Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Ginie^^

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 70 capitoli

Pubblicato: 14-05-03

Ultimo aggiornamento: 14-10-03

 

Commenti: 49 reviews

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General

 

Riassunto: Quand Ryô et Kaori doivent concilier leur travail et leur nouvelle relation...(suite indépendante de "Pourquoi ?..." )

 

Disclaimer: Les personnages de City Hunter sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Entre Ciel et Terre

 

Capitolo 52 :: 52

Pubblicato: 08-08-03 - Ultimo aggiornamento: 08-08-03

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70


 

Arrivés devant la porte de la chambre, Ryô attrapa Kaori par la taille et l’obligea à lui faire face. Le regard de braise qu’il lui lança ne laissait aucun doute sur ses intentions. Coincée entre cet homme et la porte, Kaori n’avait aucune autre alternative. La douce et cruelle étreinte de l’amour. Le baiser qu’il déposa sur ses lèvres se résuma tout d’abord en un souffle léger mais la pression s’accentua. Ryô avait balayé ses angoisses et tout ce qui comptait pour lui était de savourer ce moment d’intimité longtemps désiré et réprimé. De sa main gauche, il caressa la nuque de la jeune femme, tandis que la droite se promenait langoureusement dans le creux de ses reins. D’un geste, il tira sur le chemisier et ses doigts s’engouffrèrent sous le tissu. Caressant sa taille, appréciant le grain de sa peau, il remonta jusqu’à sa poitrine, prenant garde à n’omettre la moindre parcelle.  

Kaori se sentit fiévreuse. Une vague d’émotion intense la submergea et l’aspira dans les méandres du désir. Pourtant lorsqu’elle sentit le contact des mains de son amant sur la couture de son soutien-gorge, elle ne put s’empêcher d’avoir un mouvement de recul. Imperceptible certes, mais Ryô, attentif aux moindres réactions de sa compagne, le ressentit. Il se fit force et relâcha son étreinte. Ses yeux cherchèrent ceux de la jeune femme mais celle-ci avait beaucoup de mal à reprendre pied et gardait la tête baissée.  

Ne voulant surtout pas la brusquer, Ryô recula, non sans l’embrasser tendrement. Sa main redescendit lentement et se figea sur sa taille. Puis de l’autre, il ouvrit la porte de la chambre, et, entraînant une Kaori un peu perdue, il la referma doucement.  

 

Une légère tension s’installa entre eux. La réalité les rattrapait une fois de plus. Pour échapper à celle-ci et pour calmer sa timidité, Kaori se surprit elle même en proclamant qu’elle allait prendre une douche bienfaitrice. Nerveusement, elle ramassa son sac et s’enferma dans la salle d’eau. Elle n’arrivait pas à expliquer ce qu’elle ressentait à ce moment précis: excitation, désir, peur…  

Le jet d’eau sur sa peau dissipa ces doutes. L’eau claire et fraîche la détendit et lui donna du courage. Elle ne voulait pas d’un amour purement platonique, son corps de femme désirait la même chose que son partenaire et elle le savait. Elle le désirait.  

Ryô, quelque peu désorienté par son attitude, en profita pour tenter de contrôler son mokkori. Cette femme lui faisait perdre tous ces moyens, il en était conscient mais il la comprenait. Lui même était nerveux mais son expérience en ce domaine lui facilitait les choses.  

Il l’attendrait patiemment.  

 

Lorsque Kaori sortit de la minuscule salle de bains, ses doigts serraient les pans de son kimono nerveusement. Se balançant d’une jambe sur l’autre, fixant le bout de ses pieds, elle triturait le revers du vêtement. Obéissant à ses impulsions, elle avait délibérément omis d’attacher la ceinture. Et si Ryô ne faisait rien….  

Mais ce dernier la contemplait et tombait sous le charme une fois de plus.  

Il s’approcha d’elle et lui prit le visage entre ses mains. La forçant à le regarder dans les yeux, il souleva son menton. Son sourire balaya définitivement ses doutes et ses craintes. Elle put voir en cet instant précis toute la passion et la tendresse qui l’animaient.  

Le regard de Ryô descendit et s’attarda sur la bouche de cette femme si innocente et pourtant terriblement attirante.  

Des lèvres légèrement entrouvertes qui l’appelaient en silence. Il ne résista pas longtemps. Il se pencha un peu plus et l’embrassa doucement. La pression de ses lèvres, d’abord timide se fit plus impétueus, plus passionnée. Quand d’un coup de langue experte, il caressa la commissure de sa bouche, Kaori émit un léger gémissement rauque.  

Ryô recula de quelques centimètres. D’une voix grave, il murmura, comme s’il craignait que ce moment magique disparaisse dans un nuage de fumée :  

-« Si tu ne veux pas … »  

Mais Kaori posa deux doigts sur sa bouche, lui priant de ne pas en dire plus. Elle se sentait prête.  

Il n’en fallut pas plus à Ryô pour la serrer d’avantage contre lui. D’une main, il enserra sa taille et la pressa doucement contre lui. De l’autre, il prit son poignet et déposa un léger baiser dans le creux de sa main. Cette caresse, si innocente, la fit frémir. Content de lui et de l’effet escompté, Ryô l’embrassa de nouveau, d’un baiser plus charnel, plus fougueux.  

Kaori posa ses bras sur son torse et timidement elle l’effleura du bout des doigts. Elle sentait les battements de cœur de cet homme s’affoler et sentit en elle monter une vague de désir.  

_Avait-elle ce pouvoir ?  

Elle augmenta la pression de ses mains et la réponse fut immédiate.  

Abandonnant ses lèvres, il pencha la tête et déposa un baiser dans le creux de son cou. Un murmure brisa le silence.  

-« Tu es si belle… »  

La jeune femme perdit pied et elle se colla un peu plus à lui. Mais Ryô ne voulait pas précipiter les choses. Son plaisir serait de sentir Kaori s’épanouir dans son étreinte. Son souffle chaud lui caressa le cou et lorsqu’il commença à mordre le lobe de son oreille, il sentit poindre une douleur caractéristique dans son bas-ventre. Il était tout à fait conscient que c’était la première fois de Kaori, et elle méritait toute la tendresse qu’il pouvait lui procurer. Il ferma les yeux, savourant l’odeur et la saveur de sa peau.  

La jeune femme leva la tête, cherchant des yeux la certitude que rien au monde n’était plus beau. Ryô le sentit et lui répondit d’un sourire. Dans ses yeux, brûlait la flamme d’un désir mal contenu.  

Ses mains se posèrent sur les épaules de sa belle. Du pouce, il se fraya un chemin sous le kimono, laissant derrière lui un sillon brûlant. Une partie du vêtement tomba en arrière, et dévoila l’une d’elle. Attisant convoitise et passion, Ryô, qui possédait bien plus d’expérience, s’imagina le corps nu de Kaori, l’allongeant sur le lit. A travers le hublot, sous le clair de lune, il pourrait lui prouver combien il l’aime, combien il la désire. Ses flashs l’enhardirent un peu plus. Sa main se perdit sur la taille de Kaori, et d’un mouvement aussi imperceptible que calculé, il tira sur le kimono qui chut aux pieds de sa propriétaire. Celle-ci se raidit, n’osant affronter l’œil scrutateur et attentif de son partenaire.  

Le temps suspendit son vol pendant quelques secondes.  

Ryô était bien plus subjugué par le corps parfait de la jeune femme et son désir croissant, que par les comparaisons qu’il pourrait faire en ces circonstances. Plus aucune femme n’avait place dans son cœur, et la plastique de Kaori effaçait les souvenirs déjà lointains de ses conquêtes passées. Il se demanda un instant s’il avait le droit de la toucher. Cette femme si pure alors que ses mains étaient couvertes de sang depuis si longtemps.  

Kaori bougea quelque peu, de la pointe des pieds, elle embrassa Ryô à la base du cou. La perte de la maîtrise de soi fait partie des règles du jeu.  

Il oublia ses préjugés, ses questions, sa vie. Il l’effleura du bout des doigts. Des caresses subtiles, soulignant les courbes de son corps, qui la firent frissonner de plaisir. Répondant à son instinct, elle déposa quelques baisers en retour, et les verrous de chasteté explosèrent sous la pression. Ryô l’embrassa une dernière fois avant de la soulever de terre. Juste un pas ou deux les séparaient du lit, et il la déposa précieusement. Puis il s’allongea à ses côtés, non sans avoir enlevé ses propres vêtements d’un geste plus qu’habituel, et lui sourit. Il la sentait crispée, tendue. Désirant alléger quelque peu l’atmosphère, il lui caressa la joue du revers de la main et lui chuchota.  

-« Ca va ma belle ? »  

-« Je … »  

-« Tu as peur ? »  

Kaori détourna les yeux, se sentant une fois de plus ridicule. Mais Ryô ne la laissa pas dans cet état de crainte. Il ramena son visage près du sien, et l’embrassa plusieurs fois, non sans ajouter un mot ou une petite phrase entre deux.  

-« Il ne faut pas »  

-« … »  

-« Il n’y aucune raison. »  

-« … »  

-« Ou alors… juste parce que je suis monté comme un étalon. »  

Kaori ne put que sourire à cette remarque. Les craintes de la jeune femme dissipées définitivement, Ryô bascula sur elle. Il lui laissa le temps de se reprendre. Respirant profondément, Kaori le regarda et l’amour qu’il lut dans ses yeux le troubla. Elle osa quelques caresses sur le poitrail de son amant, et joua avec ses muscles, redéfinissant le contour de la clavicule aux pectoraux. Apprivoisant le corps de cet homme tant aimé, elle reprit confiance.  

Ryô sentit les battements de son cœur s’accélérer à chaque caresses. Les doigts de Kaori devenaient instruments de torture.  

Il se pencha et l’embrassa de manière suggestive. Leur appétit sexuel s’enflammait de plus belle. Ryô rassembla le peu de lucidité qu’il lui restait, entre deux baisers, il articula difficilement. Sa voix se fit murmure :  

-« Aie confiance. »  

Et il conclut sa phrase par un long baiser. Kaori y répondit aussitôt.  

 

Tendresse, délicatesse, passion, amour, furent les maîtres d’œuvres de cette nuit. Attentionné et réceptif aux moindres mouvements de la jeune femme, Ryô la fit sienne sous le regard complice de la Lune et de l’Océan. Corps et âmes s’enlacèrent pour ne faire plus qu’un.  

 

 


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