Capitolo 5 :: Chapitre 5

Pubblicato: 05-02-14 - Ultimo aggiornamento: 05-02-14

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Chapitre 5 :  

Makoto Jun avançait tranquillement dans les rues sombres, le regard haineux, où un sourire mauvais éclairait son visage. A l'idée de revoir cette femme qui hantait son âme depuis toutes ces années, lui prodiguait du plaisir. Il voulait à tout prix assouvir cette haine qui coulait dans ses veines.  

Arrivant à l'hôpital, celui ci demanda poliment la chambre de la nettoyeuse. Une fois obtenue, il se dirigea d'un pas lent vers celle ci, lorsqu'il stoppa ses pas en voyant les amies de la jeune femme attendre devant la porte.  

Rageant contre la malchance, il vit venir vers lui un médecin et une idée diabolique germa dans sa tête.  

- Excusez moi, Docteur... Puis je m'entretenir avec vous cinq minutes ??  

- Hum ?? Je suis désolé, Monsieur mais j'ai terminé ma journée... Si vous voulez bien m'excuser...  

- Parfait ! Murmura-t-il, pour lui-même. Je vous en prie... C'est vraiment très important, docteur...  

- Ecoutez Monsieur... Si vous avez un problème, de nombreux médecins sont à votre disposition... Je suis vraiment désolé, mais je dois vous laisser...  

- Je vous en prie... Juste cinq minutes...  

- Hum... Très bien, puisque vous insistez... Suivez moi dans mon bureau...  

Satisfait, Jun marcha auprès du médecin, qui ne se doutait pas que l'homme auprès de lui, était un assassin.  

- Bien... Dites moi en quoi puisse-je vous être utile ?? Demanda le Docteur, en pénétrant dans son bureau et en posant sa blouse sur une chaise.  

- Et bien... Commença à dire l'homme, en sortant de sa manche un couteau. Votre uniforme me suffira amplement.  

- Pardon ? Fit celui ci en se retournant.  

Hélas, en rencontrant son regard, Jun venait de lui trancher la gorge et le sang se déversa tel un torrent, sur son corps. Pris de spasmes, le médecin tenta de poser ses mains sur la plaie, mais l'homme l'en empêcha en les lui saisissant dans les siennes.  

Il regarda, les yeux brillant, ce liquide rouge, s'évader de ce corps. Jubilant de plaisir face au visage apeuré de ce docteur, Jun se mit à rire à gorge déployée.  

Après quelques secondes, celui ci rendit son dernier souffle et dans une colère incontrôlable, il lui donna plusieurs coups de couteau, avant de lever au ciel cette lame imbibée de ce sang chaud, ce liquide si vital.  

Essuyant rapidement ces mains sur ce corps sans vie, Jun enfila l'uniforme et gagna la chambre de la nettoyeuse.  

Pénétrant dans celle ci, il vit un homme blond et une jeune femme à ses côtés. Devant se débarrasser de ces intrus au plus vite, il les informa qu'il devait consulter la patiente et que ces tests devraient durer un peu plus d'une heure.  

A contrecœur, Mick et Miki quittèrent la chambre et décidèrent d'aller s'aérer durant ce temps, afin de se changer les esprits.  

S'approchant de la jeune femme, Jun prit place sur le lit et doucement, caressa sa joue.  

- Ta peau est si douce... Murmura-t-il, à son oreille, tout en sentant l'arôme de ses cheveux.  

- Hum... Ry.. Ryô ?? Fit celle ci, en ouvrant doucement les yeux.  

- Surprise ! Claqua celui-ci, d'une voix froide.  

- Vous !!! S'écria la nettoyeuse, avant de sentir une main se poser sur sa bouche.  

- Chutt... Ne crie pas comme ça voyons... Tu risques d'ameuter les infirmières et part ta faute, je serais dans l'obligation des les tuer comme j'ai tué ce médecin, pour pouvoir venir te voir ma belle...  

- …  

- Alors tu vas être une gentille fille et garder cette belle bouche fermée, sinon.... Fit-il, en plaçant sa lame de couteau sous sa gorge.  

- Que... Que voulez vous ? Demanda-t-elle, une fois sa main ôtée de ses lèvres.  

- Tu lui ressembles tellement... Murmura-t-il, tout en promenant sa main dans ses cheveux. Tu es aussi belle qu'elle et ton odeur est identique à la sienne...  

- Pitié... Laissez moi... Pleurnicha la jeune femme, apeurée par ce regard vide, de toute émotion.  

- Tu m'as trahi... Par ta faute, j'ai passé dix ans en prison... Le seul lot de consolation c'est la mort de ton cher frère... Ce flic qui a osé m'enfermer dans cet enfer... J'avais cocoté un plan merveilleux pour l'éliminer mais bon... Puisque ce fumier n'est plus de ce monde, personne ne se mettra en travers de ma route...  

- Espèce de... Osa dire la nettoyeuse, en tentant de le gifler.  

- Economise tes forces ma belle ! Fit-il, en lui saisissant la main. Ne me force pas à te faire mal... Ce n'est pas encore le bon moment...  

- Qu'est ce que vous me voulez ???  

- Etant donné que tu ne peux pas me rendre les dix dernières années que j'ai passé en prison... Ta vie me suffira amplement... Murmura-t-il, tout bas, au creux de son oreille, tout en caressant les formes généreuses de la jeune femme.  

A ce contact, Kaori resta pétrifiée de terreur. Des larmes silencieuses s'écoulaient doucement de ses yeux ouverts de stupeur. Ces mains se baladant sans autorisation sur sa peau, la tétanisait de peur.  

Elle aurait aimé crier, alerter le personnel ou ses amis, mais aucun son ne parvenait à sortir de cette gorge horrifiée par ces sensations dégoûtantes.  

- Il est temps pour moi de partir, dit-il, en la fixant du regard. Je reviendrais ma douce... Bientôt, ton corps tout entier m'appartiendra...  

Ravis de la lueur de peur qui brillait dans les prunelles noisette de sa victime, Jun déposa ses lèvres sur celles de la jeune femme qui mortifiée de mourir de ses mains, ne fit aucun mouvement pour le rejeter.  

Prenant cela pour une invitation, il caressa de sa langue ses douces lèvres mais hélas, aucune ouverture ne lui permit d'amplifier le baiser. Ne se laissant pas démoraliser, il s'écarta d'elle, un sourire sadique sur les lèvres.  

- A bientôt ma belle....  

Rapidement il quitta la pièce pour retourner dans son appartement, afin d'échapper au foudre de City Hunter.  

*********  

Ryô, en compagnie de Saeko, se gara sur le parking de l'hôpital. En pénétrant à l'intérieur, il vit au loin ses amis, installé à une table, entrain de siroter un café.  

- Qu'est ce que vous faites ici ?? Demanda-t-il, d'une voix quelque peu froide.  

- Ryô ? Alors tu as trouvé quelque chose ? Répliqua l'américain, sans tenir compte des paroles de son acolyte.  

- Nous savons à présent qui en veut à Kaori... En parlant d'elle, comment va-t-elle ??? Lâcha Saeko, inquiète pour son amie.  

- Un médecin est actuellement entrain de l'examiner, répondit d'une voix douce Miki.  

- Hum... Je vois...  

- Tu veux un café ? Demanda Mick, en posant une pièce sur la machine.  

- Plus tard... Je dois absolument parler à Kaori...  

- Attends, nous t'accompagnons...  

Approuvant de la tête, les quatre jeunes gens se dirigèrent vers la chambre, en discutant de cette étrange affaire.  

Une fois devant celle ci, le nettoyeur toqua à la porte. N'obtenant aucune réponse, il se permit de l'ouvrir et resta figé sur place en voyant le visage décomposé de son ange.  

- Kaori... Murmura-t-il, face aux larmes de celle ci.  

La jeune femme tremblait de tout son corps et son regard était éteint. Aucune émotion ne transperçait dans ces prunelles noisettes, à part la peur.  

S'approchant de sa partenaire, les yeux du nettoyeur se posèrent sur ces lèvres gonflées. Un mauvais pressentiment s'empara de tout son corps. Inquiet, il attrapa violemment les épaules de son ange et la secoua, tel un cocotier.  

- Kaori... Kaori, réponds moi... Qu'est ce qui s'est passé ?? Dis moi... Dis moi pourquoi tu pleures ? Kaori ??  

- Ryô !! Arrête ! S'écria la barmaid, surprise par la violence de son geste.  

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