Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 15 chapters

Published: 18-11-19

Last update: 03-12-19

 

Comments: 23 reviews

» Write a review

 

DrameRomance

 

Summary: City Hunter franchit la ligne rouge. Comment gèrent-ils l'après?

 

Disclaimer: Les personnages de "Only one memory" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

The link to ask for access to the NC-17 section sends an email with the wrong email address.

 

That's because you haven't configured Outlook correctly. It uses the default email. In that case, send me an email with the correct email address and put in the subject "NC17-ID:" + your ID. And respect all the other instructions.

 

 

   Fanfiction :: Only one memory

 

Chapter 8 :: chapitre 8

Published: 25-11-19 - Last update: 25-11-19

Comments: Bonjour, la suite de l'histoire. Je n'aurais peut-être pas le temps de MAJer demain matin, déplacement oblige. La chanson est de Ed Sheeran, Photograph Bonne lecture et merci pour vos review^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

Chapitre 8  

 

Je raccroche le téléphone et soupire, me tournant vers la fenêtre. Ta voix résonne encore dans mes oreilles et je rêve de l’entendre sans intermédiaire. Cela fait maintenant près de deux semaines que je ne te vois presque plus. Eriko occupe tes journées : tu as accouru pour l’aider quand elle t’a annoncé que l’une de ses vendeuses était alitée et qu’elle ne savait pas comment elle allait pouvoir gérer la boutique en même temps que l’approche de la saison des défilés. Je suis habitué à cela et ce n’est pas ce qui me gène. Ca te fait plaisir et en même temps ça remet un peu le compte à flot. Non, ce qui me gène, c’est de ne pouvoir te voir le soir et, cette fois, la faute n’est pas de mon côté. Depuis que ce Takeshi est revenu dans ta vie, il monopolise la majorité de tes soirées. Il t’emmène partout : cinéma, restaurant, expositions, vernissages… Ca aide d’être le fils d’un richissime businessman, d’avoir ses entrées partout et de l’argent pour t’en mettre plein la vue, me dis-je amer.  

 

Je m’en veux. Je ne devrais pas être en colère contre toi. Je sais que tu n’es pas attirée par son fric et que tu es juste heureuse d’avoir retrouvé ton ami mais, moi, je vois ce que tu ne vois pas, Kaori : cet homme est amoureux de toi, cet homme cherche à te prendre à moi. Je ne sais pas m’exprimer comme il le fait. Je bute sur les mots quand il te déclame des poèmes. Il peut te dire qu’il t’aime et que tu lui plais alors que je ne le peux pas, que je me l’interdis. Il peut te donner une vie belle et paisible, une vie où tu pourrais avoir des enfants et vivre dans la lumière, une vie que tu ne pourras jamais avoir avec moi, même si je t’ouvrais mon coeur.  

 

J’ai mal, Kaori. Les mots que tu viens de me dire n’ont rien de blessant, ta voix n’était ni dure ni méchante mais j’ai mal quand même.  

 

- Ne m’attends pas pour dîner. Tak est venu me chercher à la boutique et nous irons au cinéma et manger un morceau dehors. J’avais préparé le repas. Tu pourras le faire réchauffer pour toi.  

 

Ce sont tes mots, des mots simples et très domestiques. Je devrais être touché que tu me préviennes de ton absence parce que je ne t’ai pas habituée à en faire autant mais non, je suis fâché. J’ai envie de frapper cet intrus qui t’éloigne de moi. Je ne veux pas te perdre, Kaori. Notre relation me semble encore fragile et j’ai peur que cet homme ne réussisse à trouver la brèche et la faire éclater définitivement en morceaux. Il n’y a qu’à juger ton comportement depuis que tu l’as revu. Tu as retrouvé le sourire et je suis jaloux que ce soit lui qui ait réussi cet exploit et non moi. J’étais habitué à être ton sauveur, j’étais habitué à être celui qui t’aidait à remonter la pente et, aujourd’hui, ce n’est pas moi qui passe du temps à tes côtés. C’est lui. Excédé, je me dirige vers la sortie, enfile mon imper et sors. Ton souper attendra. De toute manière, sans toi, je n’ai pas envie d’y goûter.  

 

Je déambule dans la rue, cigarette aux lèvres, et croise distraitement quelques couples enlacés. Te tient-il de la même façon ? Acceptes-tu ses bras autour de toi ? Y prends-tu du plaisir ? Soudain, je m’arrête, le coeur glacé : t’a-t-il déjà embrassée ? Connaît-il le goût sucré de ta bouche, la texture chaude et douce de tes lèvres ? A-t-il déjà fait danser sa langue avec la tienne ? Une bouffée de rage froide m’envahit et j’écrase ma cigarette entre mes doigts sans faire attention à la légère brûlure que je m’inflige. Je ne veux pas imaginer que ce soit possible. Je ne veux pas. Je ne peux pas penser que tu puisses partager avec lui les mêmes choses que tu as partagées avec moi. Parce que si j’arrive à accepter que tu l’embrasses et que tu y prennes du plaisir, ça veut dire que je pourrais accepter que tu ailles plus loin avec lui. Je ne peux pas croire que tu puisses t’abandonner dans les bras d’un homme si vite.  

 

Soudain, une lumière m’attire et je sors de mes pensées. Je suis arrivé au Cat’s Eye. Je fais un pas en arrière et me cache derrière le mur de l’entrée une minute, le temps de me recomposer une attitude normale, ce qui veut dire rentrer dans le café en faisant un vol plané en caleçon, le regard libidineux, la bave aux lèvres, l’esprit léger. Je pousse un long soupir et envisage un instant de rebrousser chemin.  

 

- T’en mets un temps à rentrer., me fait Saeko en arrivant.  

- Je t’attendais ma déesse., lui réponds-je en lui sautant dessus.  

 

Les automatismes ont du bon… ou du mauvais, tout dépend du côté où on se place. Ni une ni deux, je me retrouve étendu sur le sol gelé, accroché par cinq couteaux, alors qu’elle joue avec le sixième, un petit sourire satisfait aux lèvres.  

 

- C’est rare de te voir par ici le soir. Kaori t’a jeté dehors ?, plaisante-t-elle.  

- Kaori est de sortie.  

 

Je vois son regard se poser sur moi, me scrutant attentivement. Je règne sur mes traits et reste impassible.  

 

- Avec ce Takeshi ?  

- Oui. Elle rattrape le temps perdu.  

 

Pas de trop, j’espère, pensé-je intérieurement. Saeko ouvre la porte et entre dans le café. Je la suis m’élançant avec éclat sur Miki. Je suis bien évidemment intercepté par son plateau et tombe sur place. Je voudrais tant me faire écraser par une massue… Ca fait deux semaines que je n’en ai pas reçue et ça me manque. Si je ne craignais pas de me faire remarquer, je me frapperais. Tes massues me manquer ? Et puis quoi encore ?  

 

- Bonsoir Ryo, Kaori va te rejoindre ?  

- Non, elle sort ce soir.  

- Avec Tak ?  

 

Tak ? Elle aussi elle l’appelle par son petit nom. Ca veut dire que vous êtes venus ici aussi et certainement pas qu’une fois pour que Miki utilise ce diminutif. Je réprime un accès de colère.  

 

- Oui avec Tak., réponds-je d’une voix aigre.  

- Jaloux, Ryo ?  

 

Ca, c’est Mick qui s’accoude près de moi, le regard brillant d’une lueur étrange. Je me sens mal à l’aise mais le cache du mieux que je peux. Je me sens scruté et tourne les yeux vers Umi qui a posé sa serviette. S’ils s’y mettent à deux, je vais devoir jouer serré.  

 

- Jaloux, moi ? Tu rêves. C’est juste qu’avec son travail et ses sorties, l’appartement est dans un état déplorable.  

- Vraiment ? Tu n’es pas plutôt inquiet que ce vieil ami ne te la vole ?, m’interroge-t-il.  

- Je ne suis pas venu ici pour écouter tes conneries, Angel., dis-je d’une voix dure.  

 

A-t-il seulement idée qu’il vient de viser dans le mille ? Je serre les dents, en apparence énervé par ses propos mais, intérieurement, je réprime un cri de frustration.  

 

- Il est bien ce Takeshi et je n’avais pas vu Kaori aussi radieuse depuis longtemps., déclare soudain Miki.  

- Il est aux petits soins pour elle et ça crève les yeux qu’il en pince sérieusement., ajoute-t-elle, ravie pour son amie.  

- Et Kaori en pense quoi ?, demande Saeko, curieuse.  

- Tu la connais. Elle est amicale et prend plaisir à être avec lui mais je ne pense pas que ses sentiments soient aussi profonds., répond-elle, dépitée.  

- Pourtant, tu te rends compte, il se préoccupe d’elle avant tout, il lui fait des cadeaux, a des gestes tendres envers elle…  

- C’est vrai que ce n’est pas ce à quoi on l’a habituée…, pipe Saeko coulant un regard en douce vers moi.  

 

Je garde les yeux rivés sur ma tasse comme si je n’avais pas entendu. Mes soupçons sont ainsi fondés : cet homme est amoureux de toi. Combien de temps cela va-t-il lui prendre pour réussir à te toucher et te faire ouvrir les yeux, voir qu’il est mille fois mieux que moi, qu’il est celui que tu mérites ?  

 

- Tu comptes vraiment la laisser à la merci de ce blanc-bec ?, me demande Mick, sèchement.  

- De quoi tu parles, Mick ?, dis-je, jouant les imbéciles.  

- Ryo, si je ne me suis pas battu pour elle alors que j’en étais fou amoureux, ce n’est pas pour la voir partir avec un homme qu’elle n’aimera pas comme elle t’aime, toi ! Kaori t’aime et tu l’aimes. Quand vas-tu enfin avoir les couilles de lui ouvrir ton coeur une bonne foi pour toutes ?, s’énerve-t-il.  

 

Je serre les poings, maîtrisant mal la rage qui m’étreint. Ce qu’il dit est vrai mais je ne peux pas l’admettre. Je ne peux pas te laisser entrer dans ma vie définitivement. Cet homme est celui qu’il te faut même si ça me tue de devoir te laisser partir. De tous ces moments qu’on a eus à deux dernièrement, le meilleur a été ces danses que nous avons partagées, serrés l’un contre l’autre, profitant de l’instant en toute confiance, en toute quiétude. J’aimais ce sentiment de partage qui m’a apaisé, qui a fait taire pendant de longues minutes toutes les craintes que j’avais. Il n’y avait alors que toi et moi et le reste ne comptait pas. J’avais même occulté le principal : ce moment aurait une fin et elle est arrivée trop tôt, beaucoup trop tôt. Tu mérites d’autres moments comme celui-là mais avec un homme qui ne devra pas t’ignorer le reste du temps.  

 

- Je n’y peux rien si tu réfléchis de travers, Mick. Tu as raison, tu aurais dû te battre un peu plus. Peut-être qu’elle m’aime mais tu sais bien qu’elle ne m’intéresse pas !, réponds-je en me levant et me dirigeant vers la porte.  

- Vraiment Ryo ? Elle ne t’intéresse tellement pas qu’en guise de chaste baiser de bonne année, tu taquinais sa glotte de la langue ?, rétorque mon ami cynique.  

 

Ma main s’immobilise sur la poignée de la porte. Il nous a vus… Qu’a-t-il pu voir d’autre ? Je ressens la surprise des autres et me force à agir normalement. Je sors du café et reprends mon chemin. Je m’arrête dans un bar, vide quelques verres, en ressort et entre dans un autre. Après une heure, j’en ressors et, sans même y réfléchir, mes pas me ramènent à la maison. L’appartement est plongé dans le noir et je ne prends pas la peine d’allumer la lumière. J’attrape la télécommande de la chaîne hi-fi et l’allume avant de la jeter sans prêter attention. Je me poste près de la fenêtre, observant la lune sans la voir, et, quelques secondes plus tard, la musique se met en route.  

 

J’arrive sur le palier quand j’entends les premières paroles dans le silence de l’appartement. Je sais que tu es là, je sens ta présence. Mon coeur bat plus vite quand j’ouvre la porte et que je te vois seulement nimbé par la lumière de la lune. Tu as cet air sérieux que je te vois si peu mais qui te rend extrêmement séduisant. Tu ne tournes même pas la tête vers moi : as-tu remarqué que j’étais là ou m’ignores-tu ? Je n’en sais rien. En revanche, je sais à l’odeur de l’appartement que tu n’as pas mangé ici. Où étais-tu ? Au Kabuki ? Dans un bar ? Avec une fille ? Je sens mon coeur me faire mal à cette idée et les paroles que j’entends résonnent en moi.  

 

Loving can hurt, loving can hurt sometimes  

L’amour peut blesser, L’amour peut blesser parfois  

But it's the only thing that I know.  

Mais c’est la seule chose que je connaisse.  

When it gets hard,  

Quand ça devient dur,  

you know it can get hard sometimes  

tu sais que ça devient dur parfois  

It is the only thing makes us feel alive  

C’est la seule chose qui nous fait sentir vivants  

 

Je me suis senti si vivant dans tes bras, Kaori. Cette nuit-là, quand nous avons fait l’amour, je n’avais jamais autant ressenti de choses si profondes, si intenses. Ma vie avant de te connaître était terne et sombre. Tu y as apporté de la légèreté et de la couleur comme toi seul sais le faire. Mais cette nuit-là, je me suis senti vivre comme jamais. J’ai enfin mis des mots sur ce que je ressentais pour toi mais, ces mots, je ne peux les prononcer et c’est ce qui me fait mal, ce qui nous fait mal. Pourtant, je ne voudrais pour rien au monde les effacer : c’est le trésor que tu as enfoui au fond de moi, ce coffre qui ne demande qu’à être ouvert et irradier tes jours mais j’ai besoin de temps… si seulement j’arrive un jour à trouver le courage de risquer ta vie plus que je ne le fais déjà.  

 

We keep this love in a photograph  

Nous gardons cet amour sur une photographie  

We made these memories for ourselves  

Nous avons fait ces souvenirs pour nous  

Where our eyes are never closing  

Là où nos yeux ne se ferment jamais  

Hearts are never broken  

Les coeurs ne sont jamais brisés  

And time's forever frozen still  

Et le temps s’arrête pour l’éternité  

 

Je sens mon estomac se nouer : nous aurions pu faire une photo de nous, l’encadrer et la regarder quand nous en avions besoin. Au lieu de cela, nous avons fait un film de souvenirs, des souvenirs visuels certes mais également sensoriels et sentimentaux… C’est ce qui nous a perdus, Ryo. Si nous nous étions contentés d’une photo, la chute n’aurait pas été aussi dure. Nous aurions pu reprendre notre vie comme nous l’avions laissée, un peu moins pimentée, mais beaucoup plus gérable. J’ai sincèrement cru que ce serait moins difficile de tourner la page. C’était sans compter mon amour pour toi, mon envie d’être là pour et avec toi, sans notre alchimie. Nous nous sommes créés des souvenirs qui hantent nos jours comme nos nuits. Dans mes rêves les plus fous, le jour ne se lève jamais et nous nous aimons pour l’éternité. Ainsi je suis heureuse pour le restant de mes jours. Mais inlassablement, le soleil vient taquiner mes paupières, le réveil sonne le glas de ma nuit et mon coeur se brise une nouvelle fois.  

 

So you can keep me  

Donc tu peux me garder  

Inside the pocket of your ripped jeans  

Dans la poche de ton jean usé  

Holding me closer 'til our eyes meet  

Me tenant près de toi jusqu’à ce que nos yeux se rencontrent  

You won't ever be alone,  

Tu ne seras jamais seule,  

wait for me to come home  

A attendre mon retour à la maison  

 

J’ai une photo de toi dans mon portefeuille, bien cachée derrière tout un tas de bouts de papier. Je la ressors parfois quand je suis en planque et que tu me manques. Le plus souvent, le simple fait de la savoir là près de mon coeur me suffit à le réchauffer. Quand je vais à un duel, c’est l’une des raisons qui me poussent à rentrer en vie, pour qu’on ne la découvre pas et que tu n’aies pas de regrets. Je sais que tu t’inquiètes pour moi, je le vois à ton regard anxieux qui s’éclaire quand je passe la porte, au pli qui barre ton front lorsque je rentre et que tu dors déjà. Je t’en fais la promesse muette, Kaori : tant que tu m’attendras, je rentrerai à la maison…  

 

Loving can heal, loving can mend your soul  

L’amour peut soigner, l’amour peut réparer ton âme,  

And it's the only thing that I know, know  

Et c’est la seule chose que je sais.  

I swear it will get easier  

Je jure que ça sera de plus en plus facile  

Remember that with every piece of you  

de se souvenir de cela avec chaque morceau de toi  

Hm, and it's the only thing we take with us when we die  

Et c’est la seule chose que nous prendrons avec nous à notre mort  

 

Tu ne m’as pas réparé, Kaori. Tu m’as donné une âme, tu es mon âme. Tu es celle qui a fait taire l’Ange de la Mort. Avant toi, je ne laissais aucun adversaire survivre. Depuis toi, je les neutralise et laisse la police faire le reste… sauf s’ils sont trop dangereux ou ne me laissent pas le choix. Tu as construit l’homme que je suis aujourd’hui. En sept ans, tu as fait d’un nettoyeur froid et implacable un homme capable de respecter certaines valeurs et certains sentiments. Ce n’est pas facile pour moi d’avouer ces choses-là mais ta présence, ta personne, ton amour me portent chaque jour un peu plus vers la sortie de ce puits où des années de guérilla m’ont plongé.  

 

We keep this love in a photograph  

Nous gardons cet amour sur une photographie  

We made these memories for ourselves  

Nous avons fait ces souvenirs pour nous  

Where our eyes are never closing  

Là où nos yeux ne se ferment jamais  

Hearts are never broken  

Les coeurs ne sont jamais brisés  

And time's forever frozen still  

Et le temps s’arrête pour l’éternité  

 

So you can keep me  

Donc tu peux me garder  

Inside the pocket of your ripped jeans  

Dans la poche de ton jean usé  

Holding me closer 'til our eyes meet  

Me tenant près de toi jusqu’à ce que nos yeux se rencontrent  

You won't ever be alone  

Tu ne seras jamais seule  

 

Je m’approche de toi et t’enlace par derrière. Je pose ma joue contre ton dos et m’abandonne un moment à cette étreinte. Je te sens tendu et je veux te dire que je suis là pour toi si tu as besoin de moi. Je ne peux pas être ton amante mais je suis encore ton amie et je suis là. J’ai enfin trouvé le chemin qui me ramenait vers toi. Ces quelques jours pendant lesquels nous avons été longuement séparés, ne nous croisant que brièvement matin et soir, m’ont aidé à prendre du recul et y voir plus clair. Je ne peux pas avoir le conjoint que je désire tant mais ta présence et ton amitié me suffisent, Ryo. Je ne suis pas capable de vivre sans toi. J’ai besoin de toi. Si ces souvenirs doivent être tout ce qu’il me restera de nous, je les prends et les mets dans mon coeur, bien à l’abri, mais je ne partirai pas d’ici pour autant en quête de mieux. Ce ne serait qu’une illusion. Ma place est à tes côtés comme elle l’a toujours été depuis qu’on s’est rencontrés.  

 

And if you hurt me  

Et si tu me fais mal  

That's okay baby, only words bleed  

Ca ira, bébé car seuls les mots saignent  

Inside these pages you just hold me  

Sur ces pages, tu me tiens simplement  

And I won't ever let you go  

Et je ne te laisserai jamais partir  

Wait for me to come home  

Attends que je revienne à la maison  

Wait for me to come home  

Wait for me to come home  

Wait for me to come home  

 

Pour me faire mal, tu me fais mal, Kaori. Ce n’est pas de ta faute mais le résultat est là. Non seulement je ne peux t’aimer comme je le voudrais mais je dois te voir t’éloigner de moi pour trouver le bonheur que je ne veux t’offrir. Je sens tes bras autour de moi, ta chaleur me gagne et me fait du bien. Instinctivement, je pose mes mains sur les tiennes et je voudrais ce que les paroles de cette chanson disent : ne jamais te laisser partir parce que tu me fais aussi énormément de bien, parce que je tiens à toi.  

 

Oh, you can fit me  

Oh tu peux m’insérer  

Inside the necklace you got when you were sixteen  

dans le pendentif que tu as eu à tes seize ans  

Next to your heartbeat where I should be  

Près de ton coeur qui bat, là où je devrais être  

Keep it deep within your soul  

garde le profondément en ton âme  

 

- J’aurais aimé qu’on m’offre un tel collier. Nul doute que ta photo y aurait sa place depuis longtemps., murmures-tu soudain.  

 

Je me tourne vers toi et tu me fais face, plongeant ton regard dans le mien.  

 

And if you hurt me  

Et si tu me fais mal  

That's okay baby, only words bleed  

Ca ira, bébé car seuls les mots saignent  

Inside these pages you just hold me  

Sur ces pages, tu me tiens simplement  

And I won't ever let you go  

Et je ne te laisserai jamais partir  

 

- Je ne le mérite pas. Je ne sais que te blesser. Tu mérites beaucoup mieux…  

- Idiot… Serre-moi contre toi… si ça ne rompt pas notre accord.  

 

Tu t’exécutes et guide ma tête contre ton coeur que j’entends battre régulièrement. Le mien se calque sur ton rythme.  

 

When I'm away,  

Quand je serai loin,  

I will remember how you kissed me  

je me souviendrai de la manière dont tu m’embrassais  

Under the lamppost back on Sixth street  

En dessous du lampadaire sur la sixième rue  

Hearing you whisper through the phone  

En t’entendant murmurer au téléphone  

"Wait for me to come home"  

Attends moi : je reviens à la maison.  

 

Je me souviens de tes baisers et ne les oublierai jamais. Enflammés, doux, sensuels. Nous nous regardons et tu murmures :  

 

- Tu es rentrée... 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de