Capitolo 8 :: Deux semaines plus tard...

Pubblicato: 30-03-06 - Ultimo aggiornamento: 05-04-06

Commenti: Les choses sérieuses vont-elles enfin commencer ? Quel suspense insupportable, Non??!!

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Chapitre 8 : Deux semaines plus tard…  

Le mois de Juin touchait presque à sa fin, City Hunter avait fini la mission que leur avait confié Sayuri Kyo . Elle avait chanté et gagné le concours. Elle allait enfin pouvoir signer un premier album avec une maison de disque et réaliser son rêve. Sa rivale et son père avaient fini par retenir la leçon que leur avait donné le nettoyeur le plus redouté du Japon. Ils n’étaient pas prêts de recommencer à menacer les concurrentes plus talentueuses que Myoko.  

Profitant du beau temps et d’un compte en banque bien garni, Kaori avait réussit à persuader Ryo de l’accompagner pour un week-end à la montagne. Cela n’avait pas été facile de le décider et il avait fallu à Kaori employer toute sa conviction, et un beau dépliant montrant de jolies filles dessus, pour amener Ryo à quitter son Shinjuku chéri.  

Forte de cette exploit, Kaori, toute euphorique, bouclait ses bagages.  

« Tu vas vraiment emmener tout ça ? On ne part que pour deux jours tu sais » Demanda Ryo en désignant les trois grosses valises de Kaori, posées à côté de son petit sac à dos.  

Kaori réalisa qu’elle était peut-être aller un peu fort sur les vêtements. Mais elle n’arrivait pas à choisir entre les différentes tenues.  

« Je doute que tout puisse tenir dans le coffre de la Mini »  

« Oui mais je ne sais pas quel temps il va faire. Ca change souvent à la montagne !! » répondit Kaori. « Et puis je suis sûre de pouvoir tout faire rentrer dans la voiture »  

« Très bien, comme tu veux. Tu es prête ? » demanda Ryo.  

Kaorie fit signe que oui, et ils commencèrent à descendre les bagages en bas de l’immeuble.  

« Je peux savoir pourquoi c’est moi qui porte tes bagages ? Et puis qu’est-ce que tu as mis dedans, elles pèsent une tonne chacune ?!!! » lui cria Ryo, tout en tentant de ne pas mourir écrasé sous les valises.  

« Oh arrêtes de ronchonner !! Tu peux bien m’aider pour une fois !! » Répliqua Kaori.  

Arrivée devant la voiture, un gros problème se posa. Effectivement, comme l’avait fait remarquer Ryo, seule deux des valises arrivaient à se caser dans la Mini. Kaori eut beau faire, tourner ses valises dans tous les sens, rien n’y faisait, il fallait qu’elle en choisisse une parmi les trois.  

« Si tu ne te dépêches pas un peu, on va finir par y passer le week-end !! »  

« Oui, oui, ça va je sais !! » répondit Kaori, visiblement à bout de nerf, et goûtant fort peu les taquineries de son partenaire.  

Le dilemme était difficile à résoudre. Kaori prit un temps, mais se rendit compte qu’aucune des solutions envisagées n'étaient satisfaisantes. Il fallait se décider. Se fiant à son instinct, Kaori saisit sans plus y réfléchir, l’une des trois valises et la remonta péniblement dans l’appartement. Puis elle se dépêcha de redescendre pour monter dans la voiture.  

« J’espère que je n’ai rien oublié »pensa-t-elle  

Peu à peu, les contours des immeubles, des building et des rues de la ville s’estompèrent, et la campagne déroula lentement ses couleurs vertes et champêtres sous les yeux de nos deux vacanciers.  

Bien calée dans son siège, Kaori était aux anges. Enfin elle allait pouvoir se reposer, et surtout profiter de l’occasion de ce tête à tête pour essayer de faire avancer les choses avec Ryo. Elle ne savait pas trop encore comment elle allait s’y prendre, mais elle était bien décidée à tenter quelque chose.  

De son côté, Ryo lui gardait le silence. Les yeux fixés sur la route, il ne savait pas encore très bien ni pourquoi, ni comment, il avait accepté ce week-end à la campagne, pour de se retrouver seul à seul avec Kaori. Toute cette histoire sentait le piège sentimental à plein nez. C’est sûre, elle ne lui laisserait pas un moment de répit, il allait devoir vivre sur la brèche pendant deux jours.  

« C’est encore une idée de Miki !! Depuis qu’elle est casée, il faut qu’elle se mêle de nos affaires. Jamais Kaori n’aurait eut une idée pareille toute seule. » pensa Ryo.  

Intérieurement il fulminait contre l’ancienne mercenaire qui faisait tout pour fourrer des idées romanesques à la noix dans la tête de sa partenaire.  

« Non mais sans blague, ils croivent peut-être que c’est pas déjà assez compliquer à gérer au quotidien, sans en plus m’obliger à rester deux jours coincé à la cambrousse avec une fille qui ne rêve que d’une chose, c’est que je lui parle d'amour ??!! »  

Ryo jeta un coup d’œil à Kaori, qui s’était endormie. Elle souriait paisiblement. Un rayon de soleil éclairait quelques mèches de ses cheveux. Elle était vraiment mignonne comme ça.  

« Je sais pas comment je vais faire pour pas craquer ?!! » Il l’a regarda encore une fois.  

« Ah ma p’tite furie, je sais pas si je vais survivre à ce week-end, mais c’est sûre que je ne peux pas vivre sans toi ! »  

Là dessus, Ryo n’avait aucun doute, c’était pour elle qu’il se levait chaque matin, après qu’elle soit venue le réveiller, parfois un peu brutalement, mais il faut dire qu’il le cherchait. C’est vrai quoi, on ne fait pas semblant de saisir sa partenaire tout en murmurant le prénom d’une autre, forcément, ça énerve !!  

Il ne pouvait plus se passer de sa présence, ni de son odeur qui restait dans l’appartement ou dans la chambre, même après qu’elle soit sortit.  

Pourtant malgré toutes ces certitudes, il ne se décidait pas à franchir le pas. Il avait peur, lui qui n’avait peur de personne, il avait peur de la seule personne au monde qu’il aimait. Elle qui avait le don suprême de l’apaiser, de le calmer, de le ramener par sa douceur ( mise à part les coups de massues, d’accord !!). Elle qui était la seule femme au monde qu’il respecta réellement et qu’il avait peur de blesser. Et peut-être aussi la seule femme qu’il ne pouvait pas rendre heureuse ( Pfff quel vantard celui-là!!! Mais bon c’est l’étalon de Shinjuku !!).  

Il en était là de ses réflexions, quand il aperçut enfin l’auberge dans lequel Kaori avait retenu des chambres. Il s’engagea dans le petit chemin de terre et se gara juste en face de la porte de réception de l’hôtel. Gentiment il réveilla Kaori.  

«On est arrivé, réveilles toi »  

Kaori s’étira et sourit de plus belle. Oui, décidément, pour elle ce petit week-end s’annonçait bien.  

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