Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Sayaka1537

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 27-03-06

Ultimo aggiornamento: 18-12-06

 

Commenti: 106 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "« Un cadeau de Saint-Valentin un peu spécial… »" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: « Un cadeau de Saint-Valentin un peu spécial… »

 

Capitolo 5 :: Une simple phrase si destructrice...

Pubblicato: 04-04-06 - Ultimo aggiornamento: 04-04-06

Commenti: Que vous dire ??? Ne me remerciez pas d'avoir majé si vite, je l'ai fait car je n'ai pas pu résister, mais au départ je voulais attendre d'avoir tapé le suivant, car là... Disons que la fin vous fera plus que probablement bondir de fureur !!! Vous allez VRAIMENT vouloir me tuer ce coup-ci, et là j'avoue que je ne vous en voudrais pas si vous me lanciez à la figure des cris de "Sadique !", je crois que je les aurais un peu mérités tout de même !!! Je tâcherais de faire vite pour la suite, promis juré !!!

 


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Kaori se retourna prudemment, étonnée. Elle avait cru entendre quelqu'un se glisser dans son dos. Mais quelle ne fut pas sa surprise de découvrir…Ryô.  

« Ryô ?! Mais…Que fais-tu là ?! »  

Se rendant soudain compte de l’endroit où il l’avait découverte elle rougit violemment. Ryô avait le cœur serré. Elle attendait visiblement l’exact opposé de ce qu’il allait lui dire.  

« Kaori…Si c’est pour moi que tu veux acheter un cadeau pour la Saint-Valentin, c’est inutile. »  

« Quoi ???!!! Qui a dit que c’était pour toi, espèce de pervers dégénéré ???!!! Non mais, pour qui tu te prends ???!!! Et…  

Une massue se matérialisait déjà de nulle part entre ses mains, mais Ryô lui attrapa fermement les poignets et la fit tenir tranquille.  

 

« Ca suffit Kaori. Toi et moi sommes des adultes responsables alors comportons-nous comme tels. Cela ne servira plus à rien de nier la vérité à l’avenir. Je suis pleinement conscient de ce que tu éprouves pour moi, depuis toujours, et je voulais te dire que les choses vont changer désormais car…  

Mais il n’eut pas l’occasion de finir sa phrase qui déjà lui coûtait tant…La jeune femme s’était jetée dans ses bras et se blottissait contre son torse.  

« Oh, Ryô ! C’est vrai ?! Dis ?! C’est bien vrai ?! Tu ne fuiras plus ?! Plus jamais ?! Oh si tu savais…Si tu savais…J’ai tant espéré cet instant…Tant attendu… »  

 

Ryô était désemparé. Complètement déstabilisé. Que faire ? Ce n’était pas de ce changement là dont il parlait, mais de l’exact opposé !!! Mais à présent elle croyait qu’il…que…qu’ils allaient…Oh mon Dieu ! Comment se sortir de ce pétrin ???!!! Il ne désirait pas la faire souffrir, or il savait dès le départ qu’il le ferait. Obligatoirement. Au-moins au départ.  

Mais là ! C’était pire que tout ce qu’il aurait pu imaginer !!! Non seulement il allait détruire les rêves de la jeune femme, mais en plus il allait les détruire à l’instant même où elle croirait les voir s’accomplir…Pourvu qu’il trouve le courage de tenir…non, pas le « courage »…Il détestait employer ce mot pour cette action…Disons la force d’aller jusqu’au bout…  

 

Il prit la jeune femme par les épaules, doucement, dans un geste presque tendre et, l’éloignant légèrement de lui, la força à le regarder . Ses yeux, un instant auparavant si douloureux et pourtant déterminés, étaient soudain devenus froids et durs.  

« Kaori. Ecoutes-moi. Tu m’as mal comprise, ce que je voulais dire, c’est que…  

Il s’interrompit. La jeune femme, l’air atterré et mortifié, s’était libérée de son emprise d’un geste brusque.  

« R…Ryô…Qu’est-ce-qu’il y a ? Que veux-tu dire ? Que…Que se passe-t-il ?… »  

Mais Ryô voyait dans ses yeux qu’elle avait déjà compris l’inacceptable. Et qu’elle ne voulait pas l’admettre. Qu’elle ne pouvait pas l’admettre.  

« Kaori, cette situation nous mine tous les deux. On ne peut plus continuer ainsi. Il faut enfin abattre nos cartes respectives. »  

La jeune femme le regardait, attendant, et dans son regard se mêlait joie contenue et angoisse…  

« Kaori…Je…Il faut que je te dise que s’il est inutile pour toi de m’acheter pour cadeau de Saint-Valentin c’est uniquement parce que…  

Le regard de Kaori lui faisait mal au plus profond de son être. Mais il ne pouvait pas s’arrêter. Plus maintenant. La machine était lancée et plus rien ne l’arrêterait. Il n’aurait pu le faire lui-même, l’eut-il voulu : Elle avait compris. Il en était sûr.  

…parce qu’en réalité je suis tombé amoureux de quelqu'un. »  

 

Il vit ses pupilles se dilater brusquement. Son visage devint d’une pâleur effrayante. Pourtant, elle ne dit rien. Elle ne fondit pas en larmes ni ne lui fit de crises d’hystérie comme il l’avait craint.  

 

Pour Kaori, c’était comme si le monde s’écroulait sous ses pieds. Il lui semblait tomber, tomber, dans un gouffre qui n’avait pas de fond. Un voile noir s’abattit devant ses yeux, comme une barrière entre elle et le monde extérieur. Elle voyait encore Ryô, mais il devenait flou. Elle étouffait, il fallait qu’elle sorte d’ici. De l’air. De l’air, je vous en supplie !  

 

« Est-ce vrai Ryô ? Tu as rencontré quelqu'un ? »  

Celui-ci, incapable de parler plus longtemps, se contenta de hocher la tête.  

« Très bien, Ryô. Je ne peux décemment pas t’en vouloir. Merci de me l’avoir dit franchement plutôt que de me laisser me bercer d’illusions. Je te souhaite tout le bonheur possible. »  

Et elle sortit précipitamment, laissant Ryô seul.  

Celui-ci n’avait pas bougé, pas dit un mot, pas fait un mouvement pour la retenir. Il était comme statufié. Et en un sens il l’était vraiment. La réaction de la jeune femme le bouleversait et il lui avait fallu aller puiser dans ses dernières ressources pour ne pas craquer devant elle. Elle offrait un tel spectacle…  

Soudain il eut peur. Peur de ce qu’elle pourrait faire dans un moment pareil, alors qu’il venait de réduire tous ses rêves à néant. Peur d’un geste inconsidéré de sa part. Les derniers instants de leur face-à-face ne cessaient de défiler encore et encore dans son esprit. Son dernier regard l’effrayait, il n’avait aucune idée de ce dont elle était capable à cet instant. Bon sang ! Il fallait qu’il la retrouve ! Et vite encore !  

Se précipitant hors de la boutique, il tenta de la repérer grâce à son émetteur. Il la vit à l’instant même où elle sortait du champs de portée. Il commença alors à courir pour la rattraper.  

 

Kaori sortit de la boutique avec tout le calme et la dignité dont elle était encore capable malgré son cerveau engourdi. Parvenue dans la rue, elle se mit brusquement à courir. Sans savoir pourquoi. Courir comme elle n’avait peut-être jamais couru. Courir à en perdre haleine, à avoir un point de côté insoutenable, à s’effondrer sur le sol…Et pourtant continuer à courir.  

Pour sentir le vent sur son visage, ébouriffant ses cheveux, chassant toute idée de sa tête. Oui, c’était cela le but suprême : Ne plus penser. Ne plus réfléchir. Ne plus se souvenir surtout. Détruire ce film qui passait et repassait en boucle dans son esprit :  

Ryô. La prenant par les épaules et l’écartant de lui. Et pire que tout…Ses paroles…  

 

Elle s’aperçut subitement qu’elle venait de déboucher sur le port. Le port. Un lieu chargé de symboles et de souvenirs. Une fameuse nuit, qu’elle n’était pas prête d’oublier !!! Ou peut-être qu’elle devrait justement…  

A bout de forces, elle s’écroula sur le bord de la jetée, tout près de l’eau. Regardant les bateaux sans les voir, elle ne put empêcher ses pensées de se tourner vers ce qui s’était passé cette nuit là…  

Aurait-elle du agir autrement ? Lui avouer qui elle était vraiment dès le départ plutôt que de se prêter à ce petit jeu du chat et de la souris ? Ou au contraire…Le laisser faire ?  

A présent qu’elle savait qu’elle ne connaîtrait jamais le bonheur avec son partenaire et amour de toujours, elle en arrivait à regretter ce baiser manqué. Tout son être le réclamait à corps et à cris, elle avait besoin de lui. Elle aurait tant voulu qu’il surgisse de l’ombre, souriant à sa manière d’obsédé sexuel, pour lui sortir une de ses âneries, même qu’il allait draguer en ville, ce qu’il voulait !  

Mais qu’il lui apporte la preuve qu’elle vivait un cauchemar. Qu’elle vivait dans un cauchemar : Le monde autour d’elle lui paraissait irréel, le visage de Ryô s’y superposait constamment. Elle le voyait dans l’eau, dans les étoiles, partout…Excepté là où il aurait du être. Près d’elle.  

 

Elle s’aperçut soudainement qu’elle pleurait. Des larmes…Elle ne les sentait pas couler pourtant…Elles formaient des ronds concentriques dans l’eau et en ridaient la surface…La musique des gouttes de pluie salée était incroyablement triste. De toute façon il lui semblait que le monde entier partageait sa douleur. Trouverait-elle jamais quelque chose beau de nouveau ? Gai ? Rirait-elle encore ?  

Mais pourquoi se posait-elle tant de questions ? Pourquoi se demander si elle pourrait vivre sans lui ? La réponse était évidente. De rage, Kaori hurla de toute la force de ses poumons :  

« Pourquoi ? Tu me peux me dire pourquoi Ryô ? Pourquoi me fais-tu ça à moi ? »  

Se précipitant sur le sol elle le tambourina de ses poings, les épaules secouées de sanglots, grelottante et balbutiant :  

« Ryô…Je ne comprends pas…Je ne comprends pas pourquoi….Mais expliques-moi bon sang ! Tu m’avais promis…Et tu ne tiens pas ta promesse…Tu m’avais promis…Jamais plus je ne ferai confiance à quelqu'un…Jamais plus… »  

 

Elle redressa alors subitement la tête et cria le prénom de son partenaire en direction de l’eau comme si c’était la dernière chose qui pouvait l’empêcher de sombrer. Son appel fut déchirant. Elle l’appela comme une mourante supplie la Vie de ne pas la déserter, au seuil d’autre chose…  

Elle crut alors sentir un mouvement derrière elle, déceler une présence. Elle se retourna, mais il n’y avait personne. Et lui encore moins.  

Se retournant vers l’eau, elle fut soudain prise d’une brusque envie de ne plus penser, ne plus réfléchir…ne plus souffrir. L’eau. Elle s’y était toujours très bien sentie, depuis toute petite. Elle adorait la natation, cette liberté de mouvement que l’on ressent sous l’eau…Sentir son corps rentrer dans l’élément liquide à la fin d’un plongeon…Il n’y avait rien de plus agréable à son sens. Elle était capable de nager des heures durant.  

Mais ce soir, ce n’était pas la nage qui l’intéressait. Plutôt le bien-être que l’eau vous procure…Cette liberté…Cet apaisement qu’elle avait toujours trouvé grâce à elle. Pourquoi pas ce soir encore ?  

Kaori laissa ses doigts effleurer l’eau. Froide. Très froide. Déjà, le bout de ses doigts commençait à s’engourdir…Elle ne les « sentait » plus aussi bien qu’auparavant.  

Ne plus sentir. Ni ressentir. C’était exactement ce qu’elle désirait. Elle enfonça son bras plus profondément, laissant son regard errer sur les clapotis que ses imperceptibles mouvements formaient.  

 

L’eau l’attirait tant à cet instant. Pourquoi ne pas se laisser tenter ? Pourquoi continuer à se battre ? « Envers et contre tout » ? Elle avait perdu toute raison de se battre. Elle n’avait plus de but. Ni plus aucune volonté en elle. Plus aucune envie. Elle n’était plus qu’une coquille vide qui pourtant a conscience d’être vide, et que cette conscience faisait atrocement souffrir.  

L’eau. Il lui semblait qu’elle lui tendait les bras. Comme une amante. Qui n’attendrait qu’un signe de sa part pour l’accueillir en son sein. Comme si elle l’avait toujours connue. Toujours su que ce serait elle qui la consolerait au final.  

Pourquoi ne pas se laisser aller à cette douce étreinte ? Puisqu’elle n’en aurait jamais d’autre…D’ailleurs, elle n’était pas si froide que ça finalement…  

 

 


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