Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 15 chapters

Published: 18-11-19

Last update: 03-12-19

 

Comments: 23 reviews

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DrameRomance

 

Summary: City Hunter franchit la ligne rouge. Comment gèrent-ils l'après?

 

Disclaimer: Les personnages de "Only one memory" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Only one memory

 

Chapter 15 :: Chapitre 15

Published: 03-12-19 - Last update: 03-12-19

Comments: Bonjour la fin de l'histoire. J'espère que vous apprécierez le parti pris. Merci à vous d'avoir lu cette histoire. Merci à Didinebis, ShaninXYZ, Bloodymaru et Minisoleil d'avoir pris le temps de commenter. Vos retours sont toujours un plaisir et une aide précieuse pour améliorer nos écrits.Je vous dis à demain pour une scène de ménage et à jeudi pour une nouvelle fic. Bonne journée, bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

Chapitre 15  

 

Plongé dans une semi-pénombre, les bruits me parviennent de manière atténuée. Je suis bien. Je suis dans une bulle de douceur et de chaleur dont je n’ai pas envie de sortir, un endroit où je me sens protégé et aimé. Je sens souvent une main se poser sur moi. J’entends des voix à longueur de journée, je sens des présences aimantes et réconfortantes. Il y a des pleurs parfois mais ils ne me semblent pas tristes. Dans ces moments-là, je plonge dans l’obscurité mais l’amour que je ressens fait que je n’ai pas peur.  

 

Maman me parle souvent. J’aime quand elle bouge : ça me berce et je finis toujours par m’endormir. Parfois, elle râle quand je m’amuse à descendre bas et appuie sur le coussin sous ma bulle. Elle dit qu’elle en a assez de passer son temps aux toilettes. Mais, dans ces moments-là, j’attends aussi avec impatience le moment où elle posera sa main sur son ventre plus haut. En deux galipettes, je viens me positionner dessous. J’adore cette sensation et les mots tendres qu’elle prononce à ce moment-là. Elle m’aime et m’attend. Elle ne m’espérait pas et je fais partie de ses plus grands bonheurs.  

 

Il y a papa aussi. Dès qu’il est là, maman est plus sereine même si son coeur bat plus vite. Je le sais, il m’assourdit parfois celui-là… Papa me parle aussi et j’aime le son de sa voix grave. Parfois, il me sermonne gentiment, notamment sur l’importance de ses nuits mokkori, et maman le reprend mais ça finit toujours en rires. Souvent, quand il me parle, maman ne dit rien et ne bouge pas. Il me dit qu’il ne sait pas comment il devra faire avec moi mais qu’il apprendra, que maman lui montrera comment m’aimer et prendre soin de moi, que je dois avoir confiance en eux, qu’ils seront toujours là pour moi. J’ai confiance même s’il m’avoue ses faiblesses et qu’il a peur de ne pas m’aimer correctement ni ma maman. S’il s’en inquiète, c’est qu’il nous aime suffisamment.  

 

Ce dont je suis sûr, c’est qu’il aime maman et qu’il la protège. Maman a pleuré une fois de tristesse et papa était là et l’a prise dans ses bras. Je le sais parce que je le sens et, à ces moments-là, je me colle moi aussi contre eux. Il lui a dit qu’il aurait été heureux de me connaître aussi et qu’il m’aurait aimé mais qu’il lui aurait certainement foutu une raclée s’il avait su. Je ne sais pas de qui il parlait mais il devait être important pour maman. Elle a ri et s’est sentie mieux après.  

 

Parfois, j’entends plus de monde, des voix qui reviennent souvent et que j’apprends à connaître. Il y a des voix de femmes, haut perchées et très excitées, sauf une plus calme, presque indifférente mais j’en doute, et des voix d’hommes, surtout un qui dit toujours des belles choses à maman mais souvent ça finit sur des bruits assourdissants.  

 

A plusieurs occasions, papa a serré maman contre lui avant de partir et je ressentais l’inquiétude. Maman n’était jamais seule dans ces moments-là, l’homme qui lui disait de belles choses était là et lui parlait différemment, la rassurant. Papa est toujours revenu et maman lui a sauté dans les bras à chaque fois, son coeur battant la chamade.  

 

Il y a des moments, surtout avant que maman ne soit calme, où elle fait des drôles de bruit, son coeur bat à toute vitesse et elle semble soudain heureuse. A ces moments-là, je ne sais pas ce qui se passe, mais ça tape en bas, comme si on voulait rentrer mais je ne veux pas de visite, moi ! Alors, moi aussi, je tape. Il y a quelqu’un qui m’entend ? Ca suffit maintenant ! Quand tout s’arrête, je sens souvent une main se poser sur moi et je m’y colle avec plaisir. Enfin, on s’occupe de moi après tout ce remue-ménage…  

 

Ca fait un moment que je suis là maintenant et je n’ai plus beaucoup de place pour bouger. Je m’ennuie. De ce fait, j’écoute beaucoup et ça me passe le temps surtout que je comprends à peu près tout ce qui se dit. On est en voiture depuis un petit moment quand on s’arrête. J’entends le coeur de maman qui bat un peu plus fort alors qu’elle bouge. Les mains de papa se posent sur moi.  

 

- Pourquoi tu m’as emmenée ici, Ryo ?, l’entends-je dire avec une drôle de voix.  

 

Je sens sa tension, c’est comme si elle m’enserrait. C’est très désagréable mais ça finit par passer.  

 

- C’est ici que tout a commencé il y a un an. Ce parking, c’est celui où tu m’as donné ce que tu avais de plus précieux.  

- Oui, l’une des plus belles nuits de ma vie.  

- Un parking, Kaori…, dit-il en rigolant.  

- C’était unique, au moins.  

- Oui.  

 

Ils restent un moment silencieux et, moi, je tends l’oreille. Ca y est, ça recommence. Je manque déjà de place ! Ce n’est pas la peine de le rendre encore plus petit !  

 

- Ca va ?  

- Oui, c’était une contraction. Ca fait un an déjà. Ca me paraît loin.  

- Oui et on revient de loin.  

- J’ai vraiment cru te perdre, tu sais.  

- Moi aussi mais on est là tous les deux maintenant.  

 

Je sens l’émotion de maman.  

 

- Tiens, c’est pour toi.  

- Ryo, il est superbe. Tu n’aurais pas dû., s’écrie maman, émue.  

- Tu n’en auras pas eu à seize ans mais maintenant tu auras un collier où mettre ma photo et celle de notre enfant et ainsi nous serons sur ton coeur même quand nous ne serons pas là.  

- Tu es déjà dans mon coeur, tu sais. Je te porte toujours en moi, d’autant plus en ce moment.  

 

Et moi alors ? Vous m’oubliez ? Je suis là ! D’ailleurs, j’en ai marre. J’arrive !  

 

- C’est quoi ça ?, dit soudain papa.  

- J’ai perdu les eaux. Le bébé arrive.  

- Ok, on reste calme. Viens, je t’emmène à la clinique.  

 

La présence de papa rassure maman. A chaque fois que je me sens comprimé, elle respire profondément. Je sens sa main sur le haut de son ventre mais je ne peux pas la rejoindre. Je me sens poussé vers le bas et l’expérience est assez désagréable. Vivement que ça se termine. Je ne sais pas combien de temps ça dure mais trop longtemps à mon goût, d’autant que les contractions sont de plus en plus fortes et rapprochées. Je me rapproche et m’engage dans un conduit plus étroit. Ils n’auraient pas pu rajouter quelques centimètres ?! Je ne vais jamais passer, moi !  

 

Au loin, j’entends papa qui encourage maman patiemment. Il arrive même à la faire rire un peu. Je sens leur amour profond et ça m’aide à supporter ce dur périple. Et qui est-ce qui me tapote la tête ? Fichez-moi la paix, ce n’est déjà pas drôle de devoir se farcir ce périple-là, alors je le dis : LAIS-SEZ-MOI TRAN-QUIL-LE.  

 

Soudain, je sens une poussée supplémentaire : maman m’aide à avancer. Papa l’encourage, une autre voix lui dit de continuer, qu’on voit les cheveux. Ca recommence ainsi trois fois quand on attrape soudain ma tête doucement et m’aide à pivoter. C’est qu’il fait froid là-dehors. Pourquoi j’ai voulu sortir, moi ? Je vais retourner à l’intérieur. Non, je ne peux pas. La poussée revient et je sors enfin de ce conduit étroit. L’air rentre brusquement dans mes poumons et ça fait mal, horriblement mal. Je me mets à hurler.  

 

On me pose sur quelque chose de doux et chaud et le bruit que j’entends contre mon oreille me rassure. Ce battement fort et régulier, je l’entendais à l’intérieur : c’est le coeur de maman.  

 

- Tout va bien, Kei. Papa et maman sont là., entends-je soudain : la voix de maman, douce et mélodieuse.  

- Bonjour bonhomme., dit papa.  

 

Les sons sont plus forts ici mais, ces deux voix-là, je les connais même si elles ont un timbre particulier aujourd’hui. Je suis rassuré : ils sont là tous les deux. J’ouvre les yeux mais je ne vois que deux images floues. En revanche, je sens les doigts qui me frôlent et me caressent avec tendresse. Malgré le froid, je me sens bien.  

 

- Il est magnifique, Ryo.  

- Tout le portrait de son père., se vante papa.  

- Merci pour ce cadeau, Kaori., ajoute-t-il avec tendresse et émotion.  

 

Je viens d’intégrer une bulle d’amour. Je ferme les yeux et m’endors paisiblement, la main de maman dans mon dos, les doigts de papa caressant mon pied.  

 

Lorsque je me réveille, je rencontre tout un groupe plus ou moins excité. Je vois des formes défiler devant moi, j’entends des voix qui me parlent mais ce que je ressens le plus, c’est l’odeur de maman et par dessus tout cet instinct qui me pousse à chercher l’arrondi maternel, la tétine naturelle qui me donnera pitance. Maman me place obligeamment et je la sens sursauter quand je commence à téter goulûment.  

 

- C’est bien le fils de son père : il sait apprécier les bonnes choses., murmure papa à l’oreille de maman.  

- Ryo !, fait-elle outrée.  

 

Maman a chaud, très chaud. On entend soudain du remue-ménage et un gros boum.  

 

- Mick, je t’interdis de t’exciter sur Kaori alors qu’elle nourrit le bébé.  

- Mais cette poitrine…, entends-je gémir.  

 

J’entends un cliquetis métallique, un son déjà entendu auparavant.  

 

- Si tu approches plus, je te crée une troisième narine., dit papa d’une voix menaçante.  

- D’accord, d’accord., maugrée-t-il.  

 

La conversation reprend et, moi, je continue à téter même si je fatigue. Soudain, je suis écarté et je n’ai pas fini. Je me mets à hurler, mécontent. Je sens quelque chose bouger frénétiquement contre maman. L’espace est soudain dégagé et maman me replace contre elle. Je reprends mon activité alors qu’un grand bang résonne.  

 

- On ne perturbe pas un Saeba qui mange, Mick Angel., le fustige papa.  

 

Rassuré, me sentant protégé, je m’endors sur le sein maternel. Une douce routine s’installe alors. Je dors, me réveille, papa ou maman me change, me dorlote, me donne à manger. Je préfère quand c’est maman, c’est plus doux, mais, avec papa, je me sens bien aussi même si je le sens plus hésitant.  

 

On quitte bientôt cet endroit pour en gagner un autre.  

 

- Ca fait du bien de rentrer à la maison., dit maman.  

 

Alors c’est ça, la maison. Ca sent bon, il fait chaud. Papa me prend des bras de maman et je chouine un peu. Peut-être qu’il me redonnera à elle, me permettra de retrouver ces petites choses qui me rassurent : son odeur, sa chaleur, le bruit de son coeur qui bat et de sa respiration, les vibrations de sa voix quand elle parle…  

 

- Chut, tout va bien. Maman a aussi besoin de dormir., me dit-il, me prenant contre lui.  

 

Mon poing se resserre contre son tee-shirt, son odeur me gagne. Sa grande main se pose dans mon dos et je me sens en sécurité. Je finis par me calmer et m’endors sur lui. Je rouvre momentanément les yeux quand il me repose dans un lit. Je commence à hoqueter mais il pose une main sur mon ventre.  

 

- Tu es en sécurité, mon grand. Papa et maman ne sont pas loin. Tu peux dormir tranquillement., me chuchote-t-il.  

 

Sa voix et sa présence calme m’apaisent et je referme les yeux. Les jours s’enchaînent et je m’imprègne de ce qui m’entoure et surtout des liens qui unissent mes parents, des liens sincères et forts, inébranlables apparemment, des liens qui les liaient tous les deux et qu’ils étendent maintenant à moi, sans effort, sans contrainte mais avec beaucoup de chaleur, d’amour et de tendresse.  

 

Un jour, maman me lève et, lorsqu’on descend, elle me montre un grand arbre vert paré d’objets. Elle a un sourire immense et ses yeux pétillent de joie.  

 

- Ca va être ton premier Noël, mon coeur. Regarde le sapin. Il est beau, non ? Ca va être un merveilleux Noël, encore plus beau que les autres années…, dit-elle d’une voix tremblante.  

- Interdiction de pleurer, Kaori, même de joie.  

- Mais c’est le Noël dont je rêvais depuis tellement longtemps. Je n’y croyais plus.  

- Je sais mais, maintenant, c’est la réalité, et pour tous les noëls à venir., lui répond-il, déposant un baiser sur ses lèvres et un sur mon front avant d’aller allumer la guirlande électrique.  

 

Les lumières illuminent l’arbre et je laisse échapper un petit son de contentement. Bientôt les autres membres du groupe arrivent et c’est le brouhaha dans la maison. Malgré tout, je somnole dans les bras de papa qui me tient contre son coeur qui bat régulièrement, calmement. J’aime son odeur aussi, un peu plus piquante que celle de maman. Je la retrouve souvent sur elle quand elle s’occupe de moi la nuit ou alors l’odeur sucrée de maman sur papa quand c’est lui qui vient.  

 

- Alors ça fait quoi d’être père, Ryo ?, demande Mick, toujours à chercher papa quand il ne drague pas maman.  

- C’est magique et terrifiant. Mais je ne reviendrai plus jamais en arrière., répond-il simplement en caressant mes cheveux noirs.  

- Et les miss mokkori alors ?, le taquine-t-il.  

- Il ne m’en faut qu’une et je l’ai à domicile. Il fallait juste que je pense avec mon coeur.  

 

Je sens ses lèvres se poser sur mon crâne et me laisse aller dans les bras de Morphée, ignorant le regard qu’il lance à son éternel rival et néanmoins ami géant.  

 

Les semaines s’enchaînent et, un matin, papa vient me chercher et m’emmène dans leur chambre. Maman dort encore et il me pose à côté d’elle. Babillant, je me tourne brusquement vers elle et attrape son collier. Elle ouvre difficilement les yeux mais n’est pas en colère. Elle pose un regard attendri sur moi et me caresse la joue avant de m’attraper et de me ramener sur elle, ventre contre ventre.  

 

- La même nuit, il y a un an, nous avons créé cette petite vie., dit papa.  

 

J’entends son coeur qui bat plus vite. Papa caresse son visage tendrement.  

 

- Merci, Kaori., murmure-t-il contre ses lèvres.  

 

Sa proximité me donne envie de le toucher et je tends la main qui s’abat sans ménagement sur sa joue. Tous deux me regardent surpris et se mettent à rire, rires qui se répéteront les semaines suivantes.  

 

Allongé dans un transat, je regarde maman s’activer. Elle jette par moments des regards inquiets vers l’horloge. Elle me parle de tout et de rien avec empressement et légèreté mais je vois ces coups d’oeil vers la porte. Quand elle a fini dans la cuisine, elle m’emmène dans la salle à manger et met la table. Quand la porte s’ouvre enfin, elle se retourne et reste un moment immobile avant de courir dans les bras de papa. Il l’accueille et la serre contre lui, fermant un moment les yeux. Quand il la repose, il encadre son visage de ses deux grandes mains et l’observe un long moment avant de l’embrasser.  

 

Pas un seul mot n’a été échangé mais je sais qu’ils se sont parlés à leur manière. Eh ne m’oubliez pas ! Je pousse un petit cri en agitant mes pieds et ils se tournent vers moi, tous sourires. Papa vient près de moi, me détache et me lève en l’air avec un sourire empli d’amour et de tendresse. Je crie de plaisir de nouveau. Ses yeux semblent me dévorer et je sais qu’il m’aime et ferait tout pour moi. Il me ramène ensuite contre lui et se tourne vers maman.  

 

- J’ai faim !, s’exclame-t-il, ce qui la fait rire.  

 

Il ne me lâche pas du repas et je le fixe intensément, mémorisant chaque trait de son visage. A la fin, maman ramène un gâteau avec des bougies. Il les fixe un moment du regard puis se lève, me donnant à elle. Je sens la fébrilité avec laquelle elle me tient et c’est anxieuse qu’elle le voit revenir et s’asseoir à nos côtés.  

 

- J’ai passé des années dans un hall à attendre je ne sais quoi, je ne sais qui sans donner d’attention à ce qui était à mes côtés. Comme un étrange poisson d’avril, ma vie a commencé le jour où j’aurais pu tout perdre. Alors autant célébrer la vie qui passe et nous apporte la joie dont nous avons besoin, non ?, dit-il.  

 

Je le vois poser une bougie supplémentaire sur le gâteau après l’avoir allumé et j’entends le sanglot étouffé de maman.  

 

- J’ai fini d’avoir trente ans. Je n’ai plus peur de vieillir parce qu’aujourd’hui je n’ai plus peur de t’aimer, de vous aimer.  

 

Faisant attention à moi, elle l’attire à elle et l’embrasse tendrement. Une goutte d’eau me tombe dessus qu’elle s’empresse d’essuyer avant d’essuyer ses joues.  

 

- Fais un vœu et souffle tes bougies., murmure-t-elle.  

- Je n’ai pas besoin de faire un vœu. J’ai déjà tout ce qu’il me faut : vous deux. Je voulais bâtir notre futur sur un souvenir, Kaori, mais les souvenirs n’appartiennent pas qu’au passé. Des souvenirs, j’en veux encore maintenant et encore plus dans le futur. Cette nuit-là, je l’avais considérée comme une fin en soi mais je m’étais lourdement trompé : ça ne pouvait être que le début de notre histoire.  

- Tu voulais prendre soin de moi, Ryo. Tu voulais ce qu’il y a de mieux pour moi. Je le sais maintenant et je ne t’en veux pas, même si ça a été dur.  

- Comment peut-on aimer et faire souffrir ?  

- Tu as voulu trop bien m’aimer, Ryo. Tu as voulu m’aimer comme tu pensais qu’un homme normal le ferait peut-être, comme ton côté chevaleresque te commandait de le faire. Mais tu n’es pas un homme normal, tu es l’homme qu’il me faut, tu m’aimes à ta manière. C’est atypique mais ça me suffit. Je suis heureuse avec toi et Kei le sera aussi.  

 

J’approuve d’un petit cri en entendant mon prénom. Papa enlace maman doucement.  

 

- Je t’aime, Kaori.  

- Moi aussi je t’aime.  

 

Pris entre les deux, je me sens bien, je me sens heureux. Leurs mains sont jointes derrière mon dos, me protégeant, assurant mon équilibre. Il ne peut rien m’arriver dans une famille comme la nôtre, rien sauf d’être aimé par deux êtres qui s’aiment plus que de raison et de créer en permanence des souvenirs qui nous rendront heureux pour le restant de nos jours... 

 


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