Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: amarina

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 21 capitoli

Pubblicato: 30-03-06

Ultimo aggiornamento: 19-04-06

 

Commenti: 54 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: Après 6 ans de collaboration sans nuages ( mais pas sans massues!! ) Kaori voudrait bien que Ryo se décide! Entre enquêtes et week-end romantique, nos deux amoureux terribles finiront-ils par concrétiser?!!!

 

Disclaimer: Les personnages de "Chacun pour soi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Chacun pour soi ( partie I): La fin d'une légende.

 

Capitolo 10 :: Fin de soirée...

Pubblicato: 01-04-06 - Ultimo aggiornamento: 05-04-06

Commenti: Voilà la suite. D'autres chapitres sont en préparation, alors patience... Bonne lecture et merci encore pour toutes vos reviews. P.S: J'espère chère Kaoridu95 avoir fait moins de fautes cette fois-ci, c'est pourtant pas faute de me relire plusieurs fois. Mais si jamais le problème persistait, dis le moi car je ne suis pas contre le fait d'avoir un beta reader.

 


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Chapitre 10 : Fin de soirée….  

 

 

 

Aussi gênés l’un que l’autre d’avoir partagé un moment d’intimité, Kaori et Ryo n’avaient pas échangé un seul mot, et évitaient de se regarder. Le chemin du retour s’annonçait donc plutôt morose, quand, sortant de dessous les arbres, il débouchèrent sur les hauteurs d’un petit vallon. Kaori et Ryo virent se dresser devant eux un magnifique panorama.  

 

Les heures les plus chaudes de la journée touchaient à leur fin, et le soleil déclinait doucement sur la campagne environnante.  

Le bruit, même infime du vent dans les feuilles, laissa peu à peu place au silence, et un grand calme se fit autour d’eux.  

Le couple se tenait debout, face à une mosaïque de prairies qui se déployaient en contre bas, tel un majestueux tapis vert, jusqu’aux pieds des montagnes. Le soleil couchant nimbait les sommets d’une lumière douce et rose, découpant à contre jour leurs cimes. Tout semblait baigner dans une atmosphère irréelle.  

 

Fascinée par le spectacle, Kaori ouvrait de grands yeux, cherchant à mémoriser chaque détail, et regretta de ne pas avoir apporté son appareil photo ( plutôt bizarre pour une japonaise, non ??!!!).  

Près d’elle, Ryo profitait lui aussi de cet instant magique que seule Dame Nature sait donner aux humains. ( je sais, ça fait un peu carte postale, faut dire aussi que depuis que j’ai emménagé en ville, la campagne me manque un peu alors….Mais bon, là j’m’égare…. )  

 

« Que c’est beau ! » murmura enfin Kaori.  

 

Ryo ne lui répondit pas, mais passa affectueusement un bras autour de son épaule.  

 

Blottis l’un contre l’autre, Ryo et Kaori regardèrent le soleil achever sa course derrière les montagnes, puis s’arrachèrent à regret à la contemplation du paysage pour reprendre le chemin de l’hôtel. La tension, qui existait entre eux, avait disparue comme par magie, et c’est le cœur plus léger que les deux amis franchirent les portes de l’hôtel.  

 

Cette petite promenade avait ouvert l’appétit de Ryo, et il souhaitait aller manger. Kaori avait aussi faim que lui, mais elle voulait d’abord changer de tenue ( oui, encore, faut bien justifier la présence des deux valises quand même !!!) pour le diner. Ils se séparèrent donc dans le hall, où Ryo décida d’attendre Kaori.  

 

Assis dans un fauteuil en cuir, Ryo fumait une cigarette, quand le réceptionniste, s’avisant de sa présence, s’approcha de lui, et après avoir effectué une petite courbette, l’informa qu’une table avait été réservée au nom de monsieur et madame Saeba.  

 

« Bien entendu, nous tenons à vous offrir le repas, en espérant que cela vous dédommagera des désagréments que notre erreur, lors de votre réservation, vous a causé. »  

 

Ryo, toujours aussi agacé par les attitudes maniérées du maître d’hôtel, ne prit même pas la peine de lui répondre. Il lui fit un vague mouvement de la main pour signifier à l’importun qu’il l’avait bien entendu. Ce dernier, rassemblant toute la dignité dont il était capable, jugea plus prudent de laisser là cet étrange client et regagna son poste.  

 

Quelques minutes plus tard, c’est une élégante Kaori qui se présenta devant notre nettoyeur. Elle avait troqué sa petite robe froissée ( voilà ce qui arrive quand on batifole dans l’herbe !! ) contre une jupe droite, noire et fendu sur le côté ( un petit cadeau de Saeko !!), et un petit top blanc, brodé, et largement décolleté ( bah oui, y a des moments dans la vie où faut savoir ce qu’on veut !!). Pour compléter le tout, Kaori, avait, innocemment ( ?!!), accroché à son joli petit cou un médaillon qui reposait entre ses seins.  

 

Le pauvre Ryo, qui avait reconnu le bijou qu’il lui avait offert lors de son dernier anniversaire, ne savait plus trop où poser les yeux, et décida de fixer la porte d’entrée du restaurant.  

 

La salle du restaurant, agencée de manière à ce que les convives puissent profiter au maximum de l’ambiance romantique du lieu, était agréable. Comme il faisait encore bon, les baies vitrées, qui donnaient sur la terrasse et les jardins, étaient grandes ouvertes, et l’air qui pénétrait embaumait délicieusement. On les conduisit vers une table dressée pour deux, sous le regard très admiratif des hommes d’affaires qui finissaient de manger.  

 

Si Kaori ne leur prêta aucune attention particulière, il en allait autrement pour son partenaire.  

Lui qui ne s’autorisait que rarement un regard appuyé sur la silhouette de Kaori, supportait difficilement que les autres hommes se le permettent. Aussi, pendant que le serveur présentait poliment une chaise à Kaori, Ryo en profita pour lancer, en guise d’avertissement, plusieurs de ses fameux regards, qui provoquaient l’effroi, même chez les pires criminels, aux hommes qui reluquait d’un peu trop près la jeune femme.  

 

Assis l’un en face de l’autre, Kaori et Ryo restèrent un moment silencieux, tentant de dissimuler leur gêne derrière les menus que leur avait présenté le serveur. Ryo profita du fait que le repas soit gratuit pour commander en très grande quantité les plats les plus onéreux ( non mais quel goinfre celui là, on se demande vraiment où il va mettre tout ça ?!! ), au grand désespoir du chef cuisinier, qui, ce soir-là, vit ses réserves de nourritures sérieusement diminuer.  

 

Bien qu’ils soient habitués à vivre ensemble et à partager les repas depuis de nombreuses années, Kaori et Ryo se sentaient aussi intimidés qu’un couple d’amoureux à un premier rendez-vous. Mais peu à peu, le vin aidant, ils se détendirent et une franche complicité s’instaura entre les deux partenaires jusqu’à la fin du repas. C’est donc flottant sur un petit nuage de bonheur que Kaori, une fois le repas terminé, quitta le restaurant en compagnie de Ryo.  

 

Traversant le hall de réception, Kaori s’apprêtait à monter l’escalier qui conduisait à leur chambre, quand elle s’aperçut que Ryo ne l’avait pas suivi. Etonnée, la jeune femme se retourna et interrogea Ryo du regard.  

Il s’approcha d’elle et lui chuchota à l’oreille :  

 

« Montes en premier. J’attendrai en bas le temps que tu te changes. 20 minutes, ça ira ? »  

 

Kaori hocha la tête , et le remercia d’un sourire. Aussi surprise que touchée par la délicatesse dont faisait preuve son partenaire, la jeune femme fit demi-tour et monta rapidement les escaliers.  

 

Une fois seul dans le hall, Ryo décida de faire un tour sur la terrasse pour fumer une cigarette.  

 

 

La nuit était tombée depuis longtemps, et la pénombre avait envahie une grande partie de la terrasse. Les lumières provenant des fenêtres de l’hôtel constituaient l’unique éclairage, et jetaient de faibles lueurs sur les tables de jardin dispersées ça et là. Ryo s’avança jusqu’à l’une d’entre elles, et s’assit à califourchon sur une chaise.  

 

Il alluma une cigarette, et se mit à contempler la façade de la vieille demeure. Les voix et les bruits lui parvenaient de loin, atténués par les murs épais de l’imposante bâtisse. Les minutes passant, les lumières s’éteignaient au fur et à mesure, plongeant Ryo dans une obscurité grandissante.  

Il s’amusa à imaginer ce qui pouvait bien se passer derrière ces fenêtre une fois la lampe éteinte ( oh le p’tit coquin !!!), mais s’aperçut bien vite que ce genre de rêveries n’allaient pas l’aider à garder les idées claires. Il allait pourtant lui falloir garder la tête froide pour affronter ce qui l’attendait là haut.  

 

Car il ne se faisait plus beaucoup d’illusion sur les raisons qui avaient poussé Kaori à réserver des chambres dans un endroit aussi romantique.  

 

Ryo exhala une bouffée de cigarette. Indiscutablement ce week-end était une très, très, très mauvaise idée.  

 

« Maudite Miki, tu vas me le payer ce coup là !!! » murmura-t-il.  

 

Il imaginait déjà, non sans un certain plaisir, quelles tortures il allait bien pouvoir infliger à l’ancienne mercenaire. Puis soudain, de manière totalement incongru, la scène de l’après-midi lui revint brutalement en mémoire.  

 

Il se souvenait de tout, du moindre détail des courbes du corps de Kaori. De la manière dont elle avait frissonné lorsqu’il avait caressé le creux de son bras. Du grain de sa peau, de sa fraîcheur, de sa douceur. Il revoyait le vent qui avait joué avec le tissu de la robe, et aussi avec ses nerfs. Il entendait encore la respiration de Kaori, et avait presque sentit battre son cœur.  

 

Ryo secoua énergiquement la tête, voulant de toute ses forces chasser ces images de son esprit. Non, ce n’était pas le moment d’avoir des idées pareilles, peut-être pourrait-il y penser plus tard, mais pas maintenant.  

 

Cette nuit, il devait maîtriser la situation, si ce n’était ses émotions.  

 

Il regarda sa montre. Plus de 20 minutes était passées. Sur la façade de l’hôtel, les fenêtres étaient presque toutes plongées dans le noir. Ryo poussa un profond soupir et se dirigea lentement vers les lumières encore allumées du hall d’entrée.  

 

 

 

Tout en montant les escaliers, Ryo pensa à la jeune femme qui l’attendait dans la chambre. Cette femme qu’il s’interdisait de toucher.  

 

 

 


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