Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Sayaka1537

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 27-03-06

Ultimo aggiornamento: 18-12-06

 

Commenti: 106 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "« Un cadeau de Saint-Valentin un peu spécial… »" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: « Un cadeau de Saint-Valentin un peu spécial… »

 

Capitolo 7 :: ca commence mal...

Pubblicato: 01-05-06 - Ultimo aggiornamento: 18-10-06

Commenti: Je ne suis qu'à moitié satisfaite de ce chapitre mais je ne parviens pas à déterminer ce qui me gêne... Alors tant pis, je vous l'envoie et laissez-moi plein de reviews pour me dire ce que vous en pensez, ça me fait toujours autant plaisir !!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

« Ryô ??? Ryô, tu m’écoutes ? »  

La voix de Kaori le ramena au moment présent. Il vit son regard étonné et se demanda depuis combien de temps il était resté silencieux. Plongé dans ses pensées, il n’avait pas remarqué que la jeune femme l’appelait. Qu’avait-elle bien du penser ? La discussion avait malheureusement par sa faute débuté, il fallait la clore une bonne fois pour toutes. Si seulement il n’était pas entré dans sa chambre !!!  

« Oui. Oui, Kaori, je t’écoute. »  

« Eh bien dis quelque chose alors ! N’importe quoi, ce que tu veux ! Mais ne reste pas là planté ! »  

 

Ryô comprit alors qu’elle lui lançait un véritable appel au secours. Elle tombait, et elle lui tendait la main en un dernier geste désespéré. Pour ne pas sombrer, elle parlait. Déversait tout ce qu’elle pouvait avoir sur le cœur. Demandait des explications. Réclamait de comprendre.  

La laisser seule, même pas physiquement, seulement avec ses pensées, c’était l’abandonner à un sort qu’il ne devinait que trop bien. La Kaori qu’il avait toujours connue allait mourir ce soir. Elle disparaîtrait à tout jamais et plus personne ne pourrait la sauver. Pas même lui.  

 

Mais pour l’instant, il avait encore le choix. Il pouvait encore prendre cette main qu’elle tendait vers lui, répondre à l’appel qu’elle lui lançait…ou laisser faire. La laisser se détruire, mourir à son monde, pour renaître ailleurs, avec quelqu'un d’autre, dans un autre monde.  

Mais…Renaîtrait-elle finalement ? Après ce qui s’était passé ce soir il était en droit d’en douter. Mais alors…Que faire ? Mon Dieu, que faire ? Que dois-je faire ?  

 

« Que veux-tu que je te réponde Kaori ? Tu m’accuses d’avoir été « glacial ». Peut-être parce que je le suis et l’ai toujours été. Je peux comprendre que la nouvelle soit un choc pour toi, mais je ne peux renier mes sentiments pour cette femme, pas plus que tu ne peux renier les tiens envers moi, même ce soir. »  

Quel salaud ! Se placer en victime après tout ça ! Après…ce soir ! Comment pouvait-il lui dire des horreurs pareilles ? Comment pouvait-elle l’aimer ? Il ne la méritait pas, chaque mot qu’il prononçait l’en persuadait davantage.  

 

Kaori le regarda longuement avant de répondre.  

« Non, Ryô, tu te trompes. Tu n’as jamais été ainsi, jamais, excepté peut-être avec ceux que tu combats. Suis-je donc une ennemie pour toi ? Parce que je te connais trop bien ? D’avoir partagé ta vie si longtemps m’a ouvert le chemin de ton âme, tu le sais aussi bien que moi. Est-ce de cela dont tu as peur ? D’ouvrir ton cœur ? Certains menacent ta vie, mais moi, quelle menace suis-je pour toi ? Tes sentiments ? Puisque tu n’en as pas, quelle danger puis-je bien représenter ? Tu veux que je parte pour me protéger, alors même que tu tombes amoureux d’une autre qui ne remet pas en question ma place de partenaire. Ce n’est donc pas elle qui se sent menacée, mais bien toi qui veut me sauver. Alors que tu es amoureux d’une autre. En quoi alors mon sort t’importe-t-il ? Oh ! Ne dis rien, je sais. La promesse faite à mon frère n’est-ce-pas ? »  

Kaori soupira puis continua :  

« Saches que je ne m’immiscerai pas dans ta vie. Pas une troisième fois. Mais avant de partir, je veux juste m’assurer que tu seras heureux. Lorsque j’en serai sûre, alors je partirai. Maintenant, Ryô, je crois que tout est dit, après tout peu m’importe les réponses à mes questions puisqu’elles n’ont plus aucune importance désormais. Sors de ma chambre s’il-te-plaît. »  

 

Le ton de Kaori n’admettait pas de réplique. Il n’était pas autoritaire, toutefois Ryô savait qu’il ne valait mieux pas s’y soustraire sous peine de briser le peu de self-control qui restait à la jeune femme.  

Il se leva et gagna la porte. La main sur la poignée toutefois, il tourna la tête et lança :  

« Kaori, tu n’es pas une ennemie. Tout au contraire. Mais il est vrai que j’ai peur. Mais pas peur de toi. Peur pour toi. Je ne veux pas te perdre, tu comprends ? J’ai déjà connu la souffrance de perdre un être cher, je refuse qu’il t’arrive la même chose ! »  

 

Puis il sortit en refermant la porte derrière lui. Il n’avait pas fait deux pas dans le couloir qu’il entendit des bruits de sanglots provenant de la chambre de Kaori. Elle en sortit soudain en courant et passant sans le voir se précipita dans les toilettes où il l’entendit vomir. Elle tira la chasse et ressortit dans le couloir. C’est alors qu’elle l’aperçut.  

Elle tendit la main vers lui en murmurant « Ryô… » d’une voix brisée. Ne pouvant y résister il s’avança vers elle d’un pas ferme et la prenant dans ses bras il la serra très fort, comme si sa vie en dépendait, cherchant à lui communiquer un peu de réconfort par sa chaleur.  

« Chut…Calmes-toi…Là…Tout va bien…Tout ira bien…Je suis là...Voilà… »  

Doucement, il la sentit se détendre, puis s’abandonner complètement. Ecartant quelques mèches de cheveux, il regarda son visage : Elle n’avait vraiment pas l’air bien, mais il n’aurait su dire si elle était à moitié évanouie ou endormie.  

 

Il la porta jusqu’ à son lit et s’assit à côté d’elle, au pied du lit.  

« Ryô… » marmonna encore Kaori d’une voix éraillée.  

« Je suis là. Ne t’inquiètes pas, je reste. Dors maintenant, tout va bien. Je te le promets. »  

 

Veillée par Ryô, Kaori finit doucement par s’endormir d’un sommeil agité, contemplée par l’homme de sa vie.  

‘Mon ange…Si tu savais…Mais je ne peux rien te dire…Je ne dois rien te dire…’  

 

Il aurait aimé rester ainsi indéfiniment, mais lui aussi devait prendre quelques heures de sommeil s’il voulait survivre le lendemain. Surtout en face de son adversaire.  

Il alla chercher son matelas, ses draps et son oreiller et s’installa près de Kaori. Toutefois, inquiet, il tarda à trouver le sommeil et même alors tous ses sens restèrent aux aguets, plus encore que normale.  

 

 

Kaori bougea dans son sommeil. Les premiers rayons du soleil venaient chatouiller ses paupières. Elle perçut alors le mal de tête effroyable qui lui vrillait le crâne. Grognant, elle ramena le drap sur sa tête et voulut se rendormir.  

Mais soudain, un terrible sentiment de manque l’envahit, succédant sans raison au bien-être que la présence de Ryô lui avait procuré toute cette nuit. Sans raison ? Vraiment ? Ryô !  

Elle se redressa brusquement et jeta un regard affolé autour d’elle. Il n’était nulle part.  

 

Kaori, effondrée, se prit la tête dans ses mains.  

« Oh, Ryô…Pourquoi ? Pourquoi es-tu encore parti ? Tu savais que cela ne t’engageait à rien…Et pourtant cette nuit…Je sais que tu étais à mes côtés. Je l’ai senti. J’ai senti ta présence réconfortante près de moi. Et c’est ton absence qui m’a réveillée. Mais alors…Si tu es parti, c’est pour aller au…Oh mon Dieu, il faut à tout prix que je le rattrape ! »  

 

Ryô conduisait et pourtant ses pensées n’étaient pas consacrées à la route. Il s’en voulait d’avoir ainsi laissé Kaori. Surtout qu’elle semblait avoir un peu de fièvre. Rien de plus normal après cette nuit !!! Mais il n’avait pas voulu la réveiller, et lui-même devait partir. Comme d’habitude sans être sûr de revenir.  

Mais revenir à quoi de toute façon ? A une femme qu’il aimait à en mourir et à qui il continuait d’affirmer en aimer une autre ? Finalement, mieux valait peut-être ne pas revenir. Pour la vie qui l’attendait désormais…Cela valait-il vraiment la peine ?  

 

« Chéri, tu ne trouves pas ça bizarre ? » demanda Miki à son géant de mari en train d’essuyer la vaisselle.  

« Quoi donc ? » répondit celui-ci, devenu soudain sérieux par le ton grave de sa femme.  

« Eh bien, nous n’avons vu personne ce matin. Ni Ryô, ni surtout Kaori. Il se passe quelque chose. »  

« Ils ont sûrement fait la grasse matinée c’est tout. » la rassura Falcon.  

« De Ryô, cela ne m’étonne plus. Mais ce n’est pas le style de Kaori. »  

« N’oublies pas que c’était la Saint-Valentin hier soir. Peut-être qu’ils se sont couchés tard… » ajouta malicieusement Falcon.  

« Oui…Tu as sans doute raison… » murmura une Miki pas convaincue.  

 

Kaori fit alors irruption dans le café, échevelée et mal habillée.  

« Kaori ! Mon Dieu mais que t’es-t-il arrivé ? » s’écria l’ancienne mercenaire, stupéfaite.  

« Je n’ai pas le temps Miki. » répondit une Kaori extrêmement agitée. « Je veux simplement savoir où. »  

Miki jeta un coup d’œil à son mari.  

« Où quoi, Kaori ? »  

« Ne te fiches pas de moi ! Tu sais très bien de quoi je parle ! Où doit avoir lieu ce duel ? OU ? »  

« Mais…Kaori… » tenta la jeune femme, cherchant d’un regard de l’aide auprès de son mari.  

« Kaori, calmes-toi et dis-nous ce qui s’est passé. »  

« JE N’AI PAS LE TEMPS !!! Je dois aller le retrouver avant que…avant qu’il…Où a lieu ce duel ???»  

Falcon l’observa un instant, avant de laisser tomber :  

« D’accord. »  

« Mais enfin chéri, Ryô n’aurait pas voulu…et tu sais contre qui il… se récria Miki.  

« Tu as une autre solution ? Parce que si oui, je serai ravi de l’entendre. »  

Miki se débattit avec elle-même, puis répondit : « Non. »  

« Alors on n’a plus le choix. »  

 

Pendant ce temps, Ryô était arrivé.  

« Alors, tu es quand même venu ? »  

« Bien sûr. » répondit Ryô d’un ton glacial. « Je n’allais tout de même pas me défiler devant quelqu'un comme toi. » lança-t-il encore avec mépris. « Quoique je me demande si je n’aurais pas du m’épargner cette peine… »  

L’autre poussa un cri de rage. « Je te ferai ravaler tes paroles, Saeba ! Plutôt que de pérorer comme un coq, viens donc te battre ! »  

« Et pourquoi crois-tu donc que je suis ici ? » ironisa Ryô. « Pardonnes-moi, mais je n’apprécie guère ta compagnie. »  

 

Mais tous deux savaient que l’heure n’étaient plus aux sarcasmes et chacun se concentrait tout en donnant le change. A cent mètres l’un de l’autre, ils s’épiaient.  

Lorsque soudain un être se précipita dans leur champ de vision, les déconcentrant tous deux.  

 

« Ka…Kaori ? Mais…Enfin…Que fais-tu là ? »  

« Je remplis mon rôle de partenaire. » répondit simplement la jeune femme, le regard lumineux. « Je tenais à être présente, c’est tout. »  

Ryô la regardait, éberlué. Comment avait-elle su ? Mais les explications seraient pour plus tard. Son adversaire semblait avoir de grandes velléités de tirer sur la jeune femme…  

 

« KAORI ! Couches-toi ! » hurla-t-il, se jetant sur elle. Il poussa alors un cri de douleur.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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