Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Sayaka1537

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 27-03-06

Ultimo aggiornamento: 18-12-06

 

Commenti: 106 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "« Un cadeau de Saint-Valentin un peu spécial… »" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: « Un cadeau de Saint-Valentin un peu spécial… »

 

Capitolo 14 :: Dernière confrontation, ou comment changer son avenir... 1/2

Pubblicato: 10-12-06 - Ultimo aggiornamento: 15-01-07

Commenti: Coucou tout le monde !!! Eh non, vous ne rêvez pas, c’est bien moi ! ^^ Je suis désolée que la suite se soit faite attendre si longtemps, mais les quatre semaines qui se sont écoulées depuis le retour des vacances de Novembre ont été assez terribles dans leur genre !!! Et même si j’avançais un petit peu par-ci par-là, je n’avais pas assez de temps libre pour vraiment l’avancer, surtout qu’il n’était pas forcément évident à écrire et que je ne voulais pas me précipiter… Je n’ai pu enfin faire une pause que Jeudi dernier, alors j’en ai profité pour terminer ce chapitre. Aussi toutes mes excuses pour ce très long retard !:/ Ceci est donc le dernier chapitre de cette fic, ce qui me fait tout drôle, je dois avouer… Je serai assez nostalgique de cette histoire... Je m’y étais énormément investie, il y a beaucoup de moi-même dans ces lignes et puis, j’ai réellement pris un plaisir incroyable à l’écrire… Enfin, je pourrai à présent me consacrer à mon autre fic que j’ai un peu abandonnée pour finir celle-ci, du coup, ainsi que peut-être avoir une occasion de rattraper mon retard en reviews !!! ;) Dernière petite précision : Ce chapitre est trop long pour être mis en une seule fois, et en même temps il s’enchaîne trop bien pour faire deux chapitres, alors tant pis je vais le couper à l’un des deux seuls endroits où il peut l’être (cela aurait été plus logique un peu plus bas, mais les deux chapitres auraient été trop déséquilibrés question taille, alors tant pis je suis forcée de couper la décision finale de Ryô… ^^) et je vous donnerai la deuxième partie dans quelques jours ! Je comptais vous donner les deux en une seule fois, mais cela m’a été déconseillé, alors… ^^ Allez, j’arrête de vous ennuyer avec mon si long baratin, et je me garde le prochain et tout dernier cette fois commentaire… pour tous vous remercier de votre inestimable soutien tout au long de cette histoire ! ;) Aussi bonne lecture, en espérant que vous aimerez ce « début de la fin » (^^), et rendez-vous dans quelques jours ! ;)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

Kaori traversa lentement la pièce et monta l’escalier du même pas mécanique. Elle ne s’arrêta pas, ne se retourna pas. Dommage. Elle aurait peut-être du. Car deux ombres venaient d’apparaître, s’encadrant dans la porte qu’elle avait omis de fermer. Mick répara cet oubli sans un bruit et, se retournant vers Ryô mais parlant de manière à ce que lui seul puisse l’entendre :  

« Alors ? Que penses-tu de cela, Ryô ? » Mais la surprise put soudain se lire sur ses traits.  

 

L’homme qui se tenait à ses côtés était soudain différent. Pas vraiment dans son attitude, non, même si ses poings étaient convulsivement serrés, non, plutôt dans son regard. Un regard noir comme de l’encre, un regard sans fond, un regard tellement dur… Il se dégageait une incroyable violence de cet être qui pourtant ne faisait pas un seul mouvement et ne prononçait pas une parole.  

 

« Euh… Ryô ? Est-ce-que ça va ? » demanda Mick d’une voix légèrement incertaine.  

L’autre, aussi rigide qu’une statue de glace, ne daigna pas lui répondre. Mick finit par s’inquiéter de voir son ami dans un tel état de fureur noire. Que s’apprêtait-il donc à faire ? Son sang-froid semblait mis à bien rude épreuve !!! L’Américain se sentait presque soulagé qu’il n’y ait personne à proximité sur qui Ryô aurait pu se défouler… Pas sûr que cette personne-là serait ressortie vivante de sa « rencontre » avec le nettoyeur en ce moment-même…  

 

« Ryô ? Ryô, réponds-moi ! Est-ce-que ça va ? »  

 

Il tentait désespérément d’interpeller son ami et de le faire revenir sur terre. Mais rien à faire, le regard fixe il était dans sa bulle et il y restait, le bougre !  

Mick soupira. Après tout, pouvait-il réellement le lui reprocher ? C’était même une bonne chose qu’il réagisse de cette manière. Mais il fallait aussi dire qu’il était difficile de réagir autrement… Il repensa douloureusement à la terrible scène à laquelle ils venaient d’assister…  

 

 

 

Alors qu’ils montaient l’escalier, ils avaient entendu Kaori bouger à la porte. Ryô et lui avaient échangé un regard étonné : Pourquoi n’entrait-elle donc pas ? D’autant que cela devait faire un petit bout de temps qu’elle était là !  

‘Enfin, les réponses seront pour plus tard…ou peut-être bien jamais…’ s’était dit Mick avec un pincement au cœur.  

Dissimulant leurs présences et l’observant depuis l’angle de l’escalier, ils l’avaient vue entrer à une telle allure d’escargot qu’il avait brusquement compris pourquoi elle n’était pas entrée plus tôt dans l’appartement. Il avait voulu accrocher le regard de Ryô, mais celui-ci avait les yeux rivés sur son amour, impossible de capter son attention…  

Alors Mick avait suivi son exemple, et tout comme Ryô, il s’était contenté d’observer, de voir et…d’entendre.  

 

Triste spectacle ! Au regard d’hallucinée de Kaori, il avait bien senti qu’elle devait voir des choses invisibles pour eux…qui ne devaient exister que pour elle. Et il n’était pas bien difficile de deviner ce qu’elles pouvaient être… Lorsqu’elle s’était avancée de manière plus prononcée dans l’appartement, ils s’étaient aventurés jusqu’à la porte. Dissimulés chacun d’un côté, ils l’avaient vue s’approcher lentement de la fenêtre et lever une main comme si elle tentait de saisir une apparition fantasmagorique…  

‘Ce qui,’ avait pensé Mick, ‘était probablement le cas…’  

Malgré tout, un frisson lui avait parcouru l’échine lorsqu’il avait entendu le nom qu’elle prononça à deux reprises, mais d’une voix différente à chaque fois. D’abord incrédule, et comme effrayée, puis surprise, mais d’une surprise pleine d’un espoir que Mick ne comprenait pas. Que se passait-il donc dans sa tête ? Croyait-elle donc réellement parler avec Ryô ? Qu’elle croit le voir se concevait sans peine, mais lui parler !  

Il ne la voyait que de dos, elle semblait regarder à travers la fenêtre, mais Mick avait l’impression confuse qu’elle regardait tout autre chose…  

Que se passait-il en elle ? Il aurait tant donné pour comprendre ce qui se jouait sous ses yeux en cet instant !  

 

Et soudain, Kaori s’écroula sur le sol. Mick ne souhaitait pas repenser à ce qui s’était passé ensuite. Voir Kaori sangloter sur le sol en suppliant l’homme qui se trouvait à deux pas de lui (et à deux pas d’elle !) de ne pas l’abandonner était à la limite de ce qu’il pouvait supporter.  

Apparemment, il avait eu raison, elle avait bien eu une vision de Ryô, mais celui-ci semblait s’en être encore allé, la laissant de nouveau seule face à elle-même et sa vie à tout jamais brisée. Il n’aurait pu décrire par des mots ce qu’il avait ressenti pendant ces quelques instants, les sentiments qui s’entrechoquaient en lui étaient bien au-delà. Il avait voulu s’avancer, mais avant qu’il n’ait même amorcé le mouvement Kaori se relevait. Et sans bien savoir la raison de son geste Mick prit grand soin de dissimuler sa présence.  

Il se demanda vaguement pourquoi. Pourquoi il n’entrait pas. Pourquoi il n’allait pas la réconforter, en admettant que ce soit possible. Pourquoi il ne poussait pas Ryô dans la pièce et ne les forçaient pas à enfin s’expliquer de manière convenable, tous les deux. Ou encore pourquoi il n’était pas en train de battre Ryô à mort, malgré la furieuse envie qui le tenaillait.  

Quoique… Il jeta un regard à son homologue japonais, et brusquement il perdit toute envie de lever la main sur lui. Mais alors pourquoi n’entrait-il pas ???  

 

Probablement pour la même raison que lui. Il devait ressentir la même gêne en face de la détresse de cette femme, la même sensation presque de culpabilité d’être témoins d’une telle souffrance. C’était difficile à exprimer, mais Mick pensait confusément que Kaori n’aurait pas aimé savoir qu’ils l’avaient tous les deux vue perdre toute dignité à ce point. Il ne bougea pas, et Ryô pas davantage. Ils laissèrent Kaori monter l’escalier, se contentant de suivre des yeux ses pas vacillants…  

 

Mick tressaillit et revint à l’instant présent. Jetant un coup d’œil vers son ami il constata que celui-ci n’avait pas bougé et restait toujours aussi rigide. Mais avant que Mick ait pu dire quoi que ce soit…  

« Vas-t’en. »  

 

Il n’en crut pas ses oreilles ! Ryô le congédiait d’une manière pour le moins un peu…brutale ! Il pouvait comprendre que son ami préfère être seul, mais avant de partir il devait savoir ce qu’il comptait faire… Pas question de le laisser faire n’importe quoi cette fois !!! La coupe était pleine, Mick avait essayé tout le long du chemin de le raisonner mais s’il s’obstinait encore peut-être ne lui laisserait-il plus le choix finalement… Il n’avait jamais vu un homme si doué pour repousser un bonheur qui lui tendait les bras.  

« Ryô, je…  

« Vas-t’en. » De la même voix froide et sans expression, se tournant enfin en direction de Mick.  

« Ryô… Que…  

« Mick, je t’ai dit de t’en aller. Tu m’as entendu, non ? »  

 

Les yeux du nettoyeur lançaient des éclairs et il semblait prêt à mettre son ami à la porte si cela était nécessaire. Mick comprit qu’il ne pourrait prononcer au-mieux que deux ou trois mots, alors il n’en lança qu’un seul, d’un ton interrogatif :  

« Kaori ? »  

 

Ce simple prénom produisit l’effet qu’il en attendait. Les épaules de son vis-à-vis s’affaissèrent, et son regard erra un instant sur l’escalier. Mick en profita pour placer un :  

« Que comptes-tu faire à présent ? »  

« Franchement, Mick ? Je l’ignore. Et j’ignore également ce que je vais trouver là-haut. »  

« Moi je peux te le dire. Tu vas trouver une femme qui…  

« Oh ! Je t’en prie ! Epargnes-moi d’entendre ça ! Ce n’est vraiment pas le moment ! »  

« Donc tu sais parfaitement ce que tu vas trouver, Ryô. » murmura doucement l’Américain. « La seule question, c’est : « Que vas-tu faire face à cela ? » »  

 

L’autre ne répondit d’abord rien, puis il murmura, presque suppliant :  

« Vas-t’en, Mick. Je dois monter, quoi qu’il en advienne, dans un sens ou dans l’autre. Je ne supporterais pas de lui tourner le dos maintenant. Mais c’est entre nous deux désormais, et je ne cherche pas à te blesser si je dis que ta place n’est plus ici. »  

L’Américain hésita, mais regardant son acolyte il sut qu’il avait raison.  

Et puis de toute façon, à quoi sa présence servirait-elle ? Ce n’était pas lui qui devait monter auprès de Kaori et du côté de Ryô il avait fait tout ce qu’il avait pu. Difficile d’en faire davantage avec un homme tel que lui. Mick eut soudain l’impression d’avoir semé chez son ami… Mais il ignorait si les graines prendraient. Alors il lui posa une main compatissante sur l’épaule et lui serrant brièvement il dit simplement :  

« Fais ce que tu dois faire, mon ami. Bonne chance. »  

 

Et il partit sans se retourner, entraînant doucement la porte derrière lui. Mais dès celle-ci fermée, il s’y adossa avec un profond soupir et ferma les yeux. La tentation était grande de rester pour voir ce qui allait se passer entre ces deux-là, mais quelque part il avait l’impression de ne pas en avoir le droit.  

Mal-à-l’aise et le cœur serré d’angoisse confuse, il redescendit doucement les escaliers. L’envie le tenaillait brusquement d’être auprès de Kazue, de lui parler, de la sentir tout contre lui, de l’entendre lui dire que tout allait bien, qu’elle était là et qu’elle le serait toujours… Un mensonge dont chacun tentait de se convaincre, mais qui adoucissait leur existence malgré tout… Kazue… Son regard s’alluma et il pressa le pas.  

 

 

 

Kaori parvint à l’étage comme si c’était la dernière chose qu’elle ferait de toute sa vie.  

S’appuyant de la main au mur, elle observa ce morceau de bois qui semblait si près… Il lui suffisait de tendre la main, de le pousser, et elle serait de nouveau avec…avec Ryô.  

S’avançant doucement, sans quitter des yeux l’objet de son périple, elle parvint juste devant cette porte. « Sa » porte. Derrière, c’était son royaume. Le lieu était imprégné de son essence même.  

 

N’osant encore rentrer, elle effleura le battant du bout des doigts, frissonnante. Bon sang ! Que ne pouvait-elle pousser cette fichue porte ! Elle y entrait bien tous les matins pour aller le réveiller !  

Oui, mais cette fois, c’était différent. Cette fois c’était tellement différent…  

Mais elle avait besoin de lui, besoin de sa présence, même si celle-ci n’était que psychologique.  

 

Prenant son courage à deux mains, elle poussa la porte et fit un pas dans la pièce avec « assurance ». Pourtant elle s’arrêta instantanément ou presque.  

Figée, elle rejeta lentement la tête en arrière, semblant humer l’air. Elle tâchait de s’imprégner de l’atmosphère qui régnait dans cette pièce, la laissant la pénétrer.  

Au bout de quelques instants, ramenant sa tête droite et regardant autour d’elle cette pièce qu’elle connaissait pourtant par cœur, elle resta un moment à contempler cet endroit, un peu « l’antre » de son partenaire.  

Il y était rentré tant de fois soûl de ses virées nocturnes… Il avait du tituber à l’endroit même où elle se trouvait.  

 

Mais certains soirs… Que confiait-il au silence ? Que murmurait-il dans la pénombre ? Pensait-il quelquefois à elle, qui dormait dans la chambre voisine ? N’avait-il jamais, comme elle, rêvé de pouvoir traverser ce mur, à la fois réel et imaginaire ? Elle l’avait attendu souvent des heures, et lorsqu’enfin elle l’entendait rentrer elle collait l’oreille contre la porte ou les murs… Mais pas une fois ses pas ne s’étaient arrêtés devant sa porte, pas une fois ils n’avaient semblé hésiter… Et pourtant… Finalement, il avait su très bien caché son jeu durant toutes ces années. Il l’avait bernée en beauté. Et pourtant elle sentait confusément qu’il n’avait du tirer aucune joie de cette victoire si amère.  

 

« Je vais faire comme toi, mon amour… » murmura-t-elle en avançant, un pas après l’autre, vers le lit. « Je vais m’allonger dans ton lit avec les mêmes pensées, exactement les mêmes pensées. Celles de quelqu'un qui aime et qui sait qu’il est aimé de retour, et dont le bonheur s’échappe de ses mains tendues… »  

Arrivée au bord du lit, elle laissa sa main l’effleurer, avant de s’asseoir dessus comme si c’était un objet précieux qu’elle craignait de casser. Elle resta quelques secondes dans cette position, un peu raide, avant de se laisser aller en arrière, tout doucement, tout en faisant basculer ses jambes sur le lit et en tournant d’un quart de cercle afin de se trouver dans l’axe. Ce ne fut qu’à l’instant où sa tête toucha l’oreiller qu’elle laissa ses muscles se détendre.  

 

Tournant son visage sur le côté, elle caressa d’un geste presque tendre ce simple oreiller du dos de sa main. Le nez dans le tissu, elle tâchait de retrouver l’odeur qui émanait de son partenaire.  

Ramenant ses jambes vers elle pour pouvoir jeter le drap sur son corps, elle y enfouit son visage, se pelotonnant sous le drap et passant ses mains sous l’oreiller, pour mieux y enfoncer sa tête. Une douche chaleur commença à se répandre dans le lit, et bizarrement Kaori se sentait réchauffée, petit à petit, pour la première fois depuis que…depuis. Bien sûr ce n’était pas comme ressentir la douce et réconfortante chaleur des bras de son partenaire autour d’elle, mais malgré tout il lui semblait que dans un sens il était auprès d’elle. Lovée dans ce dernier refuge, elle ne tarda pas à s’assoupir profondément…  

 

 

 

Toujours au même endroit, Ryô n’avait pas bougé. N’ayant pas fait un mouvement, il se trouvait dans l’exacte position où Mick l’avait laissé. Regardant l’escalier comme s’il voulait le transpercer de son simple regard. Ces quelques marches lui semblaient vouloir le mener au Purgatoire. En réalité, il se savait terrorisé, et cette pensée n’était pas vraiment faite pour lui plaire. Ce qui se passait en lui en ce moment l’effrayait. Pourtant, il ne devait pas douter. Enfin, il ne devait plus douter. Mais ce qui effrayait tant Ryô, c’était que… Non, cela ne pouvait pas être en train de se produire, il ne pouvait pas être en train de considérer… NON ! Il ne devait surtout pas l’exprimer en mots.  

Son regard monta lentement jusqu’au plafond, imaginant la jeune femme à l’étage.  

Où était-elle ? Que faisait-elle ? S’il montait, ne risquait-il pas de les faire revenir à la case départ ? Ne valait-il pas mieux ne pas se montrer ?  

Pourtant, certaines phrases de Mick lui résonnaient dans le crâne…  

 

« De quel droit t’arroges-tu le pouvoir de décider où est sa place ? »…  

« Si elle est heureuse, n’est-ce-pas l’essentiel ? »…  

« Vivre avec celui qu’on aime »…  

« Elle en accepte les risques. »…  

« Parce qu’elle t’aime. »…  

« Tu as peur d’affronter la vie »…  

« Acceptes de vivre ! »…  

« Tout dépend si tu parles de vie ou de demi-vie, Ryô… »…  

 

« Acceptes de vivre ! »  

Cette dernière phrase n’en finissait plus de résonner à ses oreilles. Il lui fallait bien s’avouer que Kaori l’avait ébranlé, et que Mick s’était engouffré dans la brèche obligeamment ouverte, l’élargissant encore davantage… A présent, la balance de leur avenir pesait du côté opposé, ce qu’il n’aurait jamais cru possible si peu de temps auparavant.  

Mais après tout… Qui y avait-il vraiment de chaque côté ? Il avait le choix entre Chikayo et lui-même d’une part, Mick et Akane de l’autre. Et il se devait probablement de rajouter aux deux derniers Miki, Falcon, Eriko, Saeko, Kazue, Sayuri… La liste aurait pu longtemps s’allonger.  

 

Mais l’argument qui l’avait sans doute le plus marqué était un de Kaori, celui qui disait que chacun savait déjà quel lien les unissait. L’éloigner ne la protégerait alors pas du danger, bien au contraire…  

 

Ryô eut un geste d’agacement. Que ne pouvait-il faire un choix ! Il en avait assez. Assez de cette torture morale. Assez de sombrer de plus en plus en se morfondant dans l’indécision. Cette situation n’avait que trop duré. Il allait monter ce foutu escalier et régler cette affaire une bonne fois pour toutes.  

 

Mais, alors même qu’il forçait ses jambes à se mouvoir, il préféra ne pas voir qu’il n’avait pas consciemment dit dans quel sens… 

 


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