Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Sayaka1537

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 27-03-06

Ultimo aggiornamento: 18-12-06

 

Commenti: 106 reviews

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General

 

Disclaimer: Les personnages de "« Un cadeau de Saint-Valentin un peu spécial… »" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content ...

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   Fanfiction :: « Un cadeau de Saint-Valentin un peu spécial… »

 

Capitolo 9 :: Les fantômes du Passé...

Pubblicato: 18-09-06 - Ultimo aggiornamento: 18-09-06

Commenti: Bonsoir tout le monde ! Eh oui, je sais, ça faisait longtemps ! Ces derniers temps, j'avais plus envie d'écrire sur "La Force du Passé" mais vu que je ne suis pas prête encore de la finir je me suis dit que je ne devrais pas vous faire attendre encore plus longtemps pour la fin de "Un cadeau..."... Alors je m'y suis remise à moitié, mais au final je me suis de nouveau retrouvée dans cette fic et j'ai pris énormément de plaisir à l'écrire !!! Je craignais un peu au départ cette scène d'action pure, ce n'est pas le registre où je suis le plus à l'aise, mais au final je me suis bien amusée ! Enfin, si l'on peut dire, car ce n'est pas vraiment "drôle"... Encore merci à tous ceux qui suivent cette histoire et laissez-moi plein de reviews, ça motive de façon incroyable !!! Allez, bonne lecture et en espérant qu'il vous plaira autant qu'il m'a plu à écrire...

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

Kaori se mordait la lèvre inférieure presque au sang afin de se retenir de crier d’angoisse. Où était Ryô ? Elle ne parvenait plus à déceler sa présence. Ni celle de l’autre d’ailleurs… C’était intolérable. Ne pas savoir ce qui se passait. Le silence devenait plus oppressant à chaque seconde. Où étaient-ils ? Que se passait-il ? Le temps s’écoulait alors qu’elle avait de plus en plus de mal à respirer librement…  

 

 

 

Kaori n’était pas la seule à se demander où étaient les deux autres et ce qu’ils pouvaient bien faire. Ryô avait beaucoup de mal à repérer son adversaire.  

‘Il n’a pas menti, il a effectivement fait des progrès impressionnants !’ se dit-il. Ce qui n’était pas pour le rassurer, blessé par-dessus le marché !!! Mais au-moins, il se savait lui-même indétectable. S’il ne pouvait le cerner, lui ne parviendrait pas davantage à le voir. Ça pouvait durer éternellement…  

 

Il observa mieux la configuration des lieux. Deux pistes d’arrivées et de départ, envahies par la végétation, parallèles à la route mais séparées d’elle par ce qui avait été les bâtiments de l’aéroport et l’une de l’autre par des entrepôts désaffectés. Adroite des bâtiments, le long de la route, le parking où ils se trouvaient.  

‘Le terrain de jeu risque bien d’être plus grand que je ne pensais finalement !’ se dit-il. Il était presque sûr que son homme ne se trouvait plus sur le parking, donc il devait probablement être dans les bâtiments à sa gauche. Il n’aurait pas eu le temps d’aller plus loin. Sur ses gardes, il avança précautionneusement dans leur direction.  

 

 

 

Elle n’entendait toujours rien.  

Elle ne voyait toujours rien.  

Elle ne sentait toujours rien.  

 

Quelle torture ! Cette indécision était pire que tout ! Elle devait bouger. Il fallait qu’elle sache. Son serment lui revint en mémoire. Mais finalement, elle n’avait juré que de ne pas se MONTRER. Et elle n’en avait aucune intention. Bien au contraire.  

Par contre, elle devrait jouer serré pour à la fois faire attention à ne pas être localisée et pouvoir aider Ryô sans se montrer. En réalité elle n’avait pas de plan bien défini, elle n’avait aucune idée de ce qu’elle comptait faire, mais peu lui importait. Tout plutôt que de rester là à attendre en se morfondant !  

Silencieuse, elle se glissa à son tour dans les ténèbres sur les traces de Ryô.  

 

 

 

Pendant ce temps, Ryô avait atteint l’entrée des bâtiments. A l’écoute du moindre bruissement, il ne capta pourtant rien. Pas même une présence.  

Etait-il réellement si doué que ça ou bien n’était-il tout simplement pas là non plus ?  

 

De là où il était, Ryô pouvait se rendre compte qu’il se trouvait devant l’ancien hall d’entrée de l’aéroport. Il savait pour l’avoir vu de dehors que ce bâtiment ne possédait que trois étages, après tout cet aéroport n’était pas très très grand.  

Ayant repéré un pilier de l’autre côté de la sale où il pourrait avoir une meilleure vue de l’intérieur, il s’élança d’une culbute, s’attendant à entendre une rafale ou à tout le moins un piège se déclencher. Mais rien ne vint.  

Tentait-il de jouer avec ses nerfs ? se demandait Ryô… Sans se laisser impressionner par ce silence inattendu, il commença à progresser dans la pièce de culbute en culbute.  

 

 

 

Soudain, Kaori entendit le bruit d’une fusillade. Cela provenait des bâtiments désaffectés qu’elle apercevait non loin. Oubliant toute prudence (de toute façon ils étaient seuls !) elle sortit de sa cachette et se mit à courir dans la direction des rafales.  

 

Arrivée à l’entrée du bâtiment, toutefois, le visage de Ryô s’imposa à son esprit. Il n’aurait pas voulu qu’elle perde ainsi ses moyens. Se reprenant, elle saisit une pierre qui traînait sur le sol et l’envoya à l’autre bout de la pièce. Rien, mais de toute façon le bruit ne s’entendit que peu, couvert par celui des balles. Bon, au moins, le combat était loyal, l’autre était seul.  

Elle allait s’élancer lorsque cette pensée l’arrêta.  

 

Seul ? Loyal ? Mais alors… Et ce qu’elle faisait en ce moment-même ? Etait-ce loyal ? Aider Ryô… En avait-elle vraiment le droit ? Elle ne savait pas même qui était cet homme… Lors d’un duel, on devait être seul, c’était la règle. Elle avait dit vouloir uniquement être présente, sans vraiment se rendre compte du cas de conscience qu’elle se préparait ainsi…  

 

Soudain, elle sentit une présence derrière elle et plongea juste à temps pour éviter la lame d’un couteau qui vint lui frôler la joue.  

 

 

 

Ryô monta les escalators au-moins quatre à quatre, arrivé au sommet il se dissimula derrière la devanture de ce qui avait du être un café dans des jours meilleurs. Premier étage.  

Celui-ci avait l’air aussi vide que le rez-de-chaussée. Que se passait-il donc ici ? Ryô commençait à se poser des questions sur le plan de son adversaire. Qu’essayait-il donc de faire ? Qu’avait-il à gagner en l’entraînant aussi loin ? Se cachait-il au troisième et dernier étage ? Mais pourquoi là-haut plus que dehors ? Pensait-il avoir plus de chances ? Peut-être le troisième étage, ou même le second d’ailleurs, lui réservait-il quelques surprises à sa façon ?Après tout c’était lui qui avait choisi le lieu de rendez-vous.  

 

Ryô n’avait pas même cherché à savoir où c’était, trop préoccupé qu’il était avec Kaori. Il ne savait même plus s’il voulait encore continuer ainsi, alors à quoi bon repérer les lieux ? Mieux valait laisser faire le Destin…  

Et puis de toute façon, il ne l’avait appris que ce matin par les indics du quartier. Mais même s’il l’avait su cette nuit, il n’aurait trahi pour rien au monde l’ultime promesse qu’il avait faite à Kaori de rester près d’elle cette nuit-là…  

Kaori… L’idée l’effleura, mais non, c’était impossible. Il ne pouvait pas savoir où elle était, Ryô lui avait fait jurer de se cacher et puis il ne savait que trop bien que s’il tentait de s’y attaquer Ryô vivant, ce dernier en ferait de la charpie. Et pas forcément de la manière la plus rapide qui soit. Le geste de Kaori d’être présente et la manière dont elle avait débarqué sur le champ de bataille montrait assez la nature de leurs relations. Il en jouerait pour mettre Ryô hors de lui et essayer lui faire perdre son self-control légendaire, mais il ne « s’amuserait avec elle » pour réutiliser son expression (ce qui arracha une grimace de dégoût à Ryô…) qu’une fois celui-ci mort. Sinon il aurait risqué trop gros.  

Rasséréné, Ryô repartit prudemment à la découverte de ce premier étage.  

 

Au final, ni le premier ni le second étage ne lui réservait de surprises particulières.  

Par contre, au pied de l’escalator menant au troisième, il fut intimement persuadé d’avoir perçu un infime frôlement là-haut. Tous ses sens aux aguets, il monta lentement les premières marches mais, après avoir atteint à peu près le milieu de l’escalier roulant il s’élança rapidement, repéra instantanément un empilement de vieux cartons près de lui sur sa droite, et s’y jeta d’une roulade, cette fois sous un déluge de feu.  

 

Une fois à l’abri, il tenta de discerner d’où son adversaire tirait.  

A l’exact opposé par rapport à lui de la pièce où ils se trouvaient, il y avait une succession de baies vitrées, supposées permettre à ceux qui restaient d’apercevoir ceux qui montaient dans les avions. Dans ce cas, les comptoirs d’enregistrement devaient se trouver au bout de cette pièce tout en longueur et dont l’on ne voyait pas le bout.  

Juste en face de lui était resté un vieil arbre en pot, complètement mort et desséché, mais qui couplé avec une poubelle et un distributeur de canettes offrait sans aucun doute une bonne protection. Il ne pouvait pas ne pas être derrière.  

 

Un « Saeba ! » plutôt sec vint interrompre là ses réflexions. « Tu m’entends ? »  

« Oui, à mon grand désarroi ! » répondit Ryô, sarcastique.  

« Cesses de ronronner ainsi ! Tu as triché ! Puisque c’est ainsi c’est elle qui paiera ! »  

Ryô sentit l’angoisse le gagner, mais plus encore le sentiment qui domina en lui fut l’incompréhension. Lui, triché ?  

« Quoi ?! Mais de quoi tu parles encore, toi ? »  

« Ta chère et tendre… » C’était à son tour d’être sarcastique. « Elle n’était là que pour assister, hein ? Elle ne devait pas t’aider, c’est bien ça ? Rester spectatrice ? Alors tu peux m’expliquer ce qu’elle fait en bas en train d’essayer de forcer le passage pour monter jusqu’ici ? Juste pour le plaisir de te voir mourir sous ses yeux sans doute ? Non, parce que si c’est ça, on ne devrait pas l’en priver… »  

 

Ryô sentit son sang se glacer dans ses veines. Kaori, en bas ? Forcer le passage ? Merde ! Mais qu’est-ce-que c’était que ce bordel ???!!!  

Il prononça du ton le plus froid qu’il put prendre :  

« Tu mens. Kaori n’a pas bougé. Elle est toujours dans sa cachette et tu ne parviendras pas à m’y faire courir pour vérifier. Je ne te ferai pas le plaisir de te conduire à elle. »  

La voix ricana, fouettant Ryô.  

« Mais je ne mens pas, imbécile ! Tu croyais réellement que si elle t’aime, comme ce semble être le cas, elle allait t’attendre bien sagement ? Non, elle s’est précipitée pour t’aider dès les premiers coups de feu, seulement cela, c’est contre les règles, n’est-ce-pas mon cher ? »  

« Et tirer sur elle alors qu’elle n’avait rien à voir avec tout ça, c’était dans les règles peut-être ? » rugit Ryô, incapable de se contenir plus longtemps.  

 

Le rire qu’il entendit lui glaça les entrailles. Pour qu’il se permette de rire ainsi, Kaori devait vraiment être en mauvaise posture.  

Mon dieu, Kaori… ‘Faites qu’il ne lui arrive rien, je vous en conjure…’ pria mentalement Ryô, lui qui ne l’avait jamais fait de toute sa vie !!! C’était bien la dernière chose qu’il s’attendait à faire, mais coincé comme il l’était, que pouvait-il faire d’autre que remettre Kaori entre les mains d’une puissance supérieure ? Et puis, il ne savait pas même exactement ce qu’il se passait en bas. Non, il allait devoir attendre, et ce quoi qu’il lui en coûte.  

 

« Tu as dit « en train de forcer le passage »… » reprit-il d’une voix aussi coupante que le rasoir. « Tu n’es donc pas venu seul ? »  

La voix eut un petit rire.  

« Non, mais moi au-moins j’étais au courant. Par contre, elle avait interdiction formelle de m’aider. Je me réservais le droit de te tuer de mes propres mains. Oh ! Pas que ça lui plaise… Mais elle n’était là qu’au cas-où tu me sortirais un coup bas comme celui que tu viens de me faire. Précaution qui s’est révélée utile, tu ne trouves pas ? »  

« Elle ? » demanda simplement Ryô, sans relever l’apostrophe.  

« Oui, elle. Sa sœur. Sa petite sœur. Ne me dis pas que tu l’avais oubliée tout de même ? »  

 

Ryô ne répondit pas. Non, il n’avait pas oublié. Comment aurait-il pu d’ailleurs ? Ce passage de sa vie faisait partie de tous ceux qui revenaient régulièrement le hanter, mais celui-ci était peut-être particulièrement dur. Il ferma les yeux, cherchant à bloquer les images qui lui revenaient en masse, mais c’était peine perdue. Le visage de cet homme semblait imprimé sur ses rétines.  

Là-bas, le tortionnaire continuait d’une voix dure :  

« Oui Ryô, la sœur de celui que tu as tué. Je suis sûre qu’elle sera ravie de t’ôter ta chère petite femme si elle tente de passer à toutes forces. Et peut-être même si elle ne le tente pas, après tout. En souvenir du Passé. Car enfin, nous sommes tous de bons vieux camarades ici ! Sauf elle. Elle n’a rien a faire là. Mais je ne vais pas me plaindre de l’erreur que tu as faite de ne pas l’éloigner ! J’ai enfin l’occasion de laver mon honneur, et elle de prendre sa revanche pour la mort de son frère ! Nous n’allons tout de même pas laisser passer une telle opportunité ! »  

 

Ryô ne faisait plus le moindre mouvement. Il semblait complètement inanimé. Les souvenirs qui remontaient en force à la surface semblaient faire beaucoup de ravages…  

 

 

 

Au sol, Kaori roula sur elle-même pour se retrouver à l’abri d’un buisson semblable à celui qui la dissimulait encore peu de temps auparavant. Elle se redressa rapidement, cherchant du regard la main qui avait lancé cette lame. Elle ne tarda pas à la découvrir… Une femme sortait du couvert, armée comme si elle se trouvait en pleine guerre civile.  

« Sors de là ! » cria-t-elle. Kaori ne bougea pas.  

 

« Sors de là ! » répéta-t-elle plus durement. Tu n’as pas d’arme, donc tu ne représentes pas le moindre danger pour moi pour l’instant. Mais si tu ne sors pas immédiatement, je réduis tout en cendres à cent mètres devant moi, et tu en feras forcément partie. Sors de là et je ne te ferai rien. Tout ce que je veux, c’est t’empêcher de monter. »  

Kaori réfléchissait à toute vitesse, mais elle ne parvenait pas à prendre une décision.  

Sortir ? N’était-ce pas suicidaire ?  

D’un autre côté, rester cachée ne lui apporterait rien de bon non plus apparemment.  

Finalement, elle n’avait pas le choix. Elle devait tenter le tout pour le tout.  

Lentement, elle se leva, éclairée par la pâle lueur de l’aube.  

 

La femme eut un sourire carnassier, qui fit frissonner Kaori.  

« Alors c’est toi ? » murmura-t-elle.  

« C’est moi quoi ? » demanda Kaori d’un ton neutre, ne voulant pas l’énerver (après tout c’était elle qui tenait le flingue !) mais sans vouloir paraître trop intéressée non plus.  

« Toi, la femme de ce tueur ! De cet assassin ! Voilà à quoi tu ressembles ! Je t’ai si souvent vue en rêve… Imaginée sous toutes les formes possibles et inimaginables… »  

« Je... Je ne suis pas la « femme » de Ryô. Seulement sa partenaire. » murmura-t-elle d’un ton triste.  

« Ah oui ? On ne dirait pas à vous voir ! Vous devez être les deux seuls à ne pas savoir que vous vous aimez réciproquement ! » Et elle éclata de rire, rire méchant et cruel, qui déchirait la pauvre Kaori. Elle tenta un …  

« D’où connaissez-vous donc Ryô ? », mais ceci ne semblait pas être la meilleure idée qu’elle eut pu avoir.  

Le regard de la femme se refit instantanément encore plus dur qu’auparavant.  

« D’où je le connais ? Pfff ! Que sais-tu de lui ? »  

La question prit la jeune femme au dépourvu. Que devait-elle répondre ?  

 

« Je vais te faciliter la tâche. » lui lança son vis-à-vis, ce qui n’était pas du tout pour plaire à Kaori. « Connais-tu son passé en Amérique du Sud ? »  

Celle-ci sentit sa gorge se nouer. Qu’était-elle donc sur le point d’apprendre ?  

« Oui. » chuchota-t-elle, presque craintive.  

« Eh bien je le connais de cette époque. »  

« Que… Enfin, qu’a-t-il… » Kaori ne parvenait plus à continuer, intimidée par la violence qui émanait de toute cette femme.  

« Il a assassiné mon frère en trahissant sa confiance, car accessoirement il était aussi son meilleur ami. » 

 


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