Capitolo 11 :: Chapitre 11

Pubblicato: 17-02-14 - Ultimo aggiornamento: 17-02-14

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Chapitre 11 :  

Installée sur la banquette arrière du véhicule, Kaori, les mains et les pieds liés, pleurait à chaude larmes. La peur d'être torturée comme ces jeunes filles, lui broya les entrailles.  

Elle se doutait qu'il allait lui faire payer toutes ces années derrière les barreaux. Alors que son cœur tapait violemment dans sa poitrine, elle sentit le véhicule stopper tout mouvement. A cet instant elle crut s'étouffer en le voyant, le regard brillant, la dévisager comme une vulgaire proie.  

Makoto rayonnait de bonheur d'avoir enfin son trophée. Il était temps pour lui de passer à l'étape supérieur. Il la porta comme un sac sur ses épaules et grimpa plusieurs marches avant de pénétrer dans une pièce lugubre et sombre.  

A cette vue, la nettoyeuse eut des frissons de terreur, et un haut de cœur s'imprégna dans sa gorge en voyant des dizaines de rats morts étalés sur le sol sale.  

Posant son fardeau sur un lit délabré, un rictus illumina ses lèvres, en imaginant la tête de City Hunter lorsqu'il verra la merveilleuse surprise qu'il s'apprêtait à lui offrir.  

Intriguée par ce regard sombre, Kaori ouvrit grand les yeux en le voyant poser sur une petite table, un caméscope. Comprenant que ce monstre allait bientôt lui montrer les pires horreurs de sa vie, elle laissa ses larmes s'échapper de ses prunelles noisette.  

*****************  

Après avoir déposé Kazue chez Miki afin qu'elle ne reste pas seule, Mick, Falcon et Ryô se rendirent dans un bar lugubre. Ils devaient retrouver au plus vite Kaori mais pour cela, il fallait d'abord trouver le traître.  

Lorsque les hommes pénétrèrent dans l'établissement, un silence de mort se fit entendre. Plus personne n'osait dire ou faire le moindre geste. Ils se questionnèrent mutuellement sur la présence de ces nettoyeurs.  

Se rapprochant du comptoir, ceux se trouvant à proximité s'écartèrent et s'installèrent ailleurs. Tremblant comme une feuille, le barmaid posa trois verres et y déversa du whisky, priant pour que ces hommes ne fassent pas d'histoire dans son café.  

- Je vois que la plupart de nos indics sont ici. Fit remarquer Mick.  

- Humpf... Tu crois que l'un d'eux et celui qu'on recherche ?  

- Qui sait.... Murmura l'américain, en les détaillant un par un.  

- Ryô, mon pote ! Que viens-tu faire ici ??  

- Salut Sam... J'ai besoin d'info.  

- Hum... Si tu viens pour le petit c'est trop tard.  

- Le petit ?  

- Bah Lee... Le petit dernier.  

- Pourquoi dis tu que j'arrive trop tard ?  

- Il est six pieds sous terre à l'heure qu'il est.  

- Comment ça ?  

- On l'a retrouvé un peu plus loin la gorge tranchée. C'était pas un beau spectacle à voir. Il y avait du sang partout.  

- Sais-tu si Lee a parlé dernièrement avec quelqu'un ?  

- Oui il était ici avec un homme. D'ailleurs chose étrange, il tremblait de terreur.  

- Est ce que ce serait cet homme ? Demanda le nettoyeur en lui tendant une photo.  

- Oui, c'est bien ce type qui était avec Lee.  

- Fais chier ! Ragea-t-il, en froissant la photo.  

- Qu'est ce qu'on fait Ryô ?  

- Ecoutez moi bien ! Cria-t-il, pour que chaque personne puisse l'entendre. Ma partenaire a été kidnappée par ce type. Je veux rapidement des infos. Je serais sans pitié si j'obtiens pas ce que je désire, est ce clair ??  

Timidement les indics présents répondirent un petit oui, avant de quitter au plus vite l'établissement, la peur aux fesses de mourir entre ces mains.  

- La petite a encore des problèmes ? Pauvre enfant. Elle se remettait seulement de ses blessures.  

- Sam... T'es le meilleur dans ce domaine. Trouve moi ce fumier.  

- Je ferais de mon mieux, Ryô.  

- Je voudrais que tu fasses passer le mot à tous tes contacts. Dis leur d'aller dans les bas fonds de la ville et de fouiller chaque endroit dans les moindres détails.  

- Entendu.  

- Mick j'aimerais que tu arpentes le nord de la ville. Fais passer le message que City Hunter tuera quiconque osera cacher ce fumier.  

- Compris.  

- Falcon, cherches au alentour du port. Ce fumier ne doit pas se cacher loin de là vu qu'il avait une avance de moins d'une heure sur moi.  

- Humpf.  

Aussitôt les hommes se séparèrent et chacun alla à leur occupation.  

********************  

- C'est incroyable, commença à dire Makoto, en ôtant les liens des pieds de la jeune femme, pour aussitôt les attacher aux barreaux du lit. Tu lui ressemble tellement.  

- …  

- Ta peau est aussi douce que la sienne, fit-il, en promenant ses mains sur son visage. Tu es si belle...  

- …  

- Tu étais mon plus beau trophée, ma plus belle prise. Mais il a fallut que tu joues les héroïnes en m'envoyant en prison... Que de temps perdu, tu ne trouves pas ?  

- …  

- Attends, je t'enlève ça. Tu seras plus à l'aise pour me supplier... Fit-il, en lui ôtant le bâillon.  

- A l'aide !! Aidez moi ! Au secours !!! Hurla de plein poumon la nettoyeuse.  

- Tu perds ton temps ma jolie. Nous sommes seuls dans cet endroit désert.  

- Tue moi... Lâcha-t-elle d'une petite voix, comprenant que son heure était arrivée.  

- Ne sois pas aussi pressé, ma douce. Avant que tu n'ailles rejoindre ton frère j'aimerais m'amuser un petit peu avec toi.  

- Pitié... L'implora-t-elle, en voyant le couteau se promener sur sa poitrine.  

- Voyons ce qui se cache derrière ce chemisier...  

Un à un il fit sauter les boutons avec la lame de son couteau, découvrant ainsi la poitrine de la nettoyeuse qui, face à ce geste, resta pétrifiée de terreur. Rapidement Kaori se retrouva en soutien-gorge, devant le regard envieux de Makoto.  

- Quel beau trésor... Lâcha-t-il, en caressant du bout des doigts ces deux collines.  

Puis, il descendit sur la hanche de la jeune femme qui, en sentant la main de son bourreau faufiler sous son jean, se mit à hurler de terreur.  

Satisfait de voir cette lueur de peur briller dans ses prunelles, il la retira violemment, avant de déboutonner le pantalon, sous les cris affolés de la nettoyeuse.  

Sans douceur, il baissa le jean jusqu'à ses chevilles, avant de plonger un regard inhumain dans ces yeux embués de larme.  

- Hum... Que c'est fâcheux... Je vais devoir le découper pour te le ôter... Surtout ne bouge pas si tu ne veux pas que je te blesse...  

Et sans crier gare, il ouvrit le tiroir de la commode qui trônait à côté du lit et prit une grosse paire de ciseaux. Sourire aux lèvres, il coupa avec force et envie, ce tissu qui le gênait pour atteindre l'extase.  

- Voilà qui est mieux... Fit-il, en laissant tomber les ciseaux sur le sol.  

- Pitié... Murmura celle ci, en sachant exactement ce à quoi il avait en tête.  

- Chut... Cesse de pleurer ma belle... Je serais doux comme un agneau.  

Anéantit de subir cette horrible torture, Kaori n'avait plus qu'une idée en tête.... Mourir... Makoto ne cessait de murmurer des mots inaudibles dans ses oreilles, les lui léchant de temps à autre.  

Aucun son ne parvenait à sortir de sa bouche, elle était figée sur place. Sa poitrine lui brûlait de l'intérieur. Elle suffoquait. Plus rien de censé ne passait dans sa tête, elle attendait tout simplement la mort.  

Ravis de la voir sous son emprise, Makoto se redressa sans la quitter des yeux. Le sourire aux lèvres, il commença à déboutonner son jean lorsqu'un bruit attira son attention.  

****************  

Ryô arpentait chaque recoin de la ville, à la recherche du moindre petit indice lui permettant de retrouver au plus vite ce fumier. Les heures passaient et son inquiétude pour le sort de son ange grandissait en lui.  

Une peur indescriptible s'empara de son cœur en imaginant les atrocités que cet homme pouvait infliger à sa femme.  

Il voyait encore les images des photos de ces jeunes filles atrocement mutilées, passer en boucle dans sa tête.  

Il venait à peine d'ouvrir son cœur. Toutes ces années de non dits, tout ce temps perdu à feindre l'indifférence. A présent, sa femme était en danger et il comptait bien retrouver cet enflure et de lui faire payer d'une mort digne de l'ange de la mort.  

Pénétrant dans l'immeuble, il stoppa ses pas en découvrant sur le palier une cassette. Sortant son arme, il scruta les alentours mais aucune aura ne se dégageait dans ces lieux.  

Intrigué par cet objet, il s'empressa de le ramasser et rentra rapidement avant de se diriger vers le magnétoscope. D'une main tremblante il enfonça la cassette et, après quelques secondes d'hésitation, il appuya sur lecture.  

D'abord un écran noir s'afficha puis ce qu'il vit, le fit trembler de mille terreur. C'était la première fois de sa vie qu'il se sentait si impuissant.  

- Kaori.....  

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