Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: amarina

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 21 capitoli

Pubblicato: 30-03-06

Ultimo aggiornamento: 19-04-06

 

Commenti: 54 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: Après 6 ans de collaboration sans nuages ( mais pas sans massues!! ) Kaori voudrait bien que Ryo se décide! Entre enquêtes et week-end romantique, nos deux amoureux terribles finiront-ils par concrétiser?!!!

 

Disclaimer: Les personnages de "Chacun pour soi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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It's the name of the web site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: Chacun pour soi ( partie I): La fin d'une légende.

 

Capitolo 9 :: Ah, le charme de la campagne...

Pubblicato: 30-03-06 - Ultimo aggiornamento: 05-04-06

Commenti: Voici la suite. Merci à mes premières lectrices pour leurs encouragements. Je vais faire tout mon possible pour ne pas vous décevoir. Bonne lecture!

 


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Chapitre 9 : Ah, le charme de la campagne...  

 

 

En poussant la porte de l’auberge de charme, Ryo comprit immédiatement que ce qu’il redoutait allait arriver. Le cadre romantique ne manquerait pas d’agir sur la sensibilité, déjà exacerbée, de Kaori.  

Il franchit pourtant l’espace qui le séparait de la réception et répondit aux salutations d’usage de l’employé.  

 

« Soyez les bienvenus, monsieur, madame, dans notre hôtel. J’espère que vous avez effectué un agréable voyage? »  

 

Un peu agacé par le ton mielleux de l’homme, Ryo lui répondit sèchement.  

 

« Oui merci »  

 

« Puis-je savoir à quel nom vous avez réservé ? » poursuivit le réceptionniste sur le même ton, nullement intimidé par l’air mauvais qu’affichait Ryo.  

Kaori, quant à elle, affichait son plus radieux sourire et lui répondit :  

 

« Au nom de Saeba »  

 

L’employé appliqua son index sur la liste des clients de l’hôtel et la parcouru rapidement.  

 

« Oui, une réservation au nom de monsieur et madame Saeba. Une chambre double, c'est bien ça? »  

 

« Et voilà, les ennuis commencent » marmonna Ryo  

 

Kaori, qui avait un peu rougit, tenta de rectifier l’information.  

 

« En fait j’avais réservé deux chambres »  

 

« Je suis désolé, madame Saeba, continua l’homme, il semble qu’il y ait eu une erreur lors devotre réservation. Malheureusement, il ne me reste plus de chambres disponibles ( tiens, tiens, bizarre non ???). Cela vous pose vraiment un problème de partager la chambre avec votre époux ? »  

 

Dans ses petits souliers, Kaori ne savait pas trop quoi répondre. Ryo, un peu amusé par la situation, décida de mettre son grain de sel.  

 

« Oui, car voyez-vous je suis vraiment très bruyant la nuit, et je m’en voudrais de perturber le sommeil de ma charmante épouse. » dit Ryo, imitant le ton snob du maître d’hôtel.  

 

« Je vois, mais là je ne peux rien faire, car nous avons un séminaire d’hommes d’affaires, qui ont retenues toutes nos chambres. Il ne reste plus que des chambres avec lits doubles. Mais peut-être puis-je suggérer à madame de mettre des bouchons d’oreille, ainsi vous ne serez pas trop incommodée par votre mari. »  

 

« C’est que je ne suis pas seulement bruyant, je remue également beaucoup . » tenta Ryo .  

 

Mais l’employé était bien décidé ( et moi aussi !!!) à faire dormir dans la même chambre, si ce n’était dans le même lit, les deux « époux ».  

 

« Puis-je alors vous proposer d’ajouter un lit d’appoint dans la chambre, ainsi vous ne gênerez pas votre femme pendant son sommeil. »  

 

Ryo jeta un coup d’œil à Kaori et lui demanda si cette solution lui convenait. La pauvre était tenaillée entre sa timidité maladive qui resurgissait à la perspective de se retrouver seule avec Ryo dans la même chambre ( et dire qu’elle hésite, elle est folle non ???) et celle encore moins plaisante de voir son week-end et tout ses beaux projets tomber à l’eau. Sans regarder Ryo, elle fit un léger mouvement de tête, indiquant à l’employé qu’il avait obtenu gain de cause.  

 

« Très bien, fit l’employé enchanté d’avoir réglé le problème, nous allons nous occuper de vos bagages et vous indiquer votre chambre. Si vous voulez bien signer le registre et remplir cette fiche monsieur ?» demanda-t-il en tendant un stylo à Ryo.  

 

« Et en plus il faut que je m’occupe de la paperasse. Non décidément je ne le sent vraiment pas ce week-end » pensa notre nettoyeur.  

 

Pendant ce temps, Kaori indiquait au pauvre bagagiste, les valises qu’il allait devoir monter jusqu’à la chambre. Ryo, qui avait finit de remplir les papiers, esquissa un sourire à la vue de la grimace que le petit groom fit en soulevant l’une des deux énormes valises de Kaori.  

Il se dirigea vers elle.  

 

« En route ! » et il suivirent le bagagiste dans les couloirs de l’auberge.  

 

Ryo dû bien reconnaître que la chambre était très belle et spacieuse, même après qu’un employé soit passé installer le lit d’appoint. De plus, elle offrait une vue imprenable sur le parc qui entourait l’élégante vieille bâtisse qui servait à présent d’hôtel.  

 

Kaori, après avoir déballé une partie de ses affaires, s’était enfermée dans la salle de bain dans l’intention d’enfiler une tenue plus en rapport avec l’ambiance du lieu et sa propre bonne humeur.  

 

Alors que Ryo commençait à s’impatienter sérieusement, Kaori ressortit enfin de la salle de bain.  

Sur les conseils éclairés de Miki et de Saeko, l’inspectrice la plus sexy de tout Tokyo, Kaori n’avait emporté que des robes. C’est revêtue de l’une d’elles que Kaori apparut dans l’encadrement de la porte. Bien que légèrement mal à l’aise dans une tenue qu’elle n’avait pas  

l’habitude de mettre, Kaori portait, avec une certaine grâce, une ravissante robe imprimée de petites fleurs bleues ( c’est pas le summum du romantisme ça ?!!).  

Kaori eut le plaisir de voir passer une lueur admirative dans le regard de son partenaire.  

 

« Je suis prête, on peut y aller. », et c’est accrochée au bras que Ryo lui avait galamment proposé, que Kaori franchit les portes de l’hôtel.  

 

La jeune femme était toute joyeuse d’être là, à se promener avec Ryo. De son côté, et bien qu’il se tienne toujours sur ses gardes, Ryo prenait réellement plaisir à cette petite escapade. Il avait rarement vue Kaori aussi détendu, loin de la ville et de ses multiples tentations ( hein Ryo … !!!), elle semblait être enfin elle-même.  

 

Habitués à vivre en ville, ils ne manquaient pas une occasion de remplir leurs yeux et leurs sens des plaisirs que leur offrait la campagne paisible.  

 

Après une marche d’une heure, Kaori manifesta le désir de se reposer un peu avant de repartir à l’hôtel. Ils quittèrent donc les chemins, et s’enfoncèrent dans les taillis environnants.  

Ils arrivèrent près d’un petit ruisseau, qui coulait doucement sur des cailloux recouverts de mousse ( il faut que j’arrête la campagne, ça me rend toute bucolique !!!). Charmés l’un et l’autre par l’endroit, ils décidèrent d’y faire une halte bien méritée. Sous l’ombre fraîche des feuillages, Kaori s’allongea dans l’herbe, tandis que Ryo, toujours sur le qui vive, se contenta de s’asseoir à côté d’elle.  

 

Bercée par le bruit de l’eau et le gazouillement des oiseaux ( et voilà, c’est un paysage digne d’un Walt Disney, mais que voulez vous on ne se refait pas !!), Kaori ferma les yeux. Ce n’était pas sans avoir la gorge nouée, que Ryo assistait au spectacle que lui offrait cette divine Eve tentatrice étendue près de lui. Totalement inconsciente de l’impacte que son abandon pouvait avoir sur son voisin, Kaori étira ses membres. Ce mouvement n’eut d’autre effet que de soulever un peu plus le tissu léger de la robe et de laisser apparaître la peau nue des cuisses de la belle endormie.  

 

Le pauvre Ryo était complètement hypnotisé par les mouvements que la brise légère et la respiration de Kaori, exerçaient sur la robe. Sans compter que sa main, qui reposait sur l’herbe à côté de Kaori, touchait délicieusement la peau de son bras.  

Avant même d’avoir réfléchit à son geste, Ryo accentua un peu plus le contact. Puis guidé par son désir, il commença à tracer avec ses doigts, des petites cercles sur le poignet de Kaori. Elle fermait toujours les yeux. Impossible de savoir si elle dormait, ou si elle les gardait clos afin de mieux savourer ce moment de tendresse.  

 

Silencieux, Ryo continuait ses caresses, remontant progressivement vers le haut du bras. Lui aussi goûtait pleinement cet instant, mémorisant chaque détail du grain de peau de Kaori.  

 

Enfin, parvenu à l’épaule, Ryo arrêta son geste, c’est ce moment là que choisit Kaori pour ouvrir les yeux. Elle plongea son regard dans celui de Ryo, y chercha une trace du plaisir qu’ils venaient de partager. Elle remua les lèvres, et prononça le nom de celui qu’elle aimait tant. La manière douce que Kaori utilisa pour l’appeler, bouleversa Ryo. Il fixait cette bouche bien tentante, et se pencha davantage.  

 

A nouveau Kaori ferma les yeux dans l’attente du baiser.  

 

Un instant passa, puis, elle sentit une main caresser sa joue et entendit la voix soudainement lointaine de Ryo lui demander :  

 

« Tu t’es bien reposée ? »  

 

Voilà, l’instant de grâce était passé. Ni l’un, ni l’autre ne l’avait saisit.  

 

Ryo se leva, puis il tendit une main à Kaori pour l’aider à se relever. Une fois debout, ils échangèrent un bref regard, celui de Kaori était voilé de tristesse. Celui de Ryo montrait clairement qu’il se sentait coupable d’avoir une nouvelle fois déçu les attentes de la jeune femme. Pourtant, il s’efforça de lui sourire.  

Elle comprit que c’était sa manière de lui demander pardon. Kaori lui rendit son sourire, et ils repartirent vers l’auberge en silence.  

 

 


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