Capitolo 13 :: Les lendemains qui "déchantent".

Pubblicato: 04-04-06 - Ultimo aggiornamento: 05-04-06

Commenti: Ahlalala!!! Ce sont vraiment deux têtes de mules quand ils s'y mettent, surout Ryo ( hein Nanou!!!!) . Merci pour vos petits messages. Bonne lecture à tous et à toutes.

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Chapitre 13 : Les lendemains qui « déchantent ».  

L’aube se levait à peine sur la campagne environnante, et les premiers rayons de soleil pénétrèrent dans la chambre d’hôtel où Ryo et Kaori avaient passé la nuit.  

Fidèle à ses habitudes, Kaori ouvrit les yeux la première. Et, pendant les quelques précieuses secondes qui suivent le réveil, elle ne sut ni où ni avec qui elle était.  

Hélas, les brumes du rêve et du sommeil se dissipèrent aussi rapidement que la neige au soleil. Les souvenirs de la veille lui revinrent d’un seul coup.  

Une vague de tristesse la submergea., suivit par une immense sensation de vide. Par-dessus tout autre sentiment, c’était surtout la déception qui dominait.  

Kaori se redressa légèrement sur un coude et jeta un coup d’œil à Ryo. Il dormait encore.  

Elle s’étira longuement, tout en repoussant les draps, et mit les bras au-dessus de sa tête, puis dirigea son regard vers la lumière qui filtrait à travers les doubles rideaux.  

Courageusement, Kaori se força à regarder la réalité en face.  

Rien ne s’était déroulé comme prévu. Et, il fallait se rendre à l’évidence, rien ne se passerait jamais.  

Elle avait été folle de croire le contraire, et doublement folle d’écouter les suggestions de Miki ( J’en connais une qui va passer un sale quart d’heure !!!!).  

Kaori poussa un profond soupir et se leva.  

Le mieux était encore de faire comme si de rien n’était.  

Kaori écarta énergiquement les rideaux, laissant entrer la lumière, puis ouvrit la fenêtre en grand. Elle respira l’air du matin. L’odeur de la campagne n’avait vraiment rien à voir avec celui de la ville. Il était vivifiant et parfumé.  

Elle se retourna, et s'attela à la difficile mission qui consistait à réveiller Ryo.  

Ce dernier avait visiblement eu un sommeil agité. Les bras et les jambes écartés, débordaient du lit, et les draps étaient entortillés autour de sa taille.  

Pourtant, rien sur le visage de Ryo n’indiquait si ses rêves avaient été agréables ( du style avec pleins de filles prêtent à satisfaire le moindre de ses désirs !!!! ) ou non.  

Même si elle s’en défendait, le réveiller était le moment qu’elle préférait dans la journée. Il n’était jamais aussi beau et tranquille que dans les moments où il ne faisait pas l’imbécile. Elle pouvait rester là, à le regarder dormir, enfin quand Ryo était en tenue décente bien sûre, ce qui n’arrivait pas très souvent ( à croire qu’il le fait exprès !!!).  

Elle eut un sourire attendri. Elle se pencha et lui secoua gentiment l’épaule.  

« Ryo ? C’est l’heure, debout paresseux, il fait un temps magnifique ce matin !! »  

« Mmm, laisses moi dormir…. » grogna Ryo tout en serrant son oreiller de plus belle.  

« Tu vas quand même pas rester au lit toute la journée ?!! » commença à s’énerver sa partenaire.  

Refusant de se lever, Ryo avait rabattu les draps froissés sur sa tête. Mais c’était sans compter la ténacité de Kaori, et elle se mit à tirer sur le drap qui recouvrait Ryo.  

« Dépêches toi, on va être en retard pour la randonnée en montagne. T’as pas oublié ??! »  

« J’croyais qu’ont étaient en vacances ?!! » demanda Ryo qui essayait de résister de toutes ses forces.  

« Oui, et alors ?!! » s’exclama Kaori, surprise par cette question.  

« Bah moi en vacances, j’fais la grasse mat’ !! » lui rétorqua Ryo.  

Kaori lâcha prise ( ça ne lui ressemble pas pourtant de déclarer forfait aussi facilement ??!!!), au grand étonnement de Ryo qui s’entendit dire :  

« Très bien, fais comme tu veux !! Mais j’te préviens qu’ils ne servent plus de p’tit déj’ après 11h !!! Moi, j’vais m’habiller. »  

Kaori attrapa quelques affaires et vit la tête de son partenaire réapparaître juste au moment où elle fermait la porte de la salle de bain. Le dernier argument avait, en fin de compte, eu raison de lui.  

Quand elle ressortit, elle constata avec plaisir que, finalement, Ryo s’était levé. Il se tenait à la fenêtre, appuyé à la rambarde du balcon. Au bruit qu’elle fit, il se retourna et lui sourit.  

« C’est à quelle heure déjà ce p’tit tour en montagne ? »  

« On a rendez-vous avec le guide pour 9h. Tu s’ras prêt ?? »  

« Tu oublies que tu parles à l’étalon de Shinjuku !!! J’peux m’habiller aussi vite que j’me déshabille !!! » répondit malicieusement Ryo.  

« C’est ça, fais l’malin !! En tout cas, dépêches toi ou on va finir par louper le départ !!! »  

Ryo se dirigea d’un pas traînant vers la salle de bain, tout en baîllant et en se grattant les fesses ( bah c’est élégant !!!).  

« J’vais prendre le p’tit déj. » L’informa Kaori. « J’t’attends en bas ! », et elle sortit.  

Kaori finissait de déjeuner quand, soudain, elle entendit un hurlement et un bruit de vaisselle.  

« AAHHH !!! »  

Elle tourna la tête et aperçut Ryo, près du buffet, en prise avec une des employées du restaurant, rouge de colère.  

Il avait encore dû essayé de jouer les jolis cœurs, et fait des propositions douteuses qui n’étaient visiblement pas du tout du goût de la jeune femme.  

« Faites un peu attention mademoiselle, vous avez faillit me brûler !!! Vous avez de la chance que je n’appelle pas votre patron !!! » fit mine de s’offenser Ryo, à la consternation de la serveuse et des clients qui avaient assistés à la scène.  

Sa tasse de café à la main, Ryo rejoignit, aussi dignement que possible, la table où Kaori était assise.  

« Vraiment, t’exagères !! Je te signale qu’on est dans un hôtel convenable, pas dans un de tes bars à filles, alors contrôles tes pulsions sexuelles, espèce d’obsédé !!! Sinon…. » Et Kaori fit miraculeusement apparaître une massue entre ses petites mains.  

« C’est pô juste, c’est quand même pas ma faute si elles sont toutes folles de mon corps ???… » commença à bouder Ryo.  

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, que déjà la massue s’abattait sur lui.  

« Tiens !!!! Prends toujours ça !!!! Ca t’apprendras à dire n’importe quoi !! »  

Kaori se frotta les mains et passa devant Ryo, aplatit comme une crêpe.  

« Voilà une bonne chose de faite !! » Puis s’adressant à la serveuse :  

« Vous m’excuserez auprès du directeur pour les dégâts, il n’aura qu’à les ajouter sur la note. »  

Muette de stupeur, la serveuse opina de la tête, non sans se réjouir de voir le pervers qui avait essayé de la tripoter, recevoir une bonne correction.  

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