Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG - Prosa

 

Autore: amarina

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 21 capitoli

Pubblicato: 30-03-06

Ultimo aggiornamento: 19-04-06

 

Commenti: 54 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: Après 6 ans de collaboration sans nuages ( mais pas sans massues!! ) Kaori voudrait bien que Ryo se décide! Entre enquêtes et week-end romantique, nos deux amoureux terribles finiront-ils par concrétiser?!!!

 

Disclaimer: Les personnages de "Chacun pour soi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you ca ...

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   Fanfiction :: Chacun pour soi ( partie I): La fin d'une légende.

 

Capitolo 19 :: Se dire les choses...

Pubblicato: 15-04-06 - Ultimo aggiornamento: 15-04-06

Commenti: Plus que deux petits chapitres, et ce sera la fin de la première partie. Voici donc le bulletin de santé de Saeko ( j'suis sûre que vous étiez comme même un peu inquiets pour elle!!!). N'oubliez pas de me poster un comm', ça fait toujours plaisir ^^.

 


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Chapitre 19 : Se dire les choses….  

 

 

 

Cela faisait maintenant plus d’une heure que Saeko était sur la table d’opération.  

Assise dans le couloir qui menait au bloc opératoire, Kaori attendait avec angoisse le diagnostique du chirurgien. Il n’avait pas eu l’air optimiste devant l’état de santé particulièrement préoccupant de la jeune femme, qui avait perdu une quantité de sang suffisamment importante pour mettre sa vie en péril.  

 

En face d’elle, les jambes étendues devant lui, les mains enfoncées dans ses poches, Ryo avait une mine très sombre. Depuis qu’ils étaient arrivés à l’hôpital, il n’avait pas prononcé un mot. Et contrairement à ses habitudes, il n’avait même pas chercher à flirter avec les infirmières ( ouais, là ça devient vraiment alarmant s’il ne fait même plus l’imbécile ?!!!). Kaori ne l’avait jamais vu aussi inquiet.  

Et bien que le moment soit plutôt mal choisi, elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver un « petit » sentiment de jalousie.  

 

Un peu plus loin, le père de Saeko faisait les cent pas. Il n’avait pas encore prévenu son épouse, qui devait probablement encore dormir à une heure aussi matinale, et il préférait attendre l’avis du chirurgien avant de lui téléphoner.  

 

Enfin, le médecin apparut, il se dirigea vers le chef de la police. Il paraissait soulagé, et esquissa même un petit sourire.  

 

« Mademoiselle Nogami va s’en sortir. Les fonction vitales n’ont heureusement pas été endommagées. Son cœur a été soumis à rude épreuve, mais nous avons pu stopper l’hémorragie et les saignements provoqués par les multiples coupures. Il va lui falloir un peu de temps pour récupérer, mais, mise à part les cicatrices aux poignets, elle ne devrait pas avoir de séquelles. On peut dire qu’elle a eu beaucoup de chance. »  

 

« Quand pourra-t-on la voir ?» demanda son père, partagé entre la joie de savoir sa fille hors de danger et un reste d’inquiétude.  

 

« Pour le moment, elle est en salle de réveil. Mais d’ici demain, je pense qu’elle pourra recevoir une ou deux visites. En attendant nous allons la garder sous observations, tranquillisez-vous. »  

 

Monsieur Nogami serra chaleureusement les mains du chirurgien.  

 

« Comment vous remercier, docteur, pour tout ce que vous avez fait pour ma fille ? »  

 

Le médecin fit un petit geste de la main qui signifiait qu’il n’avait fait que son travail, et partit. Kaori adressa un sourire au père de Saeko, et lui demanda si elle pouvait faire quelque chose.  

 

« Merci Mlle Makimura, mais ça ira. Bon, il faut que je rentre à la maison, avant que sa mère ne s’inquiète vraiment. » Il la salua et fila vers la sortie.  

 

En se retournant, Kaori fut surprise de ne pas voir Ryo. Peut-être était-il sortit pour fumer une cigarette ?  

Une fois dehors, elle mit du temps avant de le trouver, mais finalement elle le vit assis sur un banc en compagnie de la jeune inspectrice d’Hokkaido. Elle voulait sûrement avoir des nouvelles de Saeko.  

 

« Elle n’est pas morte alors ? » demanda Mauve.  

 

Derrière les volutes de fumée de sa cigarette, Ryo observa la jeune inspectrice. Quelque chose dans le ton de sa voix le gênait. Depuis le début, il y avait un « truc » dans l’attitude de la jeune inspectrice qui le mettait mal à l’aise lorsqu’il se trouvait en sa présence, mais il n’arrivait pas à définir ce que c’était.  

 

« Non. Elle s’en remettra. Saeko est plus coriace qu’on ne le croit. » répondit-il.  

 

Mauve salua Kaori qui venait de les rejoindre.  

 

« Vous allez pouvoir repartir à Hokkaido, maintenant qu’il est mort. » lui dit Kaori.  

 

« Non, pas toute suite. Etant donné que je connais bien le dossier, on m’a demandé de rester pour boucler l’enquête, jusqu’à ce que l’inspectrice Nogami puisse reprendre son service. » répondit la jeune femme.  

 

« Connaît-on sa véritable identité maintenant ? » demanda Kaori.  

 

« Non, pas encore, on pense que c’est un orphelin. Les rouages de l’administration sont lentes à mettre en œuvre, on en saura plus d’ici quelques jours. »  

 

« Enfin, le principal est qu’il ne puisse plus nuire , n’est-ce pas ? » conclut Kaori  

 

Et elle pensa au petit Aki, et à tous les autres enfants qui n’avaient plus de parents. Elle décida d’aider encore plus Mme Pony à s’occuper d’eux. Si un peu plus d’attention pouvait éviter que l’un d’eux ne devienne un délinquant, ou un criminel, alors Kaori était prête à s’investir davantage.  

 

 

Près de deux semaines plus tard….  

 

 

Saeko, enfin sortit du service des soins intensifs, allait de mieux en mieux. Et, mise à part une grande fatigue, elle ne souffrait d’aucun effet secondaire.  

 

Mauve était venue à sa demande lui faire un petit compte rendu sur les conclusions de l’enquête. Elle finissait de lui faire son rapport, lorsqu’on frappa à la porte.  

 

« Entrez ! » dit Saeko.  

 

La tête de Ryo apparut dans l’ouverture de la porte.  

 

« L’inspectrice la plus sexy de Tokyo est-elle visible ?!! » plaisanta Ryo.  

 

« Entre espèce d’idiot ! J’espère pour toi que Kaori ne t’as pas entendu ?!! » lui répondit sur le même ton Saeko.  

 

Eclatant de rire, il entra, les bras chargé d’un énorme bouquet de roses rouges.  

 

« Non, j’suis venu tout seul. Ca ne te dérange pas au moins ? »  

 

« Pas si tu sais te tenir !! »  

 

« Bonjour Mauve, je ne vous avais pas vu !! » salua Ryo.  

 

« Bonjour Monsieur Saeba. Bon ben, j’vais vous laisser, le docteur a bien dit pas plus de deux visiteurs à la fois !! On verra plus tard pour les derniers détails de l’enquête. Au revoir. » lança-t-elle à la cantonade.  

 

Mauve s’apprêtait à quitter la chambre, mais juste avant de sortir, elle ne put s’empêcher d’écouter un instant.  

 

« Merci Ryo. » dit doucement Saeko, tout en lui tendant la main.  

 

Ryo la saisit et s’approchant un peu plus, il lui sourit.  

 

« Tu sais bien que je ferai n’importe quoi pour que tu tiennes enfin toutes tes belles promesses !!! »  

 

Et ils échangèrent un long regard complice.  

 

Mauve referma la porte aussi silencieusement que possible. Elle avait appris tout ce qu’elle désirait savoir.  

 

Un peu plus tard dans la journée, Miki et Kaori rendirent à leur tour une petite visite à Saeko.  

 

« Alors, comment vas-tu aujourd’hui ? » lui demandèrent-elles.  

 

« Je me sens mieux chaque jour. Le médecin pense que je pourrai sortir d’ici un jour ou deux. J’avoue que j’ai hâte de retourner chez moi. J’ai même dû supplier ma mère pour qu’elle me laisse rentrer toute seule, elle voulait absolument que j’aille à la maison avec elle !!! Mais j’la connais, elle me ferait tourner en bourrique !!! » dit Saeko très enthousiaste à la perspective de quitter l’hôpital.  

 

« J’en suis heureuse pour toi ! Mais dis-moi, qui t’as offert ces fleurs, elles sont splendides ?!! » demanda Miki, en respirant le parfum des roses posées sur la table de chevet, à côté du lit de Saeko.  

 

Saeko rougit un peu en regardant Kaori. Devait-elle répondre honnêtement à cette question, au risque de peiner la jeune femme ?  

 

« C’est un admirateur secret. Il n’y avait pas de carte avec le bouquet ! » mentit Saeko.  

 

Elles ne s’attardèrent pas, car l’heure des visites était terminée, et Saeko se fatiguait vite.  

 

 

Après s’être rendue à l’orphelinat Keytano aider Mme Pony à faire manger les enfants, Kaori rentra à l’appartement. Elle voulait récupérer quelques vêtements qu’elle avait oublié, et qui lui étaient nécessaire pour passer la nuit dans la chambre d’ami que Mme Pony mettait à sa disposition, depuis qu'elle logeait une partie de la semaine chez elle. Aussi, avec l’accord de Ryo, elle avait déménagé une partie de ses affaires à l’orphelinat.  

Au début, Kaori avait eu quelques scrupules, mais c’était plus pratique pour son nouveau travail. Et Ryo préférait qu’elle ne fasse pas les trajets de nuit. Question de sécurité. ( j’vous jure , des fois y manque pas d’air !!! Ca serais pas plutôt pour passer tranquillement ses soirées dans les bars ?!!!)  

 

Bien qu’il soit presque 20h, le soleil d’août tardait à céder sa place à la lune, et il faisait encore jour.  

 

Plongée dans la pénombre, Kaori ne vit pas tout de suite Ryo. Il dormait sur le canapé, et avait dû baisser les stores afin de ne pas être dérangé par la lumière. Elle s’approcha et ramassa la veste qu’il avait jeté par terre. Allongé sur le dos, Ryo avait mit son bras gauche sous sa tête, tandis que sa main droite reposait sur sa poitrine. Il n’avait même pas prit la peine de retirer ses chaussures. Il devait être épuisé, les dernières semaines avaient été assez éprouvantes, même pour un homme de la trempe de son partenaire ( Ou alors il passe ses nuits à fêter le rétablissement de Saeko !!! qu’est-ce que vous en pensez ?!).  

 

Doucement, Kaori se pencha pour repousser en arrière une mèche des cheveux de Ryo qui lui barrait le front. Son geste fut si léger, qu’elle ne le réveilla pas. La jeune femme s’agenouilla près du canapé. Elle le regarda longuement. Même profondément endormi, Ryo  

continuait à exercer une puissante attraction sur Kaori.  

Elle l’aimait tellement, et que cela soit réciproque ou non, importait finalement peu. Il était son seul et unique amour.  

 

Inclinant la tête, Kaori commença à effleurer du bout des lèvres la bouche du bel endormi, qui ne bougeait pas. Elle sentit le souffle tiède de la respiration de Ryo sur sa joue. Un délicieux frisson parcouru sa peau.  

Une émotion particulière la saisit lorsqu’elle recommença sa caresse. Le léger chatouillement que provoquait ce simple frôlement de leurs lèvres, finit d’affoler les sens de Kaori.  

 

Plus, elle en voulait plus.  

 

Poussée par son désir, elle appuya davantage ses lèvres sur celles de Ryo et lui donna un baiser. Surprit dans son sommeil, Ryo ouvrit brusquement les yeux. Il le fut davantage quand il reconnut le visage penché au-dessus du sien.  

 

« Kao… ! »  

 

Mais un nouveau baiser de son entreprenante partenaire, le fit taire.  

 

Etait-il en train de rêver ?  

 

Oui, c’était sûrement un rêve. Son ange, son bel ange l’embrassait. Ses fantasmes les plus fous semblaient soudain prendre corps. Et quel corps ! Une douce petite fièvre le saisit.  

 

Ryo colla sa bouche sur celle de Kaori et l’embrassa avec une fureur possessive. Tout en passant son bras gauche derrière la tête de Kaori, il accentua le baiser, à la grande joie de la jeune femme qui ne demandait que ça.  

 

Ce fut au tour de Ryo d’en vouloir plus.  

 

Il se redressa sur le canapé, et basculant le corps de Kaori sur ses genoux, il glissa une main chaude sous le t-shirt de la belle, caressant son ventre, remontant jusqu’à sa poitrine, sans cesser d’embrasser sa bouche, la peau tendre du cou, ses yeux…  

Telle de l’argile sous les mains du potier, elle s’abandonna totalement à celles de son partenaire. Et pour mieux goûter toutes les sensations nouvelles qui explosaient littéralement en elle, Kaori ferma les yeux.  

Une fois débarrassée de son encombrant t-shirt, la jeune femme sentit la main de Ryo, qui remontait le long de sa cuisse, glisser sous sa jupe, et parvenir jusqu’aux dentelles de sa culotte.  

Le moment qu’elle redoutait, tout en l’espérant, allait enfin arriver, et son cœur manqua un battement.  

 

Concentré sur son propre désir, Ryo ne regardait pas sa partenaire, toute son attention était fixée sur la douceur de la peau de Kaori, sur ses seins presque dénudés, sur son ventre et le mouvement envoûtant de ses hanches.  

A demi renversée sur le canapé, Kaori offrait une image diablement tentante.  

 

Pas un mot n’avait encore été prononcé entre les deux amants.  

 

Sentant un désir de plus en plus fort monter en lui, Ryo resserra son étreinte, ce qui suscita un nouveau soupir de plaisir chez la jeune femme. Elle allait le rendre fou, complètement fou.  

Déjà, il commençait à déboucler sa ceinture, à ouvrir la braguette de son pantalon…  

 

« Ryo… » murmura amoureusement Kaori à son oreille.  

 

Il frémit de plaisir,…… et d’horreur.  

 

Qu’était-il en train de faire à Kaori ? Pourquoi avait-il les mains posées sur son ange ?  

 

Maladroitement, il se releva brusquement du canapé, et recula avec tant de précipitation qu’il trébucha.  

 

Surprise de ne plus sentir les mains de Ryo sur elle, Kaori ouvrit les yeux. Jamais elle ne l’avait vu perdre ainsi son sang-froid. Lui, qui était toujours maître de lui-même, affichait une expression de panique. Tremblant, il essayait de refermer son pantalon et sa ceinture, tout en jetant des regards affolés sur Kaori, allongée sur le canapé, à moitié dévêtue.  

 

De son côté, Kaori ne comprenait absolument rien à ce qui était en train de se passer. Une minute plus tôt, elle était dans les bras de l’homme qu’elle aimait, et maintenant, il la regardait d’un air coupable.  

 

« Ryo… ? » l’appela Kaori tout en se relevant.  

 

« Mon Dieu, Kaori, qu’est-c’que j’ai fait ???!!! » la coupa Ryo. « j’n’étais plus moi-même, je… Oh, Kaori !…. Pardonne-moi…» balbutiait Ryo, totalement désorienté.  

 

Kaori l’entendait, mais, sous le choc, elle ne saisissait pas un seul mot de ce qu’il disait. Le voyant perdu, elle se leva et fit un pas dans sa direction, sans se soucier de sa semi nudité.  

 

« Mais qu’est-c’que tu as ? Parle moi, je ne comprends pas ? » demanda-t-elle, tout en esseyant de l’approcher. Mais Ryo reculait à chaque pas qu’elle faisait.  

 

« Ryo, dis moi… » le supplia-t-elle.  

 

 


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