Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: amarina

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 21 capitoli

Pubblicato: 30-03-06

Ultimo aggiornamento: 19-04-06

 

Commenti: 54 reviews

» Scrivere una review

 

RomanceAction

 

Riassunto: Après 6 ans de collaboration sans nuages ( mais pas sans massues!! ) Kaori voudrait bien que Ryo se décide! Entre enquêtes et week-end romantique, nos deux amoureux terribles finiront-ils par concrétiser?!!!

 

Disclaimer: Les personnages de "Chacun pour soi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Why do I have to use the link in my account to send you my request?

 

Since I receive a lot of requests, I'd rather prefer validation didn't take me a lot of time. So, I concentrate all requests in the same email box and I won't look for the member's ID each time. You also have to use the email address you put in your pr ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Chacun pour soi ( partie I): La fin d'une légende.

 

Capitolo 12 :: Dans le silence de la nuit...

Pubblicato: 03-04-06 - Ultimo aggiornamento: 05-04-06

Commenti: Ouf !!! ça y est, j'ai enfin fini ce chapitre. C'est pas facile de trouver un angle nouveau pour parler des sentiments de Ryo/Kaori. Tout n'a-t-il pas déjà été dit? J'espère qu'il vous plaira quand même. Donnez moi votre avis, que vous aimiez ou non. Bonne lecture.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21


 

Chapitre 12 : Dans le silence de la nuit…  

 

 

 

Tandis que Kaori était partie se changer dans la salle de bain, Ryo ne put s’empêcher de sourire en regardant le bazar tout autour de lui. Décidément, sa p’tite furie ne cesserait jamais de le surprendre, car il la connaissait suffisamment pour savoir qu’elle était capable du meilleur comme du pire ( et sa tête pouvait largement en témoigner !!!).  

 

Il se souvenait de leur première rencontre. Kaori l’avait impressionné par sa volonté tenace, et depuis, elle lui avait démontré qu’elle ne manquait pas de courage. Si au début, il ne lui avait pas prêté une attention particulière, n’étant pour lui que la petite sœur de son coéquipier, leur association lui avait permit de découvrir les différentes facettes de la personnalité de Kaori. Et, malgré sa manie de toujours lui taper dessus dès qu’il approchait d’un peu trop près une femme, il devait reconnaître qu’elle était très attachante.  

 

Avec le temps, Ryo avait appris qu’elle femme merveilleuse elle était. Kaori avait finit par l’apprivoiser à force de douceur, de gentillesse ( les coups de massues mis à part bien sûre !!!) et d’une bonne dose de patience. Lui qui ne tenait à rien, ni à personne, s’était laissé toucher par la bonté de Kaori, elle qui, il le savait pertinemment, avait embelli sa vie et lui avait donné un sens.  

 

Tout en réfléchissant, Ryo avait fait quelques pas dans la chambre, quand, soudain, il sentit quelque chose sous son pied. Il se pencha machinalement pour ramasser l’objet sur lequel il venait de marcher, et l’examina rapidement.  

 

Une culotte ?!!!!  

 

C’était l’une des petites culottes que Kaori avait, dans son empressement à chercher une chemise de nuit, lancé un peu partout dans la chambre.  

 

Aussitôt, Ryo jeta loin de lui le petit slip en dentelle (qui a dit que Kaori n’était pas féminine ??!!!), comme s’il venait de se brûler les doigts à son contact, et rougit ( un comble, quand on sait que ses poches sont constamment remplies de p’tites culottes et de lingerie fine en tout genre !!!!).  

 

C’est ce moment là que choisit Kaori pour réapparaître.  

 

Trop occupée à cacher le trouble qui l’avait saisi dans la salle de bain, elle ne remarqua pas celui de Ryo ( heureusement pour lui !!!). Il lui fallait bien reconnaître que voir sa petite Kaori dans un de ses vieux t-shirt ne l’aidait pas particulièrement à retrouver son sang froid. Elle était divine dans cette tenue qui laissait deviner une épaule par l’encolure trop large du vêtement.  

 

Le regard de Ryo commença à errer sur les parties du corps de Kaori qui n’étaient pas couvertes par le tissu. Il avala sa salive.  

Il fallait réagir, et vite.  

 

« Ca y est, t’as fini ? J’peux enfin prendre une douche ? » demanda-t-il sur un ton qu’il espérait le plus neutre possible.  

 

« Oui, oui, vas-y » bredouilla-t-elle, et elle s’écarta pour laisser passer Ryo.  

 

Constatant le désordre qui régnait dans la pièce, Kaori entreprit de faire du rangement. Elle commença par ramasser toutes les affaires qui traînaient sur le sol, puis les posa sur le lit. Après quoi elle s’efforça de les plier méthodiquement à fin de les ranger dans les valises vides.  

Une fois cette tâche accomplie, elle se mit à réfléchir à la suite des événements.  

 

Elle regarda alternativement le lit double et le lit d’appoint où Ryo allait dormir, et piqua un fard. Bien sûre, ils avaient déjà eu l’occasion de dormir dans la même chambre, mais cette nuit était spéciale pour Kaori. Elle ne voulait pas seulement partager la chambre avec Ryo, mais aussi le lit.  

 

Etre dans les bras de Ryo était son unique désir. Elle le souhaitait si fort, qu’elle avait l’impression que rien ne pouvait s’opposer à sa volonté.  

Rien, excepté Ryo lui-même, et cette perspective lui était particulièrement douloureuse.  

 

Elle entendit la porte de la salle de bain s’ouvrir et Ryo apparut.  

 

Une buée, dégagée par les vapeurs d’eau chaude de la douche, entoura un instant la silhouette masculine, formant une sorte de halo autour de Ryo. Il était torse nu et ne portait qu’un caleçon. Ses cheveux, encore humides, formaient de légères ondulations, accentuant davantage le charme qui se dégageait de son visage. ( ouinnn !! pourquoi j’peux pas avoir le même en vrai ??!!!!!!)  

 

La douche avait permit à Ryo de recouvrer son calme, et avait apaisé ses nerfs ( « mokkori » serait-il de retour ??!!) malmenés par la vision un peu trop évocatrice d’une Kaori à moitié nue.  

 

Dès que leurs regards se croisèrent, un profond malaise s’installa entre eux. La situation était délicate, et aucun des deux partenaires ne savaient comment y faire face.  

 

Un ange passa.  

 

C’est Ryo qui, le premier, se reprit.  

 

« Si tu es prête, on va pouvoir éteindre et dormir, d’accord ? » lui proposa gentiment Ryo, qui s’apprêtait déjà à se glisser sous les draps.  

 

Kaori, qui voyait bien que la situation ne se déroulait pas du tout comme elle l’avait prévu, demeura pourtant muette. Elle se dirigea vers le grand lit, et, le cœur lourd, elle s’allongea à son tour. Ryo lui souhaita une bonne nuit et éteignit la lumière.  

 

Immobile, les yeux fermés, Kaori se demandait pourquoi, alors que toutes les conditions étaient réunies, aucun des deux n’avaient fait la moindre tentative pour se rapprocher l’un de l’autre. Pourtant, c’était bien dans l’intention de faire évoluer les choses avec Ryo qu’elle avait organisé ce week-end.  

 

En quittant Tokyo, elle s’était imaginée qu’un tête à tête, loin de toutes les contraintes liées à leur métier et à la routine, leur permettrait, en favorisant les confidences, de s’avouer enfin leurs sentiments. Dans ce but, et après avoir livré un dur combat contre elle-même et sa timidité naturelle, elle avait fait l’acquisition de tenues susceptibles de plaire à Ryo, à fin de le séduire.  

 

Luttant pour ne pas pleurer, Kaori se retourna dans son lit.  

 

Pendant un instant, lorsqu’ils s’étaient retrouvés seul sous les arbres, Kaori avait ardemment désiré être embrassée par Ryo. Mais il avait, une nouvelle fois, fait marche arrière.  

 

Ce refus de s’engager les condamnait tous les deux à vivre une situation fausse, et Kaori était fatiguée par les continuelles tergiversations de son partenaire.  

 

Quel serait leur avenir, s’ils ne parvenaient pas, l’un comme l’autre, à surmonter leurs appréhensions ? Car si elle pouvait excuser, à défaut de la comprendre, la lâcheté de l’homme qu’elle aimait profondément, Kaori ne se pardonnait ni sa timidité, ni ses inhibitions.  

 

Dans la chambre tout était calme et silencieux, et elle dû tendre l’oreille pour entendre la respiration régulière de Ryo.  

 

Kaori se retourna une nouvelle fois.  

 

Non, cela n’était pas possible, cette nuit ne pouvait pas se terminer sur un nouvel échec, il fallait qu’elle tente quelque chose, n’importe quoi.  

 

Elle se redressa sur son lit et, fixant dans l’obscurité la silhouette allongée de son partenaire, elle l’appela doucement.  

 

« Ryo ? »  

 

Kaori attendit le cœur battant que le dormeur se réveille.  

 

« Ryo ? »  

 

Rien. Ryo n’avait pas bougé et paraissait dormir paisiblement, ignorant qu’à quelques mètres de lui, Kaori s’était rallongée, anéantie par la douleur et le sentiment d’avoir échoué.  

 

Sous les paupières, qu’elle gardait obstinément fermées, des larmes se mirent à couler silencieusement le long de ses joues.  

Cette fois, Kaori ne chercha pas à les retenir.  

 

De longues minutes s’écoulèrent avant que le sommeil ne vienne, temporairement, mettre un terme aux souffrances de la jeune femme.  

 

 

 

Le visage tourné vers le mur de la chambre, Ryo ne dormait pas. Il avait entendu Kaori remuer dans son lit, et perçu son agitation.  

 

Pourtant il ne chercha pas à la réconforter.  

 

Il ne répondit pas non plus lorsqu’elle prononça son nom.  

 

Au bout d’un certain temps, qui lui parut une éternité, Ryo sut que Kaori s’était finalement endormie et écouta sa respiration encore légèrement saccadée par le chagrin.  

 

Rassuré sur ce point, Ryo commença à se détendre. Il s’aperçut alors qu’en voulant paraître parfaitement immobile, il s’était crispé, et que son corps avait été soumis à une tension extrême. A force de serrer les dents, sa mâchoire était douloureuse, et ses mains, posées près de son visage, s’étaient refermées sur l’oreiller.  

 

Il avait dû faire appel à toute sa volonté pour résister à l’envie de répondre à Kaori.  

 

Chaque fois qu’elle avait dit son nom, son cœur s’était mis à battre plus fort. Malgré cela, et peut-être même à cause de cela, Ryo s’était révélé incapable de montrer ses véritables sentiments à Kaori.  

 

Pire, ces sentiments le paralysaient et il ne savait pas quel comportement adopter. Il se sentait indigne d’aimer, et encore plus de recevoir de l’amour, surtout de la part de Kaori. Et il ne comprenait pas pourquoi, ni comment, la jeune femme pouvait aimer un homme comme lui.  

 

Il ne la méritait pas.  

 

Ryo étira ses membres douloureux et se concentra. Pour une fois, il bénit les guérilleros de lui avoir enseigné une technique qui permettait de faire le vide dans son esprit avant d’aller combattre.  

 

Cette nuit, elle allait lui être particulièrement utile pour chasser l’image de Kaori.  

 

 

Peu avant de sombrer dans un sommeil sans rêves, Ryo crut voir, penché au-dessus de lui, le visage d’un ange, au regard à la fois doux et mélancolique. ( Ah, je sais, mais que voulez vous, j’peux pas m’empêcher d’être sentimentale !!!!)  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de