Capitolo 1 :: Un matin comme les autres ???

Pubblicato: 30-03-06 - Ultimo aggiornamento: 05-04-06

Commenti: Rien de bien original , c'est le premier chapitre de ma toute première fanfiction, alors soyez indulgent !! Mais j'espère qu'il vous plaira quand même. Bonne lecture.

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Chapitre 1 : Un matin comme les autres ???  

C’est par une matinée de Juin qui s’annonçait belle, que commença une nouvelle journée pour notre duo préféré.  

Comme à son habitude, Ryo était rentré très tard, pour ne pas dire au petit matin, cherchant à éviter les sempiternelles massues que sa partenaire endormie, mais néanmoins efficace, pouvait lui abattre sur le coin de sa tête de pervers numéro 1 du quartier de Shinjuku, voir même du Japon tout entier ( Si, si, c’est possible, c’est même lui qui revendique ce titre !!!).  

Mais ce soir là, ou plutôt ce « petit » matin là, nulle massue n’étaient venues enfoncer sa ravissante ( il faut bien le reconnaître, il est plutôt craquant notre nettoyeur quand il se donne la peine d’être sérieux ) petite caboche sur les murs de l’appartement. C’est donc sans difficultés et sur la pointe des pieds, malgré un sol mouvant, que Ryo s’écroula comme une masse ( Si, si j’ose !! ) sur son lit.  

Notre petite furie, de son côté s’était couchée tôt, il faut dire que la veille, Miki l’avait trainée dans « presque » la totalité de la ville ( et c’est peu de le dire vu que Tokyo est une mégalopole ) pour dénicher le parfait petit cadeau pour son « nounours » d’amour. Tout comme Ryo, l’anniversaire d’Umi était inconnu, aussi les deux amies avaient-elles fini par fixer la date au mois de Juin ( et oui pourquoi pas, c’est toujours plus gai qu’en hiver, même pour un Mammouth !!). Il ne leur restait pas beaucoup de temps pour préparer la petite fête où leurs amis pourraient souhaiter un bon anniversaire à Umi ( mais ne me demandez pas quel âge il a, parce que même lui je ne suis pas sûre qu’il le sache !!!).  

Après plusieurs boutiques, des kilomètres dans la ville ( heureusement qu’y a le métro !!) et quelques ampoules aux pieds plus tard, Miki avait finalement fait son choix. Cela n’avait pas était facile, même pour une femme aussi amoureuse que Miki, de trouver LE cadeau pour Umi ( vous voudriez bien savoir ce que c’est, hein ??! Un peu de patience….).  

Et c’est toute songeuse, après avoir raccompagné Miki au café, que Kaori rentra.  

Il lui fallait bien reconnaître qu’elle enviait énormément le couple que formait l’ancienne mercenaire et l’un des meilleurs nettoyeurs du Japon. Elle enviait aussi le calme ( apparent, parce qu’il faut bien reconnaître qu’avec un ami comme Ryo, les ennuis ne sont jamais bien loin, mais c’est aussi ce qui fait son charme, non ??!! ) de leur vie et surtout l’intimité qui les liaient. Umi n’avait pas accepté de gaîté de cœur de partager sa vie avec Miki, mais finalement il ne semblait pas le regretter, même si la moindre allusion à leur vie privée le faisait rougir de confusion derrière ses fameuses lunettes noires.  

Aussi Kaori avait-elle des difficultés à comprendre, et surtout à accepter les réticences de Ryo à s’engager. Bien sûre, et de cela elle était la première convaincu, il l’aimait, à sa façon, un peu maladroite. Il lui arrivait, lors de certaines occasions, de se montrer charmant et même attentionné avec elle. Ces petites marques d’attentions, discrètes, mais répétées, avaient jusque là entretenu la douce illusion que, peut-être, un jour, Ryo lui avouerait, enfin, ses sentiments.  

Kaori, suivant les jours et ses humeurs était tantôt confiante, tantôt complètement déprimée, car plus le temps passait, moins il lui semblait probable que Ryo finisse par se déclarer. Depuis la mort de son frère et le début de leur partenariat, un accord tacite les avaient tout d’abord réunis et, finalement, une amitié était née.  

Puis la routine ( enfin manière de parler bien sûre , peut-on réellement parler de « routine » pour City Hunter ??!) s’était installée, les massues, toujours plus nombreuses et étrangement massives ( non mais sans blague, vous avez vu un peu la taille des engins qu’elle arrive à lui propulser dessus, moi perso ça m’impressionne !!), apparurent.  

Ils n’arrivaient plus à sortir du cercle « jolies filles en vue-gros câlins-coups de massues », et chaque nouvelle superbe cliente mettait Kaori dans tout ses états, sans parler de ceux de notre pervers « number one ».  

La dernière affaire en date avait permit de remettre le compte en banque à flot, mais il ne fallait pas compter sur Ryo pour être raisonnable. Aussi, depuis une semaine, il ne se gênait pas pour faire la tournée des bars et autres petits clubs à hôtesses qu’il aimait tant, pour finir par rentrer au petit matin complètement bourré.  

Ces petites escapades mettaient, en général, notre douce Kaori dans une de ses célèbres rages et elle l’accueillait d’une manière particulièrement musclée, pour finir par "l’aider" à se mettre au lit à grand renfort de coup de massues.  

Allongée dans son lit, Kaori ne dormait pas. Elle venait d’entendre Ryo rentrer, un coup d’œil sur le réveil lui indiqua qu’il était presque 4h. Involontairement, un profond soupir lui échappa. Une petite boule était en train de se former dans sa gorge, et un puissant sentiment de lassitude l’envahit.  

Elle se tourna sur le côté et se recroquevilla sur elle-même, ramenant ses genoux contre sa poitrine. Voulant à toute force échapper au chagrin qui n’allait pas manquer de la submerger, elle ferma très fort les yeux.  

Non, décidément, elle ne se lèverait pas ce matin.  

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