Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Sayaka1537

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 27-03-06

Ultimo aggiornamento: 18-12-06

 

Commenti: 106 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "« Un cadeau de Saint-Valentin un peu spécial… »" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: « Un cadeau de Saint-Valentin un peu spécial… »

 

Capitolo 10 :: Fin d'un duel et début des explications...

Pubblicato: 23-09-06 - Ultimo aggiornamento: 23-09-06

Commenti: Coucou tout le monde !!! Encore merci pour vos reviews qui font vraiment chaud au coeur ! Juste une petite (Oh ! Pas grand-chose !) demande : Ne m'arrachez pas les yeux à la fin !!! Je l'ai fait volontairement relativement long alors je suis excusable, OK ? L'heure où tout se joue... Allez, j'arrête de vous ennuyer avec mon baratin et je vous dis bonne lecture ! En espérant que vous aimerez, et surtout ne vous lassez pas de me laisser de petits commentaires, ils me font toujours autant plaisir !!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

« Qu… Quoi ?!! » balbutia Kaori, sous le choc.  

« Tu as parfaitement entendu. Je suppose qu’il ne t’en a jamais parlé, n’est-ce-pas ? De son passé ? »  

« Euh… Eh bien… » marmonna la jeune femme, embarrassée.  

« Je m’en doutais. Et bien vois-tu, à l’époque ils s’étaient aperçus de la présence d’un traître dans leurs rangs, qui renseignaient leurs ennemis de manière régulière et malheureusement meurtrièrement efficace. Ce traître, c’était Saeba. »  

« Non ! » cria presque Kaori, ce qui fit sourire la femme. Un sourire sans joie.  

« Oh… Tu l’aimes donc vraiment… Je ne m’étais pas trompée… Pourtant tu parais innocente… Tu t’es laissée abuser. »  

« Non ! » répéta Kaori d’un ton ferme. « Non, c’est impossible ! Ryô ne peut pas avoir fait une chose pareille ! Il ne pourrait pas trahir ses amis, lui qui risque sa vie tous les jours pour de parfaits inconnus ! »  

 

La femme ne lui répondit pas immédiatement, mais finalement elle prononça :  

« Il n’a jamais laissé échapper un jour devant toi que, s’il faisait ce métier aujourd’hui, c’était pour expier des fautes anciennes ? »  

« Je… Il… Peut-être un petit peu, mais cela ne…  

« Eh bien voilà. La mort de mon frère en fait partie. » trancha-t-elle d’une voix glaciale. Il ne faisait pas froid, mais malgré tout Kaori frissonna. Ses yeux… Ses yeux qui s’étaient adoucis de tristesse voilée un instant étaient redevenus de nouveau froids, durs et coupants. Elle ne se sentait plus en sécurité. Elle devait continuer à la faire parler, malgré sa peur de ce qu’elle allait entendre.  

 

« Dis-moi… Euh… Comment… Comment est-ce arrivé exactement ? » demanda-t-elle d’une toute petite voix. Elle crut tout d’abord que l’autre allait l’envoyer paître, mais finalement elle se décrispa.  

« Je… Je ne sais pas exactement… J’étais encore petite à l’époque… Je ne vivais pas tout à fait AVEC eux. Un peu en retrait. Un jour, cet homme là-haut, qui était l’ami d’enfance de mon frère, est arrivé en courant et en hurlant comme un fou. Il a dit que mon frère était mort, et que nous devions nous enfuir sinon nous serions également tués. Je l’ai laissé m’emmener loin, très loin de cet endroit. La seule chose que je regrettais, c’était de ne pouvoir lui dire adieu… »  

Le cœur de Kaori se serra. Elle savait ce que l’on pouvait ressentir lorsqu’un être vous quitte sans que l’on n’ait pu le saluer une dernière fois…  

 

« Et il t’a dit que le meurtrier était Ryô ? » interrogea-t-elle d’une voix la plus douce possible.  

« Oui. C’est d’ailleurs la seule chose qu’il m’ait jamais dite sur cet épisode. Il refusait d’en parler, cela lui était une trop grande souffrance, disait-il… Tout ce que j’ai jamais pu savoir, c’est que Saeba avait tué mon frère d’une balle en plein cœur. »  

« Mais alors… » Kaori hésita. Attaquer de front était dangereux, mais si elle parvenait à semer le doute… « Tu ne peux pas être totalement sûre que ce soit Ryô qui l’ait tué, puisque tu n’étais pas présente ! » Son regard sembla la transpercer.  

« Sous-entends tu qu’il m’aurait menti ? » demanda-t-elle, la voix frémissante.  

« Non ! Non, bien sûr que non ! » s’écria précipitamment Kaori, même si c’était effectivement ce qu’elle pensait. « Mais il peut avoir découvert le corps et avoir vu au loin Ryô qui partait chercher du secours par exemple, que sais-je… Après tout, il n’est pas repassé au camp ensuite, si ? »  

« Pas… Pas que je sache… »  

Elle semblait ébranlée, mais la victoire de Kaori fut éphémère… « C’est impossible ! S’il avait peur d’être tué et qu’il craignait également pour ma vie, c’est qu’il avait vu ce qu’il n’aurait pas du voir ! Quoi d’autre si ce n’est Saeba tuant mon frère ? C’était lui, le traître !Et si ça se trouve il a peut-être tué mon frère parce qu’il l’avait découvert ou qu’il a refusé de se joindre à lui ! Que sais-je ! »  

 

 

A cet instant, il y eut un bruit de verre brisé et elles virent soudain, aussi stupéfaites l’une que l’autre, Ryô tomber dans une pluie de morceaux de verre. Il était visiblement passé à travers les baies vitrées. Le premier mouvement de Kaori fut de courir vers lui, mais avant même qu’elle n’eut amorcé le geste, il s’était relevé et lui intimait l’ordre de vite se mettre à couvert.  

En effet, son adversaire était en train de suivre le même chemin que lui. Après un instant d’hésitation Kaori plongea à l’abri sans se faire remarquer, Ryô dissuadant de son arme la jeune femme accompagnant son ennemi d’intercepter son mouvement.  

« Qu’allez-vous donc faire ? » lui lança-t-elle, hargneuse, elle-même le tenant également en joue. « Me tuer comme vous l’avez tué ?! »  

De sa cachette, Kaori vit Ryô chanceler et commencer à baisser son arme, alors que l’autre arrivait discrètement par derrière. Elle hurla.  

« Ryô, attention ! Derrière toi ! » Celui-ci parut électrisé par le cri de la jeune femme, et roula lui aussi à couvert.  

 

L’homme derrière lui jura, avant de crier à la femme de rester à l’écart. Se dissimulant eux-mêmes, elle lança néanmoins dans l’espace :  

« Bah, je puis bien me tenir à l’écart à présent ! ELLE SAIT TOUT ! Tu entends, monstre ? Elle sait que tu n’es qu’un salaud d’assassin !!! » Et elle se mit à rire d’une façon frôlant l’hystérie.  

« Non, mais bon sang, reprends-toi ! » lui dicta son « compagnon » d’un ton sec.  

 

 

Kaori n’avait pas bougé. Elle aurait presque souri à ces paroles. Elle « savait » ? Mais elle savait quoi ? Seulement que ce ne pouvait être Ryô. Elle en était sûre, et peut-être même d’autant plus à présent qu’elle avait vu que l’accusation lancée par cette femme l’avait touché au point qu’il débute le mouvement de baisser son arme. Et c’était tout ce qui importait pour elle. Il n’avait pas tué cet homme. Quoi qu’il arrive, son image ne serait pas ternie, comme « elle » le voulait.  

Mais une angoisse l’étreignit soudain : Et Ryô ? Qu’allait-il penser après de telles paroles ?  

Elle devait le rejoindre, lui dire qu’elle ne croyait absolument pas à toutes ces histoires, qu’elle croyait en lui et qu’elle SAVAIT qu’il n’avait pas fait cela…ou uniquement parce qu’il ne pouvait faire autrement. Visiblement de toute façon, il en souffrait, encore aujourd’hui. Elle devait le trouver !  

 

 

Ryô quant à lui n’était pas si loin que le pensait Kaori, peut-être une dizaine d’arbres sur sa gauche, tout au plus. Adossé au tronc de l’arbre, les paroles de « sa » sœur continuaient de résonner en lui : « Elle sait tout ! » et probablement plus encore : « Elle sait que tu n’es qu’un salaud d’assassin ! »  

Il lui avait dit cette nuit qu’il « était glacial et l’avait toujours été ». Ce qu’il voulait dire c’était qu’il resterait à jamais un tueur.  

Mais Kaori ne l’avait pas cru. Pas cru ce mensonge qu’il ne croyait pas un au début. Cette nuit, elle avait de nouveau réussi à le convaincre qu’il valait peut-être mieux que tout cela.  

Alors cette femme… Venait-elle de tout détruire encore une fois en un instant ?  

« Elle sait que tu n’es qu’un salaud d’assassin ! »  

Ce qui lui faisait peut-être le plus mal, c’était qu’elle ait une telle opinion de lui à cause de cette affaire précisément. Lui-même en avait déjà tellement souffert…  

« Je ne voulais pas ça… » murmura-t-il douloureusement.  

Allons ! Il devait se reprendre ! Quoi qu’il advienne de lui le jour où elle le quitterait (car après avoir appris une telle histoire elle ne manquerait probablement pas de le faire…), pour l’instant le plus pressé c’était de la protéger. Car si elle avait peut-être une chance contre la femme, elle n’en avait aucune contre lui. Et puis, rien qu’à imaginer ces deux femmes se battre, son cœur se déchirait. Non, c’était à lui de régler le « problème ». Pour elle, eh bien, on verrait ensuite. Mais Kaori passait avant tout le reste.  

 

 

« Eh bien, Saeba ? On s’endort ? C’est que je commence à m’ennuyer, moi ! »  

Seul le silence lui répondit. Ryô avait compris que la seule erreur sur laquelle il pouvait réellement compter de sa part, c’était la vantardise. Elle s’était laisser aveugler par la vengeance et ne contrôlait plus très bien ses émotions. Mais lui, c’était une autre paire de manches. Il n’allait pas tout « gâcher » après avoir attendu cet instant de si longues années durant ! Il croyait la victoire déjà acquise, Ryô démoli par les souvenirs qu’il avait fait remonter de son subconscient, et pérorait comme un coq.  

Seulement, dans ces instants, il dissimulait nettement moins bien son aura, et de plus il permettait à Ryô de repérer sa position au son de sa voix. Celui-ci n’était plus qu’à deux arbres (ou ce qu’il en restait…) de lui, toujours silencieux.  

 

« Oh ! Saeba ! » entendit-il l’autre crier avec moins d’assurance, ce qui lui procura une intense satisfaction. D’un bond il fut hors de sa cachette et roula jusqu’à ce qu’il obtienne un meilleur angle de tir. A plat ventre sur le sol, il tira avant même que l’autre ait eu le temps de le viser correctement, l’atteignant au poignet. Il lâcha son arme avec un cri de douleur. Ryô se redressa alors en position accroupie, tous ses muscles tendus et son arme toujours pointée sur cet homme.  

Il ne l’avait pas tué. Il ne savait pas même pourquoi. Il l’aurait pourtant tant voulu ! D’abord pour le passé, et ensuite pour ce matin. Peut-être plus encore pour ce matin, pour lui avoir fait perdre sa Kaori. Oui, cette fois il ne craignait plus de dire « sa » Kaori, même s'il allait la perdre à tout jamais.  

 

Soudain, il dut plonger de nouveau : Il sortait une autre arme de son dos.  

‘Probablement cachée dans sa ceinture… Et c’est moi le tricheur !’ pensa amèrement Ryô en un éclair. Mais l’heure n’était pas à compter les points. Roulant une nouvelle fois sur lui-même, il tenta de viser juste sans s’arrêter, ce qui aurait été trop dangereux vu que son adversaire avait entrepris de lui vider un chargeur entier dessus. Toutefois, Ryô n’avait pas beaucoup de mal à éviter ses balles, l’autre étant gêné par le fait de devoir tirer de la main gauche, chose à laquelle il n’était visiblement pas habitué.  

La balle de Ryô l’atteignit à l’épaule gauche, lui immobilisant ce bras aussi sûrement que la précédente lui avait immobilisé la main droite. A genoux au sol, il vit son ennemi s’approcher lentement de lui. Son arme gisait à deux pas de lui, mais encore trop loin pour qu’il puisse s’en saisir à temps, même avec un bras en bon état.  

Il leva ses yeux vers Ryô, terrifié par ce qu’il allait découvrir dans son regard.  

Mais il fut surpris. Pas de haine farouche. Uniquement une infinie souffrance, et beaucoup de tristesse. Abasourdi, il ne comprenait plus. Il n’allait pas le tuer alors ? Pourtant, son arme était toujours pointé sur lui…  

 

« Vous ne le toucherez pas ! »  

 

Tous les regards se tournèrent vers celle qui avait prononcé cette phrase. Debout non loin d’eux, elle braquait son arme sur Ryô, les yeux furibonds.  

Sans s’émouvoir et affectant un calme qu’il était loin d’éprouver, Ryô envoya valser au loin l’arme qui traînait au sol d’un coup de pied, sans la quitter des yeux.  

« Qu’allez-vous faire ? M’abattre de sang-froid ? » demanda-t-il d’une voix douce.  

« Pourquoi pas ? Vous êtes un bon professeur pour les leçons de la haine ! » Sa voix tremblait, malgré ses visibles efforts pour la contrôler. Son doigt pesa légèrement plus lourdement sur la gâchette.  

 

« Qu’attends-tu ? Tues-le ! C’est nous ou lui, ne le voies-tu donc pas ? Mais enfin, tues-le ! TIRES ! »  

Un regard meurtrier de Ryô suffit à lui fermer la bouche. La jeune femme lui faisant face semblait désormais au bord de la crise de nerfs et le cri de « Tues-le ! » semblait l’avoir fouettée, sans pour autant parvenir à la décider.  

‘Soit elle m’abat comme un chien, soit elle s’effondre sur le sol en pleurant tant qu’elle peut…’ pensa Ryô. ‘Mais je crois que si elle m’abat elle le regrettera toute sa vie. Toutefois, je ne dois pas influencer sa décision. C’est à elle de choisir à qui elle veut faire confiance. Nous sommes tous les deux devant le Destin suprême, mon vieux !’  

 

La « jeune femme » en question ne quittait toujours pas les yeux de Ryô, plongeant dans son regard comme si elle espérait y découvrir les réponses à toutes ses questions.  

« Pourquoi ? » murmura-t-elle enfin, et toute sa détresse transparaissait dans cette demande qui venait du fin fond de tout son être. « Pourquoi l’avez-vous tué ? »  

Ryô ne sut pas bien quoi répondre à cela, mais de toute façon il n’eut pas à le faire.  

« Mais tu ne comprends donc toujours pas ? Il ne l’a pas tué ! »  

 

Stupéfait, il s’aperçut soudainement que Kaori se tenait à sa droite, à peut-être cinq pas de distance, et tenait entre ses mains l’arme qu’il avait éloignée d’un coup de pieds quelques minutes auparavant.  

« Kaori ! » souffla-t-il abasourdi.  

Mais ses oreilles semblaient ne jamais vouloir arrêter d’entendre cette phrase : « Il ne l’a pas tué ! » Ce qui, même si pas totalement véridique, prouvait qu’elle avait gardé en lui toute sa confiance… Ce qui le rendit presque honteux. Après tout, c’était bien lui qui avait appuyé sur la gâchette, et personne d’autre. Techniquement parlant, il avait tué son meilleur ami. Et pourtant…  

« Kaori, ne… » commença-t-il.  

« Non, Ryô ! Ne me demandes de rester dans l’ombre cette fois ! Je ne puis rester plus longtemps cachée à te regarder menacé par cette femme, sans savoir si tu vas vivre ou mourir ! »  

« Sans savoir si tu vas vivre ou mourir… »  

 

« Et que comptez-vous faire ? » murmura-t-il alors. « Tous nous entretuer ? Il aurait tout gagné. » termina-t-il avec un signe de tête en direction de l’homme toujours à terre.  

« Je veux simplement qu’elle comprenne que tu n’es pas l’homme qu’elle croit ! » s’emporta violemment Kaori. « Racontes-lui, Ryô ! Racontes-nous ! Que s’est-il réellement passé ?! »  

« Et vous croyez que je le croirai de toute façon ? » lança, sarcastique, la jeune femme.  

Pourtant, ni Kaori ni Ryô ne prirent la peine de lui répondre. Ses yeux démentaient tellement ses paroles ! Visiblement, la version des événements qu’elle avait toujours acceptée ne lui suffisait plus… Elle se doutait qu’il y avait autre chose. Elle ne faisait pas confiance à Ryô par avance, certes non, mais elle avait l’impression confuse que lui seul pouvait lui apporter la vérité. Il était le seul à pouvoir débloquer la situation.  

Car enfin ils ne pouvaient rester ainsi indéfiniment ! L’homme à terre sachant qu’il valait pour lui ne pas faire un mouvement, Ryô ayant toujours son arme à la main, quoique le long du corps, la femme le tenant en joue et Kaori couvrant le lot… Il fallait bien sortir de cette impasse !!! Ryô tenta pourtant encore une fois d’éviter une épreuve qu’il devinait déjà extrêmement difficile pour chacun.  

 

« Kaori, écoutes, je ne suis pas sûr que…  

« Vas-y, Ryô. Tu n’as plus le choix, et tu le sais. Tu dois le lui dire, lui expliquer. Elle a besoin de comprendre. Je sais que c’est dur, mais c’est l’unique solution. » Et elle lui fit un pauvre sourire pour l’encourager.  

Ryô admira son courage. Elle ignorait ce qu’il allait dire, elle ne savait rien de tout cela. Et elle lui faisait confiance les yeux fermés. Quelle femme ! Il ne pouvait que se montrer digne de son exemple…  

« Mr Saeba… » crut-il alors percevoir. Elle l’avait dit si bas que Ryô pensa que ce mot n’était pas destiné à ce qu’il l’entende, pas vraiment. Mais il renfermait une telle supplique que ses dernières réticences, ses derniers doutes, s’envolèrent.  

 

« D’accord. Je vais tout vous raconter. » 

 


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