Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: amarina

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 21 capitoli

Pubblicato: 30-03-06

Ultimo aggiornamento: 19-04-06

 

Commenti: 54 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: Après 6 ans de collaboration sans nuages ( mais pas sans massues!! ) Kaori voudrait bien que Ryo se décide! Entre enquêtes et week-end romantique, nos deux amoureux terribles finiront-ils par concrétiser?!!!

 

Disclaimer: Les personnages de "Chacun pour soi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Chacun pour soi ( partie I): La fin d'une légende.

 

Capitolo 21 :: Chronique d'un départ annoncé.

Pubblicato: 19-04-06 - Ultimo aggiornamento: 19-04-06

Commenti: Et bien voilà, c'est déjà la fin ( sniff!!! ) en tout cas j'espère que vous avez eu autant de plaisir à lire cette 'tite fic que moi à l'écrire. Je tenais à remercier toutes les filles ( et les garçons ) qui m'ont soutenue et encouragée par leurs commentaires... MERCI !!! et aussi merci à tous les lecteurs anonymes. Bisous à tous et @+ Et bonne lecture...........

 


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Chapitre 21 : Chronique d’un départ annoncé.  

 

 

 

Après le départ de Ryo, Kaori était restée un long moment sans réaction, trop anéantie par ce qui venait de se passer. Puis la tension qui l’avait habité se relâcha petit à petit et, à bout de force, elle se laissa tomber sur le tapis, au pied du canapé. Les larmes avaient été longues à venir, mais à présent il n’était plus en son pouvoir de les retenir.  

 

Son cœur lui faisait mal comme jamais. Elle avait l’impression qu’on l’avait bourré de coups de poing et qu’il était couvert de bleus.  

 

Son pauvre petit cœur endolori, déçu encore et encore, n’avait plus d’espoir auquel il aurait pu se raccrocher.  

Son beau rêve d’amour venait de lui filer entre les doigts et de lui claquer la porte.  

Ryo avait choisit, décidé, et finalement fuit devant elle, ses sentiments et leur avenir. Il ne restait plus qu’à l’accepter et à se résigner.  

 

La scène avait été jouée et le rideau était tombé. Fin de la pièce.  

 

D’un revers de la main, elle essuya les dernières traces de larmes sur ses joues. Elle allait avoir besoin de tout son courage pour ce qu'il lui restait à faire.  

 

Assise dans la même position depuis de longues minutes, Kaori commença à sentir des fourmis dans les jambes. Engourdie, elle se releva difficilement et un peu désorientée, elle regarda autour d’elle, à la recherche de quelque chose. Mais elle ne se rappelait plus ce que c’était. Un étrange sentiment d’abandon la submergea, le même sentiment qu’elle avait eu le jour de la mort d’Hideyuki, et elle fut à nouveau sur le point de pleurer.  

 

« Non, se dit-elle, je penserai à tout ça plus tard. » Et elle ravala la boule qui venait de se former dans le fond de sa gorge.  

 

Elle frissonna, et s’aperçut qu’elle était toujours dans la même tenue. Elle ramassa le t-shirt que Ryo lui avait enlevé quelques minutes auparavant et elle l’enfila.  

 

Une fois dans sa chambre, Kaori fut à nouveau sur le point de craquer. Lourdement, elle s’assit sur le bord de son lit. Posée à côté d’elle, une valise grande ouverte attendait d’accueillir ses dernières affaires.  

 

Son regard se posa sur les murs et les meubles de la chambre, où pendant près de six ans elle avait dormit et rêver. Combien de fois s’était-elle imaginée dans les bras de celui qui occupait la chambre d’à côté ? Elle ne le savait plus. De trop nombreuses nuits sûrement, nuits qu’elle avait passé à fantasmer sur le seul homme qu’elle aimerait jamais.  

 

Le fil de leur histoire défila dans sa mémoire, retraçant les moments heureux et les autres. Elle se rappela leur chamaillerie toujours bon enfant du début de leur collaboration, puis les coups de massues, et il y en avait eu beaucoup, que Ryo n’évitait jamais. Ses bêtises à lui et sa jalousie à elle, dès qu’il approchait d’un peu trop près les jolies clientes.  

 

Elle se rappela aussi les moments de tendresse, rares, mais tellement précieux qu’ils avaient partagés. Et les non-dits qui avaient bercés si longtemps ses illusions, tous ces mots d’amour qu’elle croyait deviner, cachés derrière les grands yeux noirs de son impénétrable partenaire.  

Kaori se secoua pour échapper à cette chape de souvenirs qui menaçait de l’écraser sous le poids des regrets, et qui n’allait pas manquer d’ébranler les fragiles barrières qu’elle avait dressé contre les larmes.  

Il n’était plus temps de se lamenter, il fallait agir.  

 

C’était la seul façon qui lui restait pour lutter.  

 

Elle se remit à emballer et à plier ses affaires. Kaori s’obligea à faire le vide dans son esprit et à fixer son attention sur ce qu’elle faisait, sinon, elle le savait, elle n’aurait pas le courage de terminer.  

 

Quand les bagages furent prêts, elle descendit une à une les valises et les deux gros cartons jusqu’à la porte d’entrée.  

Enfin elle téléphona.  

 

« Bonjour, c’est pour un taxi. Oui dans dix minutes, c’est très bien. Je vous donne mon adresse… »  

 

 

Pour la dernière fois, Kaori voulut se rendre sur le toit. La vue lui coupait toujours autant le souffle. Les lumières de la ville était un spectacle passionnant, et elle comprenait parfaitement que Ryo puisse aimer cet endroit.  

 

C’était son refuge à lui.  

 

Kaori savait qu’il avait besoin de solitude pour se ressourcer et reprendre des forces, afin de poursuivre sa lutte contre les criminels qui menaçaient les habitant(es !!! surtout elles !!) de Tokyo, et elle le respectait pour cela.  

 

S’arrachant à sa rêverie, Kaori regarda sa montre. Il était presque minuit et le taxi n’allait pas tarder. Elle jeta un dernier regard sur la ville et sur le toit de l’immeuble, puis redescendit.  

 

Quand le chauffeur eut réussi, tant bien que mal, à caser tous les bagages de Kaori dans le coffre et sur les sièges arrières de sa voiture, il invita sa cliente à monter à l’avant.  

 

Voilà, c’était fini, l’agence City Hunter n’existait plus.  

 

La voiture démarra, puis tourna au coin d’une rue. Dans le rétroviseur, Kaori vit disparaître l’immeuble, et elle eut un pincement au cœur.  

 

 

Désormais, ce serait chacun pour soi.  

 

 

 

NDA : Cette fin ne serais pas, comment dirais-je ? Un peu trop larmoyante ?!!! Rassurez-vous, il n’est pas question que j’abandonne ces deux là à leur triste sort. La deuxième partie est déjà en préparation !!! Alors à très bientôt ^_^ !!!!  

 

 


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