Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: amarina

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 21 capitoli

Pubblicato: 30-03-06

Ultimo aggiornamento: 19-04-06

 

Commenti: 54 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: Après 6 ans de collaboration sans nuages ( mais pas sans massues!! ) Kaori voudrait bien que Ryo se décide! Entre enquêtes et week-end romantique, nos deux amoureux terribles finiront-ils par concrétiser?!!!

 

Disclaimer: Les personnages de "Chacun pour soi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the au ...

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   Fanfiction :: Chacun pour soi ( partie I): La fin d'une légende.

 

Capitolo 20 :: Noctambule.

Pubblicato: 17-04-06 - Ultimo aggiornamento: 17-04-06

Commenti: Alors comme ça j'suis un peu sadique d'avoir coupé l'dernier chapitre juste au moment où ça d'venait intéressant ?!! ( C'est pas la peine de vous planquer, j'ai les noms ~_~ !!! ) Mais bon comme je suis extrêmement gentille, et particulièrement de bonne humeur, voilà la suite!!! ( ah j'aime bien jouer au p'tit chef, j'suis sûre que ça vous a impressionné!! lol )

 


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Chapitre 20 : Noctambule.  

 

 

 

Dans l’appartement de City Hunter, le temps avait suspendu son  

vol….  

 

Face à face, Kaori et Ryo se dévisageaient, chacun essayant de déchiffrer sur le visage de l’autre un signe ou un début d’explication.  

 

Les larmes au bord des yeux, Kaori tentait par tous les moyens de comprendre. Pourquoi ne la prenait-il pas dans ses bras ? Pourquoi ce silence qui lui faisait si mal ?  

 

« Ryo, je t’en prie, parle moi… » le supplia Kaori. « Je t’aime » ajouta-t-elle.  

 

Ces mots firent à Ryo l’effet d’un électrochoc. Il contempla Kaori, vit sa poitrine, sa jupe, son cou, toutes les parties de son corps qu’il venait de caresser… Une lueur de désir éclaira, un instant, le fond de ses prunelles noires.  

 

Kaori profita de ce bref moment pour se jeter au cou de Ryo. A nouveau leurs lèvres se joignirent, en un baiser passionné, douloureux. Kaori s’accrochait convulsivement au cou de Ryo, le pressant contre elle.  

Non, il n’allait pas s’en sortir aussi facilement cette fois, elle ferait tout pour le retenir près d’elle, pour forcer les derniers retranchements de ce cœur qui était sur le point de lui échapper. Kaori engagea ses dernières forces dans cette lutte qui devait lui ramener l’homme qu’elle désirait si fort.  

Elle pouvait sentir la chaleur et les battements du cœur de Ryo qui la serrait sur sa poitrine.  

 

Mais, tout aussi soudainement, il prit ses poignets, lui dénoua les bras, et la repoussa en s’écartant.  

 

« Pourquoi ? » cria Kaori, tremblante, les joues en feu.  

 

« Tu me désires, autant que moi je te désire !!Alors pourquoi ?!!! » insista la jeune femme, essayant de voir le visage de celui qui lui tournait délibérément le dos.  

 

Appuyé sur le dossier d’un fauteuil, il s’efforçait de reprendre le contrôle sur lui, et sur ses émotions. Il ne pensait qu’à une chose, fuir.  

Fuir loin de cet appartement et de Kaori, pour échapper à ses larmes et à son chagrin.  

 

Lentement, il fit demi tour, mais incapable de regarder sa partenaire dans les yeux, il fixa un point, un peu au-dessus de sa tête. D’une voix calme, mais aussi étrangement basse, comme éraillée, il s’adressa enfin à la jeune femme.  

 

« Tu te trompes, Kaori, ce qui vient de se passer n’était qu’un pur réflexe de ma part. Je croyais pourtant que tu avais appris à me connaître, depuis le temps. Tu sais bien que je suis incapable de résister aux avances d’une femme, quelle qu’elle soit !! »  

 

Tel un poison, chaque syllabe s’infiltrait dans ses veines avec la rapidité d’un venin, tombait sur son cœur, glaçant la jeune femme.  

 

Quoi, il n’avait fait qu’obéir à son instinct ? Il ne l’avait embrassé que parce qu’elle lui avait fait des avances ? Tout n’était donc qu’une illusion ? Ses baisers, son regard, ses caresses…Tout ça n’avait été qu’un jeu pour lui ?  

 

Peu à peu, le choc laissa place à un nouveau sentiment, la colère.  

 

Kaori s’élança sur Ryo, et le frappa sur les épaules et à la poitrine.  

 

« Menteur !! Salop !! » hurla Kaori, hors d’elle même.  

 

La rage décuplait ses forces, et quand Ryo chercha à la saisir pour la calmer, Kaori le frappa violement au visage.  

 

« Lâche !!! »  

 

Sous la violence du coup, Ryo chancela et sa tête partit en arrière. Il porta une main à sa joue, étourdi par la gifle que Kaori venait de lui donner. Jamais elle ne l’avait frappé avec une telle force.  

Il regarda la jeune femme qui s’était reculée, horrifiée par le geste qu’elle venait de faire. Elle se tenait droite, les bras serrés sur la poitrine, comme pour se protéger. Toute sa colère était retombée, d’un seul coup.  

 

Il ne restait plus, face à face, qu’une femme repliée sur elle même et un homme désemparé.  

 

« Va-t-en. Laisse moi. » murmura Kaori, sans le regarder.  

 

Il ne tenta pas de faire un geste, ni de dire un mot. C’était inutile à présent.  

 

Tout était fini. Qu’aurait-il pu ajouter ou faire de plus ? L’aurait-elle seulement écouté ?  

 

Ryo recula, prit sa veste et se dirigea vers la porte. Avant de sortir, il ne pu s’empêcher de jeter un dernier regard à Kaori, debout au milieu du salon. Elle lui parut si fragile, si triste aussi, avec cette expression perdue, comme une petite fille abandonnée.  

 

Mais cette tristesse, il le savait, il en était le seul responsable.  

 

 

La nuit était tombée sur Tokyo, et la ville resplendissait de toutes ses lumières artificielles sous les reflets de la lune montante. Traversant les rues, frôlant les passants sans les voir, Ryo avançait comme une ombre.  

Plus par habitude, que par volonté propre, il arriva devant son bar préféré. Sans y réfléchir, il poussa la porte.  

 

« Salut Ryo !!! Quel bon vent t’amènes ?!!! » le salua joyeusement le patron du club.  

 

Mais il ravala bien vite son sourire, vu la mine de Ryo, c’était pas le moment de lui poser des questions. Il lui dit simplement :  

 

« Tu peux prendre la table du fond. »  

 

Ryo fit un signe de tête, et se dirigea vers l’endroit indiqué par le patron.  

 

« Qu’est-c’que j’vous sers ? Un truc fort ?!!» lui demanda un serveur.  

 

« Un scotch, sec ! » commanda Ryo.  

 

« Ca marche !! »  

 

Assis sur la banquette, Ryo prit sa tête entre ses mains. Un sentiment de vide, de lassitude dévorait son esprit et son cœur.  

 

« Foutu journée, hein ?!! » dit le serveur, tout en posant le verre sur la table. Il ne croyait pas si bien dire, mais manifestement, le client n’avait pas très envie de faire la causette.  

 

Il saisit son verre, et s’apprêtait à le porter à ses lèvres, quand l’image de Kaori s’imposa.  

Fermant les yeux, Ryo chercha à échapper à ces visions. En vain. Un flot ininterrompu de souvenirs se déversait, envahissant les moindres recoins de sa mémoire. Prisonnier de ses pensées, Ryo revoyait le visage de Kaori au-dessus du sien, il pouvait encore sentir la douceur de sa peau sous ses doigts, le goût de ses lèvres…  

 

Mais il avait tout fichu par terre, par son refus de la toucher, de la salir, de l’avilir. L’idée même qu’il avait faillit attenter à sa pureté lui était insupportable.  

 

Ryo bu son verre d’un trait. Le liquide répandit sa chaleur bienfaisante.  

 

Que lui avait dit Miki, la veille ?  

 

Après le fiasco du week-end romantique, la belle mercenaire lui avait donné rendez-vous sur le vieux port, près de l’embarcadère. Elle voulait des explications.  

 

« Tout ce que tu vas arriver à faire, c’est de lui briser le cœur. Tu veux qu’elle te quitte ? »  

 

Ryo, accoudé à une barrière, regardait le va et vient des cargos remplis de marchandises.  

 

« Mais qu’est-ce que tu veux à la fin ?!!! » lui avait demandé Miki, excédée par son silence.  

 

« La perfection. » lui avait simplement répondu Ryo.  

 

Stupéfaite par sa réponse, Miki avait gardé le silence à son tour.  

 

« Mais la perfection n’existe pas dans ce monde, tu la cherches en vain !! » Puis elle avait sourit, avant d’ajouté :  

 

« Moi c’que j’vois, c’est que Kaori est parfaite pour toi ! Et crois moi, tu n’en trouvera jamais une autre comme elle. Tu sais bien qu’elle est unique. Et que tu le crois ou non, elle t’aime sincèrement, même si tu ne la mérites pas. »  

 

Ryo était demeuré silencieux, plongé dans ses pensées, et Miki avait préféré le laisser seul.  

 

A présent aussi il était seul, assis dans ce bar, à ruminer ces idées.  

 

Soudain, son attention fut attirer par des grands éclats de rire. Ryo observa les trois hommes, passablement éméchés, qui malmenaient une petite serveuse.  

 

« Laissez moi, s’il vous plaît !! » suppliait la jeune fille, tout en repoussant des mains un peu trop baladeuses.  

 

« Aller, quoi, fais pas ta farouche !!!! » disait le plus costaud, et le plus ivre des trois.  

 

Le géant, tenta de la prendre de force dans ses bras, tout en cherchant à l’embrasser.  

 

« La d’moiselle t’as dit de la lâcher, il me semble. » prononça une voix derrière lui.  

 

« T’es qui toi ??!! Et de quoi tu t’mêles d’abord ?!! » gueula l’ivrogne. Il semblait prêt à bondir sur Ryo. Son compagnon le stoppa d’un geste.  

 

« Arrêtes, c’est Saeba »  

 

A la mention de ce nom, l’homme se figea. Malgré son ébriété avancée , il était encore en état de savoir à qui il avait à faire. Il lâcha la jeune femme, qui ne demanda pas son reste pour filer.  

 

« On s’retrouvera, Saeba ! » grogna le géant.  

 

Ryo ne répondit même pas à la provocation, et il sortit du club.  

 

Il était presque minuit, quand Ryo se décida à rentrer.  

 

Il se demandait ce que pouvait bien faire Kaori. Avait-elle finit par aller dormir ou bien l’attendait-elle ?  

 

A cette idée, un brusque sentiment d’espoir gonfla le cœur de Ryo. Peut être que tout n’était pas encore irrémédiablement perdu ? S’il s’excusait, et qu’il lui demandait pardon, alors les ressentiments que Kaori pouvait avoir à son encontre s’atténueraient. Et avec le temps, ils pourraient à nouveau être comme avant.  

 

Comme avant…. Et cette pensée le remplit de joie et d’espoir.  

 

Oui, Kaori allait lui pardonner, comme toujours. Tout irait bien.  

 

Guidé par cette douce espérance, Ryo introduisit la clé dans la serrure. A peine eut-il mit un pied dans l’appartement , qu’il l’appela.  

 

« Kaori ? »  

 

Une angoisse lui serra le cœur. Il s’élança jusqu’à la chambre de la jeune femme, montant quatre à quatre les escaliers.  

 

« Kaori ? » cria-t-il en ouvrant la porte.  

 

Vide. La chambre était entièrement vide.  

 

Ryo, abasourdit, fit quelques pas à l’intérieur de la chambre abandonnée.  

 

Il ne restait rien de la présence de Kaori. Dans le placard, les cintres ne supportaient plus les vestes, les pulls ou les petites robes. Les tiroirs aussi avaient été vidés de leur contenu.  

 

Il erra un instant dans la chambre, puis s’effondra près du lit, remplit d’amertume. Non, cela n’était pas possible, elle n’avait pas pu le quitter. Pas comme ça, pas après ce qui venait de se passer.  

 

« Et qu’est-ce qui vient de se passer au juste?!! » se dit-il « Tu l’as rejeté, humiliée, et tu t’étonnes ?!! Pauvre imbécile !! Tu croyais vraiment qu’elle allait te pardonner encore une fois, et faire comme si de rien n’était ?!!!» Et il se moqua de lui même et des espoirs qu’il avait eu un moment plus tôt .  

 

Relevant la tête, il vit la lune par la fenêtre de la chambre. Elle formait un croissant haut dans le ciel. Se moquait-elle de lui, avec son « sourire » de demi lune ? Ou bien essayait-elle de le réconforter et de lui redonner courage ?  

 

Ses pâles rayons éclairèrent une larme, une seule, qui glissa silencieusement le long de la joue du nettoyeur le plus craint du Japon.  

 

 


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