Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 15 chapters

Published: 18-11-19

Last update: 03-12-19

 

Comments: 23 reviews

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DrameRomance

 

Summary: City Hunter franchit la ligne rouge. Comment gèrent-ils l'après?

 

Disclaimer: Les personnages de "Only one memory" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Only one memory

 

Chapter 10 :: chapitre 10

Published: 28-11-19 - Last update: 28-11-19

Comments: Bonjour, la suite de l'histoire. C'est dur de se retrouver dans une histoire où on sait que les deux protagonistes veulent la même chose et où les mots et les autres vont venir biaiser l situation, difficile de se dire qu'ils sont tout à la fois victime et coupable de leurs déboires. Je vous en laisse seuls juges. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

Chapitre 10  

 

Et de deux… Je prends la numéro deux et la pose à côté de numéro un. La numéro trois me tend les bras et je ne me fais pas prier pour la saisir. Je caresse ses formes arrondies, trace le contour de sa bouche et la porte à la mienne. Ca, c’est la compagne de mes rêves, silencieuse et enivrante.  

 

- Joyeuse Saint-Valentin, Ryo !  

 

Je me mets à ricaner bêtement, bien éméché en levant ma compagne en l’air avant d’en avaler une grande partie du contenu ambré, me mettant encore un peu plus minable. Malgré tout, ce n’est pas encore suffisant pour oublier ton regard quand tu es partie. C’est le même depuis notre dispute le soir de l’anniversaire de Miki et Kasumi. Tu es blessée et en colère, comme moi d’ailleurs.  

 

Tu n’imagines même pas le nombre de fois où j’ai failli faire ton sac et te foutre à la porte. C’est ce que je devrais faire pour qu’on sorte définitivement de cet enfer où nous nous enfermons. L’ambiance à la maison est devenu irrespirable dès que nous sommes à deux. On ne s’adresse plus un mot en dehors du travail, rare d’ailleurs dernièrement, plus un regard non plus. Alors, faire ton sac et te demander de partir serait certainement la plus sage décision. Seulement, je ne peux me résoudre à couper ce dernier pont entre nous. C’est le geste que je suis incapable de faire et je pense que, si j’en avais été un jour capable, tu serais mariée et mère depuis longtemps déjà. Je te croiserais peut-être de temps à autre dans la rue, mouchant le nez de ton aîné, ta deuxième sur la hanche, peut-être même enceinte du troisième… Mais je n’arrive pas à te laisser partir.  

 

Je porte de nouveau le goulot de ma bouteille de whisky à la bouche et avale une longue rasade. Je revois ta silhouette au moment de partir : tu portais une robe noire fluide mais j’ai malgré tout remarqué les kilos que tu as perdus et ils étaient loin d’être superflus. Je te vois t’étioler de jour en jour et mon égoïsme va finir par te perdre. Tu n’es plus que l’ombre de toi-même et tout le monde l’a remarqué. Je m’en suis pris plein la tête par nos amis et surtout Mick et Miki qui s’est fait rabrouer par son mari. Umi m’a alors avoué qu’elle avait survendu les informations qu’elle m’avait données à sa fête et je lui en veux énormément car c’est en partie à cause d’elle si on en est arrivés là.  

 

Je pose un regard acéré sur mon magnum posé sur la table basse à côté des deux premiers cadavres. Peut-être devrais-je trouver une solution radicale pour en finir avec ta souffrance ? Je me mets à rire d’un rire sans joie. Non, je ne donnerai pas dans le suicide : tu serais encore foutue de t’en vouloir à vie pour le choix que j’aurais fait. Mais la tentation est grande de mettre un terme à tout cela car j’ai beau essayer de le cacher, j’ai mal comme jamais. Ta présence est à la fois un bonheur et un supplice et je ne sais pas combien de temps nous pourrons ainsi continuer tous les deux.  

 

Plus par curiosité que par envie, je saisis mon arme et la regarde fasciné. Mon bras se lève et la positionne contre ma tête. Il suffirait de peu pour que mon cerveau explose et que cesse cette vie devenue inutile.  

 

- Tu as si peu le courage d’affronter tes ennuis que tu préférerais te suicider ?  

 

Ta voix me fait sursauter et je croise ton regard noisette où règne un orage sans commune mesure.  

 

La soirée a été horrible. Je me suis enfuie du restaurant où Takeshi m’avait emmenée et mes pas m’ont ramenée à la maison, cette maison que j’appréhende de retrouver chaque jour parce que tu y es et que ta présence m’est devenue insupportablement douloureuse. Je devrais partir, je le sais, mais je n’y arrive pas. Mon coeur refuse d’abandonner la partie, une infime partie de moi continue d’espérer. J’ai envie de rire et de pleurer en même temps. Espérer quoi ? Que tu reviennes sur ta décision, que le temps reparte en arrière et efface tes paroles, celles qui ont réduit mon amour à une simple lubie de jeunesse, la plus belle nuit de ma vie à une erreur de jugement ?  

 

Je me dis qu’avec un peu de chance, tu es parti tromper ton ennui dans un bar, que tu vas finir la nuit avec une fille, que je ferais semblant que ça m’est égal, que tu rentreras peut-être demain matin après que je sois repartie à la boutique. Ce serait le scénario idéal après tout. Ainsi, tu seras libre de penser que, moi aussi, j’occupe mes soirées libertinement et je passerai moins pour une cruche. Quand j’arrive à l’immeuble, je vois la lumière et me dis que je n’aurais même pas cette chance. Mais, qu’importe, je monte les escaliers et, dès que j’aurais posé mes affaires, je gagnerai ma chambre, pas un mot, pas un regard. Tu n’existes plus, c’est le mantra que je m’impose quand je rentre chaque soir. Qu’il est difficile à suivre ce mantra-là.  

 

Lorsque je pousse la porte, mon regard se pose instinctivement sur toi et je me glace d’effroi en te voyant une arme pointée sur la tempe. La peur se transforme rapidement en colère. Le suicide, c’est trop facile. Tu ne peux pas fuir ainsi les choses qui te dérangent, tu ne peux pas me fuir. Si tu veux en finir, tu vas d’abord m’affronter. Et crois-moi, je suis très remontée.  

 

- Tu as si peu le courage d’affronter tes ennuis que tu préférerais te suicider ?  

- Déjà de retour, Kaori. Il est un peu tôt pour une soirée de Saint-Valentin.  

 

Et oui, chez moi, la meilleure défense, c’est l’attaque. Je te vois plisser les yeux et te tourner vers la penderie pour ranger ton manteau. Je retiens mon souffle en observant ta silhouette qui me fait toujours autant d’effet. Je me frappe intérieurement pour sortir de cette hypnose.  

 

- Il a dû te laisser pour traiter ses affaires ? Tu es passée en deuxième et ça te rend amère ?  

 

Je lance les hostilités pour te forcer à partir de là et ainsi échapper à ton influence. Je sais que je vais te blesser mais il faut que tu comprennes que tu n’as plus rien à faire avec moi. Je suis un salaud sans coeur, un homme sans pitié, un homme qui prend ce dont il a besoin même des personnes qui l’aiment. Je te vois relever le menton en signe de défi. Merde, je devrais savoir que tu me connais mieux que ça…  

 

- Il m’a emmenée dans le plus chic restaurant de la ville, m’a offert un magnifique bouquet de roses rouges, a commandé une bouteille de champagne, le meilleur menu et m’a demandée en mariage, un genou par terre devant toute l’assistance.  

 

Tu as essayé de me déstabiliser en remettant en cause ma relation avec Takeshi mais, là, c’est moi qui ai marqué un point. Je ne sais pas ce que tu penses exactement mais ton absence de répartie cinglante parle pour toi.  

 

Je bloque sur les mots que tu viens de prononcer : il t’a demandée en mariage. Je savais que ça allait arriver, je le savais mais ça ne rend pas les choses plus faciles. Je t’imagine déjà en robe blanche, magnifique, radieuse, je vois tes lèvres prononcer le oui fatidique puis se poser sur celles de Takeshi… non en fait, c’est moi qui suis à tes côtés. Je sens la colère s’emparer de moi face à l’emprise que tu as encore sur mon coeur. Je dois t’oublier, tu n’es pas accessible. Ces rêves-là n’auront jamais lieu et je ne veux plus les revoir, jamais !  

 

- Les félicitations s’imposent, Kaori. Je t’offre un verre ? Tu vas enfin pouvoir quitter cette vie de merde et aller nager dans le bonheur avec Tak., me craches-tu.  

 

Je serre les dents face à ton attitude. Tout ce que tu trouves à me dire, c’est ça ? Un baratin d’ivrogne aigri ? Tu m’as habituée à mieux, Ryo, beaucoup mieux. Tu ne vas toujours pas sortir de ta cachette et enfin oser te dévoiler, assumer tes sentiments réels ?  

 

- Je te laisse boire en solitaire. C’est ce que tu fais le mieux. Je n’ai pas besoin de me saouler pour oublier ce qui s’est passé.  

- Non, c’est vrai. Tu es parfaite, Kaori. Tu es une sainte pour être restée aussi longtemps avec moi. Tu vas te marier avec l’homme parfait qui te donnera une vie parfaite et des enfants parfaits. Tu auras une maison parfaite et…  

- J’ai refusé de l’épouser.  

 

Je te coupe dans ta diatribe amère. Te laisser sans voix deux fois en cinq minutes, ça relève de l’exploit mais ça ne me fait même pas sourire. Je revis ce moment irréel où mon ami d’enfance s’est levé de table, nerveux, a posé un genou par terre et a sorti un écrin de sa poche. Je le revois me dire à quel point il est heureux de m’avoir retrouvée et qu’il ne veut plus passer une minute loin de moi. Il m’explique qu’il doit rentrer aux Etats-Unis et voudrait qu’on se marie rapidement pour que j’ai moins de difficultés à avoir un passeport, que ses parents m’ont adorée et qu’ils placent en moi tous leurs espoirs d’avoir des futurs héritiers dignes de la famille Koyama. Tak m’avoue qu’il est tombé fou amoureux de moi et me donnera tout ce que je veux, exaucera tous mes souhaits.  

 

Pendant tout son petit discours, je ne pensais qu’à une chose : toi. Je n’aime pas Takeshi comme je t’aime toi. Il est mon ami, tu es mon âme sœur. Sa présence me réjouit quand la tienne me transporte. Ta voix me fait frémir de plaisir, ton regard m’embrase, ton toucher m’électrise, les siens me laissent presque indifférente. Je n’ai aucun désir pour lui mais je sais que lui en éprouve pour moi et qu’il n’aurait tenu qu’à moi de le laisser me faire sienne mais je ne peux pas. Je t’appartiens même si tu ne veux pas de moi.  

 

Je te regarde et n’arrive pas à y croire. Tu as refusé la vie merveilleuse qu’il pouvait t’offrir. Tu étais amoureuse de lui pourtant. Je n’arrive pas à lutter contre le sentiment de soulagement qui m’envahit et ça m’énerve. J’ai enfin décidé de te laisser vivre ta vie, j’ai fait le plus dur en t’éloignant de moi, je ne peux pas céder. Je dois te maintenir à distance.  

 

- Il n’était pas assez bon au pieu ? Tu as essayé au moins avant de refuser la bague ?  

- Je ne suis pas comme toi, Ryo. Je ne sais pas différencier le sexe de mes sentiments. J’ai besoin d’aimer pour faire l’amour.  

- Dommage. Tu te prives d’un certain nombre d’expériences…  

- Je n’ai pas besoin de butiner pour expérimenter. Si l’acte charnel ne consiste qu’à écarter les jambes, ça ne m’intéresse pas. J’ai besoin de partager. Si tu n’apprécies pas la différence entre coucher et aimer, je te plains.  

- Tu te permets de juger du haut de ton expérience limitée ?  

- Je n’aurais peut-être de ma vie que cette nuit-là mais je sais que, cette nuit-là, nous avons fait beaucoup plus que coucher. Rien de ce que tu diras ne me fera penser le contraire.  

- Tu es naïve.  

- Je suis honnête.  

 

Je suis nerveux. Ta proximité me rend nerveux. Je cherche mes cigarettes et trouve le paquet sur le divan. Je l’attrape et appuie sur le bouton power de la télécommande de la télévision par inadvertance.  

 

- Tu ne connais rien de la vie ni de l’amour, Kaori. Ne joue pas les grandes parce qu’on a couché ensemble une fois.  

- J’en connais certainement plus que toi qui passes ton temps à te voiler la face, surtout en ce qui concerne tes sentiments. Je te parle d’amour, Ryo, pas de sexe. Quand les deux sont partagés, c’est tellement plus beau.  

- Tu es naïve.  

- Je t’aime.  

 

Ta réponse tombe comme un couperet. Tu m’assènes cela comme un uppercut et je reste sans voix pour la troisième fois de la soirée. Le silence se fait entre nous, brisé par une chanson dont la mélancolie se fait ressentir au plus profond de mon être. Sans m’en rendre compte, je plonge mon regard dans le tien et c’était comme si nous nous parlions.  

 

Wish I could  

J’aurais voulu  

I could have said goodbye  

J’aurais voulu te dire au revoir  

I would have said what I wanted to  

Je t’aurais dit ce que je voulais  

Maybe even cried for you  

Peut-être même pleurais pour toi  

 

If I knew it would be the last time  

Si j’avais su que ce serait la dernière fois  

I would have broke my heart in two  

j’aurais brisé mon coeur en deux  

Tryin’ to save a part of you  

Pour essayer de sauver une partie de toi  

 

Don’t want to feel another touch  

Je ne veux pas sentir un autre me toucher  

Don’t want to start another fire  

Je ne veux pas voir naître un autre feu  

Don’t want to know another kiss  

Je ne veux pas connaître d’autre baiser  

No other name falling off my lips  

Pas d’autre nom qui franchisse mes lèvres  

 

Don’t want to give my heart away  

Je ne veux pas donner mon coeur  

To another stranger  

A un autre étranger  

Or let another day begin  

ou connaître un autre jour  

Won’t even let the sunlight in  

Je ne laisserai même pas la lumière du soleil entrer  

 

No I’ll never love again  

Non, je n’aimerai plus personne  

I’ll never love again  

 

When we first met  

Quand nous nous sommes rencontrés  

I never thought that I would fall  

Je n’ai jamais pensé tomber pour toi  

I never thought that I’d find myself  

Je n’ai jamais pensé que je me retrouverais  

lyin’ in your arms  

reposant dans tes bras  

And I wanna pretend that it’s not true  

et je veux faire semblant que ce n’est pas vrai  

oh baby that you’re gone  

Bébé que tu es parti  

Cause my world keeps turnin’ and turnin’ and turnin’  

Parce que mon monde continue de tourner et tourner et tourner  

and I’m not movin’ on  

et que je ne bouge pas  

 

Don’t wanna feel another touch  

Je ne veux pas sentir un autre me toucher  

Don’t want to start another fire  

Je ne veux pas voir naître un autre feu  

Don’t want to know another kiss  

Je ne veux pas connaître d’autre baiser  

No other name falling off my lips  

Pas d’autre nom qui franchisse mes lèvres  

 

Don’t want to give my heart away  

Je ne veux pas donner mon coeur  

To another stranger  

A un autre étranger  

Or let another day begin  

ou connaître un autre jour  

Won’t even let the sunlight in  

Je ne laisserai même pas la lumière du soleil entrer  

 

No I’ll never love  

Non, je n’aimerai plus  

 

I don’t wanna know this feeling unless it’s you and me  

Je ne veux pas connaître ce sentiment sauf si c’est toi et moi  

I don’t wanna waste a moment  

Je ne veux pas gâcher un instant  

and I don’t wanna give somebody else the better part of me  

et je ne veux pas donner à quelqu’un d’autre la meilleure part de moi  

I would rather wait for you  

Je préfère t’attendre  

 

Don’t wanna feel another touch  

Je ne veux pas sentir un autre me toucher  

Don’t want to start another fire  

Je ne veux pas voir naître un autre feu  

Don’t want to know another kiss  

Je ne veux pas connaître d’autre baiser  

Baby unless there on your lips  

Bébé sauf si ce sont tes lèvres  

 

Don’t want to give my heart away  

Je ne veux pas donner mon coeur  

To another stranger  

A un autre étranger  

Or let another day begin  

ou connaître un autre jour  

Won’t even let the sunlight in  

Je ne laisserai même pas la lumière du soleil entrer  

 

No I’ll never love again  

Non, je n’aimerai plus personne  

 

I won’t I won’t I swear I can’t  

Je n’aimerai plus je te jure que je ne peux pas  

I wish I could but I just won’t  

Je voudrais mais ne le peux pas  

I’ll never love again  

je n’aimerai plus personne  

 

La mélodie s’achève et nous nous regardons toujours. Je sens les larmes rouler sur mes joues. Mes pensées se sont figées le temps de la chanson. Ma colère, ma rancune se sont effacées, ne restent que la tristesse et la douleur qui me vrillent le coeur. J’approche de toi sans quitter ton regard d’onyx.  

 

- Je n’ai rien d’autre à ajouter, Ryo. Mon coeur t’appartient et je ne pourrai jamais laisser personne d’autre y pénétrer. Je t’attendrai, toute ma vie s’il le faut, et, si tu ne veux vraiment plus de moi, alors tant pis, j’aurais eu une nuit de bonheur dans tes bras, une nuit pour rêver, une nuit pour se souvenir. C’est ce qu’on s’était dit.  

- Tu mérites une plus belle vie.  

- Ma vie est avec toi. Mon bonheur n’est qu’avec toi. Je t’aime, Ryo. Je ne veux pas d’un autre homme dans ma vie.  

 

Mon coeur vacille, mes défenses sont ébranlées. J’ai besoin d’air. J’ai besoin de mettre de la distance entre toi et moi. Je n’arrive plus à réfléchir calmement. J’ai besoin de garder la tête froide. Je ne peux plus agir sur mes sentiments comme je l’ai déjà fait : ça nous fait trop de mal. Je dois sortir. Je dois m’éloigner. Je dois…  

 

Je sens soudain tes lèvres contre les miennes. Je me rends compte un instant plus tard que ce n’est pas toi qui as effacé la distance entre nous mais moi. Surprise, tu restes un moment figée contre moi avant de passer tes bras autour de mon cou dans un léger gémissement qui me rend totalement fou. Je dévore ta bouche tel un affamé. Je parcours ton corps de mes mains comme si je devais m’assurer que tout cela était réel.  

 

En moins de deux minutes, ta robe est par terre, mêlée à mes vêtements, puis nos sous-vêtements suivent. Je ne peux résister à l’appel de ton corps et c’est sur le divan que nous nous unissons une première fois très passionnément puis, rassasiés, nous nous aimons plus doucement, plus longuement, prenant le temps de redécouvrir le corps de l’autre, les sensations qui s’éveillent. Tu me fais perdre la tête, Kaori. Je ne réfléchis plus quand je suis dans tes bras.  

 

Quelques minutes après, tu te relèves et je me dis que tout est fini mais tu me prends dans tes bras et m’emmènes dans ta chambre. Je n’ai pas le temps de réagir que tu m’as posée sur le lit et que tu parcours déjà mon corps de tes lèvres brûlantes, éveillant un brasier en moi. Nos échanges dureront toute la nuit, tantôt tendres, tantôt sauvages, et je revis notre première nuit avec beaucoup d’émotions et le sentiment que c’est encore meilleur. Je ne veux pas penser à ce qui se passera demain. Tout ce qui m’importe, c’est le présent et, là, maintenant, je sens ton poids sur mon corps, je te sens glisser en moi et je me sens vivante comme jamais. 

 


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