Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: amarina

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 21 capitoli

Pubblicato: 30-03-06

Ultimo aggiornamento: 19-04-06

 

Commenti: 54 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: Après 6 ans de collaboration sans nuages ( mais pas sans massues!! ) Kaori voudrait bien que Ryo se décide! Entre enquêtes et week-end romantique, nos deux amoureux terribles finiront-ils par concrétiser?!!!

 

Disclaimer: Les personnages de "Chacun pour soi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Chacun pour soi ( partie I): La fin d'une légende.

 

Capitolo 16 :: Souvenirs d'enfance.

Pubblicato: 11-04-06 - Ultimo aggiornamento: 11-04-06

Commenti: Bravo aux gagnantes du grand jeu concours "CandyCandy"!!! Pour vous récompenser voici la suite. Et comme je suis particulièrement sympa ( si si c'est vrai!! ), j'vous ai majer deux chapitres. Pour celles ( et ceux ) qui ont reconnu Mme Pony, ou plus exactement Mlle Pony, mise à part une vague ressemblance physique, il ne s'agit évidemment pas du même personnage. La preuve, la mienne n'a pas son inséparable "soeur Maria" ( A moins que Kaori ne devienne religieuse?!! Mais bon y a peu de chance!!!) . Voilà Bonne lecture.

 


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Chapitre 16 : Souvenirs d’enfance.  

 

 

 

La vieille dame plissa les yeux derrières ses petites lunettes rondes. Perplexe, elle dévisagea la jeune femme qui venait de l’appeler pas son nom. Elle faisait visiblement un effort pour reconnaître Kaori.  

 

« C’est moi Kaori, Madame Pony, Kaori Makimura. »  

 

Finalement, le nom de Kaori lui revint en mémoire et un sourire apparut, puis s’élargit.  

 

« Mon Dieu, Kaori, ma petite Kaori !!! Je ne t’avais pas reconnu. Tu as tellement changé !! Laisses moi te regarder ! » s’exclama Mme Pony tout en examinant Kaori de la tête aux pieds.  

 

Un peu intimidé, Kaori rougit légèrement. Satisfaite par son rapide examen, la vieille dame poursuivit :  

 

« Tu es vraiment devenu une belle jeune femme !! Je suis tellement heureuse de te voir !!! Comment vas-tu ? »  

 

« Très bien, merci. Moi aussi, je suis très contente de vous revoir, cela faisait si longtemps !! » répondit Kaori.  

 

Mme Pony, qui ne voulait pas se priver de l’occasion de discuter avec son ancienne élève, proposa à Kaori de l’accompagner chez elle et de prendre le thé. Cette dernière accepta avec plaisir et insista pour porter les courses.  

 

La vieille institutrice expliqua à Kaori qu’elle n’habitait pas très loin. Arrivée à destination, elles s’arrêtèrent devant une grande et ancienne bâtisse. L’architecture était un peu vieillotte, le bâtiment devait dater du début des années 50. Mme Pony poussa le lourd portail en fer et invita Kaori à la suivre à l’intérieur. La jeune femme découvrit un immense escalier qui menait à la porte d’entrée. Intriguée, Kaori demanda à l’institutrice où elles étaient.  

 

« Nous sommes à l’orphelinat Keytano, du nom de son fondateur. » annonça, non sans une certaine fierté, la vieille dame.  

 

« Viens, entrons »  

 

Surprise, Kaori entra dans l’orphelinat à la suite de Mme Pony. Elles suivirent de long couloirs qui donnaient sur les salles de classes, et on pouvait entendre, ici des enfants chanter des comptines, là répéter des chiffres ou des mots.  

Partout les rires des enfants raisonnaient sous les vieux plafonds de l’école.  

 

A deux reprises, elles croisèrent des employées de l’orphelinat qui saluèrent respectueusement Mme Pony, ce qui intrigua encore davantage Kaori. Finalement, les deux femmes débouchèrent à l’arrière du bâtiment. Une grande aire de jeux occupait le centre de la cour de récréation. Des balançoires, des toboggans et un bac à sable, dans lequel se trouvaient des seaux et des pelles, attendaient que les enfants viennent jouer.  

 

Mme Pony traversa la cour et se dirigea vers une petite maison, entourée d’un jardinet.  

 

« Sois la bienvenue Kaori. Vas-y entre. » et elles pénétrèrent dans le logement.  

 

L’intérieur était simple, mais coquet, et il y régnait une bonne odeur de pâtisserie. Dans le couloir qui menait à la cuisine, était accrochées de très nombreuses photographies en noir et blanc, excepté les plus récentes qui étaient en couleur. La plupart représentaient des photos de classes.  

Des générations d’enfants se succédaient sur les murs de la petite maison.  

 

Les décors, les écoles et les visages changeaient, seule Mme Pony ne semblait pas avoir vieillit. Sur toutes les photographies, elle affichait le même sourire tranquille, que Kaori lui connaissait bien. Vêtue de son éternelle blouse bleue et coiffée d’un éternel chignon, le visage et le regard toujours serein, debout, les mains croisées dans le dos, elle posait fièrement auprès de ses élèves.  

 

Une multitude de souvenirs lui revinrent en mémoire. Les yeux humides, un doux sentiment nostalgique envahit Kaori, et elle se mit à regretter le bon vieux temps de son enfance, lorsque les choses étaient encore simples.  

 

Assise par terre devant la petite table du salon, Kaori buvait doucement le délicieux thé que venait de leur verser Mme Pony. Elle posa une assiette de gâteau et invita Kaori à se servir.  

 

« Alors, dis moi un peu, qu’est-ce-que tu fais maintenant ? » demanda Mme Pony, tout en levant attentivement ses yeux sur Kaori.  

 

Un peu gênée par la question, Kaori tenta néanmoins de lui expliquer en quoi consistait son travail.  

 

« Cela m’a l’air d’être particulièrement dangereux. Et tu m’as dit que tu travaillais avec quelqu’un ? »  

 

Kaori se mordit la lèvre. Elle n’avait pas trop envie de parler de Ryo, mais l’institutrice semblait réellement s’intéresser à son travail, et attendait visiblement une réponse.  

 

« Oui, c’est un professionnel, ça fait presque 6 ans qu’on travaille ensemble. Depuis la mort d’Heyduki. » et son regard se voila de tristesse.  

 

« Je me souviens bien de lui. » dit gentiment Mme Pony, tout en tapotant affectueusement la main de Kaori. « C’était un petit garçon charmant, et qui prenait très au sérieux son rôle de grand frère. Je me rappelle qu’une fois, tu devais avoir environ 4 ans, nous revenions d’une visite au zoo. La journée avait été longue, et tu étais fatiguée. En revenant à l’école, tu es tombée et tu t’es mise à crier. Tu étais inconsolable, jusqu’à ce que ton frère te prenne dans ses bras. Aussitôt tu as arrêté de pleurer. Il t’as alors porté sur son dos jusqu’à l’école. »  

 

Kaori sourit à ce récit, elle ne gardait qu’un vague souvenir de cet épisode, mais elle n’avait aucun mal à croire son institutrice, car elle connaissait suffisamment son frère pour savoir que c’était vrai.  

 

« Et comment s’appelle ton associé ? » demanda à nouveau Mme Pony.  

 

« Ryo. Ryo Saeba. » murmura Kaori.  

 

Voyant que Kaori ne souhaitait pas parler de son travail, la vieille dame changea de sujet. Elles discutèrent de l’école et des anciens camarades de Kaori, échangeant les quelques rares nouvelles qu’elles avaient eu au cours des dernières années.  

 

«Alors comme ça, Miko est mariée et mère de deux enfants !! Je m’souviens que c’était une vraie p’tite peste à l’école. J’espère au moins que ses bambins lui en font voir de toutes les couleurs !!! » plaisanta Kaori.  

 

Mme Pony esquissa un sourire :  

 

« Tu avais aussi ton petit caractère, si je me souviens bien ?!! » et elle se mit à rire devant la mine toute déconfite de Kaori.  

 

Soudain, la sonnerie de l’école retentit, et un grand vacarme se fit entendre. Par la fenêtre, Kaori vit les portes s’ouvrir en grand, et des dizaines d’enfants, se bousculant et criant, en sortir.  

 

« C’est la récréation. » dit simplement Mme Pony.  

 

« Combien sont-ils ?!! » demanda Kaori, très intéressée par ce qui se passait dehors.  

 

« Nous avons 153 enfants, et malheureusement, ce sont tous des orphelins. »  

 

Kaori eut beaucoup de peine en pensant à eux. Elle aussi était orpheline.  

 

« Et vous leur enseignez ? »  

 

« Non, plus maintenant, je suis trop âgée. Je suis la directrice de l’orphelinat. Je vit ici toute l’année, avec eux. » répondit Mme Pony en désignant les enfants qui jouaient dehors.  

 

C’est alors que son regard fut attiré par un petit attroupement qui s’était formé dans la cour de récréation.  

 

« Qu’est-ce qui se passe encore ?!! » soupira la directrice, « Il vaudrait mieux que j’aille voir. Viens avec moi si tu veux ?» proposa-t-elle à Kaori.  

 

Mme Pony repoussa gentiment le cercle d’élèves qui entouraient deux petits garçons qui se battaient.  

 

« Aki ! Tomoo !! Arrêtez toute suite de vous battre!! » cria la vieille dame tout en séparant les deux enfants.  

 

« Les autres, dit-elle aux élèves, allez jouer plus loin ! »  

 

Kaori fut frappée par l’extrême jeunesse des deux petits garçons. Ils ne devaient pas avoir plus de 5 ans. Le premier était un beau petit brun aux yeux noirs. Le second était nettement plus grand et plus joufflu. Près d’eux, une petite fille reniflait très fort, tout en triturant entre ses petites mains, une paire de lunettes qui appartenait à Tomoo, et qui avait dû tomber pendant la bagarre. .  

 

Mme Pony prit un air sévère et s’adressa aux deux coupables :  

 

« Je peux savoir pour quelle raison vous vous battiez ? C’est la seconde fois cette semaine ! »  

 

« C’est lui qu’a commencé !! » s’écria le plus costaud des deux, tout en pointant son doigt en direction de l’autre garçon.  

 

« C’est vrai ce que dit Tomoo ?..... Aki, je voudrais avoir une réponse. » insista la directrice. Ce dernier affichait une expression butée, et fixait délibérément le sol.  

 

« Il m’embêtait, alors Tomoo a dit d’arrêter, mais il a pas voulu. » intervint la fillette.  

 

« C’est vrai Aki ? Tu as embêté Miyako ? Pourquoi as tu fait ça ? »  

 

N’obtenant aucune réponse, Mme Pony voulu prendre l’enfant par le bras, mais il lui résista et se mit à pleurer.  

Emue, Kaori le regardait avec attention. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle se sentait profondément touchée par les larmes du petit garçon.  

 

Tout en continuant à se débattre, il heurta les jambes de Kaori. Surprit, Aki se retourna et leva ses yeux remplis de larmes et de colère vers elle. Kaori lui fit un magnifique sourire. Aussitôt, le petit garçon, s’arrachant à la main qui le tenait, se jeta sur Kaori et entoura les jambes de la jeune femme avec ses petits bras.  

 

Bouleversée, Kaori s’agenouilla et resserra son étreinte. L’enfant se blottit contre sa poitrine et, passant ses bras autour de son cou, donna libre cour à son chagrin. Elle ressentait les souffrances de l’enfant comme si c’étaient les siennes. Elle savait ce que c’était que d’être seul et d’avoir perdu sa famille. Elle connaissait aussi la valeur d’un sourire.  

 

La nuit était tombée depuis longtemps, quand Kaori reprit le chemin de l’appartement. Elle avait accepté de manger avec Mme Pony et les enfants, à la grande joie du petit Aki, qui avait visiblement adopté la jeune femme.  

 

 

 

Tout en marchant, Kaori ne pouvait s’empêcher de réfléchir à la proposition de Mme Pony.  

 

« Tu sembles bien t’entendre avec les enfants ? Cela te plairais de venir travailler avec moi ? » lui avait demandé la directrice, regardant Kaori aider Aki à s’habiller pour la nuit.  

 

Kaori, surprise, lui avait rappelé qu’elle avait déjà un emploi.  

 

« Je le sais bien, Kaori, mais peut-être pourrais-tu te libérer à mi-temps?? » Puis, elle lui avait dit de réfléchir à son offre.  

 

« Pourquoi pas, pensa Kaori, après tout cela permettrait d’arrondir les fins de mois !!! »  

 

 


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