Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Ginie^^

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 70 capitoli

Pubblicato: 14-05-03

Ultimo aggiornamento: 14-10-03

 

Commenti: 49 reviews

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General

 

Riassunto: Quand Ryô et Kaori doivent concilier leur travail et leur nouvelle relation...(suite indépendante de "Pourquoi ?..." )

 

Disclaimer: Les personnages de City Hunter sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Entre Ciel et Terre

 

Capitolo 28 :: 28

Pubblicato: 01-07-03 - Ultimo aggiornamento: 01-07-03

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70


 

Ana poussa Ryô dans la pièce ainsi ouverte et Shan-In referma la porte aussitôt. La jeune fille s’assit sur une chaise et poussa un soupir à fendre l’âme.  

-« Pfffff, j’aurais bien aimé être avec eux en ce moment et voir la tête de ces vilains bonhommes. »  

Puis elle rit de bon cœur, s’amusant à balancer ses jambes sur le siège.  

 

Ryô avança de quelques pas et ouvrant de grands yeux étonnés, il lui demanda :  

-« C’est pas possible ! C’est la caverne d’Ali Baba ici ?»  

Et pour cause ! La pièce était rectangulaire, assez petite au premier abord mais les murs supportaient des lourdes étagères tout du long.  

Des couteaux, des lames toutes affûtées, des sabres, des pistolets, des revolvers, une carabine, un fusil à pompe, … plus Ryô avançait plus l’équipement se renforçait et provoquait chez lui un mélange d’étonnement, de curiosité et de bien être. Son regard s’arrêta sur le lance-roquette et d’après ce qu’il constatait, toutes ces armes étaient régulièrement révisées, nettoyées, choyées en quelque sorte. Dans un coin, il remarqua le même système de sécurité que dans la salle d’informatique. S’il s’était demandé comment le vieux Tseng avait accouru si vite, il eut sa réponse : tout la maison devait être truffée de capteurs et d’émetteurs comme celui-ci.  

-« Impressionnant non ? »  

Il sursauta, n’ayant pas remarqué qu’Ana le fixait depuis quelques minutes avec amusement et l’avait rejoint au fond de la pièce. Caressant le canon d’un uzi, il bégaya.  

-« Le dernier endroit où je pensais trouver tout ça… Mais qui sont-ils ? »  

-« Alors ça, je ne sais pas si j’ai le droit de te le dire. Mais bon, vu les circonstances et vu qu’ils t’ont fait entré dans leur salle de jeu préféré, je penses que tu pourras le leur demander dans problèmes. »  

Ne se départissant pas de son sourire, Ana pencha la tête sur le côté et ajouta :  

-« Tu as l’air d’avoir avalé un poulpe ! Hi hi hi … Tu ne pensais pas à trouver tout ça ici, hein ? Mes grands parents sont un peu…spéciaux. »  

-« Ah bah ça ! Tu peux le dire oui. »  

Mais l’étonnement de Ryô s’envolait progressivement, laissant place à une certaine sérénité. Il se sentait chez lui au milieu de cet attirail militaire. Pour la deuxième fois, il porta sa main inconsciemment là où devait se trouver son magnum et s’aperçut de son absence. Il grogna en lui même, jamais il ne s’en séparait et cette disparition l’énervait au plus haut point.  

Il fronça les sourcils et essaya de se rappeler de cette soirée. Si sa mémoire était bonne, ils s’étaient rendu, avec Kaori, Mick et Monica, dans un boite de nuit pour retrouver Jimmy. Il se souvenait qu’il s’était mis en colère mais pourquoi ? …  

-« Ryô ? You-ouhhh !!! Ryô ? Hey ! Tu es là ? »  

-« Hein ? Quoi ? »  

-« Tu n’as rien entendu de ce que je t’ai dit n’est-ce-pas ? »  

-« Euh non. Excuses moi, je réfléchissais à … »  

Il n’eut pas le temps de continuer, que ce soit à ses interrogations muettes ou à sa phrase, restée en suspens. Ana le prit par le bras et l’entraîna, oubliant au passage qu’il ne pouvait pas la suivre aussi aisément sur deux jambes, jusqu’au fond de la pièce où une autre porte se trouvait.  

Elle se planta devant lui, l’air solennel et on-ne-peut-plus sérieux. Mettant son doigt devant sa bouche, signifiant qu’elle allait lui donner des renseignements top secret, elle lui demanda de se pencher pour qu’elle puisse lui murmurer à l’oreille.  

-« Au point où on en est, je penses que je peux te montrer l’intégralité de l’installation de mon grand père. »  

Elle l’ouvrit et Ryô ne fut même plus étonné par ce qu’il vit: une autre pièce, cette fois-ci immense, qui servait de salle de tir et d’entraînement.  

Avec un armement aussi complet, il était normal que cela fasse suite à la logique du vieux. Aussi Ryô haussa des épaules, et lança désinvolte :  

-« Ouais, et alors ? Tu m’aurais dit qu’il y avait un bar avec des petites serveuses en lapin, j’dis pas mais là, bon, ben … rien de plus normal quoi ! Enfin, j’dis ça, mais t’es trop petite pour comprendre.»  

Vexée, Ana le regarda furieusement, et lui balança un crochet du gauche en plein dans l’estomac. Heureusement que Ryô avait des abdominaux parce qu’il aurait pu vraiment avoir mal ! Elle avait de la force la petite !  

-« Hey !!! Mais ça va pas non ! »  

-« Je ne suis pas petite ! Et de toute façon, t’as rien senti, alors de quoi tu te plains ! »  

-« C'est normal que je n’ai rien senti, tu ne frappes pas là où il faut ! »  

Ana changea d’expression, passant de l’énervement à un vif intérêt.  

-« Apprends moi ! S’il te plaît ! Papi se fait un peu trop vieux pour ce genre d’exercice et je le soupçonnes de ne pas me montrer les gestes qu’il faut. »  

-« Si ton grand père ne le fait pas c’est qu’il doit avoir une bonne raison. Ce n’est donc pas à moi de le faire. »  

-« La seule bonne raison qu’il a, c'est qu’il a peur de recevoir trop de coups ! Je veux savoir comment faire. Ils m’ont aidé depuis que je suis toute petite, et je penses avoir l’âge de savoir me défendre. Pour moi mais aussi pour eux. Etant détective privé, tu dois connaître tout ça voire même plus. Allez, s’il te plaît !!! »  

Devant l’insistance d’Ana et surtout du au fait qu’elle avait les arguments pour, Ryô flancha et lui montra quelques coups simples mais redoutablement efficaces.  

 

***  

 

Pendant ce temps, Tseng et sa femme vaquaient à leurs occupations comme si de rien n’était, attendant patiemment que ces hommes se montrent. Voulant jouer la carte de l’ignorance, ils n’en oublièrent pas pour autant toute prudence et ils cachaient sous leur kimonos traditionnels quelques armes bien utiles. Ils levèrent la tête quand une jeep se gara à la porte de leur maison et trois hommes en descendirent. Leurs expressions, leur maintien et l’empressement avec lequel ils parlèrent n’inspiraient pas à la sympathie. Malgré cela, les Wu continuèrent à feindre leur ignorance.  

-« Non, désolée, aucun jeunot n’est venu ici. Et puis il serait pas le bienvenu ! » dit Tseng, courbé en deux.  

-« On recueille pas des gens comme ça. Qu’est-ce qu’il a fait ? » rajouta Shan-In  

-« C’est un mercenaire poursuivi pour meurtre. Il est très dangereux. Il se peut même qu’ils se soit introduit chez vous sans que vous vous en rendiez compte. »  

Shan-In se réfugia dans le giron de son mari, l’air apeuré.  

-« Quoi ? Vous en êtes surs ? Mais c'est terrible ! Il n’y aurait pas moyen que vous jetiez un coup d’œil ? »  

Les trois hommes se regardèrent, échangeant un sourire. Ils n’avaient pas voulu employer la force de suite, prétextant poursuivre un criminel, il était bien plus facile de faire peur aux gens de cette façon. Bon gré, mal gré, ils auraient fouiller cette maison, mais avec le consentement de ce couple de petits vieux, c’était bien plus facile.  

Deux des trois hommes, prirent chacun une direction différente et cherchèrent de partout. Le vieux Tseng ne put s’empêcher de les suivre de partout, montrant même des pièces inaccessibles au premier abord.  

Lorsque toute la maison fut passée au peigne fin, le deuxième étage compris, les trois hommes, un peu déçu, remercièrent du bout des lèvres les Wu et s’en allèrent.  

 

Tseng et Shan-In attendirent encore un peu avant de faire quoi que ce soit. Se remettant à la tâche, ils s’occupèrent de leur jardin tout en gardant un œil sur la porte. Ils pourraient revenir à l’improviste ou utiliser des jumelles et le système de sécurité serait alors inefficace.  

Lorsque le point lumineux du radar leur montra que la jeep s’éloignait suffisamment, Tseng referma la porte à clé et soupira, un grand sourire aux lèvres.  

-« Ahalala… Des amateurs ! Voilà c’que c’est ! On les a bien eu ! »  

 

 

 

 


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