Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Ginie^^

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 70 capitoli

Pubblicato: 14-05-03

Ultimo aggiornamento: 14-10-03

 

Commenti: 49 reviews

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General

 

Riassunto: Quand Ryô et Kaori doivent concilier leur travail et leur nouvelle relation...(suite indépendante de "Pourquoi ?..." )

 

Disclaimer: Les personnages de City Hunter sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Entre Ciel et Terre

 

Capitolo 33 :: 33

Pubblicato: 10-07-03 - Ultimo aggiornamento: 10-07-03

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70


 

La tête de Kaori ploya sous la pression des lèvres de Ryô sur les siennes. Pantelante, les yeux fermés, seule sa main s’accrochait à la chemise de son compagnon. Oubliant ses journées de misère, ce pénible voyage, cette histoire qui les emmenait très loin de chez eux, elle ne voulait qu’une seule chose: que le temps perdure afin de savourer ce baiser.  

Un baiser non maîtrisé, tendre et sauvage tout à la fois, un baiser dont ils avaient besoin tous les deux.  

Le soulagement et la joie de retrouver Kaori libéra Ryô et si ce n’est sa lucidité constante qui le rappela à l’ordre, il aurait tout aussi bien pu la coucher sur l’herbe et ne plus la lâcher. Il leva la tête et la fixa avec une telle émotion qu’elle en détourna les yeux, gênée.  

Il n’osa prononcer un mot de peur de trahir son désir. La moitié de son cerveau qui contrôlait son appétit sexuel avait fondu comme neige au soleil et il dut se faire force pour reprendre pied.  

_Boites de conserve, concours de la femme la plus laide en bikini, vie au monastère, tous les arguments pour penser à autres choses ne firent pas un effet des plus flagrants. Et si Kaori n’avait pas abaissé les yeux, il lui aurait sauter dessus ici, maintenant, sans aucune sommation.  

Une main sur sa bouche humide, la jeune femme haletait, tentant de reprendre son souffle. Capable de traverser des centaines de kilomètres, d’affronter seule l’inconnu, de violer la loi, elle n’avait pas le courage de regarder dans les yeux, celui pour lequel elle avait oser tout ça. La situation pourrait être comique si son cœur ne lui arrachait pas la poitrine en cet instant.  

_Ce regard brûlant, cette lueur violente et passionnée, ce désir qui l’attiraient et qui la terrorisaient en même temps. Elle aimerait tant pouvoir l’affronter et y répondre ardemment. Sa timidité maladive la faisait souffrir et elle était consciente qu’elle était seule responsable de cette situation à sens unique. Si seulement elle avait un peu le courage de …  

-« Ca va ? »  

_La voix chaude et rauque de Ryô la stimula. Il lui semblait qu’il était quand même dans le même état qu’elle alors pourquoi elle aurait peur !?!  

Elle inspira une grande bouffée d’air et planta son regard dans le sien. Ce petit progrès lui fit un bien fou. Elle y voyait toujours cette petite flamme danser aux fond de ses prunelles et elle comprit qu’elle en était responsable. Les battements de son cœur s’accélérèrent de nouveau et mue par la joie de le retrouver, elle lui sauta au cou, brisant ainsi sa frilosité.  

-« Ryô ! Tu m’as tellement manqué ! »  

Il l’enserra dans ses bras et posa sa tête dans les cheveux de sa belle. Il était heureux de l’avoir avec lui. Percevant une nouvelle vague de désir le submerger, il fit diversion de suite.  

-« Dis donc Kaori, tu as pris quelques kilos ou tu caches quelque chose dans la ceinture de ton pantalon ? »  

Kaori recula, étonnée mais se reprit immédiatement.  

-« Ah oui ! J’allais oublier ! Tiens, tu as laissé quelque chose d’important au Japon. »  

A regrets, elle se dégagea de son étreinte et sortit le magnum entortillé dans le T-shirt. L’expression de Ryô la ravit. Il ne s’y attendait pas, c’était certain, et il ne tarit pas d’éloges sur cette performance… pour une fois.  

-« Tu as réussi à passer la frontière avec ça? Alors là, je suis fier de toi . »  

Le compliment et la rareté chez Ryô à lui avouer ce genre de choses la firent rougir immédiatement. Mais Ryô ne resta pas sur cette impression. Cela faisait trop longtemps qu’il ne l’avait pas taquiné un peu. Tout en mettant d’un geste rassuré son Python dans la ceinture de son pantalon, il s’exclama :  

-« Ca me rassure, j’ai cru pendant une seconde que tu étais un travesti et que tu étais content de me voir … »  

L’allusion et l’image un peu trop crue qu’il laissait entendre, percutèrent de suite et Kaori vira au rouge colère. Ne lui laissant aucune chance, même à un Ryô boiteux, elle le poursuivit jusqu’à la maison, une massue à la main. Un sourire en coin, le japonais claudiquait, essayant d’éviter les moulinets dévastateurs, non sans lui lancer :  

-« Tu as même réussi à faire passer tes massues à la douane. Bravo partenaire ! »  

 

Arrivés à la porte du tulou, Kaori rangea tout de suite son maillet à la vue d’une vieille femme qui suivait leurs mouvements, riant aux éclats. Gênée, Kaori s’avança pour se présenter, pensant que Ryô n’aurait pas cette politesse. Mais c’était sans compter sur le fait que celui-ci respectait énormément Shan-In. Il alla au devant de sa coéquipière et lui coupa l’herbe sous le pied.  

-« Shan-In, je vous présente Kaori Makimura. »  

Celle-ci le dévisagea, surprise qu’il prenne en compte ce genre de civilités. Mais elle le fut encore plus quand la dame se pencha pour la saluer en prononçant :  

-« Je l’avais deviné. Bonjour Kaori. Vous permettez que je vous appelle Kaori. A force, j’ai l’impression de vous connaître. »  

Shan-In lança un clin d’œil complice à Ryô qui dévia son regard en sifflotant. Kaori ne comprit pas grand chose, mais elle n’eut pas le temps de demander des explications à son compagnon, Madame Wu se présenta à son tour et lui prit le bras.  

-« Ma pauvre enfant. Vous avez du faire un long voyage et vous devez être fatiguée. Ou tout du moins, je penses que vous aimeriez prendre déjà un bon bain pour vous rafraîchir. Je vais vous conduire à la salle d’eau, et je vous préparerais un bon petit plat pendant ce temps. Ryô, tu pourras m’aider, s’il te plaît. »  

-« Pas de problème ! »  

La nature chaleureuse, l’accueil spontané mais surtout le comportement de Ryô, si docile en la présence de cette vieille dame, la fit sourire. Ainsi son pèlerinage prenait fin ici et elle n’avait pas fait tout ça pour rien. Elle se pencha sur Ryô et lui murmura, taquine.  

-« Traverser le pays juste pour te voir agir de la sorte, j’avoues que ça valait le coup. »  

-« Qu’est-ce que tu racontes ?… Bon, allez…hum…allez va te laver ! » et il la poussa en avant.  

Kaori rit sous cape et suivit docilement Shan-In.  

 

Pendant que Kaori profitait des bienfaits d’un bain bien mérité, Tseng accosta Ryô.  

-« Et bien Et bien ! J’avais parié que ta femme serait jolie mais là ! …Bravo fiston ! Tu as meilleur goût que je ne le pensais. »  

Et sur ce, il lui donna une grande claque amicale dans le dos, avant de reprendre.  

-« Exceptionnellement, je vais faire un tour en ville. P’tet que j’pourrais avoir quelques informations sur les trois lascars de la dernière fois. Je ne penses pas qu’on puisse se débarrasser aussi facilement de ce genre d’hommes. Et puis Ana a envie de faire quelques emplettes… Ahlalala, la jeunesse… »  

Et tandis qu’il rejoignait sa petite fille, impatiente d’aller en ville, Ryô sourit quand il s’attarda sur la silhouette du vieux monsieur. Pour sur qu’il n’avait rien a envier à la jeunesse d’aujourd’hui. Mais ses pensées ne restèrent pas longtemps sur Tseng. Son instinct de prédateur resurgît. Une jeune femme sublime, SA femme, était en train de prendre un bain à quelques mètres d’ici, il n’allait pas se faire prier pour aller mater un peu de ce côté là. Prudemment, et discrètement, il longea les différentes pièces, et sur la pointe des pieds, il passa devant la cuisine où s’affairait Shan-In.  

 

Quand il fut devant la salle de bains, il regarda à droite et à gauche, reprenant ses vieilles habitudes et son faciès de pervers lubrique. Il se pencha et essaya de lorgner par le trou de la serrure. Ne voyant rien, il grogna et se releva. Une évidence lui traversa l’esprit : finalement, l’avantage d’avoir clarifier quelque peu la situation avec Kaori, c’était qu’il pouvait entrer dans cette pièce sans se prendre la tête de cette façon. Persuadé d’être dans son bon droit, il ouvrit donc la porte en claironnant à tue-tête.  

-« Kaoriii. Un petit coup de main pour te laver le dos ? »  

-« Kyaaaaahhhhhhhhhhhhh !!!!!!! »  

Une énorme massue traversa la pièce et le heurta de plein fouet. Il leva un œil, tout penaud, se demandant pourquoi il méritait ce châtiment et il vit Kaori toute nue, ruisselante, tout juste sortie de l’eau. Elle essayait vainement de se cacher derrière l’une de ses mains, tandis que l’autre tentait d’attraper la serviette. Serviette qui bien évidement ne se trouvait pas à sa portée.  

-« Ne regarde pas ! Ferme la porte !!! Ryô ! Ne regarde pas !! »  

Mais Ryô ne bougeait pas, obnubilé par le corps de sa partenaire. Il commença à baver et à réciter inlassablement.  

-« Toute nue…. Toute nue…. »  

Au grand soulagement de Kaori, Ryô ne put apprécier le spectacle plus longtemps.  

 

Shtonggggggg !!!! Sa tête oscilla de gauche à droite sous le coup, une poêle rivée sur son crâne. Et pour la deuxième fois, il s’affala par terre.  

Quelques corbeaux dansèrent la samba devant ses yeux. Derrière lui, Shan-In, qui alertée par le bruit avait accourue de suite, fit la moue.  

-« Entre mon mari et ce grand dadais, il ne va pas me rester beaucoup de plats utilisables… »  

Puis elle se tourna vers Kaori, qui s’était emmitouflée entre-temps dans sa serviette, et lui fit un grand sourire et un petit clin d’œil.  

-« Je vais l’emmener à la cuisine, vous allez pouvoir vous rhabiller tranquille. »  

-« Mer…merci Madame. »  

-« Oh appelez moi Shan-In ! Je ne supporte pas ces –madames -»  

Puis elle prit le bras de Ryô et le traîna à sa suite. Kaori resta plantée quelques secondes, clignant des yeux plusieurs fois d’étonnement, et surtout encore bien embarrassée.  

 

 

 

 


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