signale qu’on veut notre peau. On ne sait pas qui et ils sont bien organisés. Ils surveillent nos allées et venues. D’ailleurs, je trouve que tu as eu de la chance jusqu’à présent. »  

Kaori fit la moue mais le fait que Ryô s’inquiétait pour elle lui faisait plaisir et pour une fois elle décida de s’incliner.  

-« Bon d’accord, je reste. Je vais aller lui téléphoner. »  

-« Oui, c'est préférable. »  

La jeune femme reposa sa veste sur le porte-manteau, non sans regretter de ne pas pouvoir être utile. Mick et Ryô allaient s’occuper de sortir Saeko de l’hôpital en toute discrétion. Falcon et Miki leur viendraient en aide, et en attendant, elle était là à attendre. Elle se sentait frustrée. _Devait-elle se réjouir ou se sentir vexée qu’elle n’ai pas eu plus de fil à retordre ? Elle était la partenaire de City Hunter ! Faisait partie intégrante de cette équipe et pourtant on la négligeait comme si elle était inexistante.  

Ryô sentit que sa partenaire cogitait de façon inquiétante. Profitant du fait que Mick se trouvait dans le salon et ne pouvait les entendre, il lui demanda gentiment.  

-« Kaori ? Qu’est-ce que tu as ? »  

-« Hein ? … Non rien… Laisse tomber. »  

Elle souriait mais son partenaire n’était pas dupe et il insista.  

-« Non, j’aimerais que tu me dises ce qui te perturbe. »  

Kaori ne savait comment lui avouer ce qui lui traversait l’esprit en ce moment même. Ryô pencha la tête vers elle et lui fit une horrible grimace.  

-« Allez !! Dis-moi !»  

Kaori essaya de choisir les bons mots pour interpréter au mieux ce qu’elle ressentait.  

-« Tu… Tu ne trouves pas ça bizarre le fait que personne n’ai voulu s’en prendre à moi ? »  

Ryô se gratta la tête, étonné par cette question qui lui semblait déplacée en de telles circonstances. Désinvolte, il lui répondit :  

-« Je trouves surtout que tu as beaucoup de chance et je ne vois pas pourquoi tu te poses ce genre de questions ! »  

-« Tu l’as dit toi même, nos adversaires sont des gens dangereux et bien renseignés. Comment se fait-il alors que … »  

-« Je te le répètes : tu es en vie et tu as beaucoup de chance de l’être ! Tu ne vas quand même pas te plaindre si ces criminels t’ont oubliée ??! »  

-« City Hunter, c'est toi et moi ! Et… » Sa voix mourut en un soupir de désespoir.  

Ryô s’énerva.  

_Comment pouvait-elle dire de telles choses ? Lui qui se faisait un sang d’encre pour cette femme depuis près de huit ans ! Alors qu’elle côtoyait la mort et le milieu, elle se plaignait de ne pas être la cible de tueurs !  

Le ton monta d’un cran et chacun d’entre eux voulait, comme à leur habitude, aussi fiers et orgueilleux qu’ils étaient, imposer leur point de vue. Une seule chose différenciait cette fois-ci : le sujet de discussion dormait bien trop profondément dans chacun de leur cœur et aucun ne fléchirait facilement. Ryô, comme pour donner plus d’impact à ses paroles attrapa les épaules de la jeune femme.  

-« Kaori !! Tu es en un seul morceau et c'est le plus important ! »  

-« Non ! Le plus important c'est que je fasse partie de TA vie ! Etre vivante mais loin de toi, ça ne m’intéresse pas… »  

-« Tu n’as pas le droit de dire ça ! »  

-« Bien sur que si, c'est ma vie. Tu auras beau dire tout ce que tu veux Ryô mais je n’en veux pas d’autres. »  

Par défi, elle leva la tête et le fixa du regard.  

_ Qu’importe s’il se mettait en colère, elle n’avait certainement pas peur de lui !  

Kaori exprimait des sentiments profonds et sincères. Ryô la lâcha de surprise. L’amour qu’elle lui portait le comblait et lui transperçait tout autant le cœur. Mais Kaori, emportée dans son élan, ne s’arrêta pas là. Malgré tout, le ton de sa voix devint murmure.  

-« Je me rappelles très bien de ce que tu m’as dit le jour où tu m’as donné mon revolver. Au sujet de Hideyuki, de ta promesse envers lui et du fait que jusqu’à présent tu n’as fait que t’inquiéter pour moi. Je sais que je suis loin d’être aussi efficace que Mary ou Miki mais il y a une chose contre laquelle tu ne peux rien faire Ryô. Je ne veux pas d’une autre vie. C'est en vivant loin de toi que je serais malheureuse. »  

Ryô la regarda et perdit de son assurance. Kaori avait besoin de devoir constamment faire ses preuves. Ce petit bout de femme avait le don de le déstabiliser parfois ! Devant ses yeux si tristes et si pleins d’espoir, il n’eut pas le cœur à continuer cette conversation. Afin de changer de sujet et de lui faire penser à autres choses, il décida de calmer le jeu. Il n’avait pas les mots pour exprimer ce qu’il pensait en cet instant. Aucun n’était assez fort pour répondre à cette déclaration d’amour. Alors il fit ce qui lui paraissait le plus naturel. Il prit son visage entre ses mains et l’embrassa amoureusement. Les défenses de Kaori tombèrent aussitôt et son agressivité s’envola. Lorsque Ryô se détacha et lui sourit, elle ne put s’empêcher d’avoir cependant le dernier mot.  

-« Mais rester sans rien faire, j’aimes pas ça du tout ! »  

-« Je peux arranger ça si tu veux…. Il y a plein de ménage à faire et j’ai faim ! »  

-« Hein ? »  

-« Tu as décidé sur un coup de tête de partir en Chine ! Regarde un peu l’état de la maison ! Franchement, on se demande à quoi tu sers et …»  

BLAMMM ! Il ne fallait pas le dire deux fois ou choisir d’autres arguments pour que Kaori parte au quart de tour. Pourtant lorsque Ryô se dégagea de la massue, il voyait une jeune femme souriante, à l’air ravi. Aussi naïve qu’elle pouvait être, elle comprenait les inquiétudes de Ryô et se plia à sa volonté. Mais pour elle, les choses étaient claires, elle n’allait certainement pas le laisser résoudre cette affaire sans son aide et sans sa présence.  

 

Sur ces entrefaites Mick arriva et les regarda, exaspéré. Les bras sur la poitrine, accoudé sur le mur, il les observait tout en se disant que rien ne les changerait. Il se racla la gorge et les salua de la main.  

-« Youhouh ! …. Si vous avez fini votre discussion, on va pouvoir passer aux choses sérieuses. »  

-« Oui, oui , on arrive. Kaori, pendant que l’on se charge de Saeko, appelle Miki et préviens la. »  

-« D’accord. »  

 

La nuit tombait doucement sur Shinjuku. Les réverbères prenaient la place des rayons de soleil et profitant de l’obscurité, les deux hommes, non sans avoir fait le plein de munitions, se faufilèrent en toute discrétion dans les rues sombres du quartier, direction l’hôpital.  

Après avoir prévenu Miki et donner de leurs nouvelles, Kaori s’affairait à passer ses nerfs et son stress à ranger et à épousseter tous les meubles. Puis elle tenta de rassembler toutes les informations sur le musée national de Tokyo. Sa concentration s’effilochait dès lors qu’elle repensait à l’aveu de Ryô… ces trois mots qui pouvaient changer une vie.  

A trois du matin passée, épuisée, elle s’endormit sur le sofa ; la table basse croulant sous une tonne de livres et de guide touristique en tout genre.  

 

 

 

 


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