Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: amarina

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 21 capitoli

Pubblicato: 30-03-06

Ultimo aggiornamento: 19-04-06

 

Commenti: 54 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: Après 6 ans de collaboration sans nuages ( mais pas sans massues!! ) Kaori voudrait bien que Ryo se décide! Entre enquêtes et week-end romantique, nos deux amoureux terribles finiront-ils par concrétiser?!!!

 

Disclaimer: Les personnages de "Chacun pour soi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: Chacun pour soi ( partie I): La fin d'une légende.

 

Capitolo 17 :: Le tueur d'Hokkaido.

Pubblicato: 11-04-06 - Ultimo aggiornamento: 11-04-06

Commenti: Ce chapitre est un peu long, mais j'espère qu'il vous plaira quand même !!! Vos commentaires sont toujours les bienvenus!!! Merci à tous et à toutes.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21


 

Chapitre 17 : Le tueur d’Hokkaido.  

 

 

Elle marchait dans les rues désertes, le cœur léger. Elle s’était vraiment bien amusée, et appréciait de pouvoir flâner un peu avant de rentrer. L’air du mois d’août était doux et les bruits du centre ville lui paraissaient très lointain. Dans le silence de la nuit, elle entendait le talon de ses chaussures raisonner sur le bitume.  

Elle tourna au coin de la rue et longea les grilles de l’un des nombreux jardins publics que comptait Tokyo.  

 

Bientôt son attention fut attirée par des bruits de pas. Ils semblaient provenir d’un peu plus haut dans la rue, juste derrière elle. Tout en continuant à marcher, elle se retourna légèrement pour regarder, mais le bruit s’arrêta. Malgré les quelques luminaires qui éclairaient la rue, elle ne parvint pas à distinguer l’ombre d’une silhouette. Toutefois, elle accéléra sa marche. Les pas se firent à nouveau entendre. Ils semblaient se calquer sur son rythme.  

Arrivée près d’un lampadaire, elle examina une nouvelle fois les environs.  

 

Personne.  

 

Son imagination lui jouait-elle des tours ? Pourtant, elle n’était pas d’une nature particulièrement peureuse.  

 

Essayant de maîtriser les battements de son cœur, elle décida de prendre un raccourci. Elle n’avait plus vraiment envie de continuer sa petite promenade nocturne. Elle se dirigea vers l’entrée du parc. Elle allait couper par le jardin. Mais, à peine avait-elle franchit la grille, qu’elle sentit une présence menaçante derrière elle. Cette fois, elle eut peur et se mit à courir. Son instinct l’avait rarement trompé.  

 

Les gravillons de l’allée principale crissaient sous ses chaussures et « on » allait l’entendre. Avisant un bosquet, elle enjamba la bordure de la pelouse et s’y précipita. A l’abri sous l’épais feuillage, elle s’efforça de reprendre le contrôle de sa respiration. Elle attendit une ou deux minutes, tout en écoutant attentivement, à l’affût du moindre mouvement.  

Dans le parc, tout était calme et silencieux.  

 

« Quelle idiote, murmura-t-elle, je m’suis fait peur pour rien !! »  

 

Avec précaution, elle sortit de sa retraite. C’est alors qu’une main la tira brutalement par les cheveux, la faisant basculer en arrière.  

 

« Au sec…. » commença-t-elle à crier, mais son appel à l’aide mourut sur ses lèvres, car une douleur fulgurante venait de lui traverser le cou.  

Doucement, elle glissa à terre. Elle ne sentait plus aucun de ses muscles.  

 

Peu avant de sombrer dans une légère inconscience, elle aperçut une ombre se pencher sur elle.  

 

 

 

L’inspectrice Saeko Nogami gara sa voiture. Il était encore tôt. Trop tôt pour une affaire de ce genre. Saeko soupira, ce qu’elle craignait depuis si longtemps venait finalement de se produire.  

 

Une grande agitation régnait à proximité du parc, et une foule de curieux et de journalistes se tordaient le cou pour tenter d’apercevoir quelque chose. Ce goût que les gens avaient pour le morbide ne cessait de la stupéfier. Et de l’écœurer.  

 

Un agent lui fit signe d’approcher, et souleva le ruban qui délimitait la zone où le crime avait été commis.  

 

« Bonjour madame. » dit-il respectueusement, « Je vais vous conduire sur les lieux. »  

 

Arrivée près du bosquet, Saeko eut un hoquet de surprise et d’horreur en apercevant le cadavre. Tremblante, elle s’approcha du corps. C’était pire que ce qu’elle avait imaginé.  

 

Là, sous ses yeux, une jeune femme affreusement mutilée, gisait entièrement nue dans une flaque de liquide rouge et gluant, facilement identifiable.  

On l’avait vidé de son sang. Des coupures, nettes, entaillaient ses deux poignets, mais il y en avait aussi sur tout le corps, et particulièrement sur son ventre.  

 

Saeko s’approcha davantage, à la recherche d’indices. La victime avait un joli visage, et ses yeux grands ouverts semblaient fixer ces inconnus qui tournaient autour de son cadavre.  

Sentant une violente colère monter en elle, Saeko détourna les yeux de l’horrible spectacle.  

 

« C’est l’un des jardiniers qui l’a trouvé ce matin. Le type n’a rien vu, et il est un peu secoué par sa découverte. Vous voulez l’interroger ? » demanda un des policiers.  

 

Saeko secoua la tête.  

 

« Connaît-on l’identité de la victime ? »  

 

« Non, pas encore. Celui qui a fait ça est un malin, il lui a tout pris, ses vêtements et ses papiers, ça va ralentir nos recherches. Il n’y a plus qu’à espérer que l’identification judiciaire trouve son nom rapidement ou que sa famille déclare sa disparition !!. »  

 

Saeko ne répondit rien, et regarda les policiers soulever le corps avant de le placer dans la housse.  

 

« On en saura plus après l’autopsie. En tout cas elle a l’air très jeune. Quel peut bien être ce tordu qui s’amuse à découper les femmes ?!!! » continua le policier en regardant lui aussi les médecins légistes transporter le cadavre.  

 

Juste à ce moment là, Saeko aperçut le commissaire Hatsumo qui venait vers elle. C’était un homme à la carrure aussi impressionnante que l’était sa carrière. Il inspirait immédiatement le respect à tous ceux qui l’approchaient.  

Les mains enfoncées dans les poches de son veston, il avait la mine sombre de quelqu’un à qui l’on vient d’annoncer une très mauvaise nouvelle.  

 

« Alors Nogami, vous croyez que c’est lui ? Il aurait débarqué à Tokyo ? » demanda-t-il d’une voix très basse.  

 

« A moins que ce ne soit un « copy cat », ça ne fait pas le moindre doute, c’est tout à fait son mode opératoire. »  

 

« Bon sang, il ne manquait plus que ça !!! » grommela le commissaire, « Mettez vous immédiatement en relation avec Hokkaido, je ne veux pas que ce salop s’en sorte cette fois, je compte sur vous !!! »  

 

Saeko hocha la tête :  

 

« C’est déjà fait, ils m’envoient quelqu’un. Il devrait arriver cet après-midi. »  

 

« Parfait. Arrêtez-le avant qu’il ne recommence. Et soyez discrète, je ne veux pas de panique dans ma ville. Vous m’avez bien compris ? » Et sans même attendre la réponse, il se retourna et partit.  

 

 

 

Assise à la fenêtre, Kaori ( Ouf !!! J’vous ai fait peur hein ?!!!!) profitait des rayons du soleil, tout en feuilletant un magasine de mode. De tant en tant elle jetait un coup d’œil exaspéré à Ryo qui s’énervait sur la manette de sa PS2 flambant neuve. Il gesticulait et insultait le personnage qui semblait échapper à son contrôle.  

 

« Mais non espèce de c…, pas par là !!!! …. Aller saute !!! Non mais quel couil… !!! » ( Qui n’a pas déjà assisté, ou vécu personnellement, ce genre de scène ?!! Levez la main…Plus haut…Ah c’est bien c’que j’disais !!!!).  

 

« Ryo, arrête de hurler !!! Tu m’casses les oreilles !!!! » lui cria Kaori.  

 

Mais c’était inutile, car Ryo ne l’entendait pas ( Bah oui, c’est bien connu, les mecs peuvent pas faire plusieurs choses en même temps !!! Ohlala, j’plaisante, faut pas vous vexer !!!).  

 

Juste au moment où elle allait lui assener son « argument final », la sonnette retentit.  

Etant donné que que Ryo demeurait insensible à tout ce qui n’était pas son jeu, Kaori dû aller ouvrir la porte elle-même. Saeko, tout sourire, la salua et entra, avant même que Kaori ne l’eut invitée, dans l’appartement ( non mais qu’elle sans gêne cette fille !!!). Elle était accompagnée par une jeune femme au regard étrange.  

 

« Ryo est là, on peut lui parler ? »  

 

« Tu peux toujours essayer, il est dans le salon. » Répondit Kaori en refermant la porte.  

 

Saeko, qui connaissait suffisamment l’appart’ pour y être déjà venue plusieurs fois, n’attendit pas Kaori, et fila immédiatement dans le salon.  

Elle y trouva Ryo en prise avec son jeu. Concentré, il ne lui prêta pas la moindre attention.  

 

« Bonjour Ryo !! »  

 

Pas de réaction.  

 

La belle inspectrice ne se laissa pas pour autant démonter. Adroitement, elle se mit devant l’écran de télévision, et bougea ses jambes de manière à faire apparaître le haut de ses cuisses. Cette vision ne laissa pas notre « étalon » de glace. Il lâcha la manette de son jeu et, aussi rapide que l’éclair, se jeta sur Saeko, tout en arrachant ses vêtements.  

 

« Saeko mon amooouuuur !! » cria Ryo, ses lèvres baveuses en avant ( vous voyez un peu l’tableau ?!!!).  

 

Mais sa face alla s’écraser sur l’écran, et il glissa tout en laissant derrière lui une trace de bave ( Beuurkkk !!!).  

 

« Maintenant que tu t’es calmé, on pourrait peut être parler sérieusement ? » dit Saeko qui regardait un Ryo boudeur remettre ses fringues.  

 

« Qu’est-ce qui t’amène cette fois ?!! » questionna Kaori, toujours un peu méfiante dès qu’il s’agissait de rendre service à Saeko.  

 

« Laissez moi vous présenter l’inspectrice Mauve Tsunamu, elle arrive tout droit d’Hokkaido. » commença Saeko en désignant la jeune femme qui l’accompagnait.  

 

Cette dernière, sans être une véritable beauté, dégageait un certain charme, qui pouvait vous séduire, comme vous mettre étrangement mal à l’aise. La coupe de ses cheveux blonds était plongeante sur le devant et très courte sur la nuque. Sous sa frange, elle avait un grand front, mangé par d’immenses yeux d’un bleu très intense, et une petite bouche très mobile. Son visage se terminait par un menton pointu. Son style vestimentaire était, lui aussi, particulier. Moulée dans un pantalon de cuir, elle portait une chemise en soie sous un perfecto. Elle était grande, et on voyait qu’elle était sportive.  

 

« Je suis enchantée de pouvoir enfin rencontrer le célèbre City Hunter. » formula poliment Mauve. Sa voix était douce et agréablement mélodieuse.  

 

« Mauve est venue m’aider pour résoudre une affaire délicate. », continua Saeko, « Depuis deux jours, j’enquête sur un crime particulièrement sordide. Il s’agit probablement du même tueur qui sévissait à Hokkaido. Mais l’île doit probablement commencer à lui sembler trop petite, et il a décidé de s’attaquer à la capitale. Voici sa dernière victime, elle s’appelle Suzie, c’était une étudiante. Elle venait de fêter sa réussite à un concours et de passer la soirée avec des amis, avant de rentrer chez elle. On l’a retrouvé morte dans un jardin public, du côté de la banlieue nord de Tokyo. » et Saeko déposa une grande enveloppe marron sur la table, qu’elle fit glisser devant Ryo.  

 

Il la décacheta et en sortit les photos prises de la victime. Les images étaient ignobles. Kaori, qui s’était mise derrière Ryo, poussa un cri d’effroi.  

 

« D’après l’autopsie, il a drogué sa victime, puis il la déshabillée, avant de lui entailler les veines et de s’acharner sur son corps. Les légistes estiment que la drogue utilisée, a surtout servi à empêcher la jeune femme de se débattre, mais elle a repris connaissance au bout d’un moment et a subi la fin de son calvaire. Son agonie a duré des heures, car c’est la perte de sang qui l’a tué. Ah, j’allait oublier. Ce malade a emporté un petit « souvenir » de sa victime. Il lui a prit une partie de ses reins. » ajouta Saeko d’un air lugubre.  

 

« Et quand ces crimes ont-ils commencé ? » questionna Ryo.  

 

« A Hokkaido, il y a trois ans. » intervint Mauve.  

 

« Et combien a-t-il fait de victimes, jusqu’à présent ? »  

 

« On en dénombre une vingtaine. Mais il y en a peut-être plus. Il n’obéit à aucune règles précises, et il n’y a pas de profil type des victimes, à part qu’elles sont jeunes, et en bonne santé. Il attaque ces jeunes femmes tantôt au hasard, tantôt après les avoir surveillées. Il les droguent avant de les tuer sur place, ou de les emmener dans d’autres endroits pour les « disséquer ». En général, il leur enlève un organe, souvent le cœur. C’est pour ça qu’au début on a pensé avoir affaire à un trafic d’organes. »  

 

La jeune inspectrice avait débité ce petit discours d'une seule traite. Elle respira et reprit :  

 

« A Hokkaido, on l’a surnommé le « Docteur », car on suppose qu’il a étudié la médecine. Il ne laisse aucune trace sur les lieux, ni sur les victimes. Il utilise des gants chirurgicaux et des puissants barbituriques, ce qui suppose des connaissances médicales assez poussées. Ses gestes sont sûrs et précis, et il est évident qu’il éprouve beaucoup de plaisir à inciser les chairs de ses victimes. Il utilise toujours la même arme, un scalpel. Pour l’instant, il a réussit à échapper à toutes nos tentatives pour l’arrêter. Mais peut être qu’ici, avec votre aide… ?»  

 

Ryo avait attentivement écouté la jeune femme. Il se leva et se dirigea vers la fenêtre. Dans la rue en bas, les gens marchaient tranquillement, sans se soucier de savoir qu’un tueur en série rôdait dans la ville, à la recherche de sa prochaine victime. Deux jeunes femmes, les bras chargés de paquets, riaient. L’une des deux pourrait très bien être la suivante.  

 

« Très bien, j’accepte de vous aider. De votre côté, dit-il à l’intention des deux inspectrices, continuez à rassembler le maximum d’informations. Moi, j’vais essayer de trouver où il se cache. »  

 

Les deux jeunes femmes se sentirent soulagées d’un poids énorme. Si City Hunter travaillait avec elles, on finirait bien par arrêter le « Docteur ».  

 

Kaori, proposa des boissons fraîches, ce que chacun accepta avec plaisir. Elle s'eclipsa un instant dans la cuisine, pour préparer les verres et les jus de fruits.  

 

« Il faut agir vite, il va sûrement recommencer dans les prochains jours. » dit Mauve.  

 

« Saeko, je peux te parler un instant ? » demanda Ryo, tout en entraînant la belle inspectrice près de la fenêtre.  

 

Il lui prit le menton, et sembla être sur le point de l’embrasser, mais il se pencha à son oreille et lui murmura quelque chose qui fit sourire la jeune femme. Mauve qui les observaient, cru deviner qu’une certaine intimité les liaient.  

 

« Ils sont peut être amants ? » pensa-t-elle.  

 

« D’accord, Ryo, c’est promis. Cette fois, je ne te laisserai pas tomber !! » lui assura Saeko.  

 

« Je compte sur toi. Tu sais que je serai horriblement déçu, si tu me faisais à nouveau faux bond !!! » et ils échangèrent des sourires complices avant de retourner s’asseoir sur le canapé.  

 

Juste à ce moment, Kaori réapparut avec un plateau. Elle devina que quelque chose s’était passée, rien qu’à voir la mine réjouie de Ryo. Mais quand à savoir quoi, là résidait le mystère.  

 

 


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