Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Sayaka1537

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 27-03-06

Ultimo aggiornamento: 18-12-06

 

Commenti: 106 reviews

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General

 

Disclaimer: Les personnages de "« Un cadeau de Saint-Valentin un peu spécial… »" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: « Un cadeau de Saint-Valentin un peu spécial… »

 

Capitolo 4 :: Duel au sommet

Pubblicato: 02-04-06 - Ultimo aggiornamento: 02-04-06

Commenti: Eh bien voilà enfin la confrontation Ryô/Kaori !!! Vous remarquerez que je n'ai pas mis longtemps à poster la suite, alors aurai-je droit par hasard à ce que vous atténuiez vos cris de "sadique !" ???? Quoiqu'ils ne soient pas pour me déplaire... En tous cas, si l'avenir de nos deux amoureux reste flou pour l'instant, au-moins aurez-vous UNE réponse, tout de même assez importante je crois : Ryô est-il réellement amoureux d'une autre ou est-ce encore une de ses inventions ???? Sinon, j'ai suivi le conseil de Sophie, j'ai plus aéré que pour les deux premiers chapitres car je me suis rendue compte que ce n'était effectivement peut-être pas très agréable à lire aussi "condensé".... Bon, j'arrête de vous lasser avec mon bavardage...Bonne lecture et en espérant que vous aimerez !!!!

 


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La voix de Kaori se brisa sur ces derniers mots de « The winner takes it all ». Ryô, incapable d’en supporter davantage, rentra brusquement dans la pièce. Elle se retourna en sursautant si fort qu’elle faillit en tomber du lit.  

« Ryô…Tu…Tu…Mais enfin que fais-tu là ???!!! »  

« Kaori. Il faut absolument que l’on parle. » lui répondit Ryô très sérieusement, d’un ton qui n’admettait pas de répliques.  

« Ryô…Tu as…tout entendu ? » demanda une Kaori aussi pâle que si la mort la frôlait de son aile glacée. Ce fut au tour de Ryô d’être mal à l’aise.  

« Euh…En fait… »  

« Ryô ???!!! »  

« Eh bien…Oui. » avoua-t-il comme un enfant pris en faute.  

 

Kaori porta la main à son front, vacilla un instant et tomba. Ryô se précipita et la rattrapa délicatement juste avant qu’elle ne touche le sol. La prenant dans ses bras il porta jusqu’à son lit et l’y déposa doucement avant de s’asseoir à ses côtés.  

« Kaori, je…Je dois te dire que je… »  

Et m….. ! Pourquoi s’était-il mis dans une telle situation ??? Il ne devait pas le lui dire. Il ne le pouvait pas. Pourquoi avait-il fallu qu’il l’entende, hein ? Qu’il veuille vérifier qu’il n’y avait personne alors que son instinct ne le trompait jamais ? Pourquoi fallait-il qu’il se soit remis de lui-même en face de ses magnifiques yeux noisettes qui attendaient anxieusement, malgré le fait qu’ils soient encore un peu lointains, ce qu’il allait bien pouvoir dire !!! Mais bon sang, que pouvait-il dire ? Il ne pouvait ni ne voulait revenir en arrière…Quoique…Non ! Il ne fallait pas se laisser tenter !!!  

 

« Ryô ? » murmura difficilement Kaori d’une voix brumeuse.  

« Kaori, ça va ? Tu es sûre ? Tu veux un verre d’eau ou quelque chose comme ça ? »  

Si Kaori avait eu plus de forces elle lui en aurait décoché une massue de fureur. Mais elle n’en avait plus la force…ni même l’envie.  

« Ryô…Arrêtes ce petit jeu. Je t’ai déjà dit ou plutôt écrit que je ne voulais plus de faux-semblants entre nous. Tu as été très franc tout à l’heure (elle eut en disant ces mots un sourire amer.) alors continue sur cette voie. »  

Ryô la regarda tristement. Que lui dire ? Et surtout comment ? Comment alléger sa souffrance tout en la gardant persuadée de tous les mensonges qu’il avait pu dire tout à l’heure ??? Il se décida à jouer franc-jeu pour une fois. Enfin…presque.  

 

« Kaori…Je refuse que tu te mettes dans des états pareils pour moi parce que…parce que… »  

Ah la vache ! Que c’était dur d’un coup d’aligner trois mots à la suite qui aient un sens !!!  

« Parce que ? »  

Ryô respira un bon coup et se lança :  

« Parce que je n’en vaux pas la peine. Quelle que soit la situation, tu mérites mieux que moi Kaori. Quelqu'un qui pourrait t’offrir une vie…  

« La mienne me convient parfaitement. » interrompit la jeune femme.  

« Une vie normale, sans danger, où l’on est sûr d’être encore en vie trois mois plus tard ! » s’écria Ryô, reprenant les paroles de Kaori.  

Celle-ci se dressa brusquement sur son lit :  

« Je me fous d’une vie normale Ryô ! Tu ne peux pas te mettre ça dans le crâne ?! Je préfère mourir demain en ayant connu une nuit entre tes bras, en sachant que tu m’aimes, plutôt que de vivre quelques années de plus en regrettant chaque matin d’être encore vivante ! »  

 

Ryô tilta à ces paroles. C’était exactement ainsi qu’il se sentait avant de la rencontrer. Et c’était elle qui lui avait appris que l’on pouvait avoir envie de vivre. Que l’existence sur cette terre n’avait pas que des mauvais côtés. Et par-dessus tout, sa présence lui avait donné un sens. Ce qui s’appelle la « raison de vivre ». Savoir que l’on a un chez-soi, un vrai, lorsque l’on a jamais connu sa famille, quoi de plus beau ? Savoir que dans deux semaines on ne sera pas de l’autre côté de la planète parce qu’il faut changer de planque en catastrophe pour ne pas s’attacher, occupé à refaire sa vie avec de nouveau étrangers…Qui ne seront bientôt plus des étrangers, nous forçant à partir de nouveau. A quitter une vie de plus. Savoir que vous signifiez quelque chose pour un être, vous qui n’avez jamais inspiré que terreur et/ou jalousie…Savoir que si vous parvenez à rentrer le soir, quelqu'un vous attend. Vous attend comme l’air qu’on respire. Savoir que cela vaut la peine de se battre pour vivre, car vous ne mourrez plus seul dans une ruelle sombre abandonné de tous. Savoir que quelqu'un vous pleurera. Savoir tant d’autres choses encore. Tout ce que Kaori pouvait lui avoir apporté…Tant de choses…Elle avait tout simplement ramené la lumière là où il n’existait plus que ténèbres. Il lui devait tant.  

Oui ! Et c’est justement pour cela qu’il devait l’éloigner ! Ainsi il paierait sa dette envers elle. Il la sauverait des mêmes ténèbres dont elle l’avait sauvé. Même si pour cela le prix à payer était peut-être d’y replonger…  

 

« Tu ne sais pas de quoi tu parles Kaori. Tu ne connais pas cette vie. Pas vraiment. Pas dans ses recoins les plus sombres. »  

Kaori s’apprêtait à lui lancer une réplique cinglante, lorsque soudain elle se ravisa. Il y avait bien plus important.  

« Ryô ? Pourquoi me dis-tu tout cela ? Je croyais que tu voulais mon départ parce que tu en aimes une autre, c’est bien ça ? »  

Dieu ! Que ces mots dans sa bouche lui faisait mal ! « Parce que tu en aimes une autre »…Mais je n’aime que toi Kaori ! QUE TOI !!! Et c’est pour ça que tu dois me quitter !!! Mais comment lui faire accepter ? Comment ?  

« C’est exact. » lui répondit-il en se haïssant lui-même de prononcer ces paroles, « j’aime une femme. Mais cela n’aurait pas forcément du remettre en cause ta place de partenaire. Si je souhaite que tu partes définitivement et complètement, c’est pour que tu échappes à cette vie. »  

‘Et parce qu’il n’y a pas d’autre femme. Tout ça ne signifie rien. Ce n’est qu’un tissu de mensonges pour te faire fuir loin d’ici. Pardonnes-moi Kaori. Pardonnes-moi ce que tu ignores, mon ange.’  

« Est-ce vrai Ryô ? »  

Oh oh…Qu’avait-elle compris là ?  

« Quoi donc Kaori ? »  

« Que tu ne me chasses ni pour mes capacités de partenaire ni à cause de cette femme ? Si je le désirais, je pourrais rester ? Comme partenaire du duo City Hunter ? Elle ne prend pas cette place ? »  

 

Ryô hésita. Que répondre à cela sans lui communiquer l’envie de rester avec lui ? Sans lui rendre l’envie de se battre ?  

« Non. D’abord je ne te « chasse » pas. Ensuite tu aurais tout à fait pu rester ma partenaire. Tu en as toutes les capacités, contrairement à elle. Tu l’as prouvé bien des fois déjà. Et le fait que je sois tombé amoureux n’entraîne pas automatiquement ton départ. Non, la vérité, c’est que je profite de cette occasion pour t’éloigner de cette vie. »  

Ou plutôt que j’invente une occasion pour parvenir à te convaincre…Seul moyen pour que tu partes.  

« Ryô, as-tu réellement cru que nous pourrions vivre à trois ? » demanda doucement Kaori.  

La vraie réponse était « non », mais il ne pouvait décemment la lui donner.  

« Je ne tiens pas rigueur d’en aimer une autre, mais enfin tu ne peux ignorer les sentiments que j’éprouve pour toi. Tu ne peux ignorer que…. » La jeune femme avait la gorge trop nouée et ne parvenait plus à articuler ses mots correctement. « Enfin, comment as-tu pu croire un seul instant que je supporterai cette vie ? »  

« Peut-être parce que je ne le croyais pas. »  

 

Oups ! Qu’avait-il dit là ??! Les mots avaient passé ses lèvres sans qu’il puisse les retenir à temps. Non, il ne le croyait pas. C’était même cela la raison de toute cette mascarade sordide. Il savait très bien que c’était l’unique chose qui l’empêcherait de s’accrocher malgré tout, encore et toujours. Que c’était la seule chose qui pouvait briser le lien qui l’unissait à lui.  

 

SLAM ! Abasourdi, il porta la main à sa joue. Kaori venait de le gifler. Pourquoi ? Qu’allait-elle encore s’imaginer ? C’était si peu approprié…Pourtant, la jeune femme hurlait :  

« Alors tu vois, j’avais bien raison !!! Tu le savais que je ne resterais pas !!! Tu me l’as dit pour que je parte !!! Et la meilleure preuve, c’est la manière avec laquelle tu me l’as annoncé !!! Tu n’étais pas comme d’habitude Ryô, tu étais…glacial !!! »  

 

C’était malheureusement vrai. Pour qu’elle le quitte, il n’avait pas hésité à tirer à boulets rouges. Il avait fait preuve envers l’amour de sa vie d’une froideur impressionnante. Il avait été avec elle le temps d’un instant City Hunter. L’homme que tout le monde craignait. Celui qu’on disait capable de tuer sans un remords. Cette fois, il ne s’était pas agi de tuer, mais de détruire. Sans remords. Ou du moins l’avait-il cru. Il ne cessait de se répéter qu’il avait des excuses, qu’elles effaceraient tout le reste…Oui, sans doute.  

Mais pas le remords. Pas ce sentiment qui le rongeait de l’intérieur en cet instant même. Pas ce doute qui s’insinuait dans son esprit à force de regarder ce petit bout de femme lui tenir tête. Non, finalement, City Hunter n’était pas un robot. C’était bien un homme. Mais un homme qui fut froid. Un homme avec une réputation suffisante pour lui assurer une certaine sécurité…jusqu’à un certain point en tous cas. Un professionnel quoi ! Oui, il avait été tout ça. Il l’était même encore. Mais la femme qui se tenait devant lui lui avait offert une nouvelle dimension. Une nouvelle profondeur. Elle lui avait montré qu’il n’était pas QUE ça. Et ça c’était la révélation de l’année. Lui chaleureux ? Lui généreux ? Lui secourable ? Ayant le sens de l’amitié et de la loyauté ? Et encore tant d’autres choses…Et puis quoi encore ! C’était un tueur. Pas un enfant de chœur !  

Et pourtant…Il aimait. Oui, il aimait cette femme. Et si l’amour était parvenu à faire son nid dans son cœur, cela signifiait que tout le reste l’avait fait également. Kaori avait raison. Il était un tueur, un homme de l’ombre, certes…mais une autre personnalité côtoyait la première dans son âme. Il avait deux facettes. Il ne devait surtout pas l’oublier. Surtout pas permettre à la première de l’emporter totalement sur l’autre. Si leur duo avait pu fonctionner tout ce temps, cela tenait à ce savant mélange.  

 

Pourtant, dans cette boutique, il l’avait laissée le dominer. Il s’était laissé faire…Il n’était pas obligé d’obtenir son départ dans de telles conditions. Il se rappelait avec une acuité douloureuse les événements qui s’étaient déroulés, les paroles qu’il avait prononcées. Laissant son esprit vagabonder, fuyant cette situation soudain dénuée de sens, il s’y retrouva de nouveau…  

 

 

Flash-Back :  

 

Ryô flânait dans la ville, ne croisant que des couples enlacés. Bof. Guère différent de d’habitude. Si, quelque chose était différent : Il y en avait plus que normale…Un simple regard vers une vitrine décorée lui en apprit la raison : C’était la Saint-Valentin.  

La Saint-Valentin. Tiens donc. Une autre de ces fêtes idiotes, qui n’avaient jamais rien signifié à ses yeux et qui ne servaient qu’à convaincre les gens que tout allait bien dans le meilleur des mondes alors que tout allait mal. ‘C’est pour cela que des hommes comme existent.’ pensa-t-il avec un sourire, se remémorant l’affaire du tueur à la BMW. Ce jour si particulier y ajoutaient une dimension : Persuader les gens que l’Amour existe. Le véritable, le durable, le solide. L’éternel Amour que tout le monde recherche et que si peu parviennent à trouver.  

Le sourire de Ryô perdit toute joie. Tout cela n’était que foutaises. Il savait bien que l’amour était impossible dans notre monde. Ou plutôt non, il existe, mais chacun bute dans un obstacle qui l’empêche de vivre ses rêves. Chacun le sien. Plus ou moins important. Pour s’en convaincre, il suffisait de regarder les statistiques de divorce ou encore de femmes battues. Ryô ressentit une montée de fureur à cette pensée. C’était si méprisable comme acte. Mais pour revenir à l’amour…Lui avait finalement trouvé. Kaori. Il l’aimait. Il ne pouvait plus nier la réalité de ses sentiments et d’ailleurs il ne le désirait pas. Tout ce qu’il aurait voulu c’était vivre sa vie pleinement avec elle.  

Oui, mais… Pourquoi y a-t-il toujours un « mais » ??? Mais il ne le pouvait pas. Leur métier, leur vie, leur milieu ne le lui permettaient pas. Il le savait parfaitement, il avait déjà retourné la question milles et unes fois dans sa tête. Sa conclusion était sans appel : Elle devait partir. Ou plus exactement, il devait la faire partir. Cette décision datait de quelques semaines déjà et pourtant il n’arrivait toujours pas à se décider à « passer à l’action ». Surtout qu’ils étaient si proches ces derniers temps…Et puis, comme toujours, il n’était pas sûr de faire le bon choix. Il ne l’avait jamais été.  

 

Mais de toute façon ni elle ni lui ne supporterait plus longtemps ce flou artistique. Soit il la gardait près de lui en lui avouant qu’il l’aimait, soit il l’éloignait de ce Monde. Il se devait de choisir. La première solution étant inacceptable, ne restait que la seconde… Il devait se secouer, et vite ! Se convaincre une fois pour toutes qu’il avait fait le bon choix, le seul choix possible à vrai dire…Il n’avait jamais eu véritablement le choix…Il ne devait surtout pas laisser ce doute sournois s’infiltrer dans son esprit ! Ou il était perdu ! Et il entraînerait Kaori dans sa chute…  

 

Soudain, il passa devant une boutique de cadeau spécial…Saint-Valentin. Et là, il eut un choc. La boutique en elle-même n’avait rien de particulier ou d’inhabituel, non c’était plutôt la personne qui se trouvait à l’intérieur…Kaori. Que faisait-elle là ???  

‘Idiot ! Elle est là pour toi bien sûr !’ lui répondit une petite voix furieuse dans sa tête. Pour lui…Elle cherchait un cadeau pour lui…En un jour pareil…Cela signifiait donc qu’elle aussi avait compris que l’Avenir se décidait maintenant, sans retour possible. Mais apparemment, elle avait fait le choix opposé du sien…  

 

Que faire ? S’il attendait encore, s’il la laissait faire, il savait qu’il ne lui résisterait pas. S’il voulait s’en tenir à sa décision, il lui fallait le faire tout de suite. Et surtout tout briser en un instant. Elle souffrirait, mais au-moins la blessure serait nette. Et pourrait ainsi se cicatriser. Enfin du moins l’espérait-il.  

Il se remémora une dernière fois ce qu’il s’était juré de lui dire, prit une grande inspiration et rentra dans cette boutique maudite. 

 


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