Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Ginie^^

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 70 capitoli

Pubblicato: 14-05-03

Ultimo aggiornamento: 14-10-03

 

Commenti: 49 reviews

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General

 

Riassunto: Quand Ryô et Kaori doivent concilier leur travail et leur nouvelle relation...(suite indépendante de "Pourquoi ?..." )

 

Disclaimer: Les personnages de City Hunter sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Entre Ciel et Terre

 

Capitolo 3 :: 3

Pubblicato: 22-05-03 - Ultimo aggiornamento: 22-05-03

 


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Chapitre 3  

 

 

Le vieil homme s’arrêta se siffler et s’immobilisa. Habitué aux vibrations de cette forêt pour y avoir vécu très longtemps, il avait perçu des bruits suspects. Tendant l’oreille, il devina aisément que cela se rapprochait, peut être le ronronnement d’un moteur de voiture, inhabituel dans ce coin reculé de cette région. Ses sourcils se froncèrent instinctivement, s’il ne pouvait laisser un homme souffrir suite à un accident, il n’allait certes pas aller devant des ennuis quelconques.  

Le bruit devenant de plus en plus proche, il décida de s’éclipser. Il quitta le semblant de chemin, qu’apparemment lui seul pouvait prendre pour une voie praticable, et s’enfonça de plus belle dans les fourrés afin d’observer un peu ces étrangers.  

 

Il déposa un Ryô assez mal en point, mais toujours endormi, au pied d’un arbre. Les racines s’entrecroisaient et formaient un immense berceau, dans lequel l’enchevêtrement le protégeait des regards. Puis il grimpa avec une aisance déconcertante quelques branches du camphrier et se cacha derrière les feuilles.  

Son intuition lui dictait de se méfier de ce véhicule. Et lorsqu’il vit la jeep débouler et écraser sans ménagements les jeunes pousses d’arbres, il grogna et pesta, levant le poing en signe de colère. Il se ravisa bien vite en apercevant les armes qu’arboraient les passagers. Ils n’avaient pas l’air de vouloir plaisanter. L’un d’eux se leva et s’appuya contre la portière. Il sortit une paire de jumelles et hurla.  

-« Allez, on se dépêche ! Il ne doit pas être loin. Il faut l’éliminer ! »  

Le vieux se raidit après avoir entendu ces quelques mots.  

 

La voiture s’étant enfoncée bien plus loin dans la forêt, il redescendit précautionneusement de son perchoir et se tourna vers son fardeau.  

Il sentait que ses habitudes quotidiennes allaient être très vite chamboulées par l’arrivée de ce jeune homme.  

-« J’sais pas ce qui s’passe le jeunot mais m’est avis qu’il te cherche ceux là…. Y’a pas beaucoup de monde qui s’écrase en avion dans ce pays ….»  

Et il pouffa de rire. Malgré les prochains ennuis à venir, il se sentait rajeunir.  

_De l’action en perspective ! Ca lui permettrait de se dégourdir les jambes.  

Il aimait sa vie paisible mais un peu de piment le ravissait.  

-« Bon allez ! Ils sont partis dans le mauvais sens mais faut pas rester ici. Et la nuit va pas tarder »  

Il s’accroupit et avec toujours la même facilité, il attrapa Ryô et le hissa sur son dos. D’un œil avisé, il jaugea opportun de se dépêcher pour soigner cette vilaine blessure. Mais il ne se faisait pas trop de soucis, sa femme et sa petite fille s’occuperaient de leur invité et cette plaie deviendrait un mauvais souvenir.  

Il marcha encore pendant une dizaine de minutes, longeant le cours d’une petite rivière. A quelques mètres on pouvait entendre le clapotement d’une cascade.  

Puis il atteignit l’orée de la forêt. Le climat de cette région favorisait la végétation luxuriante. Au loin, sur la ligne d’horizon, se dessinait un relief complexe, entremêlant bois et rochers aux formes bizarres mais envoûtantes. Les lueurs du soleil s’épuisaient et formaient des arabesques mordorées. Devant les deux hommes s’étendait une plaine quelque peu étroite dans ce paysage gigantesque. Encaissée entre les bois et les montagnes, elle semblait engloutie entre l’immense bâtisse et les plants de riz ou de thé.  

Un sursaut de lucidité réveilla Ryô qui ouvrit imperceptiblement les yeux et devant ce paysage, il murmura :  

-« Un love hôtel ? »  

Puis, le sommeil et la fatigue l’emporta de nouveau, laissant son bienfaiteur médusé mais véritablement amusé par cette réflexion soudaine.  

 

L’édifice était une immense construction, vieille d’une centaine d’années. Le tulou de la famille Wu obéissait aux traditions d’antan. Le chef de famille, heureux de retrouver son chez-soi, pénétra par une entrée carrée dans cette enceinte pourtant circulaire. La cour intérieure regorgeait de plantes et de fleurs odorantes. Les massifs n’étaient pas nombreux mais entretenus avec amour, et agrémentaient le puits central.  

Les corridors en bois avec toits en tuile grise et rampe en fer sillonnaient et délimitaient les nombreuses pièces des trois étages.  

Au rez-de-chaussée, se trouvaient les douches, à droite pour les femmes, à gauche pour les hommes et la cuisine. Le deuxième niveau servait d’entrepôt pour les céréales ou la récolte de riz ou de tabac. Aucune fenêtre ou autre aération à part les portes des pièces proprement dites ne se distinguaient pour permettre le séchage de celles-ci. Enfin, au dernier étage de cette forteresse Hakka s’alignaient les chambres.  

Le vieux Wu avança de quelques pas avant de s’écrier :  

-« Ana ? Shan-In ? Où êtes-vous ? Venez m’aider ! »  

Une jeune femme sortit de la cuisine accompagnée d’une charmante vieille dame et ensemble se précipitèrent vers lui.  

-« Qui est-ce Grand Père ? »  

-« Aucune idée. Mais on peut s’attendre à quelques surprises. Viens m’aider. Avant toutes choses et avant qu’il réponde à nos questions, il va falloir qu’on l’soigne le gamin. »  

Ensemble ils montèrent Ryô dans l’une des nombreuses chambres au dernier étage et l’installèrent le plus confortablement possible. Le vieux le laissa aux bons soins de sa petite fille et de sa femme. Il redescendit les escaliers avec pour seule intention de fermer l’accès à sa maison, ayant le souvenir des hommes armés qu’il avait croisés en chemin.  

Puis, rassuré, il s’installa confortablement dans son petit jardin et fuma sa pipe attendant patiemment les nouvelles.  

 

Ana et sa grand mère s’affairèrent autour d’un Ryô fiévreux. Cherchant tout le nécessaire dont elles avaient besoin, elles désinfectèrent la plaie, non sans découper au préalable tout le jean et purent recoudre la plaie, laissant qu’une cicatrice assez minime. Puis, une dose d’antibiotiques pour éviter la surinfection lui fut injecter.  

-« Je penses que nous avons fait le nécessaire Grand Mère.»  

-« Oui. Il lui faut du repos. Va attendre dehors. »  

-« Pourquoi ? »  

-« Ce jeune homme a encore tous ces vêtements et qui plus est mouillé de la tête au pied. Je ne veux pas que tu le vois sans rien sur lui, dans le plus simple appareil. Il est peut être bel homme et bien monté mais …. »  

La jeune fille rougit immédiatement, scandalisée par les propos crus de son aïeule.  

-« Mamie !!! »  

La vieille dame ricana de bon cœur.  

-« Je plaisantes ma petite. Je suis vieille et j’en ai vu beaucoup dans ma vie mais toi… »  

-« J’ai compris, j’ai compris, je m’en vais ! »  

 

Ana rejoignit son grand père et s’assit près de lui.  

-«Grand Père ? »  

-« … »  

-« Tu n’as aucune idée de qui il est ? »  

-« Non. Le jeunot a eu énormément de chance que je sois présent à ce moment là, j’me ballades pas à c’te heure-ci dans la forêt normalement. J’ai entr’aperçu de la fumée et je suis arrivé à temps dirait-on. Par contre, on peut avoir d’la visite… des hommes dangereux. Je ne sais pas ce qu’il va se passer alors soyons prudents. »  

Ana regarda son grand père et lui donna un petit coup de coude, la moue boudeuse.  

-« Tu as l’air enchanté de ce qui arrive ! »  

En effet, le vieux arborait un large sourire.  

-« Ce jeunot me fait penser à moi quand j’étais gamin et un peu d’exercice nous fera du bien. Même mamie a l’air ravie. »  

 

Sa femme, effectivement, descendit les marches à grand pas, retenant son kimono avec une main. Un sourire éclairait son visage.  

-« Je penses qu’il ne pas falloir attendre bien longtemps pour que ce jeune homme reprenne du poil de la bête. Il est vigoureux et costaud. De plus, en le couchant, j’ai pu vaguement entendre qu’il marmonnait quelque chose comme « ange sexy »… ou quelque chose dans ce genre. »  

Elle rit de bon cœur, accompagnés de son cher mari. Ana ne comprenait pas cet élan de bonne humeur. Elle ne savait pas que son grand père avait, étant jeune, les mêmes tendances d’obsédé notoire.  

 

 

 


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